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Le néo-libéralisme


poney

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C'est un dico de synonymes.

 

Je l'aurais bien gardé si je ne l'avais pas ouvert depuis 10 ans, Internet powaaaa :mrgreen:

 

On a toujours préféré le Robert dans ma famille, j'sais pas pourquoi.

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L'encyclopédie Larousse, très objective, comme on peut s'attendre de la part d'une encyclopédie.

 

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/lib%C3%A9ralisme/65750

 

Si l'encyclopédie Larousse est là pour être une archive du savoir et de la pensée française contemporaine, alors cet article est parfaitement conforme à ce qu'il devrait être ainsi que l'article sur le socialisme.

 

L'exemple typique est la citation de Johnnieboy ci-dessus : c'est exactement la réalité, le libéralisme est un mot polémique en France (Lucifer, toussa toussa) et il désigne en général une sorte de crony capitalism.

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Si l'encyclopédie Larousse est là pour être une archive du savoir et de la pensée française contemporaine, alors cet article est parfaitement conforme à ce qu'il devrait être ainsi que l'article sur le socialisme.

 

"Si", alors effectivement. Et big time.

 

Mais il me semblait - je me trompe, à l'évidence - que c'est une encyclopédie donc un recueil de l'état de l'art / du savoir sur tous les sujets connus visant à synthétiser ces connaissances et à en montrer l'organisation de façon à les rendre accessibles au public, dans un but d'éducation, d'information ou de soutien à la mémoire culturelle. Là, on est un peu trop loin de l'éducation, de l'information, ou même du soutien. On est vraiment dans la pure propagande.

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Je ne comprends pas ce que vous lui reprochez à cet article, la partie sur le néo-libéralisme est pour une fois correcte.

 

Les  partisans du libéralisme reviennent désormais sur le rôle de l'État. Le
plus important est sans conteste J. M. Keynes (1883-1946), qui affirme que, dans
le système libéral, ce n'est pas la demande qui s'ajuste à l'emploi, mais c'est
le niveau de l'emploi qui est impitoyablement ajusté à l'état de la demande. Or
l'état de la demande dépend du revenu de la masse des consommateurs, forcément
toujours plus grande pour que vive le système capitaliste. Il n'est dès lors pas
hostile à l'intervention de l'État et dénonce la doctrine classique du
« laisser-faire ». À sa suite, un nouveau courant va désormais
apparaître : le « néolibéralisme ».

 

En 1938, un colloque regroupe autour de W. Lippmann des
économistes connus comme F. von Hayek, L. von Mises, J. Rueff. Ils remarquent
que la non-intervention de l'État n'a pas empêché la formation de
monopoles : au contraire, le principe de la libre concurrence n'a été
qu'une règle conservatrice favorisant la création et le renforcement des
monopoles, la domination des économies par la banque, entraînant dans de
nombreux secteurs importants la mort de la concurrence réelle. Après la Seconde
Guerre mondiale, un groupe a été fondé en Suisse, la Mont-Pelerin
Society,
qui s'efforce de définir un cap nouveau, tout en défendant
« la croyance dans les mérites de la propriété privée et de la loi du
marché ».

 

Fondamentalement hostiles à l'évolution vers le collectivisme,
ces économistes ont posé trois principes de ce qui a été appelé depuis le
« néolibéralisme » : 1° priorité donnée à la recherche de
l'intérêt personnel, dans un cadre légal déterminé, sous la responsabilité
sanctionnée par le risque du producteur et du consommateur ;
2° croyance au caractère non nocif de l'inégalité des hommes, de leurs
conditions sociales, économiques et culturelles, en ceci que ces inégalités
développent le goût du risque, le dynamisme, l'initiative personnelle ;
3° enfin – grande originalité dans le cadre du
« libéralisme » – intervention de l'État.

 

 

C'est bien ça le néo-libéralisme, pas d'erreur, à savoir une réforme vers un libéralisme régulé et encadré par le gouvernement. Rien à voir avec l'épouvantail agité par les gauchistes tarés.

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C'est pas tellement ça qui est à chier, c'est la prise de position clairement antilibéral alors que l'article sur le socialisme est tout rose bonbon (il est carrément pro soc-dem).

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Et ça alors, vous trouvez que c'est une présentation objective du socialisme?

Le socialisme est une idéologie politique, qui est aussi ancienne que les premières communautés humaines. Cette forme d'organisation politique se retrouve chaque fois que les individus, appréhendés comme un unique tout (collectivisme), sont considérés soit comme les membres interchangeables d'un troupeau à guider, soit comme sujets bailleurs d'un unique propriétaire, soit encore comme administrés relevant d'une même bureaucratie.

 

:)

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C'est pas tellement ça qui est à chier, c'est la prise de position clairement antilibéral alors que l'article sur le socialisme est tout rose bonbon (il est carrément pro soc-dem).

 

Non, je ne trouve pas il n'y a que la conclusion partisane qui est à chier dans les deux derniers paragraphes, mais enlève-là et dans l'ensemble l'article est plutôt objectif. La partie suspectée sur le néo-libéralisme est même étrangement juste, ça change des manuels scolaires. Je veux dire on est loin de la propagande façon Alternative éco.

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Je ne comprends pas ce que vous lui reprochez à cet article, la partie sur le néo-libéralisme est pour une fois correcte.

Bin par exemple cette phrase:

"Or l'état de la demande dépend du revenu de la masse des consommateurs, forcément toujours plus grande pour que vive le système capitaliste."

Obligé de m'y reprendre à deux fois pour comprendre le sens de la phrase... je n'imagine même pas ce que comprennent les X% d'élèves qui ont des difficultés de lecture. Les affirmations non étayées s'enchaînent sans articulation logique, formant un chariabia dont on ne retire rien. Bref comme on dit, ça rentre par une oreille et ça ressort de l'autre, ce qui n'est pas plus mal finalement.

 

 

Et ça alors, vous trouvez que c'est une présentation objective du socialisme?

 

:)

Non... mais Wikibéral ne paye pas des universitaires faisant autorité dans leur domaine pour pondre des articles encyclopédiques. Si, en revanche, on avait commandé l'article à M. Bénard et qu'il avait pondu ça il y aurait matière à discussion :D
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Bin par exemple cette phrase:

"Or l'état de la demande dépend du revenu de la masse des consommateurs, forcément toujours plus grande pour que vive le système capitaliste."

 

 

La partie finale où vient la critique de Keynes est maladroite, mais cette phrase exprime l'idée keynésienne selon laquelle les crises capitalistes sont toujours des crises de la demande et pas de l'offre, qu'il faut des politiques contracycliques pour enrayer le chômage etc, c'est banal, même si c'est faux. En tout cas sur la partie historique l'article est ok, il rappelle les bases. C'est clair qu'il peut être amélioré, mais rien qui mérite un concert d'indignation.

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Non, je ne trouve pas il n'y a que la conclusion partisane qui est à chier dans les deux derniers paragraphes, mais enlève-là et dans l'ensemble l'article est plutôt objectif. La partie suspectée sur le néo-libéralisme est même étrangement juste, ça change des manuels scolaires. Je veux dire on est loin de la propagande façon Alternative éco.

 

Oui ben précisement, la conclusion est sur le "libéralisme" et non sur le "néoliberalisme", or la conclusion sera sans doute plus lue que le développement et on peut considérer que le développement est neutre car il présente la vision des auteurs libéraux alors que la conclusion est clairement le POV de l'auteur de l'article. Et la dite conclusion est édifiante. Le résultat des courses est le même : l'article de Larousse est anti-libéral et non objectif, il ne l'aurait pas été sans cette conclusion, certes, mais la conclusion est belle et bien là.

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Supposons que je ne connaisse rien et que je lise cet article pour m'informer. Qu'est ce que je retiens ?

  1. Keynes était un libéral, et a initié le "néo-libéralisme", basé sur une intervention de l'État.
  2. Suite au colloque Lippman, Mises, Hayek et Rueff ont remarqué que le libéralisme classique menait à des monopoles privés, à la domination des banques et tuait la concurrence. Ils sont donc devenus néolibéraux (c'est à dire keynésiens) et favorables à l'intervention de l'État.
  3. Cette intervention de l'État a pour but de pallier à des déséquilibres. Cela me fait penser à la théorie néoclassiques de l'équilibre général. J'en conclue donc que Keynes = néolibéralisme = Hayek = Mises = interventionnisme = néoclassicisme.
  4. Cela va devenir la pensée ultime de la droite traditionnelle et de la gauche. Donc : Keynes = néolibéralisme = Hayek = Mises = interventionnisme = néoclassicisme = droite = gauche = Société du Mt Pelerin
  5. Tout ça c'est parce qu'après la chute du fascisme et du communisme, le libéralisme classique a aussi échoué, c'est pour ça qu'on a fait le "néolibéralisme" basé sur l'intervention de l'État. (C'est à dire, on le rappelle, la pensée de Keynes et de Mises défendant l'équilibre général de la concurrence.)
  6. Le libéralisme en tant qu'idée triomphe aussi bien en France qu'aux États-Unis.
  7. Dans les faits, il a échoué, comme en atteste l'augmentation de la pauvreté partout dans le monde.
  8. Aujourd'hui libéralisme ne veut rien dire, c'est juste un mot polémique pour s'opposer au socialisme, qui ne veut rien dire non plus.
  9. Aucun penseur n'a cherché à définir le libéralisme depuis Keynes.
  10. Finalement libéralisme veut bien dire quelque chose : le capitalisme triomphant.

 

Bref, en résumé :

 

dr57.jpg

Pour que tout cela ait du sens, il faut être marxiste, je ne vois que ça.

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Mais c'est carrément de la propagande, ça.

 

Lire ceci permet de confimer http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/socialisme/92317

 

 

Aujourd'hui, moins que jamais, le libéralisme n'a pas su trouver les moyens d'empêcher l'écrasement des économiquement faibles, l'augmentation du nombre des situations de pauvreté absolue telle qu'on les retrouve partout, jusque dans les pays où le libéralisme demeure plus que jamais triomphant, les pays les plus riches de la planète, comme la France ou les États-Unis.

Le libéralisme demeure ainsi une coquille idéologique devenue pratiquement vide, plus que jamais opposée au socialisme, qui d'ailleurs tend à devenir aussi inconsistant et protéiforme que son ennemi.

OMG.

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C'est hallucinant en fait cette encyclopédie en ligne.

 

A socialisme donc

 


Théorie visant à transformer l'organisation sociale dans un but de justice entre les hommes au plan du travail, de la rétribution, de l'éducation, du logement, etc.

 

Et caetera dans une encyclopédie ? Qu'est-ce que c'est que ce foutage de gueule ?

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C'est hallucinant en fait cette encyclopédie en ligne.

A socialisme donc

Et caetera dans une encyclopédie ? Qu'est-ce que c'est que ce foutage de gueule ?

C'est une encyclopédie faite pour le petit français au lycée qui doit écrire une dissert' sur le socialisme (ou n'importe quoi d'autre) et sans utiliser Wikipedia.

C'est pas étonnant de trouver raccourcis et autres etc.

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