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La finance logicielle


Nicolas Azor

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Les échos du discours de François Hollande me sont parvenus et ses propos sur "le monde de la finance" me laissent songeur.

J'avoue penser moi aussi que la finance dispose de nos jours d'un pouvoir disproportionné et illégitime. Par contre, je ne fais confiance en aucun homme politique pour résoudre ce problème. Je pense que la solution est d'abord et avant tout technique. Je vais essayer de résumer ici mon point de vue sur le sujet.

D'abord, il faut tout de même rendre à Caesar ce qui est à Caesar: on ne peut pas reprocher grand chose à la finance car jusqu'ici elle était un mal nécessaire: sa fonction était claire et il n'existait que peu d'alternatives à son modèle de fonctionnement. Ceci étant je pense qu'il en est autrement maintenant que Satoshi Nakamoto a résolu le problème du double-paiement.

Peut-être avez-vous entendu parler du flash-trading et du fait que cette pratique pousse les opérateurs de marchés à se rapprocher de plus en plus d'un lieu particulier, en l'occurence celui où se trouve les serveurs du London Stock Exchange. Cette course à la nano-seconde et la centralisation qui l'accompagne a quelque chose de profondément absurde pour un système financier qui se prétend mondial et ultra-moderne. On pourrait espérer d'une finance mondiale qu'elle ne priviligie pas une ville ou un lieu par rapport à un autre.

On ne peut pas reprocher à quelqu'un de ne pas être génial. Par contre on peut reprocher à quelqu'un de s'entêter dans une voie qui le mêne manifestement dans une mauvaise direction. Tel est le cas avec le modèle technique utilisé par les salles de marchés de nos jours. Clairement, cette centralisation outrancière s'explique par le recours à une référence temporelle unique, nécessairement géographiquement localisée. Hors, la vitesse de la lumière n'étant pas infinie, l'augmentation des performance et le souhait de ne pas subir de "front-running" amène forcément les intervenants d'un tel système à vouloir se rapprocher le plus possible de l'horloge. D'où les aberrations du flash-trading. L'absurdité de cette pratique aurait dû pousser les techniciens à chercher une alternative plus décentralisée. Tel n'a pas été le cas: ils ont continué dans cette voie, toujours plus rapide, toujours plus prêt de l'horloge. Franchement, honte à eux.

Je pense que les choses vont vite devenir très différentes dorénavant. En mettant bitcoin au point, Satoshi Nakamoto a montré la possibilité d'une mesure décentralisée du temps, et ce faisant il ouvre la voie à une finance entièrement logicielle.

En utilisant le concept de preuve de calcul en lieu et place d'une référence temporelle, Nakamoto montra qu'il est possible de mettre chaque élément d'infrastructure sur un pied d'égalité du moins sur le plan géographique.

A terme, ce nouveau paradigme devrait permettre de créer une finance basée non pas sur une confiance placée dans des intervenants humains qui disposent d'une logistique ou une infrastructure privilégiée, mais uniquement sur l'utilisation d'une architecture logicielle commune et standardisée. En gros, l'équivalent de TCP/IP pour la finance.

Acheter ou vendre une action, prêter ou emprunter de l'argent se fera avec un logiciel. Les intervenants financiers seront identifiés par une clef publique, et ils pourront être aussi bien un particulier, qu'une entreprise, une association, un Etat ou même une entité anonyme dont on ignorera tout hormis son historique financière. Une base de données décentralisée répertoriera les évènements de crédits et ainsi permettra à chaque intervenant d'attribuer un niveau de confiance lors des transactions. Tout sera régulé non pas par des hommes politiques ou par des bureaucrates, mais par du code informatique.

Dans cette optique, les propos de François Hollande me paraissent atrocement ridicules et dépassés. Pour moi il fait vraiment office de dinosaure, là. Quand la finance deviendra entrièrement logicielle, il ne sera pas possible d'imposer une taxe tobin, des règles de Bâle II, III ou XIII… Un éventuel FESF ne sera qu'une clef publique parmi tant d'autres…

Pour moi, l'avenir de la finance est logiciel, pas politique.

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Par contre on peut reprocher à quelqu'un de s'entêter dans une voie qui le mêne manifestement dans une mauvaise direction. Tel est le cas avec le modèle technique utilisé par les salles de marchés de nos jours

Si tel est le cas, le marché est plus fort que la salle de marché. Et poum les mauvaises habitudes et les gens qui s'entêtent. Pas besoin de leur reprocher quoi que ce soit, ils vont payer s'ils ont tort.

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Si tel est le cas, le marché est plus fort que la salle de marché. Et poum les mauvaises habitudes et les gens qui s'entêtent. Pas besoin de leur reprocher quoi que ce soit, ils vont payer s'ils ont tort.

Ben avec le too big to fail, c'est pas si sûr.

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"La finance" ça veut rien dire, nous sommes tous "la finance", nous achetons tous des produits financiers, plus ou moins risqués. Et "la finance" ce n'est pas nouveau.

Certe, les volumes échangés n'ont jamais été aussi grands, grace à la globalisation, aux nouvelles technologies, apportant beaucoup plus de bien que de mal. Mais jouer aux vierges effarouchées devant le pouvoir de l'argent c'est comique et naïf, l'argent dans toute civilisation a été le nerf de la guerre, sans monnaie d'échange tu n'as rien et surtout pas de pouvoir, Hollande en sait quelque chose, lui qui cumule plusieurs mandats bien rémunérés, et qui possède sa propre SCI lui assurant un traitement fiscal favorable.

Ce qui est nouveau en revanche c'est la dépendance des Etats vis-à-vis des créanciers. En fait ce n'est pas si nouveau que ça, la France a déjà fait faillite dans un passé lointain, mais nous ne sommes plus habitués.

Et toute cette situation, c'est bien uniquement et exclusivement de la faute à nos politiciens, la loi de 73 n'y change rien puisque ce phénomène concerne tous les Etats.

C'est bien parce que les politiciens ont voulu faire grossir sans cesse leurs pouvoirs (et donc élargir les compétences de l'Etat) qu'il a fallu se rémunérer d'une manière ou d'une autre pour y arriver. Au début on a augmenté les impôts -on continue encore mais généralement par des taxes indirectes- mais il y a une limite, donc on emprunte à la place. Et pour avoir des emprunts pas chers, on a donné du pouvoir à la "finance", en créant des banques centrales, puis en élargissant leurs compétences etc…

Finalement, le problème c'est bien les politiciens qui pour acumuler du pouvoir ont donné du pouvoir aux marchés financiers. C'est pour ça que la clé de tout cela réside dans une proposition essentielle: il faut limiter la taille de l'Etat et réfléchir à l'étendu de ses compétences, les besoins en financement devenant finalement moins pressants, la dépendance aux créanciers s'amenuisera.

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Dans cette optique, les propos de François Hollande me paraissent atrocement ridicules et dépassés. Pour moi il fait vraiment office de dinosaure, là. Quand la finance deviendra entrièrement logicielle, il ne sera pas possible d'imposer une taxe tobin, des règles de Bâle II, III ou XIII… Un éventuel FESF ne sera qu'une clef publique parmi tant d'autres…

Honnêtement, je ne comprend pas trop ce que tu veux dire. Ou alors, je comprend, mais c'est déjà le cas.

Si à la fin, tu veux dire : les états ne pourront pas trouver les hommes derrière les écrans, tu as par contre tout faux. Mais tant qu'il y aura une pluralité d'état, les taxe tobin, cela ne concernera que ceux qui veulent les payer. Tout comme les règles de Bales II ou III ou 10 ne concernent que les organismes qui veulent être des banques et s'adresser aux citoyens de certains états.

Le discours d'Hollande, c'est de la poudre aux yeux. S'il veut dégager la France des mains crochues de la finance, il n'y a qu'un seul moyen : ne pas en avoir besoin. Soit en remboursant les emprunts, soit en devenant la corée du nord.

Moi ce qui m'a tué avec ces logiciels c'est quand j'ai appris que si ils faisaient des "conneries" on pouvait demande à l'autorité bancaire d'annuler à postériori tous les ordres donnés.

Oui, enfin, de façon exceptionnelle quand même. De mémoire une seule fois en 3 ans.

Mais la bourse c'est un jeu. Avec des règles que certains peuvent changer au moins dans une certaine mesure. Comme toutes les interactions humaines d'ailleurs.

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J'ai écouté l'émission les experts sur BFM TV deux trucs sur la finance m'ont fait tiquer :

Un rapport très élevé entre les volumes qui représentent les transactions dites spéculatives et les autres "servant l'économie réelle".

Avec l'idée que ces transactions génèrent de l'argent pour les banques et en soutirent donc à l'économie réelle.

Ce qui à mon sens est une comparaison faite pour tromper les gens, car si lors d'un intervalle de temps dt on a N transactions avec comme sous-jacent un seul bien, le résultat final n'est à mes yeux qu'une sorte de façon de réduire les écarts entre deux variations de prix. C'est à dire que plus N est grand, plus l'évolution des prix ressemblerai à une courbe continue.

Les produits dérivés n'étant à mes yeux que des formes de services que certains acteurs sont prêt à rendre à d'autres, il n'y a pas d'intérêt dans discuter leur légitimité.

De ceci suivait une mesure de Olivier Berruyer qui proposait de ne laisser la possibilité d'afficher que 1 ou 2 prix par jour à la bourse.

Ce qui me semble assez absurde, tant les dérives pourraient être nombreuses. (délit d'initié ou volatilité bcp plus importante en cas de crise)

Sinon je cherchais une vidéo de Delamarche ou de Doze à propos des cds à nu. Si qq trouve je suis preneur.

EDIT : j'ai trouvé la vidéo à laquelle je pensais, c'était l'interview pour arrêt sur image.

http://www.youtube.com/watch?v=h9rfWVrswJ0&feature=related

A 37 minute il parle des cds, mais il aborde pas les cds à nu dans le fond.

Par contre il défonce un peu le high frequency trading, il serait pas en train de prêcher pour sa paroisse ?

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Moi aussi j'ai trouvé ça bizarre (ainsi que l'idée de séparer les banques de dépôts et d'investissements). Concrètement, en quoi le trading à haute fréquence serait il une dérive ? Et quels seraient ses inconvénients éventuels ?

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Moi aussi j'ai trouvé ça bizarre (ainsi que l'idée de séparer les banques de dépôts et d'investissements). Concrètement, en quoi le trading à haute fréquence serait il une dérive ? Et quels seraient ses inconvénients éventuels ?

Le trading haute fréquence, en soi, n'est pas répréhensible. C'est la manière avec laquelle il est pratiqué, c'est à dire autour d'une place de marché ultra centralisée. Du coup, pour participer il faut acheter un ordinateur sité à quelques mètres des serveurs. C'est un peu comme si un Marseillais devait aller à Paris tous les jours pour acheter son pain.

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Ce qui est nouveau en revanche c'est la dépendance des Etats vis-à-vis des créanciers. En fait ce n'est pas si nouveau que ça, la France a déjà fait faillite dans un passé lointain, mais nous ne sommes plus habitués.

Philippe le Bel, les lombard, les juifs et les templiers…l'état dépensiers à la merci de ses créditeurs cela ne date pas d'hier en effet

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Brûler oui, mais emprisonner avec confiscation des biens, on devrait bien y arriver dans quelques années. Il y a déjà des gens de gauche prêts à condamner les agences de notation pour crimes contre l'humanité. Les créanciers, c'est la prochaine étape.

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  • 4 weeks later...

Intéressante réponse de ZeroHedge sur le sujet :

http://www.zerohedge.com/news/no-itg-zero-hedge-would-prefer-not-regulate-you-either

We believe in a market that regulates itself.

That means that the banks can go hog wild in loading up on CDOs, selling CDS, leveraging themselves 1000x times, and whatever else they feel like doing in pursuit of that ever more elusive ROE, but when they blow up, as they always inevitably do in a world in which they know that the politicians and regulators they have purchased have no alternative but to rescue them, they blow up. Period. Game over: not a penny in taxpayer money would ever be used to rescue them.

That means abolishing the Fed, firing the 10 academics that determine the fate of the world on a daily basis, and letting the market itself determine the true cost of money. Of course, that also would mean scrapping generations of Ivy League-taught economists as their art, pardon science, is exposed to be the flawed and erroneous travesty that has led the world to a precipice, whose outcome could easily be global war next. Just like that last time.

But that is irrelevant to you.

What is relevant, is that we would most certainly let you and your "market-making, liquidity providing" colleagues run amok in the market, sub-pennying each other, stub quoting endlessly, churning and quote stuffing to the point where you and all your HFT peers drive the last remaining real investor out of the market, in the process sending volatility to record proportions and terminally breaking what's left of the a stock market. At that point the real cannibalization can begin, which is the only way that the market can eradicate itself of the scourge that is HFT - because what would happen then is the perfectly normal and long overdue reversion to the mean, long pushed away from its equilibrium point courtesy of endless artificial intervention propping up parasitic trading, or, said otherwise, your quarterly EPS bottom line, which of course, is all your care about.

Incidentally we have seen what happens when HFT is not regulated, such as ever since the adoption of Reg NMS: first an algorithmic take over of all trading, then a flash crash, then hundreds of billions in retail capital outflows as the retail investors figure out what a sham (and scam) the marketplace truly is, and finally the collapse in volume, which as you well know Jamie, is the death knell for you and your peers.

What is most ironic in all of this, is that the second before you pull the plug on your algos for the last time, as the hollow market collapses under its own weight, you will wish that Zero Hedge had been regulating you…

It will be too late.

On se rend compte qu'il n'y a pas besoin de faire quoi que ce soit pour ou contre le HFT : laissé à lui même dans un marché non massivement tripoté par les autorités, le HFT disparaîtrait assez vite.

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Intéressante réponse de ZeroHedge sur le sujet

Réponse vulgairement exagerée mais vraie sur le fond, si tous les traders algo sont cons en meme temps, sans régulateur, ils s'éliminent du marché tous seuls (pas besoin de crash, si ça emmerde des humains, meme sans crash,il y aura des places de marché electronique a limitation de débit…)

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Le discours d'Hollande, c'est de la poudre aux yeux. S'il veut dégager la France des mains crochues de la finance, il n'y a qu'un seul moyen : ne pas en avoir besoin. Soit en remboursant les emprunts, soit en devenant la corée du nord.

L'état peut décider de ne pas payer. Je vois mal les financiers créer une milice pour faire payer l'état de force lol…

En revanche si d'autres états sont créanciers c'est différent…

Le trading haute fréquence, en soi, n'est pas répréhensible. C'est la manière avec laquelle il est pratiqué, c'est à dire autour d'une place de marché ultra centralisée. Du coup, pour participer il faut acheter un ordinateur sité à quelques mètres des serveurs. C'est un peu comme si un Marseillais devait aller à Paris tous les jours pour acheter son pain.

ça ne concerne que le trading de très très haute fréquence. Tu peux faire du day trading à partir de n'importe où si tu veux. C'est déjà bien.

Brûler oui, mais emprisonner avec confiscation des biens, on devrait bien y arriver dans quelques années. Il y a déjà des gens de gauche prêts à condamner les agences de notation pour crimes contre l'humanité. Les créanciers, c'est la prochaine étape.

Ceux qui prêtent à l'état ne sont pas 100% innocent. Il sont en partie complice de l'état en comptant sur les impôt.

Par contre les spéculateurs sur les dettes d'état ne font que profiter des hésitations des créanciers, ce qui à mon sens est moins grave.

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L'état peut décider de ne pas payer. Je vois mal les financiers créer une milice pour faire payer l'état de force lol…

En revanche si d'autres états sont créanciers c'est différent…

Dans les deux cas, la conséquence, c'est de ne plus pouvoir emprunter, évidemment qu'un souverain peut faire défaut, mais ensuite, horreur, il lui faudra avoir un budget équilibré.

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Un autre aspect de la finance centralisée est sa fragilité à la fraude : http://www.wired.co.uk/news/archive/2012-02/22/gps-spoofing

On se souviendra que le gps -spoofing fut une des techniques utilisée par les iraniens pour chopper un drone américain en douceur…

GPS "spoofers" -- devices that create false GPS signals to fool receivers into thinking that they are at a different location or different time -- could be used to defraud financial institutions, according to Todd Humphreys from the University of Texas.

On an innocuous level, GPS spoofing can lead to the confusing of in-car GPS systems so that users think they are in a different location to their actual location. However, a more sinister use could be to interfere with the time-stamping systems used in high frequency trading.

Financial institutions depend on timing that is accurate to the microsecond on a global scale so that stock exchanges in, say, London and New York are perfectly synchronised. One of the main ways of doing this is through GPS, and major financial institutions will have a GPS antenna on their main buildings. "They are always visible because they need a clear view of the sky," Humphreys told Wired.co.uk.

He explains that someone who directed a spoofer towards the antenna could cause two different problems which could have a major impact on the largely automated high-frequency trading systems. The first is simply causing confusion by manipulating the times -- a process called "time sabotage" -- on one of the global stock exchanges. This sort of confusion can be very damaging. If the automated trading systems notice something anomalous they will back out of the market; this happened in 2010 during the Flash Crash of 2.45. Secondly, it could used by an unscrupulous individual or an organisation to change the timestamp of a particular market to give them, for example, a 20 millisecond trading advantage. They could exploit that knowledge for financial gain through inter-market arbitrage.

Humphreys and his team are not simply theorising: they have created the world's most powerful GPS spoofer and have tested it on GPS-based timing devices used in mobile phone transmitters.

"So far no credible high profile attack has been recorded but we are seeing evidence of basic spoofing, likely carried out by rogue individuals or small groups," Humphreys explains. "Whilst the leap to more advanced, untraceable spoofing is large, so are the rewards. It's therefore guaranteed that criminals are looking at this. All it takes is one person to put one together and publish it online and we have a major problem."

Humphreys will be presenting his research at the GNSS Vulnerability 2012 conference on 22 February. Also to be presented at the event is the first evidence of GPS jammers being used on British roads. GPS jammers put out radio signals at the same frequency as the GPS satellites, overwhelming the devices that are used to plot positioning, including anti-theft tracking devices put into lorries with valuable loads.

The evidence of illegal jamming in the UK comes from roadside monitoring carried out by the Sentinel project -- led by Chronos Technology -- which looks at whether satellite navigation systems including GPS can be trusted by their users.

Jamming monitors have been placed at around 20 locations in the UK. One location has been monitored over six months and more than 60 individual jamming incidents were recorded in that time. Some of these might be devices used by truck drivers to prevent their boss from knowing they are using their vans out of work hours, or to fool pay-as-you-go insurance policies that use GPS data to affect pricing. Some jammers have also been confiscated by police after they've tracked down hijacked lorries.

"The problem is, the quality control on these things is really bad. Some are just 1-2 watts -- about the same as a mobile device -- but some are as powerful as 100 watts," says Bob Cockshott, Director of Position, Navigation and Timing at the ICT Knowledge Transfer Network and organiser of the GNSS Vulnerability event. "It's only a matter of time before there's an incident in the Thames estuary caused by jammers being used on land."

Cockshott calls for further regulation of jamming devices and urges businesses to make sure that they have back-up navigational systems in place.

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Je n'ai pas compris grand chose sur la non-nécessité d'un endroit physique ou électronique pour échanger.

Sur bittorrent, comment font les gens pour s'échanger bitcoin contre bien ou contre autre devise ?

Il me semblait avoir vu des places de marchés et/ou des intermédiaires de l'échange chez qui ou via qui sont confrontés les offres et les demandes.

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[…]

Sur bittorrent, comment font les gens pour s'échanger bittorrent contre bien ou contre autre devise ?

[…]

Je pense que tu voulais dire bitcoin, non ? Je ne connais pas de système d'échange de temps de téléchargement bittorent contre de l'argent, mais l'idée est intéressante.

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Comme d'hab on entend plein de truc sur le sujet ..

Les HFTs (mes pires enemis) on rarement une influence pour le commun des mortels ni sur le vraiment sur le "prix" de ce qu'il tradent (les flash crash arrivent parfois , mais sont largement reconnu pour ce qu ils sont)

Ce qu'ils font vraiment :

1) fabriquer du bruit sur les quotes/ level 2, plus que sur le prix reel pendant quelques milisecondes sur des stocks a basse liquiditee plus facilement manipulable

2)tout faire pour eradiquer les humains de la place financiere en reconaissant les setups evidents , fabriquer des headfakes , ou un tas d'algo destines a fabriquer de la volatilitee ou elle n'est pas sensee exister.

L hypervolatilite des quotes est un reel probleme pour moi qui daytrade ..la volatilitee du spread sur des securitee a volume moyen (du moins sur nasdaq/nyse) et les buy/sell limit vont surement m obliger a changer de strategie un jour. La solution pour l'instant est surtout de reflechir sur une base long terme avec une execution court terme , et simplement etre reasonable et patient :)

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Je n'ai pas compris grand chose sur la non-nécessité d'un endroit physique ou électronique pour échanger.

comment font les gens pour s'échanger (des) bitcoin(s) contre bien ou contre autre devise ?

Il me semblait avoir vu des places de marchés et/ou des intermédiaires de l'échange chez qui ou via qui sont confrontés les offres et les demandes.

Lorsqu'on échange A contre B, un endroit physique est nécessaire uniquement si A ou B est physique. Ainsi si tu veux acheter du sucre, il faut à un moment ou un autre que le sucre soit livré physiquement.

Si A et B sont immatériels (monnaies fiduciaires électronique, cryptodevises, actions, titres obligataires, dérivés ou autres instruments échangeables électroniquement), il n'y a pas besoin d'une place d'échange physique centralisée.

C'est notamment le cas du marché action.

Avant, (c'est à dire avant janvier 2009), une place centralisée était nécessaire pour des raisons techniques: il fallait un repère central pour enregistrer les transactions et leur donner un séquencage temporel. Ce n'est plus le cas.

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Lorsqu'on échange A contre B, un endroit physique est nécessaire uniquement si A ou B est physique. Ainsi si tu veux acheter du sucre, il faut à un moment ou un autre que le sucre soit livré physiquement.

Si A et B sont immatériels (monnaies fiduciaires électronique, cryptodevises, actions, titres obligataires, dérivés ou autres instruments échangeables électroniquement), il n'y a pas besoin d'une place d'échange physique centralisée.

C'est notamment le cas du marché action.

Avant, (c'est à dire avant janvier 2009), une place centralisée était nécessaire pour des raisons techniques: il fallait un repère central pour enregistrer les transactions et leur donner un séquencage temporel. Ce n'est plus le cas.

Tu parles sans doute de la place de cotation et d’appariement des ordres qui n'est plus un monopole.

Mais le règlement et surtout la livraison se passe nécessairement auprès du dépositaire central où est géré le titre (Euroclear, ex-sicovam en France, DTC aux USA).

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