Aller au contenu

Prézidentielles 2012, la suite


Présidentielle 2012  

95 membres ont voté

  1. 1. Si le premier tour des élections présidentielles françaises avait lieu aujourd'hui, pour qui voteriez vous?

    • Nathalie Arthaud (LO)
    • Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche)
      0
    • François Hollande (PS)
      0
    • Eva Joly (EE Les Verts)
      0
    • François Bayrou (Modem)
    • Hervé Morin (Nouveau Centre)
      0
    • Christine Boutin (PCD)
    • Nicolas Sarkozy (UMP)
      0
    • Nicolas Dupont-Aignan (DLR)
    • Marine Le Pen (FN)
    • Frédéric Bastiat (bastiat2012.fr)
    • Vote blanc
    • Je m'abstiendrai de voter
  2. 2. Comment vous déterminez-vous pour le choix du candidat (ou de ne pas voter)?

    • Opinions politiques (le moins éloigné du libéralisme)
    • Sympathie vis-à-vis du candidat
    • Provocation (volonté de perturber le système actuel)
    • Au hasard
    • Le moins pire
    • Autre


Messages recommandés

Invité rogermila

C'est ce que fait le PLD donc si Roger s'était cassé les fesses à regarder leur programme et leurs communications .

Arrête un peu avec le PLD, dont le programme, est considéré ici par une majorité comme une trahison car avec trop de compromis ou de concessions.

Quant au chèque éducation, il n'a que peu de raison d'être mis en place car les écoles laiques de l'Education Nationale ne sont pas en position de monopole et les parents peuvent inscrire leur enfants dans une multitude d'écoles privées (à condition que leur enfant y soit accepté), sans avoir à payer des frais de scolarité et moyennant une petite participation financière., .

Lien vers le commentaire

Arrête un peu avec le PLD, dont le programme, est considéré ici par une majorité comme une trahison car avec trop de compromis ou de concessions.

Quant au chèque éducation, il n'a que peu de raison d'être mis en place car les écoles laiques de l'Education Nationale ne sont pas en position de monopole et les parents peuvent inscrire leur enfants dans une multitude d'écoles privées (à condition que leur enfant y soit accepté), sans avoir à payer des frais de scolarité et moyennant une petite participation financière., .

J'organise un diner mercredi soir. Ca te dit ?

Lien vers le commentaire

Arrête un peu avec le PLD, dont le programme, est considéré ici par une majorité comme une trahison car avec trop de compromis ou de concessions.

Quant au chèque éducation, il n'a que peu de raison d'être mis en place car les écoles laiques de l'Education Nationale ne sont pas en position de monopole et les parents peuvent inscrire leur enfants dans une multitude d'écoles privées (à condition que leur enfant y soit accepté), sans avoir à payer des frais de scolarité et moyennant une petite participation financière., .

Trop de compromis ou de concessions ??? Comme quoi ?

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

J'organise un diner mercredi soir. Ca te dit ?

Il serait plus intelligent, si vous êtes convaincu de la necessité absolue de mettre en place le chèque-éucation d'aller "ratisser large" parmi les parents d'élèves qui ont leurs enfants dans le privé. C'est des millions, donc du lourd , n'est-ce pas ?

Est-ce que ces gens (qui d'après ta remarque payent trop cher et en auraient ras-le-bol ) sont favorables au chèque-education ? J'en suis pas certain du tout !

Lien vers le commentaire

Roger, suis un peu. Ce n'est pas le programme mais la stratégie du PLD pour 2012 qui fait débat. Concernant le financement de l'éducation, nous observons que le secteur sous contrat coûte 20 à 30 % moins cher par élève que le secteur public, et ceci inclut la participation des parents dans le privé. Aligner le public sur l'organisation décentralisée du secteur privé ferait donc gagner 15 à 20 milliards d'euros par an en frais de bureaucratie en moins. Cet avantage devrait plaire à un certain nombre de Français s'il était publiquement débattu.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

Cet avantage devrait plaire à un certain nombre de Français s'il était publiquement débattu.

Pour être débattu il faut commencer par avoir un socle de sympathisants qui pèse , c'est le B-A BA.

Et je ne vois pas d'autre alternative qu'avoir l'appui des parents d'élèves du privé car forcément l'Ed Nat etant contre, ne voudra pas debattre.

Mais s'il existe des divergences profondes aussi avec les parents d'élèves du privé qui ne veulent pas en entendre parler, ça ne pourra rester qu'à l'état d'idée inapplicable (comme il existe des centaines d'idees chez Lutte Ouvrière qui ne sont pas non plus débattues)

Lien vers le commentaire

Le nombre de places dans l'école privé est strictement contingenté. Les numerus clausus font parti des artefacts des régulateurs pour faire croire qu'un secteur dans la pratique totalement verrouillé par l'état est virtuellement "libre". Ce type de verrouillage étant régulièrement perpétré au profit d'une corporation (enseignants, médecins, avocats, pharmaciens, taxis, notaires, …).

Lien vers le commentaire

Quant au chèque éducation, il n'a que peu de raison d'être mis en place car les écoles laiques de l'Education Nationale ne sont pas en position de monopole et les parents peuvent inscrire leur enfants dans une multitude d'écoles privées (à condition que leur enfant y soit accepté), sans avoir à payer des frais de scolarité et moyennant une petite participation financière., .

Il n'a jamais été question de casser les services publics, tu nous ressors la salade de Bernard Thibault. Il est surtout question d'ouvrir à la concurrence la protection sociale, avec une transition vers un modèle entièrement privé acceptant au moins une solidarité envers vraiment les plus démunis (ce qui pour ma part devrait être limité à ceux qui ne peuvent travailler).

Quant au chèque-éducation, il n'existe pas de concurrence au sein du public. Tu peux toujours mettre ton enfant dans le privé sous contrat mais ça coute un bras puisque tu paies des impôts pour l'ednat en même temps. Il s'agit surtout de changer le modèle de financement et donner de l'autonomie pour améliorer les performances du modèle éducatif. Pour ma part je limiterais le chèque-éducation à la moitié des foyers français les plus pauvres, et les établissements privés pourraient parfaitement refuser le financement par des chèques.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

Roger, suis un peu. Ce n'est pas le programme mais la stratégie du PLD pour 2012 qui fait débat.

Avec le dévoilement du programme de François Bayrou pour l'ecole et l'education, on n'y retrouve pas grand-chose de points communs avec le PLD.

D'accord ou pas ?

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/04/francois-bayrou-devoile-son-projet-pour-l-education_1639030_1471069.html

Lien vers le commentaire

Avec le dévoilement du programme de François Bayrou pour l'ecole et l'education, on n'y retrouve pas grand-chose de points communs avec le PLD.

D'accord ou pas ?

http://www.lemonde.f…30_1471069.html

Aurel avait bien précisé qu'il ne pensait pas que Bayrou soit libéral mais que sa victoire ouvrirait la voie aux libéraux pour d'éventuels succès électoraux et permettrait de diffuser leurs propositions. D'où le soutien alors que les programmes comportent beaucoup de divergences notables.

La stratégie se comprend, et même si je suis en désaccord sur les moyens, le but est louable.

Lien vers le commentaire

Avec le dévoilement du programme de François Bayrou pour l'ecole et l'education, on n'y retrouve pas grand-chose de points communs avec le PLD.

D'accord ou pas ?

http://www.lemonde.f…30_1471069.html

C'est justement le point d'achoppement. Le programme de Bayrou n'a rien de libéral. Celui du PLD est libéral. Et c'est un anarcap qui vous le dit. Le soutien du PLD au Modem est une stratégie électorale.

Une stratégie incompréhensible pour moi et d'autres mais cela reste une stratégie; le programme du PLD et celui du Modem reste bien distincts.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

La stratégie se comprend, et même si je suis en désaccord sur les moyens, le but est louable.

Appelons ça d'un mot:

la stratégie du Cheval de Troie ?

Lien vers le commentaire

«Nous n’avons pas besoin des marchés»

InterviewJean-Luc Mélenchon, leader du Front de gauche, est le premier candidat à venir débattre à «Libé».

A l’heure de la conférence de rédaction, hier matin, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, également député européen, a longuement répondu aux questions de l’ensemble des journalistes de Libération. Un entretien collectif qui inaugure une série d’invitations que notre journal a décidé de lancer à différents candidats à l’élection présidentielle.

Les sondages vous accordent désormais 9% d’intentions de vote…

Tout cela ne vaut rien !

Pourquoi ?

A force de répéter à longueur de journée que machin et bidule seront au deuxième tour, cela signifie que les autres encombrent inutilement le paysage sans tenir compte de ce qui se discute. Un jour j’ai 1% d’ouvriers qui sont d’accord avec moi et le lendemain, c’est multiplié par huit, alors que les artisans qui m’adoraient la veille me détestent ce jour-là. Tout cela est grotesque…

Mais avez-vous joui en lisant que le Front de gauche était à 9% ?

Vous avez une idée assez mesquine de la jouissance… De la joie, oui, car je suis un intellectuel et il n’y a pas plus grand bonheur pour un intellectuel que de voir que ce qui, au départ, est un pur raisonnement, devient une force matérielle. Quand vous voyez que cette idée prend, alors oui, on est transporté de bonheur. Maintenant, j’attends le moment où un sondage me mettra à 10%. A cet instant un signal sera donné, à savoir : «Ces gens-là sont crédibles. Nous pouvons nous rassembler autour d’un drapeau qui a son efficacité.»

Vous pensez que seule une victoire de Jean-Luc Mélenchon changera quelque chose, ou bien la situation changera-t-elle aussi en cas de succès de François Hollande ?

Comprenez que ça n’est pas une figure rhétorique quand je dis que je me sens capable d’être en tête avec le Front de gauche. Je récuse le fait que le premier tour est terminé et que nous sommes rendus à traîner derrière le char des vainqueurs. Quoi qu’il en soit, battre le candidat de la droite constitue un progrès considérable, qui fait monter le niveau d’exigence sociale et politique du pays. Mais cela ne suffit pas. Il faut que les événements qui suivent soient à la hauteur de cette espérance. Si celui qui gagne les élections ne commence pas par «déprécariser» le salariat français, il affaiblit la base de classe sur laquelle il repose. Si on titularise les 850 000 précaires des trois fonctions publiques, si on interdit aux entreprises d’avoir plus d’un certain quota de précaires, alors des milliers de gens retrouveront de la visibilité dans leur existence, de la tranquillité, de la sécurité. Mais pour cela il faut frapper, frapper, frapper pour «définanciariser» l’économie ! Il faut que le pouvoir de gauche rassure ses bases.

Vous ne pensez pas qu’il faille rassurer les marchés ?

Non ! Les marchés doivent être frappés. Il ne faut pas avoir peur. Nous avons pour nous le matin qui se lève et le soir qui se couche sur un pays qui produit le double de ce qu’il produisait en 1980, avec un niveau de qualification extraordinaire. Nous n’avons pas besoin des marchés.

Que voulez-vous dire par «il faut frapper les marchés» ?

Il y a des dizaines de mesures techniques que la loi permet dès aujourd’hui. Celui qui ferme son entreprise car c’est un licenciement boursier : réquisition ! Celui qui a conspiré avec un fonds étranger pour fermer sa boîte doit pouvoir être poursuivi au nom de l’article 410-1 du code pénal, qui punit ceux qui «conspirent contre les intérêts fondamentaux de la nation…» La loi est là ! Les exemples ne manquent pas. Vous partez ? Très bien ! Préemption pour les ouvriers pour faire une coopérative. Une banque qui ne veut pas prêter ou qui dit : «Cela va vous coûter cher»… je réponds : «C’est dommage, car c’est vous qui allez payer.» Il existe encore la possibilité de l’emprunt forcé, c’est dans la loi, je n’ai même pas besoin de créer une loi de terrorisme économique. Emprunt forcé sur toutes les banques. A combien ? 1%. Vous n’avez pas d’argent ? Allez le chercher à la Banque centrale européenne.

Comment faites-vous pour définanciariser une économie qui est mondialisée ?

Je fais le pari que, par rapport à la finance mondiale, une économie stable, bien protégée est plus intéressante pour les investisseurs qu’une économie totalement volatile. Il y a mille clés pour «définanciariser». D’abord, on supprime les stock-options, puis on vire les agences de notation. Ensuite, on change les pouvoirs de vote à l’intérieur des conseils d’administration capitalistes. Quelqu’un qui a investi sur cinq ans a deux pouvoirs de vote ; quelqu’un qui ne veut pas dire combien il a investi en à un, voire aucun.

Vous pensez qu’une telle politique peut-être mise en place indépendamment des autres pays européens et notamment de l’Allemagne ?

Ah, les Allemands, les Allemands, les Allemands ! D’abord, il n’y a pas les Allemands, il y a le gouvernement de droite allemand. En Allemagne, il y a des Allemands de droite et des Allemands de gauche. Les Allemands vont voter en octobre 2013. Si nous, les Français, nous ouvrons la brèche, les Allemands s’y engouffreront, car la masse du peuple allemand est maltraitée, sous-payée, humiliée, traitée d’une façon absolument indigne sur le plan social, du fait des réformes absurdes et criminelles de Gerard Schröder - qui est maintenant un marchand de gaz pour la Russie. Je fais le pari qu’une politique progressiste en France, étendue ensuite à l’Allemagne, aurait immédiatement des suites.

Nous avons donc une discussion qui n’est pas franco-allemande. C’est une discussion gauche contre droite. Et puis nous sommes la France, la deuxième puissance du continent, la cinquième puissance du monde. Nous ne sommes pas des gens qui sont là pour dire : «Pardon, s’il vous plaît, Mme Merkel, voulez-vous bien être gentils avec nous et nous permettre de ne pas crever.» Nous devons parler fort.

Que préconisez-vous sur la désindustrialisation de la France, qui a grosso modo perdu 750 000 emplois en dix ans dans l’industrie, qui en fait aujourd’hui un des pays les moins industrialisés d’Europe ?

Je voudrais prendre mes distances avec les modes. Pendant un temps, la mode c’était : «Certains pays, c’est bien leur tour, ont le droit de se développer, ils vont faire l’atelier, nous ferons les services.» Le modèle de l’économie de service… Dois-je vous rappeler le nombre de kilomètres de pages de journaux consacrés à l’apologie de l’économie de service, à la ringardisation de l’industrie, aux sourires ironiques sur le TGV français, Airbus, la fusée Ariane ? Cela soulevait beaucoup de mépris.

Maintenant, la mode a changé. Nous voici tous entichés de réindustrialisation. Cette mode est aussi aveugle que la précédente. Bien sûr, je suis partisan de la réindustrialisation. Nous sommes tous pour la réindustrialisation. Mais sur quelle base ? La politique de l’offre ou la politique de la demande ? Cela change tout. Tout le monde dit : «Ah oui ! Il faut réindustrialiser par l’innovation, la baisse du coût du travail.» La baisse du coût du travail, produire, produire n’importe quel produit innovant dans n’importe quelles conditions, dans n’importe quelle quantité. Si les gens n’en veulent pas, un bon coup de pub pour faire avaler tout cela. Cela porte un nom : c’est le productivisme. Je ne suis pas d’accord.

Tout ce qui se rattache à cette idée de la politique de l’offre doit être jugulé. Il faut donc faire une politique de la demande. Le cœur du programme du Front de gauche, c’est la planification écologique. C’est ramener du long terme dans l’économie.

La question du nucléaire a fait beaucoup de vagues entre écologistes et socialistes. On voit bien avec la vague de froid, qu’EDF a du mal à répondre à la demande. Comment voyez-vous l’avenir énergétique en France, en Europe ?

Au Front de gauche, tout le monde n’est pas d’accord. Personnellement, j’ai été convaincu qu’il fallait en sortir. Parmi toutes les choses qu’il faut planifier, il y a d’abord celle-là : la transition énergétique. Nous pouvons avoir accès à des ressources immenses. Il ne s’agit pas de dire au milieu d’un discours : «Ah oui, les énergies renouvelables…» Parce que l’écologie ramenée aux panneaux solaires, je trouve cela grotesque. Nous avons la possibilité d’avoir recours à une énergie abondante. On a été capable de développer le parc nucléaire en dix ans à partir d’une décision prise par l’Etat. Je vous prends le pari que l’on arrivera à en faire autant avec d’autres énergies. Mais cela ne réglera pas le problème du nucléaire. Pourquoi ? Parce qu’il faut démanteler dans tous les cas. La première centrale que l’on a commencé à démanteler, on y est toujours !

Il y a des gens de droite qui sont pour le nucléaire et des gens de droite qui sont contre. Qu’est-ce qu’on fait ? On vote. Le vote ne vaut pas conviction. Mais il vaudra décision. Voilà pourquoi il faut un référendum. Je vous rappelle que c’est la proposition numéro 38 des 110 de François Mitterrand. Alors que je demande à François Hollande pourquoi ce qui était bon il y a quarante ans ne l’est plus aujourd’hui et pourquoi c’est lui qui décide tout seul que l’on va continuer. Surtout quand on ne sait même pas ce qu’est le MOX ! Pourquoi M. Sarkozy décide-t-il tout seul que l’on va continuer ? Pourquoi ne demande-t-on pas au peuple français ? Ils sont trop bêtes ? Bien sûr que non ! Puisque la question est posée, eh bien posons-la au peuple, c’est simple !

Comment financez-vous votre proposition d’augmenter le Smic à 1 700 euros. Quel est le chiffrage de votre projet de planification écologique ? Comment faites-vous pour devenir la première nation écologique du monde ?

A tous ceux qui me demandent comment je fais pour financer les 1 700 euros, je réponds : comment faites-vous pour vivre avec 1 000 euros ? En fait, la réponse est évidente : il faut penser l’économie en dynamique. Si vous augmentez les petites paies, vous augmentez les carnets de commandes car les petites paies dépensent plus.

Pour vous, la relance par la demande va créer de la croissance, mais si vous achetez un produit allemand ou slovaque, cela ne profite pas au pays…

Tant que l’on aura des frontières totalement ouvertes, sans visas sociaux, la saignée continuera. Le dumping social mondial continuera à vider l’économie de sa substance. Donc par rapport au cadre européen, il faut mettre des filtres autour de l’Europe.

L’une des différences majeures entre vous et le PS, est-elle qu’il est du côté du contrat et de la négociation et vous du côté de la loi ?

J’espère que le PS n’est pas du côté du contrat ! C’est un désastre… Mais c’est une question gravissime. La dernière ligne de défense que nous avons est une ligne républicaine. La loi est la même pour tous. Quand elle est votée, elle s’applique à tous. Si on accepte une loi à géométrie variable, nous ne sommes plus en République, nous revenons à l’Ancien Régime. Or, François Hollande a expliqué que dorénavant, la capacité normative des partenaires sociaux doit être augmentée, jusqu’au point où les accords - sans qu’il soit précisé s’ils sont de branche ou d’entreprise -, je cite littéralement, «s’imposeront au Parlement et au gouvernement». Et personne ne dit rien ! Il appelle cela la République contractuelle. Ce dont il nous parle, c’est l’Ancien Régime, c’est la même chose que ce que fait M. Sarkozy.

Que ferez-vous entre les deux tours ?

Il y a deux questions sur lesquelles les choses ne se passeront pas comme beaucoup le croient, notamment à la veille du second tour. Il y a des principes sur lesquels il ne faut pas transiger. Je l’ai dit et redit, à supposer que, pour notre malheur, ce soit François Hollande qui soit en tête de la gauche et pas moi, il est impossible de croire qu’il me suffira de claquer dans les doigts en disant à ceux qui ont voté pour moi : «Maintenant, il faut voter pour l’autre.» Il y a des points inavalables ! Comment fait-on avec l’introduction du Concordat dans la Constitution ? Avec la République contractuelle ? Je demande solennellement à François Hollande de ne pas multiplier les embûches, car il le paiera à un moment donné, pour notre désespoir à tous.

Peut-on résumer votre position à un soutien sans participation ?

On verra ce que diront les partis. Je suis à la tête d’un front qui me promeut candidat commun. Une fois le premier tour passé, personne ne se désiste pour personne, on est tout simplement éliminé quand on n’est pas arrivé dans les deux premiers. Après, ce qui est en jeu, ce sont les appels au vote et la participation au gouvernement. Personnellement, je ne participerai à aucun autre gouvernement que celui que je dirigerais. Je représente aujourd’hui un front dans lequel il y a des gens qui ne veulent pas entendre parler d’aller gouverner avec une autre forme de gauche - cela n’empêche pas de faire son devoir contre la droite - et d’autres pensent qu’il faut y aller. Je ne veux pas que quelqu’un qui vote pour moi en disant : «Je vote pour le socialisme historique, pour la rupture avec le capitalisme», me retrouve dans un gouvernement alors qu’il n’a pas voté pour cela. Je n’irai donc pas, même si j’ai été ministre et que cela m’a beaucoup plu. Je ne le ferai pas dans ces conditions.

La question de l’appel à battre la droite n’est même pas posée, on l’a toujours fait, je ne vois pas pourquoi on ne le referait pas. Mais c’est une chose d’appeler à battre la droite, c’en est une autre d’appeler à voter François Hollande. Si les socialistes ne font rien pour convaincre, tant pis pour eux.

Comment réagissez-vous aux dernières déclarations de Claude Guéant sur les civilisations ?

Claude Guéant, dans sa manière absurde - qui est le fait d’un pitoyable tacticien et, de surcroît, d’un ignorant -, essaie de dire : «Nous sommes une civilisation qui vaut mieux parce que nous ne voulons pas opprimer les femmes.» Il se dit : «Si je parle comme cela, tous les Français vont être d’accord avec moi.» Donc, Claude Guéant rend compte de l’état d’esprit égalitaire des Français. Il le pervertit pour l’utiliser au compte de la xénophobie. Tout le monde a compris qu’il voulait désigner les musulmans. Il pense que la civilisation chrétienne, qui a engendré la Shoah, est d’une nature intrinsèquement supérieure. Tout cela est absurde. Ce qui est profondément méprisable, c’est que, à côté de cette phrase stupide et à maints égards abjecte, il se soit senti obligé de rajouter : «La gauche est relativiste.» Mais il n’a rien compris, cet homme ! En matière de principes, la gauche, toute la gauche, n’est pas relativiste. Nous proclamons depuis 1789 que les droits universels de l’être humain sont supérieurs à toute autre considération et préalables à toute constitution politique.

Quelles solutions proposez-vous sur le logement et les banlieues ou les zones urbaines dites sensibles ou défavorisées ?

Il y a des mesures d’urgence à prendre. Par exemple, réquisitionner les logements vides. N’importe qui d’autre dit cela et on dit : «Tu parles !» Mais moi, je le ferai. Ensuite, on peut abaisser les loyers dans certaines zones. On prend des zones, on calcule la moyenne et tout ce qui est au-dessus de cette moyenne, on rabat. Quant aux quartiers, j’ai été élu de banlieue pendant vingt-cinq ans. Je connais la musique par cœur. La solution des quartiers, c’est donner du boulot. Vivre dignement de son travail. Le principal problème des quartiers, c’est l’économie parallèle, car l’économie réelle n’y entre plus. La révolution citoyenne est nécessaire. C’est elle qui peut vaincre le communautarisme, les trafics, qui peut donner le goût de vivre à plein de gens. Les quartiers, c’est beaucoup de misère et de galères, mais c’est aussi la nouvelle France qui se fabrique. Il y a des gens qui n’aiment pas cela, moi si, et je suis très heureux de voir que l’on est le premier peuple d’Europe pour les mariages mixtes. Je suis pour abolir les lois qui retardent le moment où on devient Français. Qui naît sur le sol de France est Français. Liberté, Egalité, Carte d’identité.

Dans Libération hier, la politologue Nonna Mayer explique que votre propos se diffuse mal dans les classes populaires, car votre rhétorique est trop intellectuelle…

Les gens ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent. Il y a quelque temps, j’ai entendu sur France Info un sociologue dire : «Jean-Luc Mélenchon, ce serait formidable, mais il ne s’intéresse pas assez aux immigrés.» En gros, je ne suis pas assez xénophobe. Et oui, gros malin ! Précisément, j’ai l’intention de reprendre le terrain et de combattre la xénophobie. Je ne vais pas, pour prendre des voix à Marine Le Pen, faire du «super Marine Le Pen». Je laisse Guéant faire cela. Je veux combattre le racisme et la xénophobie. Je n’ai pas peur. Dans tous mes meetings, j’explique pourquoi ce qu’elle raconte, ce sont des bêtises, inapplicables, impensables. Maintenant, «trop intello»… Non, ce n’est pas vrai. Les gens comprennent tout, du moment que l’on se donne le mal d’expliquer. C’est notre devoir. Les porte-parole et les tribuns de la gauche doivent être des instituteurs du peuple. Je ne suis pas trop intellectuel, je ne le suis pas assez.

Est-ce un problème si Marine Le Pen n’a pas ses signatures ?

Que s’en débrouillent ceux qui ont inventé cette règle absurde ! Personnellement, je m’en fiche. Si elle n’est pas candidate, je me frotte les mains. Si elle l’est, je me frotte les mains aussi, parce que je vais me battre contre elle. On a donné le pouvoir à 500 notables de dire qui a la capacité ou non d’aller dans l’élection majeure. On mystifie tout le monde. On fait croire que c’est une élection libre, mais elle dépend de 500 personnes qui donnent ou pas le ticket d’entrée à l’élection libre.

Il y a un autre sujet qui devrait vous préoccuper. C’est la restriction sournoise de la démocratie qui se joue à travers l’étranglement des espaces collectifs. Avec les digicodes, vous n’entrez plus dans les immeubles pour faire du porte-à-porte, les marchés sont devenus socialement ségrégatifs. L’espace public, désormais, c’est l’endroit où tout le monde va, c’est la grande surface. Or, il est impossible d’y diffuser un tract, parce que c’est un espace privé. Les espaces d’échanges politiques sont en train de se raréfier dans le pays. Quand vous y ajoutez la normalisation sondagière, c’est terrifiant. Le résultat, c’est un appauvrissement absolument extraordinaire de la discussion politique.

Vous allez dans des émissions people et, en même temps, les Français ne vous connaissent pas. Vous ne dites rien de vous…

Cela ne présente aucun intérêt. Je suis comme vous tous, j’ai des passions déraisonnables, d’autres raisonnables. On ne va pas m’élire ou me rejeter pour cela. En revanche, je pratique la césure absolue, qui est celle d’un républicain, entre ma vie privée, mes proches, et mon activité publique. Je ne suis pas un homme public, je suis un homme privé qui a des activités publiques. Les miens, qui en ont déjà assez bavé, je ne vois pas au nom de quoi je les donnerai en pâture et qu’ils seraient obligés de supporter l’allumage des feux de la rampe sur leur vie. Ils n’en veulent pas, je dois les respecter.

Le nerf de la guerre c’est l’argent. Comment cela se passe-t-il au Front de gauche ?

Ce n’est pas brillant. Les mammouths, les mastodontes, ils sont sûrs d’être remboursés. Ils vont au plafond des dépenses - 21, 22, 23 millions. Nous, nous ne savons pas. Nous sommes tout le temps entre l’être et le néant. On peut être remboursé ou ne pas l’être. Donc on fonctionne à l’économie. D’autant que l’emprunteur final, c’est moi ! C’est à méditer. Si nous ne faisons pas 5%, ce sont les partis qui payent et, au final, c’est moi. Cela me rend un peu tiède sur le sujet. Nous allons avoir un budget de 2,5 millions d’euros. Incontestablement, on a un problème de riche : on remplit les salles. Mais on a un problème de pauvre : on n’a pas de quoi se les payer. On va continuer à l’économie.

Régulièrement, depuis 2008 et les événements Tibet en Chine, vous vous êtes fait le défenseur du modèle chinois, qui est peut-être en contradiction avec ce que vous venez de défendre sur le modèle français. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Les glissements sémantiques sont adorables. Me voilà repeint en ami du Parti communiste chinois, ce qui me semble contradictoire avec le reste des accusations qui me sont faites, puisque le reste du temps je suis suspecté d’être un éternel trotskiste. Au demeurant, il se trouve que je me suis toujours intéressé à la Chine, depuis l’époque où, même dans mon organisation, c’était très mal vu. Cela ne vaut pas fascination pour les régimes qui se sont succédé. La tyrannie, la dictature, le Parti unique ne me conviennent pas plus en Chine qu’ici en France. Je n’ai jamais été partisan du régime chinois d’aucune façon. Je l’ai toujours critiqué. C’est donc un procès absurde qui m’est fait. Suis-je pour que l’on réprime ? Non. Suis-je d’accord pour que des commerçants chinois soient brûlés par des Tibétains injustement traités ? Non plus. Il ne faut pas non plus tuer les moines tibétains. Mais vous êtes aveuglés par Tintin au Tibet et cette admiration sans borne pour cette bande de théocrates, des esclavagistes qui, en 1959, ont refusé de céder à la révolution populaire au Tibet ; il a fallu que l’Armée rouge intervienne pour venir à la rescousse, parce qu’ils ne voulaient pas abolir le servage.

La façon dont la Chine résout cette question n’est pas démocratique…

Mais qui va vous dire le contraire ? Je trouve absurde que, dans des conversations de salons, l’on adhère à un régime théocratique et que même certains disent : «Le dalaï-lama a tout à fait raison.» Mais bien sûr! C’est le chef de la secte des bonnets jaunes. Il se trouve que la revendication du dalaï-lama formulée dans une assemblée à Washington est claire. On le comprend, il a une constance dans ses visions : il est pour l’indépendance. Nous sommes la France. Nous avons reconnu, en 1964, la République populaire de Chine dans ses frontières. Si vous changez d’avis, vous le dites : «Je propose que l’on change la reconnaissance.» Mais ne le faites pas dans le confort d’une situation : «Oui, y’a qu’à, faut qu’on.» Je termine sur un point : ne m’amusez pas avec cette histoire ! Je sais très bien à quoi elle sert. La géopolitique des Etats-Unis d’Amérique, c’est que, partout où ils le peuvent, lorsqu’ils sont face à une masse trop grosse pour eux, il faut qu’ils coupent. Ils ont trouvé le point de crispation que représente le Tibet. L’indépendance du Tibet est le véhicule de la politique des Nord-Américains contre les Chinois.

Que faut-il faire face à la Syrie ?

Personne ne peut soutenir le régime de Bachar al-Assad. Il faut des mesures de coercition qui permettent d’isoler le régime, d’essayer de faire en sorte qu’il ne soit plus en l’état d’agresser sa propre population. Je ne suis pas d’accord avec la Russie ni avec la Chine lorsqu’elles mettent un veto, comme elles l’ont fait, sur un texte qui, honnêtement, prenait en compte leurs inquiétudes. La résolution de l’ONU n’était pas belliciste. Ils n’avaient pas à s’y opposer comme ils l’ont fait. Je suis désolé qu’ils l’aient fait, car cela renforce la position de Bachar qui est de dire devant ses troupes : «Les amis, on tient le bon bout, ils ne nous empêcheront pas de faire ce que l’on a à faire.» Mais, je ne suis pas partisan d’une intervention militaire, comme en Libye, à laquelle je me suis opposé.

Pourquoi vous en prenez-vous vous aussi souvent aux journalistes ?

Parce que je vois continuellement des gens avec caméras qui me disent : «Je viens faire ceci ou cela.» Il peut se passer ce que l’on veut dans la salle, il doit faire le sujet qui lui a été commandé. Et j’ai vu des choses particulièrement odieuses. Une équipe de télévision est venue à un de mes meetings, mais a remballé son matériel avant qu’il ne commence. On leur a demandé pourquoi ils partaient et ils ont dit : «On n’est pas venu écouter Jean-Luc Mélenchon. On est venu faire les moches.»

C’est-à-dire ?

Ils voulaient filmer les gens à qui ils manquent des dents ou qui ont des lunettes collées avec du ruban. Les camarades leur ont donc dit : «Si vous passez une image, on vous pète la gueule, car cela suffit. On n’est pas un sujet d’amusement, et si ces gens n’ont pas de dent, c’est parce qu’ils ne peuvent pas se les payer et non parce qu’ils sont contents d’être moches.» Le média ne rend plus compte de l’événement, mais le fabrique lui-même. Comment ne voyez pas cette pente dans votre métier, même si, il faut le reconnaître, la presse écrite est un ralentisseur par rapport à la télé ou la radio, et qu’il faut ralentir, car la mise à distance nécessite du temps.

Source : http://www.liberatio…oin-des-marches">(badurl) http://www.liberatio…oin-des-marches (badurl)

En se présentant comme un dirigiste assumé, cet homme me donne de plus en plus la nausée.

Lien vers le commentaire

Appelons ça d'un mot:

la stratégie du Cheval de Troie ?

Il y en a au moins trois de trop.

En se présentant comme un dirigiste assumé, cet homme me donne de plus en plus la nausée.

Peut être, mais il est bon dans son genre, et il est honnête puisqu'il ne ment pas sur ce dirigisme assumé.

C'est tout de même un animal politique remarquable.

Lien vers le commentaire

Avec le dévoilement du programme de François Bayrou pour l'ecole et l'education, on n'y retrouve pas grand-chose de points communs avec le PLD.

D'accord ou pas ?

http://www.lemonde.f…30_1471069.html

C'est le moins que l'on puisse dire.

Bayrou c'est le statu quo en matière d'éducation et des bisous.

Ceci étant, c'est moins pire et plus réaliste que Hollande et Sarkozy, notamment sur la priorité donnée à la lecture et les maths en primaire ou encore le recul de la France dans les statistiques.

Lien vers le commentaire

Peut être, mais il est bon dans son genre, et il est honnête puisqu'il ne ment pas sur ce dirigisme assumé.

C'est tout de même un animal politique remarquable.

Si Sarko passe en 2012, Mechancon a ses chances en 2017 ?

Il a un discours cohérent, un parcours personnel cohérent, une éthique forte et ses convictions semblent sincères. Dommage qu'elles soient aussi merdiques. Méluche, c'est la gauche décomplexée.

Lien vers le commentaire

Mélenchon c'est quand même le candidat qui a le discours le plus totalitaire, les patrons qui licencient accusés de trahison, planification, emprunt forcé, haine du contrat, l'Armée Rouge "obligée" d'intervenir pour aider la révolution etc…

Un bon score de sa part serait inquiètant.

Lien vers le commentaire

Sarkozy est un mauvais président mais reste un bon analyste de la vie politique :

Au contraire de François Hollande, la candidate du FN et le candidat centriste n'obsèdent pas Sarkozy. D'abord parce qu'à ses yeux ils ne sont pas dans la course pour la gagne, ensuite parce qu'aucun des deux ne l'impressionne. "Marine Le Pen n'a pas la culture de son père", souligne-t-il, avant d'ajouter, signe évident pour lui des limites de la fille : "D'ailleurs, elle a été pulvérisée par une journaliste", allusion à la performance d'Anne-Sophie Lapix, sur Canal+.

Le président remarque encore que Marine Le Pen n'évite pas l'écueil du "simplisme" alors que "les gens ne sont pas dupes que les choses sont de plus en plus compliquées ". Dernier sujet de perplexité : comme Patrick Buisson, son conseiller en stratégie et fin connaisseur du clan Le Pen, Sarkozy ne comprend pas pourquoi la nouvelle patronne du Front national parle "plus de mondialisation que des thèmes traditionnels du FN", notamment de l'immigration.

http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120201.OBS0339/ce-que-sarkozy-dit-de-hollande-bayrou-le-pen-et-de-lui-meme.html

La campagne de MLP est effectivement très mauvaise, elle se concentre sur des thématiques à propos desquelles elle n'est pas crédible (l'économie, l'euro), elle propose de nouvelles dépenses délirantes (220 milliards contre 25 milliards pour Hollande !) tandis qu'elle délaisse les thématiques abandonnées par Sarkozy et l'UMP (l'immigration, l'identité nationale) alors que le FN est majoritaire dans l'opinion sur ces points-là.

Lien vers le commentaire

Il y a un autre sujet qui devrait vous préoccuper. C’est la restriction sournoise de la démocratie qui se joue à travers l’étranglement des espaces collectifs. Avec les digicodes, vous n’entrez plus dans les immeubles pour faire du porte-à-porte, les marchés sont devenus socialement ségrégatifs.

Il faudrait peut-être interdire les digicpodes pour permettre au FDG de tracter ?

Lien vers le commentaire
Référendum chômage : Madelin accuse Sarkozy de "manoeuvre cousue de fil brun"

L'ex-ministre Alain Madelin accuse Nicolas Sarkozy de vouloir "rabattre les électeurs du Front national" en proposant un référendum sur les chômeurs, y voyant une "manoeuvre cousue de fil brun" et "une faute lourde", dans une tribune publiée vendredi sur Le Huffington Post.

"Assurément cette polémique était calculée et voulue par les fins stratèges populistes et droitiers de l'Elysée. Sans doute escomptent-ils aussi tendre un piège à la gauche et rabattre les électeurs du Front national. Mais la ficelle est trop grosse et le piège ne peut que se retourner contre eux", affirme l'ancien chef de file du libéralisme en France.

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/referendum-chomage-madelin-accuse-sarkozy-de-manoeuvre-cousue-6986635.html

Lien vers le commentaire
Source : http://www.liberatio…oin-des-marches">(badurl) http://www.liberatio…oin-des-marches (badurl) En se présentant comme un dirigiste assumé, cet homme me donne de plus en plus la nausée.

Ca fait longtemps que je n'avais pas vu un homme politique qui répond au questions qu'on lui pose.

Après, c'est du vu et revu, ce qui m'a le plus choqué là-dedans, c'est les journalistes qui vont à un meeting pour filmer les moches. C'est dégueulasse.

Lien vers le commentaire

Lu en bandeau aujourd'hui sur I-télé : Bayrou mettrait en place des préfets chargés du logement….

Euh… ils ont déjà cette "mission" dans les procédures expulsion qui durent 1000 ans, qui consiste à valider, ou pas l'expulsion du logement

Mais là, ils ne deviendraient que gentils ?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...