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Méthode du travail universitaire (ou dans l'enseignement supérieur)


Barem

Messages recommandés

De mon côté, en école d'info …

1. Définir une structure pour le temps de travail/temps de repos. Par exemple Lun-Ven 8h-18h. Adapte à la quantité que tu dois fournir.

2. Travailler le plus possible dans un cadre adapté. BU c'est vraiment pas mal. En salle d'exam c'est le mieux (tu restituras mieux si tu révise dans le même lieux que tu réstitue, c'est un étudiant en psycho qui m'a donné l'astuce).

3. Je plussoie le travail le matin. le matin ya rien à faire (rien à la tv, tout le monde dors et quand tu te leve tot, t'as pas envie d'avoir fait l'effort du reveil pour aller sur lib.org). Je pense qu'en se levant tot, on se sens aussi plus dynamique toute la journée. De mon côté, se lever tot, ca veut dire 5H30 en période de stress (et 8H le WE).

* Je retiens la technique de mémorisation espacée (1er temps: après le cours, 2e dans les transports). Seul hic: je n'ai plus qu'un TP de ma vie :) !

* De mon côté, failloter les profs / les 1ers de promos j'ai jamais réussi. Mais je pense que ça aide!

* Après il faut apprendre à travailler de façon efficiente. Et ça, ça va être un combat jusqu'à la retraite!

* De mon côté j'ai arreté de sécher les cours en 3e année. J'ai découvert le principe suivant : je rate un cours pour une raison X ou Y (prof mauvais par exemple) puis j'arrete de suivre ce cours, puis pour une raison Z ou W (cours inutile) j'en arrete un autre. Et à la fin du processus (fin du semestre, évaluation, …) j'étais 1. jamais en cours 2. dans la m*rde pour les partiels. Pour moi: toute opportunité d'apprentissage ratée et définitivement ratée.

Voilà on t'as proposé quelques solutions, de ton côté, quelles sont les solutions que tu retiens ? Peux-tu nous dire aussi comment tu as travaillé jusqu'à maintenant (quelles méthodes de révisions des cours/TD/préparation des partiels ; combien de temps ; ou ; absentéisme ; lacunes).

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* Je retiens la technique de mémorisation espacée (1er temps: après le cours, 2e dans les transports). Seul hic: je n'ai plus qu'un TP de ma vie :) !

Je l'ai découverte avec ce fil également. Ça reste très utile pour apprendre pleins de trucs comme les langues étrangères, par exemple : j'ai découvert le logiciel gratis Anki (basé sur ce principe) qui est très agréable à utiliser et très prometteur.

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Est-ce que tu vas dans tous tes cours ou bien en sèches-tu un nombre substantiel ?

Je trouve que le seul truc compliqué à la fac, c'est d'arriver à se motiver pour aller en cours.

Avec les contrats d'apprentissage, tu es payé à l'heure pour aller te faire chier en cours. C'est bon à prendre.

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Déjà, renonce aux excuses bidons, c'est trop facile de foutre ça sur le dos de l'institution. Laisse les préjugés sur la fac sur le pas de la porte. Des losers qui accusent la fac d'être une fabrique de glandeurs alors qu'eux mêmes sont incapables de valider des partiels, j'en ai croisé plus d'un et si tu ne veux pas en devenir un, tu devrais p-e y penser. Quant à cet "espace de vie" que tu sembles critiquer, avoir un état d'esprit un peu positif te fera réaliser que c'est potentiellement la meilleure chose qui t'arrivera durant tes années étudiantes.

Peut-être tu devrais réfléchir sur ton style d'apprentissage ? Je n'ai pas de problème à la fac parce que l'autonomie me réussit bien, mais c'est loin d'être le cas de tout le monde. Certains fonctionnent mieux dans une structure avec davantage d'encadrement, tout simplement.

Comme d'autres l'ont dit avant moi, ne surtout pas dramatiser la situation. Un an, que ce soit un redoublement ou une ré-orientation, ce n'est rien sur l'échelle d'une vie. Si cela te permet de trouver ta voie, une structure qui te convient mieux ou d'acquérir des bonnes méthodes si tu souhaites rester dans ta licence, ça vaudra le coup. Avoir un parcours scolaire un peu "accidenté" est pratiquement la norme, en tout cas dans mon entourage.

Pour être honnête, la majorité du taf dans les études c'est de s'intéresser sincèrement à ce qu'on fait (de préférence en tant que passionné, mais savoir saisir une opportunité inattendue est pas mal non plus) et de faire avec son environnement. Bref, tout est dans l'introspection, connais toi toi même.

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Je rejoins quelqu'un disant que la L1 est une erreur. Si c'était à refaire, je ferrai une formation courte & qualifiante type BTS pour ensuite poursuivre en Licence pro puis M1 et M2.

Sinon mes performances ont été boostées à un moment dans ma vie scolaire: quand ce que j'étudiais me plaisait et m'intéressait. Non seulement avec un travail très limité j'avais des résultats excellents, mais mes cours m'intéressaient, certains profs étaient très bons, et plus mes notes étaient excellentes et plus j'en voulais.

Quand j'étais en Fac j'avais tendance à travailler plus volontiers sur les matières qui m'intéressaient réellement. Mon gros souci dans ma scolarité et dans ma vie c'est mon manque de rigueur et de discipline. Je ne suis pas un homme de méthodologie, et il a fallu que je comprenne qu'il fallait que je passe par là pour passer de moyen/bon à excellent pour m'y mettre.

Mes résultats ont rarement été corrélés à mon temps de travail. Ils l'ont été davantage à ma motivation et à la manière dont je m'y prenais pour bosser. Work smarter, not harder.

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Perso, je suis en Droit et je voudrai réagir à propos du fait de bosser prioritairement les matières les plus coefficientées. Par exemple, pour la L1, on avait deux unités : Droit civil+ constit = coeff 18 ; reste (options : histoire, politique, analyse de l’actualité, etc.) = coeff 12.

Je pige parfaitement la logique du droit car j’adore ça, en revanche, ne pas retenir les numéros des articles, ça pardonne pas. En constit, la moitié de la constitution de la cinquième à connaître par coeur, ça m’a plombé ma moyenne.

Par contre, je suis passionné comme un malade de la politique de l’histoire, de l’actu., je lis énormément tous les jours sur ces sujets, etc., et sans avoir jamais été dans un seul de ces cours (sauf le premier, pour avoir le plan du semestre, savoir de quoi on allait parler et me rendre compte que c’était déjà dans ma bibliothèque). J’ai eu 18 à mon unité d’option sans vraiment avoir fait grand chose et 9 à mon unité fondamentale sur laquelle j’avais bossé (sans doute pas assez, mais j’avais bossé quand même) et été à tous les cours.

Donc si j’ai un seul conseil à te donner : étudie un truc qui te fait vraiment vibrer et dont le sujet constitue la moitié au moins de ta bibliothèque perso. Le reste vient tout seul et c’est tellement cool que c’est même plus du travail.

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Tout d'abord, je tiens à vous remercier de m'avoir en si grand nombre répondu.

Deuxièmement, je ne prétends pas, car en effet le raisonnement est trop facile et contestable, expliquer mes difficultés et mes échecs uniquement en évoquant les déficiences de l'institution. (bien que celles ci soient flagrantes) Il y a également des faiblesses personnelles qui expliquent mes résultats passés.

En terme de méthode, au cour du premier semestre comme en général, j'ai rejeté à la fois le travail de groupe (je suis plutôt solitaire, taciturne et incapable de réaliser un travail de groupe en milieu scolaire, contrairement à mes expériences passées dans le milieu de l'entreprise. Pour simplifier, je préfère être autonome) et la rédaction de "fiche de révision". (je préfère reprendre les plans de cour détaillés que je révise en m'efforçant de me rappeler du contenu de toutes les sous parties)

Du côté de l'assiduité, j'avais suivi tous mes cours sans exception et les aient révisé, 3 semaines avant les partiels, sans tenir compte de leur importance vis à vis de leur coefficient. Mon problème majeur étant la mémorisation "par cœur", j'ai préféré valoriser l'approche consistant à n’imprégner des cours sans essayer de restituer leur contenu "comme un perroquet" durant ma période de révision.

Mes notes en contrôle continu n'étaient pas mauvaises, excepté en macroéconomie, mais celles obtenues aux partiels sont loin d'être suffisantes. Je n'ai réussi à valider que l'anglais (matière que j'adore) et mon option libre (du sport), et j'ai obtenu des notes allant de 7 à 9 en micro, macroéconomie, finance, gestion et maths… (à ma grande surprise en finance et en gestion)

Bref, je dois absolument réussir mon deuxième semestre.

Voila pour mon parcours récent.

Dans les années à venir, je projette de m'inscrire dans une L3 professionnelle (filière sélective) afin de rentrer dans la vie active ou bien je continuerais sur un master pro.

Autrement, je voulais vous demander comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

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Tout d'abord, je tiens à vous remercier de m'avoir en si grand nombre répondu.

Deuxièmement, je ne prétends pas, car en effet le raisonnement est trop facile et contestable, expliquer mes difficultés et mes échecs uniquement en évoquant les déficiences de l'institution. (bien que celles ci soient flagrantes) Il y a également des faiblesses personnelles qui expliquent mes résultats passés.

En terme de méthode, au cour du premier semestre comme en général, j'ai rejeté à la fois le travail de groupe (je suis plutôt solitaire, taciturne et incapable de réaliser un travail de groupe en milieu scolaire, contrairement à mes expériences passées dans le milieu de l'entreprise. Pour simplifier, je préfère être autonome) et la rédaction de "fiche de révision". (je préfère reprendre les plans de cour détaillés que je révise en m'efforçant de me rappeler du contenu de toutes les sous parties)

Du côté de l'assiduité, j'avais suivi tous mes cours sans exception et les aient révisé, 3 semaines avant les partiels, sans tenir compte de leur importance vis à vis de leur coefficient. Mon problème majeur étant la mémorisation "par cœur", j'ai préféré valoriser l'approche consistant à n’imprégner des cours sans essayer de restituer leur contenu "comme un perroquet" durant ma période de révision.

Mes notes en contrôle continu n'étaient pas mauvaises, excepté en macroéconomie, mais celles obtenues aux partiels sont loin d'être suffisantes. Je n'ai réussi à valider que l'anglais (matière que j'adore) et mon option libre (du sport), et j'ai obtenu des notes allant de 7 à 9 en micro, macroéconomie, finance, gestion et maths… (à ma grande surprise en finance et en gestion)

Bref, je dois absolument réussir mon deuxième semestre.

Voila pour mon parcours récent.

Dans les années à venir, je projette de m'inscrire dans une L3 professionnelle (filière sélective) afin de rentrer dans la vie active ou bien je continuerais sur un master pro.

Autrement, je voulais vous demander comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

Fais les TD. Refais-les encore une fois, quitte à les savoir par coeur. Pareil pour les annales. C'est toujours la même chose. Si tu ne sais pas faire les exercices c'est sûr que t'auras de mauvaises notes. Et si après avoir fait, refait et compris les TD et annales tu n'y arrives toujours pas, c'est que ces études là ne sont pas faites pour toi.

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Le plus dur dans les études, c'est l'aspect obligatoire, et bien souvent dénué d'intérêt immédiat, des connaissances qu'il faut ingurgiter puis regurgiter au bon moment. Tout cela, à un âge où les centres d'intérêts sont variables, fluctuants, parfois superficiels. A ce jeu là, les nanas s'en sortent mieux, pour des raisons mystérieuses !

Bref, faut quand même passer par un côté ennuyeux, rébarbatif, parfois assommant, et pour cela, avoir une certaine discipline de vie avec un minimum de temps de travail quotidien, et un minimum de loisir hebdomadaire.

Donc si tu veux vraiment réussir, accroches toi, ça devrait aller…

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Le plus dur dans les études, c'est l'aspect obligatoire, et bien souvent dénué d'intérêt immédiat, des connaissances qu'il faut ingurgiter puis regurgiter au bon moment. Tout cela, à un âge où les centres d'intérêts sont variables, fluctuants, parfois superficiels. A ce jeu là, les nanas s'en sortent mieux, pour des raisons mystérieuses !

J'aurais tendance à dire le contraire de mon expérience personnelle, je pense que ça dépend beaucoup des secteurs d'activité (pour les études post-bac en tout cas).

Pour mes conseils personnels, je vais répéter d'autres personnes, mais rien ne vaut le travail en groupe. C'est la meilleure méthode d'avoir une émulation et tu seras beaucoup plus motivé à travailler si tu es avec des amis. De plus, bosser en groupe, même avec des personnes d'un niveau hétérogène, a des avantages pour tout le monde :

- Les "faibles" vont se sentir poussés vers le haut et vont pouvoir progresser plus vite.

- Les "forts" vont pouvoir clarifier leurs idées en les expliquant à quelqu'un d'autre, qui plus est d'un niveau plus faible. C'est une chose de comprendre une notion, mais devoir la restituer permet de mieux la saisir dans son intégralité.

Attention toutefois à ne pas former des groupes trop hétérogènes, où la différence de niveau pénaliserait trop les gens. Et bien entendu, savoir s'entourer de personnes qui bossent sérieusement est quelque chose de fondamental.

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Quand vous bosserez pour du pognon et devrez présenter un sujet dont vous ne connaissiez rien la semaine d'avant, en vous présentant comme expert, vous comprendrez que ce n'était pas si con, la "méthode pédagogique procédurale" ;)

Vous ne bossez pas pour apprendre des trucs, mais pour apprendre une méthode.

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Vous ne bossez pas pour apprendre des trucs, mais pour apprendre une méthode.

C'est effectivement ce que je déplore. Les procédures de la pédagogie par objectifs, qui ternissent l'image de l'élève au rang de perroquet servile, en plus de ne pas lui apprendre correctement une méthode de travail efficace, (du moins jusque dans l'enseignement supérieur) ne permettent pas d'apprécier la pensée de l’étudiant ou d'enrichir ses connaissance dès lors que celui ci est complètement instrumentalisé par des procédures analytiques relevant d'objectifs déterminés. Le recours aux nouvelles méthodes pédagogiques afin de faire ingurgiter aux étudiants les contenus d'enseignement tend à enfermer ces derniers dans une instrumentalisation psychologique, pédagogique et statistique déplorable. L'appréciation des objectifs pédagogiques et des résultats subjectifs des élèves, enfin, se réduit de plus en plus à un simple contrôle de conformité aux procédures mises en œuvre et aux objectifs définis de façon tout extérieure aux conditions de l'enseignement, (plus de la moitié de mes partiels étaient des QCM…) menant les élèves au conformisme intellectuel et social.

D'ailleurs les étudiants se sont vite acclimatés aux exigences qu'ont leur assigne : dès qu'on leur demande d'effectuer un travail de recherche impliquant un travail de réflexion personnelle, ils sont totalement perdus. Ils préfèrent (à travers le conditionnement susdit) donc le travail passif du perroquet (comme dirait Jules Payot) au travail actif du chercheur. Et pourtant l'école est sensée être un lieu d'étude.

N'est ce pas Nietzsche qui anticipait la chute de notre modèle de l'école démocratique égalitaire, et Kant, avant lui, qui affirmait qu'il "importe en priorité que les enfants apprennent à penser. Il s'agit là des principes d'où procèdent toutes nos actions".

PS : n'hésitez pas à répondre à ma question précédente : Comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

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C'est effectivement ce que je déplore. Les procédures de la pédagogie par objectifs, qui ternissent l'image de l'élève au rang de perroquet servile, en plus de ne pas lui apprendre correctement une méthode de travail efficace, (du moins jusque dans l'enseignement supérieur) ne permettent pas d'apprécier la pensée de l’étudiant ou d'enrichir ses connaissance dès lors que celui ci est complètement instrumentalisé par des procédures analytiques relevant d'objectifs déterminés. Le recours aux nouvelles méthodes pédagogiques afin de faire ingurgiter aux étudiants les contenus d'enseignement tend à enfermer ces derniers dans une instrumentalisation psychologique, pédagogique et statistique déplorable. L'appréciation des objectifs pédagogiques et des résultats subjectifs des élèves, enfin, se réduit de plus en plus à un simple contrôle de conformité aux procédures mises en œuvre et aux objectifs définis de façon tout extérieure aux conditions de l'enseignement, (plus de la moitié de mes partiels étaient des QCM…) menant les élèves au conformisme intellectuel et social.

D'ailleurs les étudiants se sont vite acclimatés aux exigences qu'ont leur assigne : dès qu'on leur demande d'effectuer un travail de recherche impliquant un travail de réflexion personnelle, ils sont totalement perdus. Ils préfèrent (à travers le conditionnement susdit) donc le travail passif du perroquet (comme dirait Jules Payot) au travail actif du chercheur. Et pourtant l'école est sensée être un lieu d'étude.

:o Montaigne, sors de ce corps !

Franchement, l'EdNat est ce qu'elle est, je pense qu'il faut l'accepter et se plier à ce qu'on attend de toi, ce qui d'ailleurs n'empêche pas de garder une distance critique à titre personnel. Après tout, la flexibilité et la capacité d'adaptation sont des qualités importantes dans le monde professionnel. Puisqu'il t'est impossible de faire changer l'institution, il est inutile de rentrer en conflit frontal avec elle, cela ne pourra que nuire à tes résultats. Bien entendu, il faut profiter de ton travail personnel pour mettre à profit tes propres méthode, mais il ne faut pas chercher à se soustraire aux exigences de tes profs, qui ne changeront pas.

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PS : n'hésitez pas à répondre à ma question précédente : Comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

Tu trouveras la clef dans une bonne organisation. C'est plus facile à dire qu'à faire mais la fac est une bonne école pour ça. Ne pas hésiter à utiliser un agenda. Et ne jamais manquer un TD, c'est la base du cours et c'est effectivement 30% du travail effectué. Les BU et autres médiathèques sont un bon endroit pour me concentrer sur le taff universitaire. Jsuis en deuxième année de master et je n'ai quasiment jamais bossé chez moi. Tous mes trucs personnels (la préparation d'une émission de radio entre autre), je les effectue chez moi.

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Je ne vois que ça en effet Astynoos… Par contre je ne peux travailler en bibliothèque (bruit, éclairage, …). J'ai aménager ma chambre afin de pouvoir travailler correctement et je peux m'imposer la même rigueur à domicile que celle que tu t'imposes dans ta BU. (mais je ne vais pas faire l'imbécile, j'essaierais à nouveau avant de prendre une décision)

(Pour revenir à un post ultérieur, comme je pratique de l'athlétisme dans un club, je préfère travailler et gagner mes sous l'été (je ne pars pas en vacance) deux mois.)

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Fais les TD. Refais-les encore une fois, quitte à les savoir par coeur. Pareil pour les annales. C'est toujours la même chose. Si tu ne sais pas faire les exercices c'est sûr que t'auras de mauvaises notes. Et si après avoir fait, refait et compris les TD et annales tu n'y arrives toujours pas, c'est que ces études là ne sont pas faites pour toi.

Je crois que c'est le meilleur conseil possible étant donné la situation.

Les procédures de la pédagogie par objectifs, qui ternissent l'image de l'élève au rang de perroquet servile, en plus de ne pas lui apprendre correctement une méthode de travail efficace (du moins jusque dans l'enseignement supérieur) ne permettent pas d'apprécier la pensée de l’étudiant ou d'enrichir ses connaissance dès lors que celui ci est complètement instrumentalisé par des procédures analytiques relevant d'objectifs déterminés. Le recours aux nouvelles méthodes pédagogiques afin de faire ingurgiter aux étudiants les contenus d'enseignement tend à enfermer ces derniers dans une instrumentalisation psychologique, pédagogique et statistique déplorable.

L'appréciation des objectifs pédagogiques et des résultats subjectifs des élèves, enfin, se réduit de plus en plus à un simple contrôle de conformité aux procédures mises en œuvre et aux objectifs définis de façon tout extérieure aux conditions de l'enseignement, (plus de la moitié de mes partiels étaient des QCM…) menant les élèves au conformisme intellectuel et social.

Bon, partant de là il y a deux écoles.

Ceux qui arrivent à faire abstraction de tout ça et qui font ce qu'on leur demande sans se poser trop de questions, sachant que ça implique de la mémoire, une grosse discipline de travail et une certaine pression. Ceux-là pourront réussir n'importe quel cursus en s'appliquant suffisamment.

Ceux qui, comme moi, en sont incapables (me lever à 5h30 ? aller à tous les cours ? travailler à la BU ? en groupe ? :icon_surpris: ). Dans ce cas c'est surtout une question de talent (c'est pour ça qu'il faut étudier un domaine où on est bon) et de motivation (étudier doit être un plaisir) parce nos ressources sont beaucoup plus limitées.

Chaque approche a ses avantages et ses inconvénients (l'idéal étant de les combiner mais c'est difficile), les différents témoignages sur ce fil montrent qu'elles peuvent toutes les deux marcher.

Comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

Mes lectures partent dans tous les sens mais tournent souvent autour de mes domaines d'étude. Parfois je me rends compte qu'un cours est pompé sur un bouquin que j'ai déjà lu, ce qui est une bonne nouvelle puisque je n'ai alors plus besoin d'y assister :sorcerer:

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Barem, tu te cherches des fausses excuses.

Des étudiants qui pleurent comme tu le fais, il y en a des centaines de milliers. Tu as un cours à apprendre, tu l'apprends, point. En plus tu es en fac, la formation où l'étudiant est sensé être le plus autonome. (Dans les autres formations, tu as une montagne d'exo à faire, et les profs passent derrière mettre la pression. Tu es quasiment abruti de travail pour développer des automatismes. Automatismes utiles par la suite.)

Un QCM bien fait permet de bien valider des connaissances, il n'y a rien à reprocher à cette méthode de validation.

Et je te rappelle qu'après le cursus universitaire, tu auras une vie professionnelle. Il arrivera fatalement que tu devras faire du boulot que tu n'approuves, pas d'une manière que tu n'approuves pas. C'est la vie.

Sinon

PS : n'hésitez pas à répondre à ma question précédente : Comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

Tu dois t'astreindre à une discipline. A partir du moment où tu as décidé que valider ton année est un objectif à atteindre, tu dois agir en ce sens.

Il n'y a pas de remèdes miracles. J'ai une tendance très forte à la procrastination et je n'ai pu m'astreindre à cette discipline de mon temps qu'acculé par l'imminence d'échecs aux conséquences graves. Le pistolet sur la tempe est une bonne motivation, mais des happy few prennent de l'avance en bossant simplement régulièrement.

Cherche ta voie selon ta sensibilité à l'émulation, la gratification, la peur… Connais-toi toi-même ;-)

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D'ailleurs les étudiants se sont vite acclimatés aux exigences qu'ont leur assigne : dès qu'on leur demande d'effectuer un travail de recherche impliquant un travail de réflexion personnelle, ils sont totalement perdus. Ils préfèrent (à travers le conditionnement susdit) donc le travail passif du perroquet (comme dirait Jules Payot) au travail actif du chercheur. Et pourtant l'école est sensée être un lieu d'étude.

Entièrement d'accord. L'université française devrait arrêter d'être une annexe du lycée, où l'on est pris par la main et où la seule exigence est d'apprendre le cours de Monsieur-le-professeur (Dieu que je hais cette déférence pour l'autorité sacro-sainte d'une seule personne) par coeur et de le recracher. Dans le système universitaire de certains pays anglophones, l'accent est plutôt mis sur la recherche personnelle et l'écriture des fameux essays (ce qui implique de passer son temps à lire des points de vue contradictoires d'experts à la B-U, ce qui est bien plus profitable que le cours d'un seul professeur), plutôt sur les partiels. C'est tout cas vrai dans les lettres et les matières liées à l'économie et la science politique.

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Les examens, ce sont essentiellement trois types de tests : les exercices, la réflexion, les connaissances. Les exercices doivent être travaillés au quotidien, la répétition étant le meilleur moyen d'avoir des automatismes exécutés rapidement ; la réflexion, c'est s'intéresser à la matière, écouter pendant le cours, être actif et concentré ; les connaissances précises, c'est se focaliser dessus dans les semaines précédents l'examen. Pour ces 3 exercices, et c'est vrai pour tout dans la vie, il faut essayer d'être lucide, en l'occurrence cela signifie de s'efforcer d'identifier ce qui peux être demandé aux examens et ordonner son travail selon les coefficients et ses faiblesses (comme beaucoup d'autres choses l'intérêt marginal du travail sur quelque chose est décroissante).

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L'université française devrait arrêter d'être une annexe du lycée

Pas possible tant que le lycée reste l'annexe du collège, qui est l'annexe de la primaire qui est celle de la maternelle (c'est pas près de s'arranger avec la suppression de la notation qui monte, qui monte…).

Tant qu'on maintiendra un objectif de 80% de gens avec le bac, on aura 3/4 de gens qui débarqueront dans le supérieur sans avoir rien à y faire. L'université ne fait que s'adapter à cette majorité en reprenant les bases.

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Entièrement d'accord. L'université française devrait arrêter d'être une annexe du lycée, où l'on est pris par la main et où la seule exigence est d'apprendre le cours de Monsieur-le-professeur (Dieu que je hais cette déférence pour l'autorité sacro-sainte d'une seule personne) par coeur et de le recracher. Dans le système universitaire de certains pays anglophones, l'accent est plutôt mis sur la recherche personnelle et l'écriture des fameux essays (ce qui implique de passer son temps à lire des points de vue contradictoires d'experts à la B-U, ce qui est bien plus profitable que le cours d'un seul professeur), plutôt sur les partiels. C'est tout cas vrai dans les lettres et les matières liées à l'économie et la science politique.

On est pris par la main à l'université ? M'semble plutôt que c'est : voila le cours, voila la biblio, venez en TP/TD et demerdez vous.

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PS : n'hésitez pas à répondre à ma question précédente : Comment vous parvenez à concilier votre travail scolaire et personnel, sachant que c'est souvent le travail qu'exige ma formation que je restreints pour pouvoir me remettre dans mes lectures ?

Autohypnose : je négocie 1h30 de travail ultraconcentré à un moment donné, en échange de quoi je passe plus d'une heure à faire les tâches pénibles de la maison, mais qui doivent être réalisées quand même (réparations, lave-linge, vaisselle, etc…)

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On est pris par la main à l'université ? M'semble plutôt que c'est : voila le cours, voila la biblio, venez en TP/TD et demerdez vous.

Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).

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