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Méthode du travail universitaire (ou dans l'enseignement supérieur)


Barem

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Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).

Exactement ce que j'ai ressenti à l'époque.

(En plus en école on n'avait que deux responsables des études, qui connaissaient tous les élèves et faisaient tous ce qu'il y a vait à faire. Alors qu'en Fac il y avait une armée de petites mains à l'administration poutr un résultat improbablement à chier. C'est quand même pas dur de communiquer une date et un lieu de rentrée plus d'une semaine avant !)

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Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).

Pareil, j'ai d'ailleurs raté ma L2 2x à cause de ça. J'ai stressé un peu pour la première, je suis passé un peu juste, mais je suis passé, et du coup, je me suis laissé aller. Je ne sais pas trop en France, de nouveau, mais en Belgique, l'université c'est très "vous êtes adultes, voilà la date d'examen, voilà une bibliographie non exhaustive, rendez vous en juin". Tu pouvais ne rien glander pendant 6 mois, personne ne le savait, en dehors des travaux à rendre (j'en avais pas mal personnellement, mais ce n'est pas le cas de toutes les branches).

Maintenant que je suis passé en France à l'EHESS, je découvre les présences, les baisses automatique de notes si on se pointe pas, les rendez-vous, les rendus, les présentations, les machins et les 10 emails quotidiens pour tout et n'importe quoi.

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Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).

+1, la fac j'ai halluciné. :online2long:

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Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life.

Ça varie beaucoup en fonction des fillières mais globalement de moins en moins (ce que je déplore d'ailleurs parce qu'on arrive à un système hybride bien crade entre le pouponnage et le démerde-toi).

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Oui, ça varie pas mal d'une fac à l'autre. Et de toute façon, l'esprit "Demerdez-vous", c'est excellent quand c'est dur, ça élimine les mous.

Hollande n'aurait pas pu faire la fac.

(ou plutôt, il aurait dû et se serait retrouvé à fumer des chichons, et là, il serait VRP multicarte pour de la moquette en région Limousin)

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On est pris par la main à l'université ? M'semble plutôt que c'est : voila le cours, voila la biblio, venez en TP/TD et demerdez vous.

Lancelot m'a ôté les mots de la bouche :), ce que je voulais dire c'est exactement au mot près :

un système hybride bien crade entre le pouponnage et le démerde-toi

Dans ma fac, il y'avait des tutorats en première année, des professeurs référents, etc… Autant de trucs complètement inutiles car destinés aux plus nuls alors que seuls ceux très motivés (en général, les bons et les moyens donc) les utilisaient.

L'autre chose que j'entendais par être pris par la main, c'est ce mode de fonctionnement un peu archaïque et non-adaptés aux étudiants où le professeur donne le cours au lieu de donner les ressources pour l'apprendre soi-même. Ce n'est sûrement pas un problème majeur dans les sciences exactes, mais dépendre de l'opinion du professeur dès qu'on parle philosophie ou science politique ou encore culture étrangère, ça m'a posé des problèmes à l'occasion.

Et de toute façon, l'esprit "Demerdez-vous", c'est excellent quand c'est dur, ça élimine les mous.

Hollande n'aurait pas pu faire la fac.

+1000. Je n'ai jamais trop compris pourquoi tout le monde s'affole que seuls 50% des étudiants passent la L1 (dans ma filière, en tout cas). On voit qui est motivé et qui ne l'est pas (je le dis sans mépris aucun, étant moi-même passé par cette case dans une autre fac).

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70% d'échecs dans ma filière (socio-anthropo) en 1er bachelor…

La phrase du premier jour reste mythique et répétée chaque année : "regardez bien votre voisin de droite et votre voisin de gauche, l'an prochain, ils ne seront plus là". Ça calme un peu, à 18 ans après le lycée…

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On a trop souvent tendance à penser que la fac c'est facile sous prétexte que l'entrée est libre.

En fait, tous ceux qui sont passés par une licence sont familiers avec le processus d'écrémage et savent qu'il est très efficace (bien qu'insidieux) pour sélectionner un certain type de profils.

Malheureusement, ça ne marchera bientôt plus si on continue les conneries du genre "plan réussite licence" qui sont adaptées pour des profils d'étude différents.

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70% d'échec dans ma filière (socio-anthropo) en 1er bachelor…

La phrase du premier jour reste mythique et répétée chaque année : "regardez bien votre voisin de droite et votre voisin de gauche, l'an prochain, ils ne seront plus là". Ça calme un peu, à 18 ans après le lycée…

Ah tiens c'était à peu près pareil quand j'ai commencé en fac de droit. L'un des profs, lors du premier cours, a commencé à nous chauffer en demandant à la cantonade qui souhaitait devenir magistrat, puis avocat,etc. Chaque fois qu'une vingtaine de bras se levait, il ricanait tout en disant : "dites-vous bien que seuls deux ou trois réussiront". Bonjour l'ambiance, mais du coup, les glandeurs partaient assez rapidement.

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On a trop souvent tendance à penser que la fac c'est facile sous prétexte que l'entrée est libre.

En fait, tous ceux qui sont passés par une licence sont familiers avec le processus d'écrémage et savent qu'il est très efficace (bien qu'insidieux) pour sélectionner un certain type de profils.

En Belgique, c'est un peu différent. Il n'y a pas d'écoles, en fait, elles existent mais son totalement différentes. Les "hautes écoles" belges sont non-universitaires, souvent en 3 ans, et sont professionnalisantes (c'est un genre de BTS si j'ai bien pigé votre système). Donc l'université, la fac, est vu comme ce qu'il y a de plus dur, rater une année est même devenu la norme.

Ah tiens c'était à peu près pareil quand j'ai commencé en fac de droit. L'un des profs, lors du premier cours, a commencé à nous chauffer en demandant à la cantonade qui souhaitait devenir magistrat, puis avocat,etc. Chaque fois qu'une vingtaine de bras se levait, il ricanait tout en disant : "dites-vous bien que seuls deux ou trois réussiront". Bonjour l'ambiance, mais du coup, les glandeurs partaient assez rapidement.

J'ai eu pareil cette année en faisant mon master de recherche :

"combien veulent être docteurs ? … bon, 20 ? On en prendra 1 ou 2 et pour 15 docteurs dans 3 ans, il y aura une seule place".

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Euh assez d'accord avec ça : la fac, c'est struggle for life là où les grandes écoles prolongent l'esprit du lycée (encadrement, suivi pédagogique personnalisé, petites promos où tout le monde se connaît, etc). Quand ma fiancée a du se pointer à Jussieu pour valider un master en aéro (en parallèle avec son école d'ingé) elle n'en revenait pas de l'esprit "usine impersonnelle" de la fac, aux antipodes de ce qu'elle connaissait (lycée +prépa+ école).

Et alors ? Par exemple moi j'aime être anonyme, la prépa c'était l'horreur.

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On a trop souvent tendance à penser que la fac c'est facile sous prétexte que l'entrée est libre..

Bah, la fac, c'est quand même facile dans beaucoup de domaines. D'ailleurs, même le droit c'est facile pour qui est capable d'apprendre par coeur des dizaines de pages. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris cet archaïsme qui obligeait les étudiants à se souvenir exactement de la date d'un arrêt. Je veux dire, apprendre des dates d'arrêts par coeur, ça sert plus tard dans un boulot quelconque lié au droit ? Mais peut-être est-ce parce que j'ai toujours été mauvais pour retenir des chiffres :D

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Bah, la fac, c'est quand même facile dans beaucoup de domaines. D'ailleurs, même le droit c'est facile pour qui est capable d'apprendre par coeur des dizaines de pages.

Si on va par là, pour un type capable d'apprendre par coeur les manuels et les annales, toutes les études sont faciles :mrgreen:

Ce que je voulais dire c'est que la fac sélectionne quand même, à terme. Le glandeur qui arrive à avoir un master sans jamais travailler, c'est une légende (en tout cas dans les filières que j'ai fréquenté, je ne sais pas comment ça se passe en langue, en socio ou en art du spectacle…). J'en ai vu essayer, ils ont tenu quelques semestres puis ils ont eu des problèmes.

Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris cet archaïsme qui obligeait les étudiants à se souvenir exactement de la date d'un arrêt. Je veux dire, apprendre des dates d'arrêts par coeur, ça sert plus tard dans un boulot quelconque lié au droit ? Mais peut-être est-ce parce que j'ai toujours été mauvais pour retenir des chiffres :D

C'est un grand mystère. J'ai aussi une très mauvaise mémoire pour les détails "hors contexte" qui m'a souvent joué des tours en partiels.

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Si on va par là, pour un type capable d'apprendre par coeur les manuels et les annales, toutes les études sont faciles :mrgreen:

Ce que je voulais dire c'est que la fac sélectionne quand même, à terme. Le glandeur qui arrive à avoir un master sans jamais travailler, c'est une légende (en tout cas dans les filières que j'ai fréquenté, je ne sais pas comment ça se passe en langue, en socio ou en art du spectacle…). J'en ai vu essayer, ils ont tenu quelques semestres puis ils ont eu des problèmes.

Bien sûr, nous sommes d'accord mais ce qui m'a le plus surpris avec les études universitaires et les études en général (en France du moins, je n'ai jamais vraiment étudié à l'étranger), c'est qu'à chaque palier (collège, lycée, licence, etc), on nous annonce toujours qu'au prochain palier, il va falloir raisonner, réfléchir, essayer d'apporter des réponses à des problèmes mais au final, on se contente inlassablement d'apprendre par coeur et de répéter.

J'ai trouvé ça vraiment stérile comme méthode d'instruction et j'espère un jour que mes enfants n'auront pas à subir ça.

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C'est facile, il suffit de faire des études scientifiques.

Quoi qu'avec le programme de sciences de Terminale S, on peut craindre le pire quant à l'évolution des programmes du supérieur dans les années à venir (un authentique matheux conservateur, genre Arnaudiès, dirait que c'est déjà le cas, même pour les programmes de prépa).

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