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Bonjour à tous.

Inscrit depuis pas mal de temps sur ce forum, je ne poste pas souvent.

Mais là, je suis tombé sur ça:

http://www.marianne2…rs_a215499.html

Autrement dit, des acteurs privés, des individus ont lancé une entreprise d'entraide pour les SDF, le "115 privé"

Une action en marge de toutes les associations bien intégrées de la lutte contre la pauvreté.

Et là, le journaliste de Marianne nous sort: "Le recul de l'état et des services publics, savamment orchestré par les puissances financières anonymes qui ont pris le contrôle du monde, conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif. Jusqu'à l'inacceptable."

Voilà, une association privée qui ne rentre pas dans les clous de la lutte pour les opprimés institutionnalisée, c'est "inacceptable".

Et le journaliste n'a pas honte.

Célafauteàlaméchantefinance.

A gerber.

Ils révèlent leur vrai visage.

Qu'en pensez-vous?

Hebergement-d-urgence-deux-ex-SDF-creent-le-115-des-particuliers_a215499.html

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Bonjour Talibore…

La première ligne de l'article montre que le lavage de cerveaux a bien marché : eh oui l'Etat peut et doit tout. Surtout aucune initiative privée pour aider son prochain… Des gens qui se prennent en main pour aider les autres? Mais c'est le début de l'anarchie vous n'y pensez pas!

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Voilà, un journaliste des milieux autorisés déverse sa haine de l'action d'individus privés qui ne peuvent (pour l'instant) pas être récupérés par un mouvement subventionné, par un mouvement dépendant de la "saine" sphère de l'intelligentsia.

Où l'on comprend que le but de ces crétins de journalistes n'est pas tant de lutter contre la pauvreté mais de définir ce qu'est le bien: l'action étatique.

De telles actions individuelles sont libéralo-compatibles et opposées à l'action de l'Etat, ce qui met en rogne notre journaliste socio-concerné.

Mais, des actions entièrement privées, comme les Restos du coeur ont été récupérées par ce type de personnes.

Les jours du "115 privé" sont-ils comptés?

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Invité rogermila

C'est un procès d'intention.

A nouveau, ce sont les citoyens qui doivent prendre les devants face à un Etat démissionnaire.

Voici une des premières ligne de l'article.

C'est faire un contre-sens que de l'interpréter comme une condamnation des actions des bénevoles ou alors vous lisez avec des oeiillères.

L'article n'attaque absolument pas l'initiative privée dans cette affaire mais fait valoir que ce sont des bénévoles qui se retroussent les manches pour pallier les carences des services mis en place par l'Etat ainsi que les actions "d'associations établies" et subventionnées qui sont en nette baisse de régime.

Il est normal d'attendre davantage de l'Etat car l'initiative privée est notoirement insuffisante, c'est tout ce que dit l'article et rien d'autre.

On ne va pas revenir au 18 ème siècle où la charité et le secours à la pauvreté étaient le quasi monopole de l'église catholique.

Quant aux justifications des représntants de l'Etat de ne pas augmenter les dépenses sur ce créneau, en pretextant le respect des critères européens; ce n'est qu'un constat, le journal n'en fait pas une polémique.

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C'est un procès d'intention.

Voici une des premières ligne de l'article.

C'est faire un contre-sens que de l'interpréter comme une condamnation des actions des bénevoles ou alors vous lisez avec des oeiillères.

L'article n'attaque absolument pas l'initiative privée dans cette affaire mais fait valoir que ce sont des bénévoles qui se retroussent les manches pour pallier les carences des services mis en place par l'Etat ainsi que les actions "d'associations établies" et subventionnées qui sont en nette baisse de régime.

Il est normal d'attendre davantage de l'Etat car l'initiative privée est notoirement insuffisante, c'est tout ce que dit l'article et rien d'autre.

On ne va pas revenir au 18 ème siècle où la charité et le secours à la pauvreté étaient le quasi monopole de l'église catholique.

Quant aux justifications des représntants de l'Etat de ne pas augmenter les dépenses sur ce créneau, en pretextant le respect des critères européens; ce n'est qu'un constat, le journal n'en fait pas une polémique.

Outre le fait que pour ces sans-abris, ou pour une grande partie en tout cas, ils le sont à cause de la surréglementation de ce que j'ose à peine nommer le marché de l'immobilier, je vais te re-citer ce que dit le journaliste:

"Le recul de l'état et des services publics, savamment orchestré par les puissances financières anonymes qui ont pris le contrôle du monde, conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif. Jusqu'à l'inacceptable."

Voilà, il est INACCEPTABLE que des citoyens prennent des initiatives pour essayer de régler les problèmes que l'Etat a créés en grande partie.

Il est normal d'attendre davantage de l'Etat car l'initiative privée est notoirement insuffisante

Je dis:

Si l'Etat s'arroge le quasi-monopole d'intervention contre la pauvreté, le citoyen lambda se dit alors: "chouette, alors je peux compter sur l'Etat pour régler le problème, et ça m'exonère de toute intervention.

Bref, on n'est pas sorti de l'auberge.

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Invité rogermila

Je dis:

Si l'Etat s'arroge le quasi-monopole d'intervention contre la pauvreté, le citoyen lambda se dit alors: "chouette, alors je peux compter sur l'Etat pour régler le problème, et ça m'exonère de toute intervention.

Concrétement, tu consacres combien d'heures par mois à faire du bénévolat pour des actions pour les sans-abris ?

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Concrétement, tu consacres combien d'heures par mois à faire du bénévolat pour des actions pour les sans-abris ?

Concrètement, aucune.

Mais je n'ai aucun sans-abri dans mes connaissances. Ni aucun homme de l'Etat.

Et je pense que si j'avais un sans-abri dans mes connaissances, eh bien j'agirais autrement.

La pauvreté, et le fait de manquer de toit est un grave problème.

Voilà pourquoi je fais plus confiance aux gens qui connaissent des sans-abris, et qui ont elles-mêmes connu le problème pour résoudre, ou du moins aider à résoudre le problème.

Maintenant, tu connais beaucoup de ministres, hommes d'Etat, qui prennent des décisions dans leur cabinet chauffé,etc… qui sont en relation direct avec des sans abris?

Et puis tu en connais maintenant combien qui ont des réponses raisonnables à ce problème?

Je fais plus confiance aux gens qui ont connu ce drame et qui en sont sorties pour aider les autres qu'aux institutions étatiques.

Et attention, Roger, ne va pas voir dans mes remarques une insulte aux travailleurs sociaux qui travaillent sur le sujet.

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Cela me rappelle cette actrice (dont je n'avais pas noté le nom) qui, interviewée à la radio, expliquait qu'elle était pour la solidarité et contre la charité.

P.S. Veuillez m'excuser si j'ai déjà raconté l'anecdote par le passé. Elle m'avait marqué.

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Concrètement, aucune.

Mais je n'ai aucun sans-abri dans mes connaissances. Ni aucun homme de l'Etat.

Et je pense que si j'avais un sans-abri dans mes connaissances, eh bien j'agirais autrement.

La pauvreté, et le fait de manquer de toit est un grave problème.

Voilà pourquoi je fais plus confiance aux gens qui connaissent des sans-abris, et qui ont elles-mêmes connu le problème pour résoudre, ou du moins aider à résoudre le problème.

Maintenant, tu connais beaucoup de ministres, hommes d'Etat, qui prennent des décisions dans leur cabinet chauffé,etc… qui sont en relation direct avec des sans abris?

Et puis tu en connais maintenant combien qui ont des réponses raisonnables à ce problème?

Je fais plus confiance aux gens qui ont connu ce drame et qui en sont sorties pour aider les autres qu'aux institutions étatiques.

Et attention, Roger, ne va pas voir dans mes remarques une insulte aux travailleurs sociaux qui travaillent sur le sujet.

Ah, j'ai eu peur ! En même temps, j'ai bien conscience de l'inanité de mon action dans ce fatras de législations toutes plus connes les unes que les autres

Merdum, j'arrive pas à sélectionner UN morceau du texte ! On fait comment ? :blink:

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Cela me rappelle cette actrice (dont je n'avais pas noté le nom) qui, interviewée à la radio, expliquait qu'elle était pour la solidarité et contre la charité.

S'il s'agit d'une actrice française qui a l'a ouverte lors des plantations de tentes dans je sais plus quel quartier de Paris, il s'agit certainement de Balasko.

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Je suis d'accord avec rogermilla :huh:

Ce qui est "inacceptable" pour l'auteur de cet article, c'est "la démission de l'état". Par définition l'initiative privée c'est bien gentil, il la loue plusieurs fois avec un brin de condescendance, mais pour ce qui est de régler les vrais problèmes, seul l'état en est capable. Il omet toutefois de démontrer son affirmation par des exemples d'éradication de la misère sous l'effet d'actions gouvernementales - c'est certainement dû à un manque de place.

Donc, l'état est très fort et peut régler tous les problèmes à condition d'y mettre un peu du sien. Hélas au lieu de ça il passe son temps à jouer au baby foot et à fumer des pétards de drogue. L'état, c'est vraiment un branleur.

Euh, non. Je voulais dire, au lieu de ca, l'état démissionne. Mais en fait c'est pas vraiment de sa faute, ce sont les méchants marchés financiers qui le détournent de sa mission. Inacceptable.

Bon, il n'est pas très étonnant que des libéraux aient un peu de mal avec cet article. Quand on connait la réalité des résultats de l'action étatique lorsqu'elle prétend aider les pauvres, les présupposés de l'auteur paraissent franchement surréalistes.

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Marrant de trouver acceptable de payer un max en impôts pour aider les pauvres (vu qu'officiellement cela sert entre autres à ça) et de devoir remettre la main à la poche pour les aider.

En gros le mec se rend compte qu'il se fait entuber en payant ses impôts, cela devrait plutôt réjouir des libéraux.

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Ce n'est pas tout à fait faux, l'auteur ne critique pas l'initiative privée, même s'il la regarde un peu de haut.

L'article est même correct jusqu'aux derniers paragraphes où on retombe dans la bonne vieille idéologie que l'Etat peut tout faire et que si ce n'est pas le cas, c'est à cause des méchants marchés financiers. Par contre, pour l'origine de l'augmentation du nombre de pauvres, on repassera plus tard.

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Je suis d'accord avec ce qui a été dit avant: l'article ne fustige pas l'initiative individuelle en tant que telle, mais en tant que révélatrice de la disparition de l'Etat dans ces domaines. Le moment le plus important ici est ceci "transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif", c'est précisément cela qui est inacceptable. De sorte que l'article en fait n'a rien de spécial, car il reprend juste les préjugés étatistes pour traiter ce problème, comme il traiterait de n'importe quel autre.

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Non, roger, David, ce qui est vraiment inacceptable, c'est la complaisance avec laquelle le journaliste prétend faire de la charité une affaire de l'état. C'est précisément ce qui annihile toute efficacité à l'aide apportée aux plus démunis. Charité privée et assistance publique sont des vases communicants… mais d'efficacité très différente, car si la première soulage bel et bien, la seconde crée les conditions de déchéance qui fabrique à la fois dépendance et dénument.

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Marianne (comme tous les gauchistes) a l'air d'affirmer qu'avant l'Etat s'occupait de manière satisfaisante de ces sans domicile fixe, mais quand concrètement? J'aimerais savoir à quel moment de l'humanité l'Etat a réussi à s'occuper des SDF, des plus pauvres etc…Comme s'il y avait eu une apogée de l'efficience d'Etat en matière sociale, mais quand? Depuis tout petit j'entends qu'il y a des carences dans ce domaine, donc quand?

Surtout que globalement la pauvreté a reculé en France donc je ne comprends pas cette affirmation.

Mariane pense bien évidemment que la charité est une mission d'abord dévolue à l'Etat, on n'est pas trop surpris les connaissant, mais ils semblent découvrir que les français ont été découragés de la charité, sans pointer du doigt les raisons bien évidemment: l'Etat assurant s'occuper de tout à notre place, le citoyen lambda crois dormir sur ses deux oreilles, sachant que la fiscalité en général le laisse avec un bras à la fin du mois.

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Marianne (comme tous les gauchistes) a l'air d'affirmer qu'avant l'Etat s'occupait de manière satisfaisante de ces sans domicile fixe, mais quand concrètement? J'aimerais savoir à quel moment de l'humanité l'Etat a réussi à s'occuper des SDF, des plus pauvres etc…Comme s'il y avait eu une apogée de l'efficience d'Etat en matière sociale, mais quand? Depuis tout petit j'entends qu'il y a des carences dans ce domaine, donc quand?

Surtout que globalement la pauvreté a reculé en France donc je ne comprends pas cette affirmation.

Mariane pense bien évidemment que la charité est une mission d'abord dévolue à l'Etat, on n'est pas trop surpris les connaissant, mais ils semblent découvrir que les français ont été découragés de la charité, sans pointer du doigt les raisons bien évidemment: l'Etat assurant s'occuper de tout à notre place, le citoyen lambda crois dormir sur ses deux oreilles, sachant que la fiscalité en général le laisse avec un bras à la fin du mois.

Excellentes questions.

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Non, roger, David, ce qui est vraiment inacceptable, c'est la complaisance avec laquelle le journaliste prétend faire de la charité une affaire de l'état. C'est précisément ce qui annihile toute efficacité à l'aide apportée aux plus démunis. Charité privée et assistance publique sont des vases communicants… mais d'efficacité très différente, car si la première soulage bel et bien, la seconde crée les conditions de déchéance qui fabrique à la fois dépendance et dénument.

Pour ma part je ne dis pas autre chose. L'auteur est dans la matrice étatiste, dans laquelle l'état seul peut soulager la pauvreté… parce que c'est comme ça, et la charité privée est forcément insuffisante… parce que c'est comme ça.

Chose amusante, il est présenté comme "économiste".

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Que cet économiste est atterrant.

Je ne sais même pas si l'on peut parler véritablement d'économiste, puisque:

Après avoir consacré son temps et son énergie au monde de l'entreprise pendant huit ans, Christian Jacquiau a passé quatre années dans un grand cabinet d'audit avant de créer son propre cabinet d'expertise comptable en 1985. En 1988, il crée un cabinet de commissariat aux comptes, puis en 1992, un second cabinet d'expertise comptable. L'année 1997 voit la création d'un cabinet de conseil plus spécialement dédié à l'assistance, à l'accompagnement à la création et à la transmission d'entreprises. Conseiller de PME-PMI fournissant la grande distribution, commissaire aux comptes d'entreprises relevant du secteur, il a vécu de l'intérieur les pratiques qu'il décrit dans Les Coulisses de la grande distribution, ouvrage publié en 2000.

Et le personnage semble déjà bien placé:

Le petit Alter – dictionnaire altermondialiste, ouvrage coordonné par Jean-Marie Harribey publié chez Mille et une nuits (2006)

Sortir de l’entreprise capitaliste, ouvrage coordonné par Daniel Bachet, Gaëtan Flocco, Bernard Kervella et Morgan Sweeney publié aux éditions du Croquant Golias (2007) ;

Christian Jacquiau a par ailleurs publié de nombreux articles dans la presse (Marianne, Le Monde diplomatique, Politis, L’écologiste, Le Sarkophage, Nature & Progrès, Combat Nature, Que Choisir, La Décroissance…).

Sinon c'est perdre son temps d'y répondre, des articles dans le même genre il y en a comme cela des dizaines chaque jour, encore un article contrepoints oui mais le reste bof.

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Une loi sur la charité institutionnelle = une secouée de fonctionnaires en plus pour faire appliquer ladite loi

Conclusion ?

Charité bien ordonnée commence par soi même !

Merdalors ! Y a toujours autant de mal logés !

"Salauds de pauvres !" J Gabin, La traversée de Paris

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Juste pour le fun, cela pourrait aussi figurer dans je raconte ma vie, enfin, pas la mienne, celle de ma copine…

Donc samedi en 8, quand il faisait super froid sur Paris, ma compagne s'arrête devant un SDF qui grelotte. Il lui demande d'appeler le 115, elle le fait : 20mn d'attente sur le standard pour arriver sur un monsieur qui lui demande s'il veut VRAIMENT être hébergé. Comme il n'est pas encore mort de froid, il confirme…

Le SAMU est par contre arrivé très vite après l'appel.

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eh oui l'Etat peut et doit tout. Surtout aucune initiative privée pour aider son prochain… Des gens qui se prennent en main pour aider les autres? Mais c'est le début de l'anarchie vous n'y pensez pas!

:D

+1

PS. Par ailleurs il me semble que quand Coluche a créé les restos du coeur, c'était pas avec l'aide de l'Etat, et pourtant personne ne l'a accusé d'être un apôtre du capitalisme.

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