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Les villes flottantes : la dernière utopie des marxistes de droite


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Je ne vois pas les Etats laisser des anarcapies se créer, alors négocier avec elles n'en parlons pas. Quand tu vois comment ils s'acharnent à posséder des cailloux sans intérêt -par exemple le contentieux sur l'Ile Persil qui opposa le Maroc et l'Espagne-, quand tu vois comment ils s'acharnent à étendre leurs zone nautiques et que seuls des traités internationaux permettent de les délimiter. D'autre part, laisser les riches et leurs impôts s'évader dans un paradis sans fisc? Quand tu vois avec quel acharnement ils tentent de poursuivre les évadés fiscaux….il n'y a que la frontière et les conséquences sur le plan international qui les empêchent d'envahir la Suisse, les iles Caïmans etc, mais une île sans protections ou avec deux pèlerins ? Il n'y a rien qui ne les retient. Note que si c'était possible je serais ravi de pouvoir habiter sur anarcapîle.

Pourtant les exemples existent: comment expliques tu qu'Andorre et Monaco subsistent? Et mieux encore: comment expliques tu que Saint Barthélemy subsiste en l'état?

La réponse me semble évidente:

1- les politocards y trouvent un intérêt

2- c'est loin, c'est exotique ou c'est politiquement difficile d'y mettre un terme et financièrement sans intérêt de tout démolir.

Quant aux "combats" contre les paradis fiscaux, tu m'excuseras mais ce n'est que de la com' a moins d'ériger un mûr bardé de miradors, je ne vois pas comment on empêcheraient les gens de partir avec leur pognon. Dieu merci.

Pour en revenir à mon exemple de St Barth, les politiques ont très bien compris que mettre cette île au pas, ça signifie un retour à l'extrême pauvreté pour les habitants et une obligation de subventionner à mort pour y maintenir un semblant de vie (comme les Antilles, la Réunion ou la Polynésie.)

Partant de là, on peut très bien imaginer une anacarpîle artificielle (un Etat DOIT défendre le moindre caillou de son territoire pour ne pas laisser à certains coins des velléités d'indépendance.).

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Among the many varied uses of the Island is the option of establishing a residential park.

Several Islands can be connected to each other through a fixed or floating dock system which can also be connected to the mainland.

This allows you the freedom to merge several Islands into larger Island groups and to create communities quickly and easily.

http://orsosisland.com/page/opportunities/residential-park

Le tourisme a un grand rôle à jouer. Si ça se développe, après on pourra avoir des îles qui se connectent entre elles, qui changent constamment.

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In areas beyond 200 miles, where coastalstates have no jurisdiction, a ship is subject to the laws of the country whose flag it is flying. In order to achieve the highest degree of independence, early seasteading projects should therefore aim to use the flags of states operating open registries that are willing to grant ships as much autonomy as possible.

http://www.seasteading.org/wp-content/uploads/2012/03/Flagging-Options-for-Seastead-Projects-Sean-Hickman.pdf

En fait, l'anarcapîle ne sera pas 100% anarcap puisqu'il faut naviguer avec le drapeau d'un pays. Le but sera de trouver un pays accommodant avec une bonne réputation.

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http://www.seasteadi…ean-Hickman.pdf

En fait, l'anarcapîle ne sera pas 100% anarcap puisqu'il faut naviguer avec le drapeau d'un pays. Le but sera de trouver un pays accommodant avec une bonne réputation.

C'est pas ca qui manque. Iles Caimans, Ils vierges britanniques, Tuvalu, Fidji, Aruba… Les paradis fiscaux, ca les derangera pas outre-mesure.

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Pourtant les exemples existent: comment expliques tu qu'Andorre et Monaco subsistent? Et mieux encore: comment expliques tu que Saint Barthélemy subsiste en l'état?

Ce ne sont pas des anarcapies, et des conventions internationales les protègent.

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Si, il est limité par la taille du bateau. Ajoute à ça l'impossibilité de se tirer quand bon nous semble, le sentiment d’enfermement et les tarés asociaux.

Le bateau c'est ta maison, mais tu peux en ajouter autant que tu veux et d'autres personnes peuvent venir s'installer aussi.

Pourquoi tu pourrais pas partir quand bon te semble ? Si tu veux aller boire un coup tu prend ton speedboat et tu vas en ville.

Sentiment d'enfermement je vois pas bien mais j'imagine que c'est personnel.

Les tares asociaux ça reste a prouver, je vois toujours pas pourquoi ils le seraient forcement.

Une ferme est à la fois plus facile à défendre et plus facile à fuir.

Ah oui, et on peut y élever des poules et des cochons, et faire pousser des, euu, enfin les machins légumineux qui accompagnent la poule et/ou le cochon pour donner du goût :D

Enfin, si la technologie merde, on a plus de chance de s’en tirer, sur une ile sans eau douce, plus de quoi faire marcher le désalinisateur : mort inévitable…

Oui la ferme a des avantages par rapport a l’île et inversement, je disais juste que c'est pas forcement des tares qui seraient prêt a vivre sur une île.

Et puis dans le cas hautement improbable de fin du monde ou il faille élever ses cochons et tirer son eau d'un puit, on peut toujours quitter son île et s'installer sur la terre ferme.

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http://www.seasteadi…ean-Hickman.pdf

En fait, l'anarcapîle ne sera pas 100% anarcap puisqu'il faut naviguer avec le drapeau d'un pays. Le but sera de trouver un pays accommodant avec une bonne réputation.

Oui il me semble que même après 200 miles ont est toujours soumis aux lois des états, par un exemple un américain devra toujours payer ses taxes aux états unis je pense.

Et de toute façon 200 miles c'est beaucoup trop loin des cotes pour être viable a mon avis, au moins au début.

25 miles semble plus réaliste.

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  • 2 months later...

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Marchand d'utopie

M le magazine du Monde | 21.09.2012 à 12h28

Par Louise Couvelaire. Photo Annie Tritt

Petit-fils de l'économiste Milton Friedman, fer de lance du néolibéralisme, Patri Friedman est un libertarien convaincu, qui compare la marche d'un pays à celle d'une entreprise.

Patri Friedman a 36 ans, et il est déçu. Il en a assez de ces problèmes de dettes publiques, de ces banques qui continuent de s'en mettre plein les poches, assez de ces systèmes politiques qu'il juge cassés. Patri n'est pas vindicatif, il est étrangement calme, comme habité par sa mission. L'Amérique, il ne veut pas y vivre. Son pays s'est, à son goût, trop éloigné de son principe fondateur, la liberté. Aucune nation ne trouve grâce à ses yeux, il veut créer son propre monde. "Au lieu de se plaindre des gouvernements, concurrençons-les, lance-t-il. Aujourd'hui, on peut tout choisir. Tout, sauf le système politique auquel on est soumis. Eh bien, je veux pouvoir choisir mon gouvernement comme je choisis mon téléphone portable ou mon parfum."

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Patri entend construire des villes sur l'eau, plantées au milieu de l'Océan, à quelques dizaines de kilomètres des côtes californiennes dans un premier temps, dans les eaux internationales. Des villes indépendantes et libres, soumises à aucun Etat, et donc, à aucune loi, libres de "tester" différentes formes de gouvernement et différents systèmes – système de santé, systèmes financier, social… – pour ensuite les mettre en compétition et ne retenir que les meilleures solutions. Il compare la politique à une industrie, la marche d'un pays à celle d'une entreprise et les citoyens à des consommateurs. Patri Friedman n'est pas un politicien, c'est un ingénieur informaticien… libertarien. Un ultracapitaliste à l'américaine, diplômé de Stanford et ancien de Google, qui a fondé en 2008 le Seasteading Institute, une organisation à but non lucratif qui conçoit le développement de ces colonies maritimes, sortes d'utopies version grand large. Cela ressemble à de la science-fiction ? "Dans dix ans, la science- fiction deviendra réalité", affirme-t-il.

"IL FAUT TOUT RECOMMENCER"

Les bureaux de Patri, à Oakland, en Californie, ressembleraient presque à une chambre d'internat occupée par une bande de post-adolescents en baskets, qui laissent traîner des vieux Tupper- ware sales dans un coin et piquent un somme à tour de rôle sur un bout de matelas posé à même le sol. Assis devant son écran d'ordinateur, une jambe repliée sous son postérieur, Patri tire de longues bouffées d'une cigarette électronique. A peine l'a-t-il reposée qu'il sort de sa poche un flacon contenant de gros cachets de nicotine. Il n'a pourtant jamais été fumeur, mais il est convaincu que la nicotine prévient contre certaines maladies, dont celle d'Alzheimer. Alors il en inhale et en avale en continu. C'est que Patri est un jeune homme très préoccupé de sa santé. Il mange également "paléo", entendez "paléolithique", le régime alimentaire "de nos ancêtres", riche en protéines et sans graines, qui bannit tous les aliments "transformés" et revient aux origines de l'homme, lorsqu'il n'était encore qu'un chasseur-cueilleur.

Une idée fixe chez lui : repartir de zéro. "Lorsqu'on veut un vrai changement, il faut tout recommencer." C'est en 2000, alors qu'il venait de recevoir son diplôme de maths de l'université Harvey Mudd, que le jeune homme s'est retrouvé pour la première fois face à un dilemme existentiel. "Je me demandais où je voulais vivre, raconte-t-il. La façon dont les Etats-Unis sont dirigés ne correspond pas à mes valeurs, et j'ai réalisé qu'aucun pays ne me convenait." Cet été-là, il se rend au Burning Man, un festival artistico-déjanté qui se tient chaque année dans le désert de Black Rock, au Nevada, donnant vie à une véritable cité, le temps des festivités : "J'ai été fasciné de voir se créer une ville éphémère au milieu de nulle part, et je me suis rendu compte que des milliers de personnes issues d'horizons politiques extrêmement variés se trouvaient dans le même cas que moi."

Patri ne s'est pas retiré du monde mais s'est créé un petit monde à part, une communauté aux accents vaguement hippies à Mountain View, une petite ville située à une soixantaine de kilomètres au sud de San Francisco. Une dizaine de couples y partageaient la cuisine et les dîners, le jardin et le Jacuzzi. "L'idée ? moins d'espaces privés et plus d'espaces communs", explique-t-il. L'expérience a duré dix ans. Après s'être séparé de sa femme – une "coach de vie" avec qui il a eu deux enfants – il a déménagé l'an dernier dans un appartement "normal", à Berkeley. Mais il n'a pas renoncé à ses ambitions.

"Notre objectif est d'offrir un cadre dans lequel on puisse trouver des solutions, un laboratoire politique en quelque sorte, explique-t-il. Personne ne sait comment construire une société parfaite, ce dont nous avons besoin, c'est de start-up." Il a de qui tenir. Il est le petit-fils du Prix Nobel d'économie Milton Friedman, le père de la révolution néolibérale, dont la pensée et les ouvrages ont largement inspiré les conservateurs et les libertariens américains. "A 12 ans, il m'a acheté un costume et une cravate et je l'ai accompagné à la Maison Blanche lorsqu'il a reçu la médaille de la Liberté, se souvient Patri. Ça m'a marqué, forcément." Tout comme son père David, professeur d'économie à l'université de Chicago et chantre de l'anarcho-capitalisme.

"CITOYENS-ACTIONNAIRES"

Un projet dans lequel Peter Thiel, fondateur de Paypal et libertarien convaincu, a déjà investi plus d'un million de dollars.

Si son ascendance ne lui a pas toujours attiré la sympathie de ses professeurs, aujourd'hui, en revanche, elle nourrit la légitimité de son projet. Le richissime homme d'affaires Peter Thiel, libertarien engagé, fondateur de Paypal et premier à avoir investi dans Facebook, est aussi le premier à avoir misé sur Patri. En 2008, il a fait un chèque de plus d'un million de dollars. "L'un de ses collaborateurs est tombé sur mon blog et l'a montré à Peter, qui m'a invité à dîner", raconte Patri. Depuis, deux cents personnes ont suivi. "Nous avons levé 3 millions de dollars en quatre ans", se félicite le jeune homme, qui a également fondé la Future Cities Development, un think tank qui promeut des "villes libres"… au Honduras !

Le gouvernement, qui veut faire du pays une puissance économique mondiale, a décidé d'autoriser la création d'une ville-Etat au milieu de nulle part, dans une zone inhabitée, dont les lois, différentes de celles qui régissent le reste du pays, seront favorables à l'investissement et la création d'emplois, et permettront à tous les investisseurs nationaux et étrangers qui le souhaitent de s'y installer. Les dirigeants de ce nouvel Hongkong d'Amérique centrale devront respecter la constitution et le droit pénal du Honduras, mais ils pourront inventer leur propre droit civil. Patri est sur les rangs. "Cette ville ne sera pas aussi libre que les villes flottantes, commente-t-il, mais plus libre qu'ailleurs."

Patri parle vite, les idées se bousculent, comme s'il y avait urgence. "La crise financière nous donne raison, explique-t-il. J'ai eu peur que tout s'effondre avant d'avoir pu créer nos villes." Il parle d'une Silicon Valley off-shore, d'un incubateur d'entreprises spécialisées dans l'aquaculture, de tourisme médical, d'échanger des sushis contre des steaks, des légumes contre des soins médicaux, de choisir les représentants du peuple en fonction du sujet et non pas de la géographie, du fait qu'ils pourraient être 10 000 au lieu de quelques-uns – "avec Internet, le vote, c'est facile" – ; il parle de devise électronique, d'un système bancaire de particulier à particulier (à l'instar de la tontine, qui permet à un individu d'obtenir un prêt auprès d'autres individus), et fantasme sur l'idée d'une Appletopia, une ville qui serait créée et dirigée par l'entreprise de Steve Jobs – "un simple exemple", précise-t-il, destiné à illustrer les infinies possibilités de gouvernance.

"Je pourrais être le PDG de l'une de ces villes, sourit Patri. Les citoyens-actionnaires pourraient me virer s'ils ne sont pas contents. Tout est envisageable ! Il existe tellement de possibilités auxquelles on ne songe pas. Avec les nouvelles technologies, nous devrions être capables d'inventer une nouvelle démocratie." En commençant "modestement", avec un premier navire-pilote. Baptisé Blueseed, ce cargo-test est un ancien bateau de croisière que deux anciens du Seasteading Institute veulent convertir en incubateur d'entreprises high-tech. Ancrée à 22 kilomètres au large des côtes californiennes et destinée à accueillir "tous les génies du monde entier" sans qu'ils aient besoin de visa, cette Silicon Valley off-shore pourrait prendre la mer dès 2014 "Avant d'installer des plateformes, il faut d'abord faire la démonstration de la viabilité économique du projet. Il faut donc démarrer à petite échelle avant d'envisager de construire des villes. L'idée est de commencer avec un seul business et, de là, s'étendre."

Image suivante

L'Institut vient aussi de recevoir un nouveau don : un bateau de plus de 80 mètres de long d'une valeur de 8,5 millions de dollars. Le jeune homme cherche des entrepreneurs partants pour y installer leurs business. Il évoque notamment la création d'un bateau-hôpital "low cost". Une première étape seulement. A moyen terme, il s'agirait de construire un immeuble et, à long terme, un village, puis une ville. A tous ceux qui lui font remarquer que les défis techniques sont nombreux (production d'énergie, traitement des déchets, désalinisation de l'eau de mer, stabilité des plateformes multiples, résistance aux tempêtes), il réplique : "Pour l'instant, nous ne savons pas encore comment résoudre toutes ces questions. Mais, bientôt, avec les avancées technologiques, tout deviendra possible." On imagine déjà la fin. Le jeune Patri qui rêvait surtout… de prendre la barre.

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lol

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J'avais loupé qu'il avait quitté sa femme :(

En passant, le Seasteading Institute s'est vu offrir un navire de 100 m pour commencer à expérimenter. Le radoub devrait être fini d'ici la fin de l'année je crois.

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Le petit-fils de Friedman est un hippie. Si l'idéologie libertarienne réalisée donne lieu à ce genre d'utopie fantaisiste, il ne s'agit donc, comme je l'avais dit, que d'une nouvelle mouture des cités socialistes idéales au milieu d'un fourre-tout gnostique et new age. Le point le plus rigolo étant le retour au troc et ce projet d'hôpital flottant, ce qui revient à se foutre un peu de la charité.

Une idée fixe chez lui : repartir de zéro. "Lorsqu'on veut un vrai changement, il faut tout recommencer."
"La crise financière nous donne raison, explique-t-il. J'ai eu peur que tout s'effondre avant d'avoir pu créer nos villes." Il parle d'une Silicon Valley off-shore, d'un incubateur d'entreprises spécialisées dans l'aquaculture, de tourisme médical, d'échanger des sushis contre des steaks, des légumes contre des soins médicaux, de choisir les représentants du peuple en fonction du sujet et non pas de la géographie, du fait qu'ils pourraient être 10 000 au lieu de quelques-uns – "avec Internet, le vote, c'est facile" – ; il parle de devise électronique, d'un système bancaire de particulier à particulier (à l'instar de la tontine, qui permet à un individu d'obtenir un prêt auprès d'autres individus), et fantasme sur l'idée d'une Appletopia, une ville qui serait créée et dirigée par l'entreprise de Steve Jobs – "un simple exemple", précise-t-il, destiné à illustrer les infinies possibilités de gouvernance.
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Le petit-fils de Friedman est un hippie. Si l'idéologie libertarienne réalisée donne lieu à ce genre d'utopie fantaisiste, il ne s'agit donc, comme je l'avais dit, que d'une nouvelle mouture des cités socialistes idéales au milieu d'un fourre-tout gnostique et new age. Le point le plus rigolo étant le retour au troc et ce projet d'hôpital flottant, ce qui revient à se foutre un peu de la charité.

C'est loufoque d'appliquer les principes de libre marché à la fourniture des services "publics". Qu'il imagine qu'on va revenir au troc est ridicule, mais ce qui compte, c'est qu'au final ce n'est pas lui qui décide mais le "marché", les gens qui viennent s'intaller dans ces villes flottantes et choisissent celle qui leur convient le plus.

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Ce qui est loufoque, c'est que tous ces libertariens qui prétendent réinventer l'eau chaude ne sont que les héritiers d'une longue lignée de socialistes qui depuis Platon, imaginent transformer la société avec leur petites utopies de cités parfaites, dont les plans ne changent que marginalement au gré des évolutions techniques :

Le socialisme utopique se caractérise par la volonté de mettre en place des communautés idéales selon des modèles divers, certaines régies par des règlements très contraignants, d'autres plus libertaires ; certaines communistes, d'autre laissant une plus grande part à la propriété individuelle. Le socialisme utopique se caractérise surtout par sa méthode de transformation de la société qui, dans l'ensemble, ne repose pas sur une révolution politique, ni sur une action réformiste impulsée par l'État, mais sur la création, par l'initiative de citoyens, d'une contre-société socialiste au sein même du système capitaliste. C'est la multiplication des communautés socialistes qui doit progressivement remplacer la société capitaliste.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme_utopique

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Platon socialiste ?

Disons le dernier Platon, celui de la République et des Lois, même si c'était une forme de socialisme aristocratique en réaction contre la démocratie corrompue et le gouvernement de l'opinion. Mais ce qui me frappe au demeurant, c'est que ces libertariens utopistes, qui sont pour la plupart des idéalistes au sens de Platon car ils croient en la réalité ontologique de leurs idées comme modèle rationnel, reprennent également jusqu'à l'argumentation des socialistes sur le plan de la méthode de transformation du capitalisme global par l'association de petites communautés alternatives agissant localement. Celui qui existe étant bien sûr un dévoiement du capitalisme idéal par des forces occultes, selon un raisonnement typiquement gnostique, qui doit être refondé par une communauté d'initiés qui lui rendra enfin son sens initial.

Le socialisme utopique diffère d'autres socialisme par sa méthode. Il ne prône généralement pas de révolution, et ne fait pas confiance en l'action de l'État. Au-delà des nombreuses théories, il prône une mise en œuvre pratique immédiate de sociétés socialistes à petite échelle (les communautés) à partir d'initiatives « privées » ou « citoyennes ». La pérennité des communautés, leur capacité à survivre dans un univers capitaliste, à perdurer malgré l'évolution personnelle des fondateurs a constitué le principal défi. L'idéal de modification sociale à grande échelle par diffusion des communautés et fédération de celles-ci au niveau mondial est alors resté au niveau de simple rêve.
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Disons le dernier Platon, celui de la République et des Lois, même si c'était une forme de socialisme aristocratique en réaction contre la démocratie corrompue et le gouvernement de l'opinion.

tsss…poppérien.

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L'article est très peu précis. Ouais Patri est un hippie, partisan de la polygamie, de la légalisation de toutes drogues, etc. L'objectif présenté pour le S.Institute ressemble à du socialisme utopique uniquement parce que voir le seasteading comme une démarche de construction sociétale introduit d'emblée un gros biais constructiviste… qui n'existe pas forcément.

Pour avoir participé aux débuts du projet, et financé certaines petites initiatives, je peux dire qu'il s'agit plus d'une tentative de trouver des problèmes existants, actuels, que pourraient résoudre la technologie en cours de développement - plutôt que d'inventer ex-nihilo un modèle d'où tous les problèmes seraient exclus par design.

Et il n'est pas partisan du troc. Le journaliste a juste rien compris aux explications sur les avantages comparatifs potentiels de vivre et produire en haute mer.

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