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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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Comme une anguille, donc.

 

Expérience de pêcheur : quand tu attrapes une anguille, ça ne sert à rien de lui défoncer la tête vu qu'il n'y a rien dedans ; la méthode pour la tuer consiste à lui enfoncer une lame 'par l'arrière' et à faire quelques mouvements rapides avec la pointe de la lame pour déchiqueter ce qui sert vaguement de centre nerveux.

On peut aussi essayer de casser la queue en la frappant contre un muret.

 

Sinon il y a la méthode de Maïté, mais c'est moins efficace.

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Moi, j’ai une technique.

Quand je participe à une réunion,

je m’assois, je sors le revolver et je le pose sur la table.

C’est juste une technique,

je l’utilise pour vivre en paix avec mes semblables.

Mais je dois me fixer des règles.

La règle numéro un, c’est de «sortir tout de suite le revolver».

Je dois le sortir dès que j’arrive.

Il ne faudrait pas que quelqu’un aille penser que si je le sors

c’est à cause de la tournure que prend la conversation.

La règle numéro deux, c’est de «ne jamais regarder le revolver».

C’est une règle fondamentale.

Autrement, quelqu’un pourrait penser

que j’essaie d’appuyer mes propos 

par quelque forme d’intimidation,

en lorgnant le revolver du coin de l’œil

comme pour dire «Faites gaffe, je vais tirer dans le tas !».

Le revolver ne doit jamais faire l’objet d’une discussion.

D’ailleurs, la règle numéro trois, c’est de

«ne jamais parler du revolver»,

sinon ça pourrait sembler redondant.

Il y en aurait qui penseraient

que si j’ai besoin de rappeler à autrui que j’ai un revolver

c’est parce que sans revolver

ce que je dis ne serait pas aussi convaincant.

Bien entendu, mon silence à propos de ce revolver

ne signifie pas que je ne pense pas à ce revolver,

tant il est vrai que la règle numéro quatre, c’est justement de

«penser constamment au revolver».

extrait du "Discours à la nation" d'Ascanio Celestini

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  • 2 weeks later...

Auto flagellation chez Libé

 

 

Ce qui est en train de tuer la presse de gauche - car celle de droite se porte plutôt bien - c’est le politiquement correct. Et Libération, hélas, n’échappe pas à cette maladie post-coloniale. Car c’est bel et bien ainsi qu’il faut appeler ce virus mortel.

Les journalistes et les intellectuels qui s’expriment dans les journaux de gauche se sentent investis d’une fonction civilisatrice envers les masses. Ils croient que ces dernières ont besoin d’être guidées dans la vie sociale, politique et culturelle. Qu’il faut leur dire comment traiter sa femme, son compagnon, ses enfants, ses voisins, les immigrés, les Arabes, les Juifs, les homosexuels, les harcelés, ceux qui sont discriminés pour de mauvaises raisons. Qu’il faut leur indiquer les choix politiques qui s’ouvrent à eux de sorte qu’ils ne sombrent pas dans la barbarie ou dans l’infantilisme. Qu’il faut leur donner à lire des livres véhiculant des messages massifs et clairs - pourvu qu’ils soient écrits d’une certaine manière, bien entendu - voir des films dont leurs auteurs se sont donné un mal fou pour qu’ils existent grâce au système français d’aides au cinéma. Et si les masses auxquelles ils s’adressent n’achètent plus cette presse-là, il faut dire que c’est la faute d’Internet, des tablettes, etc. Comme si le papier était le coupable et non pas ce qu’on y lit.

Or, le plus étonnant c’est que ces masses auxquelles on attribue tant d’ignorance et une telle nécessité de guidage sont de plus en plus éduquées. Ces «indigènes» sont capables de se faire une opinion propre sur un grand nombre de choses et s’ils boudent la presse de gauche, c’est parce qu’ils pensent, en revanche, que les journalistes et les intellectuels qui s’y expriment n’en sont pas capables.

En effet, si l’on passe en revue l’ensemble de la presse de gauche on y retrouve des points de vue identiques sur presque tout. Il suffit qu’un quelconque événement un peu hors du commun arrive pour deviner presque littéralement ce que la presse de gauche va dire à l’unisson, telle une meute de perroquets ou de singes.

Car l’une des fonctions primordiales de cette presse-là est de détruire soit par l’attaque directe soit par la mise sous silence ceux qui conçoivent les choses autrement. En faisant appel à la pire tradition de la gauche «révolutionnaire», ces derniers sont vus comme des «dissidents» ou comme des «traîtres» qui doivent faire l’objet de «purges».

Et ce, non seulement pour lisser le paysage de gauche, mais aussi, pour montrer aux autres intrépides le sort qui les attend si jamais ils décident de se révolter. Ce faisant, outre devenir des piètres affaires pour les investisseurs, ces journaux ne sont pas capables de remplir leur rôle dans un régime démocratique : celui de rendre possible le débat d’idées, entier et sans retenue. C’est pourquoi, sauf à devenir entièrement financée par l’Etat, on peut imaginer que la presse de gauche disparaîtra définitivement du paysage français d’ici quelques années. Et ce sera la presse de droite dont la panoplie idéologique ne cessera de s’étendre qui occupera la place laissée vacante par la gauche.

D’ores et déjà le tiers du lectorat du Point est de gauche. La crise que vit aujourd’hui Libération est sans doute une magnifique occasion pour prendre au sérieux le message du public qui en a marre des prêtres, des instituteurs et des colons déguisés en journalistes. Qui en a marre de s’ennuyer, de ne rien ressentir, de ne jamais être surpris.

Marre qu’on le traite comme un éternel mineur, qu’on lui vende une idéologie usée et stupide, qu’on ne le fasse presque jamais rire. Marre qu’on lui dise que ce monde est le seul qui soit, que tout changement est à trouver dans le passé, que la politique n’a lieu que les dimanches électoraux.

Marre qu’on ne l’invite pas à réinventer la société, la politique, la réalité, la langue. Marre que la lecture d’un journal ne soit jamais une expérience forte, enivrante, affolante. Marre.

http://www.liberation.fr/culture/2014/04/11/presse-de-gauche-la-debandade_995592

 

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Zemmour n'est pas Maurras tout de même ! Mais tu as raison, il est effectivement keynésien, mais pendant le passage dont je parle l'argumentation elle, ressemble à du libéralisme. J'ai déjà lu pareille rhétorique sur le forum.

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Zemmour n'est pas Maurras tout de même ! Mais tu as raison, il est effectivement keynésien, mais pendant le passage dont je parle l'argumentation elle, ressemble à du libéralisme. J'ai déjà lu pareille rhétorique sur le forum.

 

Je ne sais pas de quoi tu parle mais ca en l'occurence, ce n'est pas un gage de liberalisme.

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Ah mais je ne dit pas que tu provoques.

Y pas de soucis du tout là.

 

Je dis juste qu'au meme titre que ce n'est pas parce que "on l'a dit à la télé" que c'est vrai, ce n'est pas parce qu'on l'a soutenu sur lib.org que c'est liberhalal.

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"There's a story about some Texas granny explaining how she had a Remington 700, a Mossberg 300, a Winchester lever action, a .357 magnum and a M1911 .45 cal ACP.


The Yankee from Boston she had told this to exclaimed, 'What are you afraid of?'


With a cool, steady gaze she replied, 'not a damn thing.'"


 


Je lisais quelques articles progun/antigun, quand je suis tombé sur ce commentaire.


Rednecks rule, lol.


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Tu cites un pignouf qui juste avant explique que la compétitivité s'ajuste avec des politiques monétaires. C'est une blague, j'espere?

Enfin il a plus qu'à moitié tort. Les taux de changes déterminent les incitations à l'exportation ou à l'importation quand même.

Il a à moitié tort parce que certainement que dans sa tête il suffirait de dévaluer pour avoir de la compétitivité à peu de frais, sauf que non.

Mais s'il y a bien une vertu au taux de change flottant c'est bien de laisser au individus le choix de leur consommation, cette préférence apparaît ensuite dans le prix de la monnaie.

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Zemmour n'est pas Maurras tout de même ! Mais tu as raison, il est effectivement keynésien, mais pendant le passage dont je parle l'argumentation elle, ressemble à du libéralisme. J'ai déjà lu pareille rhétorique sur le forum.

C'est un phénomène psychique que nous avons tous ressenti un jour : tu es libéral, tu aimes bien Zemmour, donc tu aimerais que Zemmour soit libéral.

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C'est un phénomène psychique que nous avons tous ressenti un jour : tu es libéral, tu aimes bien Zemmour, donc tu aimerais que Zemmour soit libéral.

J'ai ressenti ça avec François de Closets, il y a longtemps.
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Je me souviens avoir lu le divorce francais, de mémoire son dernier chapitre sur comment réformer la France était que le plus important était de réformer les finances de l'Etat et réduire les dépenses, que ca allait etre clé pour éviter de perdre tout controle sur la gestion de la dette. Ca me paraissait assez raisonnable (dans un référentiel journalistique, s'entend).

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  • 2 weeks later...
U.K. Euroskeptic Doesn't Think German Wife Is Taking British Job

Matthew Feeney|Apr. 25, 2014

[...]

At the launch of UKIP's European election campaign earlier this week Nick Robinson, the BBC's political editor, interviewed UKIP's leader Nigel Farage, who has warned about Europeans taking British jobs. Farage is married to a German who is also his secretary. When asked by Robinson if his wife had taken a British job, Farage said "no" and went on to say, "I don't know anybody that would work those kind of hours."

[...]

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"There's a story about some Texas granny explaining how she had a Remington 700, a Mossberg 300, a Winchester lever action, a .357 magnum and a M1911 .45 cal ACP.

The Yankee from Boston she had told this to exclaimed, 'What are you afraid of?'

With a cool, steady gaze she replied, 'not a damn thing.'"

Je lisais quelques articles progun/antigun, quand je suis tombé sur ce commentaire.

Rednecks rule, lol.

A ma connaissance, le Mossberg 300 n'existe pas. Le Mossberg 500, oui.

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