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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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il y a une heure, tomrobo a dit :

Et les commentaires, c'est désespérant cette inculture des bases de l'économie.

 

L'inculture est un problème, mais le problème number one c'est de voir des gens qui ne connaissent rien expliquer doctement ce qu'il conviendrait de faire. Ils sont incultes et immodestes.

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il y a 7 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

L'inculture est un problème, mais le problème number one c'est de voir des gens qui ne connaissent rien expliquer doctement ce qu'il conviendrait de faire. Ils sont incultes et immodestes.

La culture c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale.

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  • 2 weeks later...

L'immonde contre la vie privée :

 

Le Monde - Débat sur l’ISF : le secret fiscal reste très bien gardé

Une centaine de parlementaires de gauche ont demandé au gouvernement de publier l’impact des mesures fiscales pour les plus riches afin d’éclairer le débat sur le budget.

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/10/18/debat-sur-l-isf-le-secret-fiscal-reste-tres-bien-garde_5202865_4355770.html

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il y a 8 minutes, PABerryer a dit :

croyais que certains, sur ce forum, était contre la vie privée et la protection des données personnelles ? #troll ;)

 

Le droit à la vie privée est une droit politique opposable à l'Etat.

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Va savoir. Progressiste c'est certain, après je l'imagine mal voter pour la redistribution vu son activité et son background. 

 

Je sais surtout qu'il est très anti piratage etc... comme quoi on peut se planter. 

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  • 2 weeks later...

Vu sur Facebook, une personne qui a l'air de commencer à ouvrir un peu les yeux (ou disons entrouvre vaguement un oeil):

 

Citation

J'ai décidé de faire une pause niveau militantisme.

 

Pas mal de gens s'en foutent sûrement mais pour les quelques personnes qui s'en foutent pas, voilà, je vous le dis.

Aussi, pour les militants qui s'en foutent, peut être qu'en revanche vous ne vous foutez pas des raisons pour lesquelles je fais une pause car elles sont intégralement liées au milieu militant et à ses problèmes intrinsèques.

Voilà en vrac quelques raisons :

 

- Le milieu militant est centré sur lui même, fermé, sectaire. Les gens extérieurs à ce milieu et voulant s'engager dans des luttes se disent toujours la même chose, à savoir qu'ils savent pas comment rejoindre le milieu car il leur paraît trop fermé.

 

- Le milieu militant est totalement déconnecté de la vie quotidienne des gens. Pendant que les militants débattent sur comment faire pour avoir un langage safe et inclusif, pendant que les militants se prennent la tête pendant des heures pour déterminer si il faut ou non passer par la dictature du prolétariat pour arriver à une société sans classe, les gens galèrent à boucler leurs fins de mois, aimeraient pouvoir partir en vacances avec leurs enfants mais peuvent pas, se font harceler par leur patron au boulot etc. Pendant que les militants sont dans des postures pseudo-intellectuelles et se prennent pour une avant garde éclairée sensée guider le peuple vers la Révolution, l'immense majorité de la population ne comprend pas et ne s'intéresse pas aux grandes théories et aux petits débats du Monde militant.

 

- Le milieu militant est un milieu impitoyable, qui manque cruellement de bienveillance. Le moindre faux pas, la moindre erreur est sanctionnée avec autant de violence qu'un patron sanctionnera un salarié faisant mal son boulot. 
Il faut être parfait, en permanence, c'est un milieu où des gens se prétendant anti-autoritaires se permettent de black-lister des gens sur la base de leur ressenti personnel et pour des faits que l'immense majorité des prolétaires non militants pourraient commettre également.

 

- C'est un milieu où les querelles d'égo prennent le pas sur la volonté d'aller de l'avant et de changer concrètement les choses dans la vie quotidienne des gens. C'est en permanence l'académie des awards pour déterminer qui sera le meilleur militant de l'année alors qu'année après année, le milieu militant se déconnecte de plus en plus des réalités quotidiennes vécues par la population. Mouvement social après mouvement social, les défaites s'enchainent et on prend pour une victoire l'émergence d'un "cortège de tête" dont seuls les militants connaissent la signification. 
Il s'agit ici que d'un exemple, et je ne suis pas du tout contre le cortège de tête, bien au contraire, mais le prendre pour une victoire et une finalité comme on l'a entendu après la loi El Khomri alors que le texte est passé et qu'une bonne partie de la population en subit concrètement les conséquences au quotidien, c'est être déconnecté de la vie des gens.

 

- C'est un milieu où tout doit être validé, comme si chaque personne, chaque association, groupe, page Facebook etc devait être acceptée ou non, comme si le milieu militant, avec un certain nombre de critères, devait systématiquement déterminer qui/quoi est OK et qui/quoi ne l'est pas. Paradoxalement, c'est un milieu qui a tendance à simplifier ce qui est complexe et à complexifier ce qui est simple. Comme si le fait qu'une personne/un groupe/une association/un média a eu à un moment un article, un comportement, une action considéré par les militants comme oppressif signifiait qu'il devait à jamais être banni et exclu de toute potentielle lutte. Comme si un seul acte/une seule pensée dans toute la vie d'une personne permettait concrètement de la représenter entièrement. A l'inverse, ce que vivent les gens, au quotidien, les situations d'humiliation au boulot, par la police, le racisme, le sexisme, les discriminations, la pauvreté, la misère, le rejet, toutes ces situations doivent en permanence être analysées par le milieu militant et décrite avec des termes complexes, théorisées, intellectualisées à tel point que les personnes qui les vivent se retrouvent dépossédées de leur vécu par une auto-proclamée avant garde éclairée.

- Le Milieu militant a une obsession pour la "déconstruction". A écouter un certain nombre de militants, se déconstruire prend toute une vie et il faut faire la démarche pour se libérer des codes sociaux oppressifs qu'on a intégré. On focalise sa lutte sur soi même et sa volonté de se libérer de ces codes sociaux et non sur les structures qui les créent, résultat, on est auto-satisfaits car on a réussi soi même à commencer à se déconstruire, mais le Monde autour de nous, lui, n'a pas été déconstruit, il est toujours le même, il n'a pas changé, il reste construit et complexe, rempli d'oppressions. Et chaque année, le fameux award du meilleur militant est remis à la personne la plus déconstruire parmi les 0.1% de la population qui sont déconstruits. On s'auto-congratule, on est auto-satisfait alors que pendant le même temps, des flics sont en train de contrôler au faciès des jeunes de cité, des parents sont en train de virer leur gosses homosexuel ou trans de chez eux, des femmes sont en train de se faire harceler dans la rue et des personnes racisées sont en train de se voir refuser un boulot à cause de leur couleur de peau. Bref, la vie continue et le Monde dégueulasse dans lequel on vit continuer à tourner, avec ou sans les "déconstruits".

 

- Le mépris du milieu militant pour les personnes n'en faisant pas partie me dégoûte de plus en plus. Oui, il y a un profond manque de culture politique dans la population. Et c'est pas en se foutant de la gueule des personnes manquant de culture politique ou en les traitant comme des ennemis qu'on s'en sortira et qu'on fera avancer les luttes. 
Demandez dans la rue à des gens random qui sont les gens qui manifestent contre Macron, ils vous répondront que ce sont des mélenchonistes, demandez leur quelle est l'idéologie de Mélenchon, ils vous répondront que c'est un communiste, demandez leur ce qu'est le communisme, ils vous répondront que c'est quand tout le Monde a le même salaire et que les opposants sont mis en prison. 
Et pendant ce temps là, le petit Monde militant auto-satisfait sort des grandes tirades sur la nécessité d'une Révolution. Pendant ce temps, ça débat entre anarcho-syndicalistes, anarchistes individualistes, trotskistes, marxistes léninistes, maoïstes, situationnistes, appélistes, conseillistes alors que l'immense majorité de la population ne connaît pas la différence entre ces différents courants idéologiques de la gauche. Preuve en est lorsque les médias parlent de mouvement "anarcho-libertaire" ou encore quand la Préfecture de Paris parle de "mouvance contestataire". 
Depuis des années, des personnes quittent le milieu militant et peu le rejoigne. Pendant ce temps là, le prolétariat qui avant était très majoritairement de gauche se tourne vers le FN. C'est une conséquence directe des échecs de la classe politique de gauche mais aussi des milieux militants, syndicaux ou non, des défaites des mouvements sociaux qui s'enchainent et de l'incapacité à se mettre d'accord sur quoi que ce soit.

 

- Le milieu militant, c'est bien trop souvent le bal des hypocrites, tout le Monde crache dans le dos de tout le Monde, tout le Monde critique les initiatives de tout le Monde en permanence. On cherche le moindre petit détail qui nous va pas chez quelqu'un pour l'enfoncer.

 

-J'ai trop entendu de gens me cracher sur la gueule car je bosse pour Deliveroo, Foodora, Uber Eats et Stuart et ça m'a clairement saoulé. C'est une preuve de plus, si il en fallait encore, que ce milieu est déconnecté de la réalité. Oui, je fais un job de prolétaire avec un statut précaire, et des gens qui se battent prétendument pour l'émancipation du prolétariat et contre la précarité viennent me crache dessus car je fais ce job. Paradoxal n'est-il pas ?

 

Voilà, je pense à peu près avoir fait le tour, bien-sûr, je ne m'exclue aucunement de ces critiques et ayant fait partie de ce milieu j'ai ma part de responsabilité.

 

Je vais continuer à lutter au sein de mon taff quand j'en aurai l'occasion pour avoir de meilleures conditions de travail et un meilleur statut. Je pense continuer à aller à certaines manifs, continuer à aider les réfugiés quand j'en ai l'occasion, pourquoi pas m'investir dans une association ou un collectif pour aider les plus pauvres, car ça c'est du concret. En revanche, c'est pas demain que je remettrai les pieds à une réunion d'organisation d'une manif, c'est pas demain que j'organiserai une réunion, c'est pas demain que je préparerai une action. Pour le reste, je suis en train de réfléchir à pourquoi pas lancer un blog (oui, un de plus) pour faire de la politisation et de la vulgarisation politique dans le but de toucher prioritairement des personnes qui sont en dehors des milieux militants mais qui sont des victimes directes du capitalisme.

Pour ce qui est de la page de la Coordination Jeunes Bordeaux que j'administre et dont je poste 95% des publications, si quelqu'un de Bordeaux est intéressé par le fait de la reprendre et de faire ce taff qui prend pas mal de temps, contactez moi. Je compte rester admin et poster sûrement de temps en temps, mais étant donné que je me mets en retrait du milieu, j'aurai plus toutes les infos pour les publier au bon moment etc. 
En revanche je garde le Twitter car j'aime bien Twitter et je m'en sers un peu comme de mon compte personnel.

 

Cette pause n'est pas définitive et le tableau noir que je dresse du milieu militant n'est bien-sûr pas complet, il y a aussi beaucoup de positif et le militantisme m'a permis de rencontrer des personnes superbes, que je ne compte d'ailleurs pas arrêter de côtoyer.

 

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Quand un économiste atterré admet en creux que l'austérité est un mythe:

 

"Nous ne vivons pas, à bien y réfléchir, dans des économies de marché, ni a fortiori dans des sociétés mono-capitalistes. Des marchés existent certes, mais nos économies sont d'ores et déjà des économies mixtes, avec du marché, du capital, mais aussi de l'économie sociale (associations, mutuelles, coopératives...) et plus encore de l'intervention publique. [...] Loin d'être marginale, elle est particulièrement importante. L'Etat social [...] [existe] dans la quasi-totalité des pays du monde, même si c'est selon des formes et une ampleur très variables. En France, près de la moitié du revenu des ménages est constitué de prestations et de transferts sociaux, et près d'un tiers des emplois relève du secteur public. Aux Etats-Unis, la retraite publique financée par cotisation occupe une place non négligeable, de même que l'école publique. Le Royaume-Uni, de son côté, est l'un des pays qui possède le système le plus socialisé au monde. [...]
L'étendue des dépenses sociales publiques dans les pays de l'OCDE est [...] plus élevée aujourd'hui qu'elle ne l'était au début des années 1980
."

"En France, le montant total des prestations de protection s'est élevé à près de 600 milliards en 2010, soit plus de 30% du PIB (c'est ce qu'on nomme le taux de redistribution sociale). Mais cela représente 37% du revenu disponible brut ajusté des ménages (c'est ce qu'on nomme le taux de socialisation du revenu), et même environ 45% si on ajoute les autres transferts sociaux en nature qui entrent dans ce revenu."

 

"En France, depuis le milieu des années 1980, les dépenses publiques s'élèvent à plus de 50% du PIB. En 2008, elles s'élevaient à 52.7 du PIB, pour une moyenne de 46.8% dans l'Union européenne."

-Christophe Ramaux, L'Etat social. Pour sortir du chaos néolibéral, Éditions Fayard/Mille et une nuits, 2012, 474 pages.

 

Le fait que l’austérité soit introuvable ne signifie cependant pas qu'il faille ralentir la soviétisation de l'économie française...

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De Longuet :
 

Quote

 

Si ces centaines de milliards d’euros ne viennent pas dans les caisses de l’Etat, tant mieux, parce que l’Etat les gaspille assez largement et dépense de l’argent inutilement » pense Gérard Longuet.

 

 

https://www.publicsenat.fr/article/politique/paradise-papers-c-est-parfaitement-moral-selon-gerard-longuet-79477

 

Paille, poutre, tout ça, mais ça fait plaisir à lire...

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Il y a 2 heures, ttoinou a dit :

Mais du coup son bouquin porte sur quoi?

 

Les étatistes de gauche doivent reprendre espoir car malgré la domination universitaire, politique et médiatique des néo-libéraux, l'Etat social issu du pétainisme gaullo-communisme est toujours là. Et même que les marxistes ont tort d'y voir un instrument d'oppression de classe à détruire, en fait l'Etat peut devenir émancipateur si on va au-delà de l'économie mixte pour mettre en place de vraies politiques anticapitalistes.

 

En gros hein, mon temps libre est trop limité pour que je lise en détail ces imbécilités (je le fais avec les "philosophes" parce que c'est plus poétique, là il cause de législation sociale et de macro-économie, c'est moins sexy :D ).

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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir :

Citation

What’s amazing about Gibraltar is how they’re using those 2.6 square miles. They’re a deep port for worldwide shipping. They attract seven million tourists every year, many from cruise ships and day trips from Spain. And they’re becoming among the top jurisdictions for online gaming companies.

Gibraltar, like so many other small countries, gets it. They can’t afford to stand on their high horse and lecture about the evils of online gambling while bombing other countries. They leave that to the bigger, “free” countries.

http://nomadcapitalist.com/2013/05/03/your-second-residence-how-to-live-in-gibraltar/

 

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Mon devoir de réserve en tant qu'employé du groupe public m'empêche de commenter ce lien. Je ne ferai en conséquence aucun commentaire.

http://www.francesoir.fr/culture-medias/cash-investigation-nouvelle-mise-en-examen-pour-elise-lucet-diffamation-plainte-proces-paradise-paper-azerbaidjan-france-televisions-menaces

 

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D'autres pratiques semblent cependant un peu moins "normales". "Mes deux rédacteurs en chef ou moi, personne ne nous appelle. Ils appellent directement Delphine Ernotte (présidente de France Télévision, NDLR)", explique-t-elle, ajoutant qu'"il y a des menaces de retrait de pub qui parfois ne sont pas que des menaces".

 

On crache à la gueule de nos clients et apres, ils ne veulent plus bosser avec nous ! C'est pas normal !

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