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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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Il me semble que la vraie ligne de fracture au jour d’aujourd’hui que je vous écris n’est plus tellement entre la gauche et la droite, puisque de toute façon la droite n’existe plus, mais entre le moderne et l’homme de bien. Pour être encore plus précis je dirais que la différence majeure est désormais entre ceux qui reconnaissent leurs bassesses et vilenies comme étant des tares contre lesquelles il faut lutter ou au moins tenter de maquiller un peu pour qu’elles semblent moins répugnantes, et ceux qui demandent à être acclamés pour leurs ignominies.

 

http://amiralwoland.wordpress.com/2013/01/03/bizarre-vous-avez-dit-bizarre-vous-etes-bizarre/

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Encore un qui prend ses rêves pour la réalité.

 

Non seulement le clivage droite-gauche n'est pas dépassé et n'est pas prêt de l'être mais surtout il n'y a aucun intérêt à le dépasser pour un clivage tel que homme de bien/homme moderne (sic).

 

Le jour où les lignes politiques coïncideront avec des lignes morales, on sera autrement dans le pétrin.

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02/01/2013 | Raghuram Rajan
C'est la faute aux banquiers ? LE CERCLE. Peu de secteurs de l'activité économique américaine sont aussi politisés que celui du financement immobilier. Pourtant la gauche intellectuelle a fait tout son possible pour dégager de toute responsabilité les régulateurs, les organismes de crédit immobilier semi-publics et les agences comme Fannie Mae et Freddie Mac en ce qui concerne la formation de la bulle immobilière et son éclatement.

 

NEW-DELHI – La raison en est claire : si les responsables politiques et les organismes en cause avaient à rendre des comptes, la réforme ne se limiterait plus à surveiller de plus prés les banquiers avides et le montant de leurs primes. Les agences semi-publiques ont-elles contribué aux errements des acteurs privés ? Peut-on faire confiance aux régulateurs pour faire le compromis voulu entre la stabilité financière et ces agences ? Les banques centrales peuvent-elles être vraiment indépendantes ? L'acceptation inconditionnelle de l'attribution d'un rôle plus important à l'Etat pour domestiquer les marchés soulève une question : ce rôle n'est-il pas une partie du problème, plutôt que sa solution ?

Il a été facile à la gauche de dominer le débat, car la droite intellectuelle s'est largement décrédibilisée en essayant de faire porter au gouvernement toute la responsabilité de la crise. Il est bien plus proche de la vérité de dire que tous - les banquiers, les ménages, les régulateurs et les dirigeants politiques - ont contribué au boom (et en ont revendiqué la paternité) tant qu'il a duré, et se sont ensuite accusés les uns les autres lorsque la bulle a éclaté.

Mais la surdité politique des banquiers après la crise (qui après avoir bénéficié de plans de sauvetage grâce à l'argent public se sont versé d'énormes primes, comme si rien ne s'était passé) a fait qu'ils ont été les premiers à être pris pour cible, tous les autres acteurs prenant la pose de victime. Aussi, l'explication la plus courante des dirigeants politiques a été de dire que "c'est la faute aux banquiers", avec le risque que cette analyse sommaire se traduise par des mesures inefficaces.

Il est donc rafraîchissant de voir une étude économétrique sérieuse réfuter l'assertion de Paul Krugman, sans doute l'économiste de gauche le plus influent aux USA, selon laquelle la loi sur le réinvestissement dans la collectivités (Community Reinvestment Act) de 1977, le CRA, n'a été pour rien dans le boom des prêts immobiliers à risque. Selon cette loi, les agences fédérales de contrôle doivent encourager les institutions qu'elles supervisent à aider en matière de crédit la population qui les entoure, ceci dans le respect des normes reconnues. Pour vérifier l'application de la loi, les régulateurs mesurent le volume de prêt dans les zones ciblées par le CRA (des zones défavorisées dans lesquelles le revenu médian est inférieur à 80% du revenu médian du territoire  environnant) par rapport à celui accordé aux emprunteurs à faible revenus ou appartenant à des minorités dans les zones hors CRA.

La gauche a nié que le CRA ait joué un rôle dans la bulle de l'immobilier en soulignant qu'il a été adopté en 1977, alors que la bulle due aux prêts à risque a commencé à se former au début des années 2000. Mais elle ne prend pas en considération la possibilité que les régulateurs n'aient réellement contrôlé que bien plus tard l'application du CRA.

Conformément à la loi, les régulateurs vérifient périodiquement si les banques respectent le CRA. Pour évaluer l'effet de la loi, l'étude récente mentionnée ci- dessus compare dans un territoire donné le comportement des banques contrôlées par le régulateur (durant plusieurs trimestres) à celui des banques qui ne le sont pas.

Les conclusions sont claires. Comparées aux banques qui ne sont pas contrôlées, le volume des prêts accordés par les banques contrôlées pour l'application du CRA est 5% plus élevé (volume enregistré lors des un ou deux semestres qui précédent et qui suivent le contrôle). Par ailleurs la probabilité que ces prêts donner lieu à des problèmes de remboursement un an après avoir été émis est supérieure de 15% à la moyenne. Autrement dit, les banques contrôlées prêtent davantage et font davantage de prêts à risque - et ce phénomène est encore plus marqué dans les zones visées par le CRA.

Pour être plus convaincantes, les bonnes études économétriques examinent les effets secondaires du phénomène qu'elles étudient. Pour pousser les banques à appliquer le CRA, les régulateurs peuvent refuser les demandes d'ouverture de succursales ou de fusion de la part des banques qui ne respectent pas la loi. Durant le boom des prêts immobiliers à risque, ce sont surtout les grandes banques qui voulaient encore s'étendre, elles étaient donc les plus motivées pour appliquer la loi. L'étude conclut effectivement que les grandes banques qui ont été contrôlées ont accordé davantage de prêts que les autres dans le cadre du CRA.

Au maximum de la frénésie de prêt (entre 2004 et 2006), l'étude a mis en évidence que lorsqu'elles faisaient l'objet de vérification, les banques prêtaient encore davantage, avec un résultat encore plus désastreux. Les auteurs font l'hypothèse qu'une titrisation plus facile des prêts a donné l'impression que les prêts accordés dans le cadre du CRA étaient moins risqués. Finalement, comme toute bonne étude, celle-ci explique pourquoi l'analyse plus approfondie des auteurs conduit à des conclusions différentes de celles des précédentes études.

 

De l'intuition, du bon sens et de l'idéologie

 

En raison de la manière dont elle est structurée, l'étude se contente de suggérer l'existence une limite inférieure à l'effet du CRA. Elle s'intéresse particulièrement à la différence d'impact du CRA entre les banques soumises à des contrôles et les autres. En réalité, toutes les banques ont peut-être accru leurs prêts dans le cadre du CRA, mais l'étude ne peut mesurer cette augmentation. La science économique laisse une place importante à la spéculation - à partir de l'intuition, du bon sens et de l'idéologie. Si les économistes attendaient le résultat d'études approfondies avant de formuler un avis, ils n'auraient jamais rien à dire au moment voulu. Il est sûrement préférable d'avoir un minimum d'intuition dans le domaine économique, plutôt que pas du tout.

Mais l'opinion publique risque de prendre une spéculation pour la vérité pour la seule raison que celui qui s'y livre est bardé de diplomes et fait preuve d'une belle assurance. Des études telles que celle-ci permettent de rétablir la réalité.

Plus largement, l'étude montre que l'on devrait faire autre chose que simplement critiquer les banquiers. Le désir de faciliter l'accès à la propriété a conduit à des négligences et à des imprudences considérables. Les ménages, les dirigeants politiques et les régulateurs ont eux aussi leur part de responsabilité. Alors que nous nous engageons sur la voie des réformes, souvenons-nous qu'il y a encore pire qu'être en retard d'une guerre, c'est se tromper de combat.

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Vive F.O.G !

 

 

Il faut être un marxiste de poche, officiant comme économiste au PS, pour croire encore que c'est à l'État de créer des emplois alors qu'il ne peut, au mieux, que panser, rafistoler ou rapetasser.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/m-hollande-et-l-autisme-francais-10-01-2013-1611831_70.php

 

 

 

 

 

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Je me pose la question de savoir si c'est en réponse à cet article. :)

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/10/l-impot-cle-de-voute-de-la-vie-en-commun_1815027_3232.html

Effectivement, on pourrait qualifier cet article d'autiste, quoique à ce niveau ça me semble plutôt de la malhonnêteté.

L'administration Reagan a divisé par deux l'impôt sur les sociétés ainsi que la fiscalité des plus riches. Très vite, les Etats-Unis ont constaté le dérapage de la dette.

Bien sur ; rien à voir avec l'augmentation des dépenses.
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Effectivement, on pourrait qualifier cet article d'autiste, quoique à ce niveau ça me semble plutôt de la malhonnêteté.

Bien sur ; rien à voir avec l'augmentation des dépenses.

 

C'est de la propagande.

 

J'ai retenu le dernier paragraphe dans lesquel elle souhaite un alignement de la fiscalité des grands groupes sur les PME.

 

Quand on sait qu'elle a défendu l'alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, on voit déjà arriver le truc.

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Moi aussi, alors supprimons la disposition appelée "bénéfice mondial consolidé", maintenue par la droite comme par la gauche.

 

C'est une solution.

Les entreprises du CAC 40 ont eu un taux moyen d'IS de 8% en 2010 et les PME de 22%.

Je préconise d'aligner le taux des PME sur celui du CAC 40. :)

 

http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20120329.CHA4781/les-groupes-du-cac-40-champions-de-l-incivisme-fiscal.html

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Ceci ne fait pas plaisir par contre (lien du Point) :

 

 

Le problème pour vous est que les libéraux ont aussi leurs privilèges et bénéficient tout autant, comme vous d'ailleurs, de ce que vous appelez bizarrement l'Etat- Mamma.
NS et Chirac ont créé 200 niches fiscales. Pour qui essentiellement ? Les libéraux, bien sûr !

 

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Bernard Spitz : «La fiscalité française a atteint la limite de l'acceptable»

[...]

Deuxième défi : réduire les dépenses publiques. Nos déficits ont atteint les limites du soutenable. En 2014, nous fêterons, si je puis dire, notre quarantième année de déficit budgétaire ininterrompu. Il nous faut tenir l'engagement du 3 %. On ne peut pas commencer l'année 2013 en comptant sur le fait que les règles pourraient être assouplies en cours de route et que Bruxelles sera moins regardant. Nous devons donc faire des économies sur tout le spectre des dépenses publiques : Etat, dépenses sociales, et surtout collectivités locales.

[...]

La préoccupation de justice sociale justifie-t-elle pour autant l'excès en matière fiscale ? La recherche de l'équité fiscale, qui est un objectif louable, a conduit à donner le sentiment que l'on sanctionnait la réussite dans notre pays. ça peut être démobilisateur, au moment où il faut au contraire rassembler les énergies et libérer les initiatives pour favoriser l'emploi.

[...]

La fiscalité française des entreprises est-elle trop élevée ?

La limite de l'acceptable a été atteinte. Et cela depuis déjà plusieurs années. Prenons le secteur de l'assurance, si vous le voulez bien : si l'on cumule l'ensemble des taxes et impôts depuis 2009, c'est un choc fiscal supplémentaire de 9 milliards d'euros qui nous a été infligé ! J'ajoute que le problème ne se limite pas à la seule question de la charge fiscale. Nous sommes aussi arrivés à un tel point de complexité que le monde des entreprises a le sentiment d'être assommé par une marée de règles incompréhensibles, déconnectées du monde réel. Il y a souvent un abîme entre ce qui nous vient de la sphère publique et le quotidien des entreprises. Et quand vous êtes une petite PME qui ne peut compter sur des services juridiques de pointe capables de comprendre les dernières subtilités règlementaires, c'est l'enfer...

Quelles conséquences cela a-t-il ?

C'est forcément anxiogène car on ne sait plus si telle ou telle règle nous concerne, pourquoi, comment, ni dans quelle mesure. L'excès de textes crée l'insécurité et le découragement. Or l'économie a besoin de confiance, surtout dans le contexte d'une crise économique aussi brutale. Disons-le simplement : si l'on veut une politique créatrice d'emplois, il faut commencer par tout faire pour donner envie aux entreprises et aux entrepreneurs de les créer.

Le phénomène d'exil fiscal atteint-il selon vous un niveau préoccupant ?

Les départs se sont accrus dans les derniers mois. Ce qui est inquiétant au-delà de la seule question fiscale, c'est le sentiment diffus que l'on s'en prend à ceux qui réussissent. Le plus grave, c'est lorsque des jeunes s'en vont, non parce qu'ils sont riches, mais parce qu'ils ont le sentiment qu'ils réussiront mieux ailleurs et qu'ils y trouveront davantage de reconnaissance.

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202494416618-la-fiscalite-francaise-a-atteint-la-limite-de-l-acceptable-528123.php

Tout est loin d'être parfait dans son interview, mais pour un Science-pipo/ENA cela n'est pas mal du tout.
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Jörg Guido Hülsmann  ( http://mises.org/fellow/10 ) donne une conférence dans ma fac demain. Pour une fois qu'un autrichien a la parole dans une fac de keynésiens, on va pas se priver (à noter que c'est organisé par la filière banque de la fac, pas la filière économique :P ).

 

Dans quelle fac, à l'initiative de quel prof, et sur quel thème ?

 

(Si ce n'est pas indiscret.)

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C'était à l'IEMN de Nantes, à l'initiative des étudiants en Master 1 Banque (D'ailleurs sur les deux profs présents un s'est barré en plein milieu de la conférence :P), sur le thème du monopole de l’État sur la monnaie (le titre officiel était tiré de son dernier bouquin "L'éthique de la production monétaire").

 

Sinon pour la conférence rien de bien neuf pour quiconque connaissant un peu Mises ou Hayek. C'était clairement destiné à inciter les étudiants à aller voir ce qu'était l'école autrichienne. Et je pense que ça a plutôt bien réussi.

Mais bon, ça fait plaisir d'entendre autre chose que ces inepties keynésiennes débitées à longueur de journée.

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C'était à l'IEMN de Nantes, à l'initiative des étudiants en Master 1 Banque (D'ailleurs sur les deux profs présents un s'est barré en plein milieu de la conférence :P), sur le thème du monopole de l’État sur la monnaie (le titre officiel était tiré de son dernier bouquin "L'éthique de la production monétaire").

 

Sinon pour la conférence rien de bien neuf pour quiconque connaissant un peu Mises ou Hayek. C'était clairement destiné à inciter les étudiants à aller voir ce qu'était l'école autrichienne. Et je pense que ça a plutôt bien réussi.

Mais bon, ça fait plaisir d'entendre autre chose que ces inepties keynésiennes débitées à longueur de journée.

 

J'organise ceci : http://librecampus.wordpress.com/ le 15 juillet

 

Je suis a la recherche d'etudiants. As-tu les emails des etudiants qui ont semble interesse par les propos de Guido Hülsmann ? Si oui, peux-tu me les communiquer par MP stp ? Pas de spamming de ma part. 

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