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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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Cette interview de Hazlitt a l'air d'être un régal

Citation

My wife and I had them both to dinner at our house, Ayn Rand to meet Mises and Mises to meet Ayn Rand. After the dinner they went out into the living room, and I went to serve some drinks. When I came back, I found them in a violent argument. I don’t know how it started. Ayn Rand stood up and said, “you think I’m just a little Jewish girl who doesn’t know anything.” I hadn’t heard what Lu said, but I said “oh, I’m sure Lu didn’t mean it that way.” Then Lu got up and said, “I did mean it that way.” I think perhaps what happened was—he was a little deaf, you know, and he didn’t always know what was being said. Ultimately the thing all calmed down and they had terrific admiration for each other, though they got off to a really bad start.

A long time afterwards, I ran into Ayn and I said, “Ayn, do you know what Lu said to me the other day? I mentioned you, and he said, you’re the most courageous man in America.” She said, “did he say man?” And when I said yes, she was delighted.

https://www.libertarianism.org/publications/essays/henry-hazlitt-old-pro-economic-journalism-lr-interview

  • Haha 3
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J'avais lu cette anecdote il y a quelques années, et connaissant assez les deux je n'aurais pas pu trouver plus représentatif de leurs personnalités. ;)

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  • 2 weeks later...


Petite communauté (de deux familles à douze en deux ans) de gens habitant dans des cabanes.

 

Ce qui fait plaisir, c’est que ces cabanes sont construites sur des terrains agricoles non constructibles. Ils justifient cela avec le concept-à-la-mode (la combinaison entre un concept vague et un adjectif à la mode) de « désobéissance fertile ». Bon marketing.

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il y a 49 minutes, G7H+ a dit :

Très bien ça aussi :

 

 

 

Mouais. Ils seraient au courant de combien sont dépensés, bizarre. Les députés touchent TOUT le montant de l'enveloppe ou seulement le montant qu'ils ont pu facturé / prouvé ?

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Il y a 2 heures, RaHaN a dit :

C'est moi ou l'Orphelin, on dirait Chabat dans la mouche qui pète ? 

Rien à voir, mais j'ai récemment appris que le rire de Chabat dans la mouche qui pète est une imitation du rire de Pierre Lescure.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

Lu dans le magazine L'Histoire de Novembre dernier, cette citation de Bismarck :

 

Citation

Les avantages que l'on attend des colonies pour le commerce comme pour l'industrie de la métropole reposent grandement sur des illusions. Les coûts [...] surpassent généralement leur utilité [...] sans compter qu'il est difficilement justifiable d'imposer une charge fiscale considérable à la nation tout entière au bénéfice de quelques branches particulières [...]. Enfin, la tentative de fonder des colonies sur des territoires qui, à tort ou à raison, sont revendiqués par d'autres États pourrait conduire à des conflits aussi nombreux qu'indésirables.

 

Ce n'est pas tous les jours que je suis d'accord avec le vieil Otto, ma foi.

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Il y a 8 heures, Mathieu_D a dit :

C'est un politique qui parle pour se justifier, hein. On peut rire en Schleswig-Holstein, en Alsace-Lorraine, en Kamerun...

Pour le Schleswig-Holstein et l'Alsace-Lorraine, ces guerres-là au contraire étaient hautement désirables aux yeux de Bismarck. Comme il le dit dans une autre citation, plus loin dans le même article, alors que Eugen Wolf lui parle d'Afrique, "Elle est bien belle, votre carte de l'Afrique. Mais ma carte de l'Afrique, voyez-vous, elle est là : là, vous avez la Russie [...] et là, vous avez la France. Et nous, nous sommes au milieu.". Ambiance. :lol: 

 

Concernant les quelques colonies africaines de l'Allemagne, Bismarck n'a accordé la protection de l'Empire à Lüderitz et Woermann qu'en 1884, bien plus tard que les autres puissances, et sur le modèle de la Compagnie des Indes Orientales (i.e. à un coût minimal pour le Reich).

 

(Sérieusement, ce dossier de L'Histoire est vachement intéressant.)

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François Sureau va finir par me faire douter de ma méfiance envers tous les énarques.

 

"L'esprit énarchique ne voit pas le principe comme quelque chose sur lequel s'appuyer pour progresser, pour grandir, pour devenir meilleur ; l'esprit énarchique voit le principe comme quelque chose qu'il faut contourner pour obtenir plus d'efficacité sociale immédiate."

 

Pour ceux qui ont une heure à y consacrer :

Révélation

 

 

 

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...
Citation

L’Etat bureaucratique ne se caractérise pas seulement par sa classe nationale de gestionnaires du Politique totalement coupé, politiquement et culturellement, du reste de la population. Il produit des usagers-citoyens débiles en série. Sa vigueur, et le ressort de son développement, repose l’infantilisation toujours grandissante du parc humain que le bureaucrate encadre toujours plus étroitement. Moins le citoyen est autonome, plus on lui offre de privilèges protégés par l’Etat social vendus comme des droits, plus la nécessité de l’Etat bureaucratique se fait sentir. Celui-ci se substitue au parent, à l’employeur, au curé même. L’administrateur pense pour l’administré, s’occupe de sa santé, lui explique ce qu’il doit faire de son épargne, de l’isolation de sa maison, de la répartition de son héritage, comment il doit éduquer ses enfants et pourquoi il doit choisir le train ou le vélo plutôt que la voiture, le solaire plutôt que le nucléaire, la voiture électrique plutôt que le Diesel (après en avoir fait la promotion pendant des décennies). « Tout cela est gratuit ! Vous y avez droits ! » explique paternellement le bureaucrate à l’administré pour justifier son emprise forcément bienveillante, forcément désintéressée. Ne vous souciez pas de considérations comptables, nous nous occupons de tout ça. Seulement, tous ces services généreusement offerts avec votre propre argent -ou plutôt avec celui de vos enfants- doivent être suffisamment médiocres pour rater l’éducation du citoyen sous tutelle administrative. Dans la main de l’administrateur, l’administré doit devenir l’opposé de l’expert, le dépendant absolu : le nul en tout, le touriste généraliste, le débile léger sous curatelle étatique de la naissance au tombeau. La situation se complique cependant quand le citoyen, à force de devenir stupide et habitué depuis la maternelle à comprendre sa dépendance comme un droit fondamental, devient revendicatif. Il se met à agresser les médecins qui ne soignent pas assez vite, à insulter les guichetiers de Pole emploi qui ne lui donne pas satisfaction, à considérer les enseignants comme des larbins, à imaginer que l’argent « public » pousse sur les arbres et s’étonne de devoir encore payer les consultations de son médecin généraliste, ses médicaments ou l’éducation de ses enfants. S’ensuit alors comme un drôle de ballet entre un Etat totalement autiste soucieux d’organiser minutieusement l’ordre social jusque dans ses détails les plus triviaux et l’installation du désordre à tous les étages par la transformation d’un peuple discipliné par des siècles de civilisation en une multitude irrationnelle qui n’a toujours pas compris sa place au sein de la chaîne alimentaire.

 

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Le 14/05/2021 à 18:11, RaHaN a dit :

Ahah, le jour où je serai capable de pondre ça, je serai rédac-chef de votre journal préféré. Mais en attendant, il faut rendre à César ce qui est à César. 

 

Le 14/05/2021 à 18:38, Vilfredo Pareto a dit :

Je comprends rien c'est qui ce César?

 

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