Aller au contenu

Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


Non

Messages recommandés

Ce n'est pas une phrase en soi mais une personne.

Depuis la rentrée, l'émission "On refait le monde" sur RTL-Soir a comme nouvel invité JC Dassier. C'est intéressant car la semaine dernière, il répondait "Je ne suis pas de droite. Je suis libéral." Ses réactions sont pas mal.

Lien vers le commentaire

Ce n'est pas une phrase en soi mais une personne.

Depuis la rentrée, l'émission "On refait le monde" sur RTL-Soir a comme nouvel invité JC Dassier. C'est intéressant car la semaine dernière, il répondait "Je ne suis pas de droite. Je suis libéral." Ses réactions sont pas mal.

L'ancien président de l'Olympique de Marseille ?

Lien vers le commentaire

Saillie bien sentie de C. Gave sur la gauche :

Etre de gauche aujourd’hui c’est réserver les places à l’intérieur de l’Etat aux vrais croyants, refuser toute discussion ouverte, diaboliser les Etats Unis, s’allier avec tous les dictateurs nauséabonds et interdire toute Liberté en particulier dans le domaine économique et dans le domaine de la pensée

Par Charles Gave

Je suis d’une famille tout à fait Française et comme dans beaucoup de ces familles, certains membres étaient » plutôt de Gauche » (mon père), d’autres plutôt de Droite (ma mère). En fin de parcours, tout le monde respectait les convictions de chacun, ce qui n’empêchait pas les discussions d’être fort animées et fort intéressantes pour qui était prêt à écouter.

« Etre de gauche » , dans ma jeunesse, impliquait donc un certain nombre de préférences assez simples que je vais essayer de résumer (comme suit) et qui étaient celles de mon père.

  • La religion est du domaine privé et l’Etat ne doit en favoriser aucune pas plus qu’il ne doit s’essayer à gêner ou à freiner le libre exercice des cultes.
  • Tous les citoyens sont égaux devant la Loi, quelle que soit leur origine ethnique ou leur situation personnelle.
  • La Liberté d’expression doit être totale et soumise simplement a posteriori au contrôle des Tribunaux (diffamation)
  • L’Etat est indifférent aux opinions politiques ou religieuses de ceux qui travaillent à l’intérieur de ce même Etat ou les positions sont accessibles par Concours, la Fonction Publique disposant à cet effet d’un statut spécial exorbitant du Droit commun qui garantissait son indépendance (emploi à vie par exemple).
  • Le pouvoir excessif de l’Etat est limité par la Séparation des Pouvoirs, socle essentiel de l’Etat de droit.
  • L’ascension sociale à l’intérieur de ce monde ouvert à tous se fait par les études fort compétitives, gratuites et obligatoires, ouvrant à chacun un chemin vers le haut (Pompidou).
  • Ce même Etat a une responsabilité éminente à jouer dans la définition de ce qu’il est convenu d’appeler l’Intérêt General. Ceux qui sont aux commandes du Pouvoir Exécutif, et donc dont le rôle est de gouverner en fonction de l’intérêt général y arrivent au travers d’élections libres et contradictoires.
  • L’économie était laissé au marché libre en principe, sauf si des considérations touchant à l’Intérêt Général exigeait le contraire. ( ça, c’était dangereux!)
  • Les alliées naturelles de la France dans le domaine extérieur sont les Démocraties.
  • La Nation était définie non pas par l’appartenance à une même race, ou à un même peuple ou à une même langue (conception Allemande) mais de façon psychologique, comme une « volonté de vivre ensemble « , ce qui faisait dire aux hommes de gauche de l’époque que tout homme avait deux pays, le sien et la France, ce qui était une bien belle idée.

Le lecteur remarquera qu’il n’y a rien la dedans de particulièrement offensif pour un « libéral », mais par contre qu’il y avait la beaucoup de choses qui pouvaient gêner un Conservateur et qu’en conséquence un homme comme Bastiat, libéral s’il en fut, siégeait « à gauche » à l’Assemblée Nationale » .

Dans les trente dernières années, toutes ces conceptions fort raisonnables ont volé en éclats les unes après autres, tant et si bien qu’être de gauche aujourd’hui implique une série de croyances tout à fait différentes de celles de ma jeunesse.

Je vais m’essayer à établir dans les lignes qui suivent une espèce de typologie de ce que sont ces croyances de la « nouvelle gauche » tout en sachant pertinemment que je ne suis pas vraiment qualifié pour établir cette liste. Encore une fois mon seul but est de diagnostiquer une évolution dans les comportements de certains de mes concitoyens et d’ouvrir une discussion.

Etre de gauche aujourd’hui apparemment implique les choses suivantes:

  • Ne pas raisonner en termes politiques, mais en termes moraux. Eux, ils sont bons et ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont mauvais, méchants. Il n’est donc pas nécessaire d’écouter les arguments de ceux qui s’opposent à eux puisque ce sont des salauds (au sens Sartrien du terme) qui ne peuvent être que de mauvaise foi et qu’ils n’ont pas d’intérêt légitime à défendre. Cette position intellectuelle est bien sur une vieille astuce des esprits obscurantistes. Quand l’Inquisition en Espagne voulait prouver la culpabilité d’un Juif, elle tenait le discours suivant. « Vous Juifs attendiez le Messie. Le succès de l’Eglise Catholique prouve que Jésus était le Messie. Ne pas reconnaitre cette évidence montre que vous êtes de mauvaise foi. Vous êtes donc coupables. Au bucher! » Le même processus est utilisé en remplaçant le succès de l’Eglise par l’échec patent (pour eux) du capitalisme. La solution contre ces sinistres personnages étaient à l’époque soit de faire profil bas, soit de se convertir précipitamment, au vu et au su de tout le monde pour ne pas se faire cramer. La même solution s’offre aujourd’hui à ceux qui ne sont pas d’accord avec nos nouveaux Torquemada, mais quel retour en arrière intellectuel!
  • Dans cet esprit, il est indispensable d’identifier la racine de tous les maux dont nous souffrons. Heureusement, c’est très facile. Tout le mal dans le monde vient des USA , le Bouc émissaire d’aujourd’hui (voir René Girard) coupable puisqu’il refuse de se convertir à la nouvelle Foi La haine des USA n’est en fait qu’une forme pas très cachée d’antisémitisme. Et d’ailleurs les mêmes esprits profonds, sous la conduite de leurs maitres religieux les grands Ayatollahs ou le grand Mufti de la Mosquée de Jérusalem appellent les Etats-Unis le grand Satan et Israël le petit Satan, idée subtile que reprend avec beaucoup d’enthousiasme une grande partie de la presse Française (voir par exemple le Monde Diplomatique dans chacune de ses livraisons). Dans l’esprit de gentillesse apitoyée qui doit présider aux relations avec des débiles profonds , il est cependant permis à nos génies de la nouvelle gauche d’exprimer quelque sympathie condescendante pour des politiciens Démocrates à condition bien sur que leur politique ruine les Etats Unis ou les affaiblissent (d’ou l’amour aveugle de notre gauche pour Obama). mais il ne peut être remis en doute que tous les élus Républicains sont des buveurs de sang prêts à tirer sur tout ce qui bouge, sans culture, sans finesse, sans intelligence politique comme les exemples d’Eisenhower, de Reagan ou de Bush 1 l’ont amplement montré. Quant aux électeurs Républicains, ce sont bien sur des esprits religieux et rétrogrades, qui tranchent avec l’esprit ouvert de l’homme de gauche Français, du type Mélenchon, Martine Aubry ou DSK.
  • Si l’on pense que les USA sont le principal danger dans le monde, il est évidemment légitime de s’allier aux ennemis des USA, ce qui amène notre Diplomatie à des contorsions quelque peu déroutantes en faveur des frères Castro, d’Arafat, Mahmoud Abbas, Al Asad père et fils, Saddam Hussein, Chavez, qui ont comme caractéristique commune d’avoir toujours été soutenus par la Diplomatie Française alors même que tous étaient des criminels contre l’Humanité d’après les définitions arrêtées à Nuremberg. Par contre, si la même Diplomatie Française peut jouer un tour de cochon à des pays Démocratiques qui ont toujours été nos alliés normaux, alors il est urgent de le faire (la France refusant le survol des avions américains engagés dans des opérations de bombardement en Lybie en est un bon exemple, ou bien encore accepter le Qatar ou personne ne parle Français dans l’organisation de la Francophonie et refuser Israël, ou plus de 1 million de personnes parlent notre langue).
  • Dans le domaine économique, les USA soutiennent qu’un marché libre et concurrentiel est préférable à toute technocratie, même guidée par « des oints du Seigneur » de la qualité de ceux qui régissent la France depuis si longtemps avec les succès que chacun peut constater. Les USA vont jusqu’ a soutenir que la raison pour laquelle les intellectuels Français n’aiment pas le Libéralisme se trouve dans le fait que dans un régime Liberal, ces intellectuels Français seraient payés à leur vraie valeur et qu’ils le savent fort bien. « Tout par l’Etat, tout pour l’Etat, rien en dehors de l’Etat« , telle est le cri de guerre de nos élites égalitaires, ce qui est bien gênant puis que c’est la la définition du fascisme telle qu’elle fut donnée par Mussolini

Résumons-nous:

Etre de gauche aujourd’hui c’est réserver les places à l’intérieur de l’Etat aux vrais croyants, refuser toute discussion ouverte, diaboliser les Etats Unis, s’allier avec tous les dictateurs nauséabonds et interdire toute Liberté en particulier dans le domaine économique et dans le domaine de la pensée (lois mémorielles par exemple, voir Philippe Nemo).

Je ne crois pas que mon Père serait encore de gauche aujourd’hui.

http://www.news26.tv/econmie/2389-gave-typologie-de-la-pensee-de-gauche.html

Lien vers le commentaire

Dans le mille, voir d'ailleurs à ce sujet les démêlés de MLC avec les gauchistes du monde de la bédé. En bref: "t'es pas de gauche ? pas d'emploi pour toi."

Dans le magazine Le Monde de juillet (je dois vérifier), une interview du frère de Fillon, pianiste jazz de son état : bah, pendant le quinquennat de Sarko, il s'est bien tourné les pouces, toutes les mairies PS ont refusé que "le frère de" vienne y jouer.

Lien vers le commentaire

Je ne sais pas ce que c'est, une "véritable identité". Je sais comment mes proches m'identifient, comment mes lecteurs/spectateurs m'identifient… Quant à l'état, sa façon de m'identifier n'a rien qui sonne vrai ou authentique.

[/digression]

Lien vers le commentaire

Je ne sais pas ce que c'est, une "véritable identité". Je sais comment mes proches m'identifient, comment mes lecteurs/spectateurs m'identifient… Quant à l'état, sa façon de m'identifier n'a rien qui sonne vrai ou authentique.

[/digression]

A ce sujet on peut voir le dérangeant film "La moustache".

Lien vers le commentaire

A ce sujet on peut voir le dérangeant film "La moustache".

Je me souviens d'être allé au ciné le voir celui-là. Pas mal pour un Lindon. Mais la fin part un peu en couilles…

Lien vers le commentaire

Je me souviens d'être allé au ciné le voir celui-là. Pas mal pour un Lindon. Mais la fin part un peu en couilles…

Disons qu'à la base il y avait une excellente idée de nouvelle ou de scénario pour un court ou un moyen métrage, alors pour en faire un film d'1h30, il a bien fallu rallonger la sauce.

Lien vers le commentaire

Un bel édito de F.O.G :

En finir avec l'infantilisation économique

Il y a un "mal français" qui, malgré toutes les savantes études sur les blocages de notre société, ne meurt jamais. Il y a aussi une fatalité française qui, malgré les démentis répétés de la réalité économique, continue de perdurer.

La France est un drôle de pays où infuse à tous les étages, de l'école aux syndicats, une sorte de pseudo-marxisme pour classe de sixième, et encore y a-t-il quelque complaisance à ne pas évoquer la maternelle, tant est simplette cette idéologie trempée dans le formol, qui caricature et décervelle. Certains parents d'élèves comprendront.

Résumons : l'économie devient un conte de Perrault avec des ogres et des petits poucets. Sans parler du grand méchant loup libéral, capitaliste et, pour faire bon poids, américain. À cela ajoutons que la France est en crise depuis toujours, même quand elle est en croissance, et que le pouvoir d'achat baisse depuis Mathusalem, y compris quand il grimpe, comme ce fut le cas au cours des dernières décennies. Reine-patrie de la plainte et de la victimisation, la France en est venue à croire, contre toute évidence, qu'elle ne cesse de s'appauvrir.

C'est ainsi que notre pays semble ployer sous les monceaux de bêteries, pour parler vieux français, qui lui tombent dessus du matin au soir. Au point qu'elles finissent par lui boucher la vue : à force d'être répétés, les mensonges deviennent souvent des vérités, nos records de dépenses publiques, de prélèvements obligatoires ou d'agents de la fonction publique étant présentés comme des atouts. Quant à la dette, ce n'est pas un problème, il suffit de l'effacer pour en refaire, et la croissance reviendra toute seule. C'est ce qu'on peut appeler l'infantilisation économique.

Dieu merci, le nouveau pouvoir a enfin ouvert le dossier de la baisse du coût du travail. Jusqu'alors, sur cette question, la France de gauche et même de droite était souvent dans le déni. Circulez, il n'y a rien à voir. Si vous insistiez, vous étiez vite traité de social-libéral ou d'ultralibéral, deux qualifications qui, de nos jours, valent proscription. Que le déficit du commerce extérieur ait culminé, l'an dernier, à 70 milliards d'euros, cela ne troublait pas grand monde. C'était juste une habitude à prendre.

La tragédie de la fermeture du site d'Aulnay annoncée par PSA, l'été dernier, a enfin dessillé tous les yeux. Après quelques aboiements ministériels relevant du réflexe de Pavlov, il est vite apparu que la grande erreur de la famille Peugeot, si injustement blâmée, avait été son patriotisme industriel : un comble, elle aurait dû délocaliser plus tôt.

Il faut traiter de faussaires, il n'y a pas d'autre mot, les économistes prétendument sérieux qui osent dire que le coût du travail n'est pas plus élevé en France qu'en Allemagne. Ce n'est au demeurant pas une question de salaire, mais de philosophie fiscale. Tout est fait, chez nous, pour empêcher les entreprises de marger ou d'embaucher : notre pays taxe aveuglément les sociétés et le travail pour remplir la panse d'un État-Gargantua qui n'est jamais rassasié. À en croire les chiffres de la Cour des comptes, l'employeur français ajoute 39 % du salaire de l'employé pour payer les charges patronales ; pour l'employeur allemand, ce sera simplement 19 %. On ne récapitulera pas les boulets fiscaux fixés aux pieds de nos chefs d'entreprise, cette page n'y suffirait pas.

Le jour où les historiens dresseront le bilan des trente dernières années, ils n'auront pas de mots assez sévères pour les politiciens à la petite semaine qui ont précipité le pays là où il est tombé aujourd'hui. Des farceurs qui faisaient de l'économie comme on fait la noce et qui se sont contentés de suivre les courants qui dévalaient la pente du déclin.

De droite ou de gauche, c'étaient les mêmes, à quelques exceptions près : des artistes du louvoiement, des arrangeurs professionnels, des pleutres sonores. C'est à se demander s'il n'y pas, dans le personnel politique, une tradition française de la peur et de l'évitement.

Rares sont ceux qui ont, depuis longtemps, pris la mesure de la catastrophe : François Fillon quand il a dit prophétiquement, il y a cinq ans déjà, hélas sans être écouté, qu'il était à la tête d'un "État en situation de faillite" ; François Bayrou qui a mené une campagne présidentielle courageuse, avec les résultats que l'on sait ; Thierry Breton, le seul ministre des Finances des trois dernières décennies à avoir eu le cran de désendetter la France (1), grâce en partie à la vente des autoroutes ; François Hollande - oui, ne hurlez pas, c'est la stricte vérité - qui ne fut pas le dernier à tirer la sonnette d'alarme.

S'il n'y a pas beaucoup plus de politiciens avertis dans ce pays, c'est sans doute parce qu'ils prêtent encore trop l'oreille à la petite musique du déni et de la facilité, sur fond d'intoxication idéologique qui, depuis des années, couvre les tumultes de nos déclassements économiques et les bourdonnements de la grande démoralisation nationale.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/en-finir-avec-l-infantilisation-economique-18-10-2012-1518403_70.php

Lien vers le commentaire

3 Stupid Responses to Hurricane Sandy - and Every Other Disaster You Can Think Of

1. This is Going to be Great for the Economy!

[…]

It's just a shame that we can't have a massive disaster every season. And boy, let me tell you: Pompei is really going to be something once the dust finally settles!

This is a variation of what's known as the "broken window fallacy," which was formulated by the Frenchman Frederic Bastiat in the early 19th century.

http://reason.com/archives/2012/10/31/3-stupid-responses-to-hurricane-sandy-an

Lien vers le commentaire

«Je veux que cesse la chasse au « boche » car le « boche » auquel on fait la chasse, c’est moi et non pas celui qui habite de l’autre-côté du Rhin. Je veux dire mon sentiment en toute franchise: je veux demeurer attaché à des lois et à des organisations qui sont meilleures que les lois et organisations correspondantes en France. Je veux recevoir des lettres d’Allemagne sans être regardé de travers; des milliers de famille en Alsace ont des parents et des amis de l’autre côté du Rhin. Je ne veux pas que l’Alsace devienne une « réserve » de haine contre l’Allemagne et la France. On veut nous assimiler de force, ce qui ne signifie pas autre chose qu’annihiler notre individu. On avait parlé d’abord d’une génération qui devait être sacrifiée; aujourd’hui, on parle de deux ou trois générations et les discours de ceux qui tiennent ces propos sont gonflés d’une assurance qui ne se fonde pas sur le génie de la nation mais sur le zèle des policiers ».

René Schickele (1883-1940), « citoyen français und deutscher Dichter » in Revue des Vivants

Lien vers le commentaire

«Je veux que cesse la chasse au « boche » car le « boche » auquel on fait la chasse, c’est moi et non pas celui qui habite de l’autre-côté du Rhin. Je veux dire mon sentiment en toute franchise: je veux demeurer attaché à des lois et à des organisations qui sont meilleures que les lois et organisations correspondantes en France. Je veux recevoir des lettres d’Allemagne sans être regardé de travers; des milliers de famille en Alsace ont des parents et des amis de l’autre côté du Rhin. Je ne veux pas que l’Alsace devienne une « réserve » de haine contre l’Allemagne et la France. On veut nous assimiler de force, ce qui ne signifie pas autre chose qu’annihiler notre individu. On avait parlé d’abord d’une génération qui devait être sacrifiée; aujourd’hui, on parle de deux ou trois générations et les discours de ceux qui tiennent ces propos sont gonflés d’une assurance qui ne se fonde pas sur le génie de la nation mais sur le zèle des policiers ».

René Schickele (1883-1940), « citoyen français und deutscher Dichter » in Revue des Vivants

Il en faudrait un peu plus pour se faire une bonne idée du fond de sa pensée, mais il y a du gros potentiel de trolling dans ce passage.

Lien vers le commentaire

Il en faudrait un peu plus pour se faire une bonne idée du fond de sa pensée, mais il y a du gros potentiel de trolling dans ce passage.

Tu m'explique ce que tu veux dire ? Parce que je pige rien a l'esprit franchouille, finalement. J'ajouterai a ces phrases qui m'ont fait plaisir, que je met la Moselle avec l'Alsace, elle aussi ne doit pas servir de "reservoir de haine" ou d'experience aux idées des lumieres parisiennes.

Lien vers le commentaire

Que la haine du boche AVANT la guerre était une réalité qu'on oublie trop facilement. Apres, elle est a peu pres acceptée et légitimée par le fait qu'on était occupé, et que bon yavait 2 3 salopes qui ont été tondues mais elles ont eu ce qu'elles méritaient, et puis l'Alsace c'était les "malgré nous".

La réalité c'est qu'on haissait les allemands avant la guerre malgré l'idée largement répandue que "bah apres tout on était surtout des pacifistes, c'est pas nous qu'on a déclenché la guerre", grosse contre-vérité puisque c'est bien la France qui a déclaré la guerre a l'Allemagne. Détail qu'une grosse partie des Francais oublie completement (et je serais pas surpris que ca soit une majorité). Et aussi il y a eu des alsaciens qui étaient pas si "malgré nous" que ca, qui sont allés tres volontairement déssouder du bolchevik a la grenade sur le front de l'Est.

Mais comme le Général a dit a la Libération que "toute la France a été résistante", tout va bien.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...