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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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Le malheur pour les gens lettrés où je suis pour le moment, c'est qu'il fait partie des livres facilement trouvable, donc que beaucoup ont lu. Que le système scolaire défaillant est incapable de former l'esprit critique et que le combo magique "youtube+blog complotiste" fais des ravages chez eux.

 

Ce bouquin recensé sur CP a l'air pas mal : http://www.contrepoints.org/2013/08/10/134200-la-democratie-des-credules-de-gerald-bronner

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Peut-être, oui.

 

Ici, c'est quelque chose de plus structurel aux gens lettrés et ayant accès à la parole (il s'agit de gens hauts placés), un mélange de demi-savoir, de voyages, de sureté de soi, ... On élabore des théories générales sur le monde tout en y faisant intervenir un sens caché. Sens qui, d'ailleurs, fait sens pour expliquer pourquoi mon pays, et ses gens lettrés -ie : moi-, ne sont pas capables de le hisser au niveau des occidentaux.

 

Ca serait intéressant de problématiser ça dans un contexte d'élites post-coloniales, de mondialisation, ...

 

Finalement, ces gens ont connu la fin du colonialisme, ont profiter des écoles restées plus ou moins à niveau dans les années qui ont suivi, occupe des postes internationaux importants mais font aussi des aller/retour incessant vers leur "misère" d'origine. C'est un grand écart permanent. A un moment, il y a forcément quelque chose qui doit expliquer que tout ne tourne pas comme prévu.

Mais comme beaucoup d'élites (ce n'est pas propre aux pays dit en développement), il manque souvent une culture générale et un esprit critique comme ça se vérifie parfois chez nos politiciens.

Mixez le tout, dégustez.

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Peut-être, oui.

 

Ici, c'est quelque chose de plus structurel aux gens lettrés et ayant accès à la parole (il s'agit de gens hauts placés), un mélange de demi-savoir, de voyages, de sureté de soi, ... On élabore des théories générales sur le monde tout en y faisant intervenir un sens caché. Sens qui, d'ailleurs, fait sens pour expliquer pourquoi mon pays, et ses gens lettrés -ie : moi-, ne sont pas capables de le hisser au niveau des occidentaux.

 

Ca serait intéressant de problématiser ça dans un contexte d'élites post-coloniales, de mondialisation, ...

 

Finalement, ces gens ont connu la fin du colonialisme, ont profiter des écoles restées plus ou moins à niveau dans les années qui ont suivi, occupe des postes internationaux importants mais font aussi des aller/retour incessant vers leur "misère" d'origine. C'est un grand écart permanent. A un moment, il y a forcément quelque chose qui doit expliquer que tout ne tourne pas comme prévu.

Mais comme beaucoup d'élites (ce n'est pas propre aux pays dit en développement), il manque souvent une culture générale et un esprit critique comme ça se vérifie parfois chez nos politiciens.

Mixez le tout, dégustez.

Ma problématique est plus proche des sciences neurocognitives (pas taper, Lancelot) : en quoi le gnosticisme est hard-wired dans l'esprit humain.

Sinon, il y a une version fureto-hayékienne : l'incapacité à comprendre l'ensemble des tenants et des aboutissants d'une partie du monde dans un contexte de pouvoir transparent (pour les dirigeants des dictatures, pour les électeurs des démocraties) invite à se réfugier vers des explications simplistes. Dans "Penser la Révolution française", Furet en parle pas mal, et je pense que sa lecture croisée avec Hayek peut être étonnamment fructueuse.

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Poney, tu veux lire quelque chose de François Furet ? Un conseil : lis tout. C'est le programme que je me suis imposé à long terme, et je crois que ça vaut le coup.

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Ca va, de Furet, il y a en gros "La Révolution française" avec Denis Richet (prendre la réédition chez Hachette Pluriel), "Penser la Révolution française", et son "Penser le XXe siècle" (chez Robert Laffont Bouquins, une agrégation d'articles suivis de "Le passé d'une illusion", et de sa correspondance avec Nolte "Fascisme et communisme").

Il y a des auteurs plus prolifiques, tout de même.

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Ben ... c'est à dire qu'avec ma thèse sur les bras, j'ai déjà une collection de lectures sympathique.

 

Mais je garde ça dans un coin de ma tête, je les achèterai en tombant dessus en seconde main.

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Quiconque me trouve la référence de cette étude (ainsi que de celle qui montre que les économies d'échelle sont valables au moins jusqu'à 2 000 habitants) aura la gratitude éternelle, ainsi que celle d'un ami auquel j'ai évoqué ces seuils, et qui depuis est très intéressé.

Faut dire que tu fréquentes de sacrés numéros, aussi.

Recherche sur le site de Vincent Bénard, il avait écrit quelque chose à ce sujet citant une étude parlant de 3000 concitoyens pour une commune.

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Vous avez vu cette commune ou les gens se sont fait *tous* élire maire sur une seule liste ?

 

Ça va être intéressant.

 

Je suis désolé, c'est encore ALaRueEn1989OuinOuinURSSMonAmour

 

http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/29/a-saillans-les-1-199-habitants-ont-tous-ete-elus-premier-tour-251062.

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C'est toujours rigolo rue89. 1200 habitants, 250 personnes se ressemblent, "soit presque le quart des habitants".

Les maths sont mortes aujourd'hui.

(Un quart et un cinquième de population c'est pas du tout la même chose.)

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Oui, mais oublions les nostalgiques de 1989 pour un moment.

 

L'expérience à l'air bien. Sans rentrer dans les délires types "participations citoyennes" et "démocratie directe" dont on connaît les limites, voilà un village, une petite communauté, dont une grande partie à décider de virer les politiciens professionnels pour prendre leur sort de leur communauté en main.

 

Jusque là, j'applaudis. On verra le résultat, mais le début semble mieux engagé que chez les autres ayant encore remis les clés de la baraque à un bonimenteur.

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Poney, tu veux lire quelque chose de François Furet ? Un conseil : lis tout. C'est le programme que je me suis imposé à long terme, et je crois que ça vaut le coup.

 

Furet c'est une référence récurrente de Revel, à priori ça doit être bon.

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Ça me semble être assez inspiré/proch de ce que dit Hernando de Soto. Le rôle des institutions pour réaliser et valoriser tout ce capital mort.

Ha ben voilà que j'arrive à la fin de l'article et hop j'aurait mieux fait de la boucler.

 

C'est sans doute le meilleur argument contre tout les anar anti-propriété privée. Regarde connard ce que ça provoque le manque de propriété privée.

 

Mais surtout pour toi qui est sur le terrain il doit y avoir plein d'opportunité d'observer ça.

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Au quotidien.

 

Des milliers de gens ne rentrent pas dans les statistiques ici. Bosser au black est la règle du jeu. Les propriétés sont familiales et se transmettent depuis des siècles parfois, les gens avec un peu de terrain peuvent se nourrir sans trop de soucis, ça pousse mieux que n'importe ou ailleurs, la plupart des gens font des petits boulots sans registre de commerce, rachète, revendent, échangent, ...

 

Sur la propriété, je pourrais ramener 100 photos demain, juste en marchant autour d'ou je suis, de maisons, mur, terrains, ... ou tu verras en grand "terrain litigieux", "terrain à ne jamais vendre", "occupation illégale, voir le notaire XXX à tel numéro", .... Le droit de propriété étant mal garanti, mal défini, des petits malins vendent des terrains qui appartiennent à la famille, ou carrément à des personnes qu'ils ne connaissent pas. Et c'est un réel problème.

 

Mais, dans tout ça il faut bien voir que :

 

-l'exode rural change la donne, notamment en terme de propriété et d'accès à la terre, ce que je dis n'est valable qu'à la campagne ou je suis

-la météo de la région n'est pas valable partout (y a des endroits en Afrique ou rien ne pousse)

-si les gens ne meurent ni de faim ni de froid, il reste que beaucoup sont réellement pauvres et que trouver les 18€ de frais d'inscription annuelle à l'école (publique) relève parfois du combat de deux ou trois mois.

 

Et encore, ce pays est stable politiquement depuis 1991, malgré quelques remous et tensions, et en croissante économique légère.

 

Je sais que le Japon via son programme de développement tente d'instaurer un véritable foncier parce que le manque de droit clair et de délimitation territorial sur empêche tout investissement étranger important, notamment en agriculture. Sauf que, depuis que j'ai remarqué ça, les gens ne font que s'en plaindre parce que, les limites n'étant pas clair, le jour ou il faut décidé, on créée des bagarres entre voisins, ou, dans les régions concernées, entre ethnies.

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Au quotidien.

 

Des milliers de gens ne rentrent pas dans les statistiques ici. Bosser au black est la règle du jeu. Les propriétés sont familiales et se transmettent depuis des siècles parfois, les gens avec un peu de terrain peuvent se nourrir sans trop de soucis, ça pousse mieux que n'importe ou ailleurs, la plupart des gens font des petits boulots sans registre de commerce, rachète, revendent, échangent, ...

 

Sur la propriété, je pourrais ramener 100 photos demain, juste en marchant autour d'ou je suis, de maisons, mur, terrains, ... ou tu verras en grand "terrain litigieux", "terrain à ne jamais vendre", "occupation illégale, voir le notaire XXX à tel numéro", .... Le droit de propriété étant mal garanti, mal défini, des petits malins vendent des terrains qui appartiennent à la famille, ou carrément à des personnes qu'ils ne connaissent pas. Et c'est un réel problème.

 

Mais, dans tout ça il faut bien voir que :

 

-l'exode rural change la donne, notamment en terme de propriété et d'accès à la terre, ce que je dis n'est valable qu'à la campagne ou je suis

-la météo de la région n'est pas valable partout (y a des endroits en Afrique ou rien ne pousse)

-si les gens ne meurent ni de faim ni de froid, il reste que beaucoup sont réellement pauvres et que trouver les 18€ de frais d'inscription annuelle à l'école (publique) relève parfois du combat de deux ou trois mois.

 

Et encore, ce pays est stable politiquement depuis 1991, malgré quelques remous et tensions, et en croissante économique légère.

Wouah super intéressant en fait merci beaucoup. Je m'attendais à l'aspect économie souterraine, mais pas trop à la roublardise de masse avec son cocktail de ventes frauduleuses.

Est-ce que c'est récent ? Comment faisaient-ils avant ? Il y avait simplement la place pour tout le monde ?

Je sais que le Japon via son programme de développement tente d'instaurer un véritable foncier parce que le manque de droit clair et de délimitation territorial sur empêche tout investissement étranger important, notamment en agriculture. Sauf que, depuis que j'ai remarqué ça, les gens ne font que s'en plaindre parce que, les limites n'étant pas clair, le jour ou il faut décidé, on créée des bagarres entre voisins, ou, dans les régions concernées, entre ethnies.

Intéressant, surtout le dernier point. C'est à s'arracher les cheveux ça. Les litiges entre voisins peuvent porter sur quelle grandeur de surface ? Des hectares ? Des décimètres carrés ?

Est-ce qu'au final bon gré mal gré ça fonctionne même un tout petit peu ?

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Ça se joue à des territoires entiers !

 

Les guerres pré-coloniales ont provoqué des mouvements de populations très importants (et ont, pour l'anecdote, littéralement "créé" des ethnies, par exemple quand un groupe se sépare en deux et que l'un fuit l'autre plus fort), et beaucoup de pays sont des agglomérations d'anciens (morceaux de) royaumes, parfois de véritables "Etats-nations", si on peut se permettre de faire un transfuge de concept.

La colonisation n'a pas effacé les rivalités qui renaissent en politique, très souvent, ou ... sur le foncier.

 

Par exemple : avant la colonisation, un petit royaume à étendu son territoire par la guerre sur 150km². Avec la colonisation, son territoire "réel" repasse a son statut de ville et les petites villes qui avaient été prises redeviennent "libres". La colonisation terminée, l'ancienne capitale, à l'heure de la décentralisation et de la redécoupe de territoire revendique son ancien espace. Ce qui n'est pas sans créer des problèmes si cet ancien espace comprend une autre ethnie. Les souvenirs de guerre reviennent, les plus anciens racontent l'histoire des parents tués, ...

 

Autre exemple : un mouvement de population fait que, sur une zone, se mélange deux ethnies. L'une est plutôt agricole, l'autre plutôt pastorale. L'une possède les terres, l'autre les troupeaux. Les premiers sont arrivés s'installer, on le sait, il y a deux siècles, sur les terres des seconds, fuyant les guerres plus au sud (les razzia esclavagistes en l’occurrence). Évidement, tout ça tend à être moins caricatural avec le temps, mais les différences sont encore bien marquées., même si les deux groupes se sont mis à l'agriculture Et donc, dans le cas des Japonais, quand ils arrivent en disant "bon, les mecs, on va mettre des limites", les agriculteurs récupèrent a peu près tout, ce qui n'est pas du gout des seconds, revendiquant une autochtonie. Et puis, quand chacun s'occupe de son carré sur une colline, ça va. Quand il faut dire exactement ou ça s'arrête, ça coince, parce que, évidement, chacun veut la plus grande partie. C'est assez délicat pour que les machettes soient ressortie en 2010 ou 2011.

Tout se passe plus ou moins bien quand on reste dans un système flou entre voisins. Mais dès que tu fais intervenir quelque chose de plus fixe, ça dérape.

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:) Benoît Hamon m'a fait plaisir à ONCP :
 
Aymeric Caron : Hollande s'est converti au néolibéralisme et il l'assume complètement, on pourra rentrer dans les détails tout à l'heure...

Benoît Hamon : Ce sont tout de même de gros détails. Trouvez-moi un pays néolibéral qui décide de créer soixante mille postes de profs.

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Il faut buter la bande à Ruquier.

 

Là. Maintenant. Tout de suite.

Faudra bien choisir la façon, parce que si on tire dans la tête, il n'y a aucun cerveau à trouer.
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Faudra bien choisir la façon, parce que si on tire dans la tête, il n'y a aucun cerveau à trouer.

 

Comme une anguille, donc.

 

Expérience de pêcheur : quand tu attrapes une anguille, ça ne sert à rien de lui défoncer la tête vu qu'il n'y a rien dedans ; la méthode pour la tuer consiste à lui enfoncer une lame 'par l'arrière' et à faire quelques mouvements rapides avec la pointe de la lame pour déchiqueter ce qui sert vaguement de centre nerveux.

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