Absenteisme scolaire

[Invité rogermila]

Un an après la loi repressive d'Eric Ciotti contre l'absenteisme scolaire, il est surprenant de constater que les statistiques montrent que c'est davantage dans les établissements professionnels que l'absenteisme est le plus important.

Est-ce simplement du à l'age qui permet de prendre plus de liberté avec les obligations d'etudes ou au rejet du métier qu'on est censé apprendre dans ces établissements ?

Ces stats semblant corroborer aussi le grand nombre de "lourdage" de débutants, après moins d'une semaine d'essai, dans les entreprises artisanales.

De la maternelle au lycée, il concerne en moyenne 7% des élèves.

Dans les établissements d'enseignement professionnels, le chiffre atteint 12,6%.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/01/01016-20111201ARTFIG00495-absenteisme-scolaire-165-familles-privees-d-allocations.php

[Tremendo]

Tiens en parlant de ça, je m'absente 1 heure je vais manger.

[Nicolas Azor]

les établissements professionnels que l'absenteisme est le plus important.

Est-ce simplement du à l'age qui permet de prendre plus de liberté avec les obligations d'etudes ou au rejet du métier qu'on est censé apprendre dans ces établissements ?

En France, il me semble que l'apprentissage professionnel est très déconsidéré. Les choses ont peut-être changées depuis, mais de mon temps on en faisait une filière au rabais vers laquelle on dirigeait les élèves en difficulté. Donc franchement, dans ces conditions il n'y a rien d'étonnant à ce qu'on y trouve aussi un taux d'absentéisme plus élevé.

[Gil_Grissom]

En France, il me semble que l'apprentissage professionnel est très déconsidéré. Les choses ont peut-être changées depuis, mais de mon temps on en faisait une filière au rabais vers laquelle on dirigeait les élèves en difficulté.

Il me semble aussi. Je me rappelle il y a une 20aine d'années un prof, lors des choix d'orientation scolaire, m'avait dit qu'il fallait que je me dirige vers le cursus général, que je méritais mieux que le parcours pro. Mais peut-être qu'effectivement cela a changé. Néanmoins je doute.

Second élément non négligeable : opter pour l'apprentissage professionnel est une chose, y réussir en est une autre. La filière pro étant composée en majorité de métiers manuels, tout le monde n'a pas les aptitudes naturelles d'y travailler. Chacun d'entre nous ne nait pas "manuel". Beaucoup de ces métiers demandent une dextérité, un savoir-faire, une certaine logique que tout le monde intrinsèquement n'a pas. En d'autres termes, ceux-ci requièrent d'avoir la "fibre".

Je pense que cela peut également expliquer le découragement et l'abandon de certains élèves dans le cursus pro.

[Invité rogermila]

Je pense que cela peut également expliquer le découragement et l'abandon de certains élèves dans le cursus pro.

Oui mais alors qu'est-ce qu'ils vont pouvoir faire, si leurs insuffisances scolaires ne leur permettent pas, non plus, d'accéder à des métiers necessitant des diplomes. ?

[Anne.Eliott]

Moui. C'est pas du plutôt à l'éducation de certains jeunes ? Tout métier sérieux requiert une rigueur certaine et un certain gout pour le travail. L'artisanat n'échappe pas à cette règle et il n'est pas forcément simple dans une société valorisant l'assistanat de travailler dur.

[Gil_Grissom]

Oui mais alors qu'est-ce qu'ils vont pouvoir faire, si leurs insuffisances scolaires ne leur permettent pas, non plus, d'accéder à des métiers necessitant des diplomes. ?

Je m'avance peut-être mais tous ces élèves en difficulté le sont déjà en grande partie parce qu'ils ne maitrisent pas les savoirs fondamentaux d'écriture, de calculs. Dès lors, ils sont contraints voire obligés de suivre des "voies de garage" qui ne leur conviennent pas alors qu'ils avaient peut-être des aptitudes "intellectuelles" au départ qu'ils ne soupçonnaient pas. Ils ne sauront donc jamais, et nous non plus, s'ils auraient pu suivre le cursus général et y réussir. C'est une hypothèse. On touche du doigt l'éternel débat sur notre Education Nationale et son efficacité.

Pour répondre à ta question, je n'ai aucune réponse malheureusement.

Moui. C'est pas du plutôt à l'éducation de certains jeunes ? Tout métier sérieux requiert une rigueur certaine et un certain gout pour le travail. L'artisanat n'échappe pas à cette règle et il n'est pas forcément simple dans une société valorisant l'assistanat de travailler dur.

Effectivement, merci de mentionner aussi ce paramètre que j'avais omis.

[ikichi]

Je sais pas en France, mais en Belgique école professionnelle est comme un synonyme d'école poubelle. C'est l'endroit ou l'on met tous les mauvais élèves et les perturbateurs avec lesquels on a que des problèmes. Forcément c'est eux qui ont le plus de chance de ne pas respecter les règles.

Je sais que ce n'est pas une généralité, mais c'est du moins ce que beaucoup de gens pensent, malgré ce qu'ils disent…

[Lancelot]

Je sais pas en France, mais en Belgique école professionnelle est comme un synonyme d'école poubelle. C'est l'endroit ou l'on met tous les mauvais élèves et les perturbateurs avec lesquels on a que des problèmes. Forcément c'est eux qui ont le plus de chance de ne pas respecter les règles.

'oila.

Oui mais alors qu'est-ce qu'ils vont pouvoir faire si leurs insuffisances scolaires ne leur permettent pas, non plus, d'accéder à des métiers nécessitant des diplômes ?

1. Arrêter le culte actuel des diplômes qui fait qu'on a besoin d'un bac+2 pour devenir secrétaire.
   
2. Arrêter le culte actuel des études longues qui engorge les facs de milliers de gens qui ne sont pas fait pour ça et attire tous les élèves pas trop mauvais vers un bas moyen alors qu'ils pourraient avoir une formation technique brillante.
   

Ce qui implique :

1. Libérer le marché de l'emploi pour que les risques à l'embauche deviennent acceptables.
   
2. Adapter l'école le plus possible aux besoins et aux spécificités de chacun sans avantager a priori aucune filière, bref la privatiser.
   

Des questions ?

[Gil_Grissom]

1. Arrêter le culte actuel des diplômes qui fait qu'on a besoin d'un bac+2 pour devenir secrétaire.
   
2. Arrêter le culte actuel des études longues qui engorge les facs de milliers de gens qui ne sont pas fait pour ça et attire tous les élèves pas trop mauvais vers un bas moyen alors qu'ils pourraient avoir une formation technique brillante.
   

Ce qui implique :

1. Libérer le marché de l'emploi pour que les risques à l'embauche deviennent acceptables.
   
2. Adapter l'école le plus possible aux besoins et aux spécificités de chacun sans avantager a priori aucune filière, bref la privatiser.
   

Des questions ?

Non ! C'est plus convaincant quand c'est toi qui l'explique.

[Rincevent]

1. Arrêter le culte actuel des diplômes qui fait qu'on a besoin d'un bac+2 pour devenir secrétaire.
   
2. Arrêter le culte actuel des études longues qui engorge les facs de milliers de gens qui ne sont pas fait pour ça et attire tous les élèves pas trop mauvais vers un bas moyen alors qu'ils pourraient avoir une formation technique brillante.
   

Ce qui implique :

1. Libérer le marché de l'emploi pour que les risques à l'embauche deviennent acceptables.
   
2. Adapter l'école le plus possible aux besoins et aux spécificités de chacun sans avantager a priori aucune filière, bref la privatise
   

Agir sur la demande, et agir sur l'offre. Ca me semble bien (même si j'aurais été plus explicite sur l'autonomie complète des établissements et sur le rétablissement du caractère directement payant des études supérieures).

[Invité rogermila]

Adapter l'école le plus possible aux besoins et aux spécificités de chacun.

ah ben voilà une idée qu'elle est bonne.

Il faut que l'etablissement scolaire s'adapte à l'absenteisme du client de l'élève.

le client l'élève est roi .C'est évident dans une société fondée exclusivement sur les marchés

[Johnnieboy]

Bon, t'en as pas marre de faire ton caca nerveux socialiste ici depuis des mois et des mois ?

[Lancelot]