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Enfance, télé et nostalgie


Gil_Grissom

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Euh une question quel est le rapport avec le libéralisme?

Deuxième chose et les livres? Je me souviens que je dévorais l'étalon noir en lisant sous la couette jusqu'à minuit quand j'avais huit-neuf ans!

Ben aucun rapport, on peut aussi avoir des discussions futiles entre libéraux
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Euh une question quel est le rapport avec le libéralisme?

Aucun, un peu d'innocence et de légèreté dans ce monde de libéraux sanguinaires avides de pouvoir et d'argents ne peut pas faire de mal.

les livres? Je me souviens que je dévorais l'étalon noir en lisant sous la couette jusqu'à minuit quand j'avais huit-neuf ans!

L'étalon noir ? Arf, jamais lu. J'étais plus BD moi Astérix, Tintin… Du classique, quoi !

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Aucun, un peu d'innocence et de légèreté dans ce monde de libéraux sanguinaires avides de pouvoir et d'argents ne peut pas faire de mal.

L'étalon noir ? Arf, jamais lu. J'étais plus BD moi Astérix, Tintin… Du classique, quoi !

Lucky Luke ! j'avais toute la collec de ces trois là, et spirou aussi
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Lucky Luke !

+1. En fait, je suis un fan de feu Goscinny qui a bercé mon enfance par son humour à la fois fin et bon enfant. Encore aujourd'hui, je relis parfois un album d'Astérix au hasard avec grand plaisir. Les Lucky Luke, j'en ai 4 ou 5 (seulement).

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Perso je connais moi aussi quasiment tous les animés cités dans ce fil, et clairement ils ont nourri mon cerveau pendant mon enfance.

N'empêche que le mot "nostalgie" est inapproprié pour moi. En général je n'aime pas revisionner ces trucs, pour la simple et bonne raison que je continue à visionner les séries d'animation japonaises contemporaines.

Pour les curieux, je suis le même "azorni" qu'on trouve sur www.anime-kun.net

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Aucun, un peu d'innocence et de légèreté dans ce monde de libéraux sanguinaires avides de pouvoir et d'argents ne peut pas faire de mal.

L'étalon noir ? Arf, jamais lu. J'étais plus BD moi Astérix, Tintin… Du classique, quoi !

Avide de pouvoir??? Non!

Oui les BD, mais je ne considère pas que c'est nostalgie car je les relis régulièrement! Astérix, Tintin moins, Lucky Luke oui et Boule et Bill aussi

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Ça donne un charme, un peu comme la vf d'Amicalement votre qui avait complétement changé le concept de la série originale

Dans le cas Nicky Larson, en fait, et ça je l'ai appris récemment, les comédiens de doublage ont dû obéir à la direction artistique de TF1 qui trouvait l'original japonais trop mature pour une émission pour enfants:

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Et:

FaLqPVB6fHA

Si comme moi vous regardiez "un peu" et voudriez aujourd'hui savoir quelle était l'histoire, ce qu'il se passait en gros dans ces séries mais n'avez pas le temps ni le courage de tout regarder… Internet a inventé le concept de série abrégée, dans lequel on refait une série en la compressant, en ne gardant que ce qui est essentiel, en coupant les longueurs, en se moquant des trous scénaristiques, des maniérismes ou des incohérences, mais toujours en respectant l'oeuvre de départ:

Les Chevaliers du Zodiaque en 12 épisodes hilarants de 9 minutes chacun, déjà culte y compris à l'étranger (c'est en français)

Dragon Ball Z enfin regardable (en anglais, excellente qualité de réalisation)

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Toutes les vidéos du Joueur du Grenier sont à voir (je conseille en particulier celles sur Tintin au Tibet, les tortues ninja et Dragon ball).

Ce qui me permet de faire une transition sur les jeux vidéo de mon enfance, média qui m'a tout autant marqué au final que la télé.

Sur la NES de mon grand frère je jouais à super mario bros, megaman 2, les tortues ninja, double dragon…

Sur PC aux lemmings, à warcraft 1 et 2 (la grande époque où les orcs ne s'étaient pas encore trop lopettisés), street fighter 2, worms armageddon, évidemment…

Un peu plus tard j'ai eu une playstation avec les trois premiers spyro, crash bandicoot, rayman, tekken 3, wild arms (mon premier "vrai" rpg)…

Puis heroes 3 (je suis jeune donc c'était encore mon enfance), et là je ne résiste pas à mettre des vidéos de mes deux villes préférées :

http://www.youtube.com/watch?v=0E6BDXcUFWk&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=EsYjN4wFw4o&feature=related

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Quand on parle de Matsumoto, c'est Albator-Harlock qui est resté célèbre en France, avec son ode crépusculaire à la piraterie et la liberté. Mais pour peu qu'on ne soit pas rebuté par son romantisme, toute son oeuvre est intéressante depuis le légendaire vaisseau Yamato jusqu'à son adaptation de L'anneau du Nibelungen de Wagner.

Dans une dimension plus onirique, j'avais été fasciné par les animations de René Laloux, Les maîtres du Temps, dessiné par Moebius et sa suite Gandahar, réalisée à Pyongyang.

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Quand on parle de Matsumoto, c'est Albator-Harlock qui est resté célèbre en France, avec son ode crépusculaire à la piraterie et la liberté. Mais pour peu qu'on ne soit pas rebuté par son romantisme, toute son oeuvre est intéressante depuis le légendaire vaisseau Yamato jusqu'à l'adaptation de L'anneau du Nibelungen de Wagner.

Dans une dimension plus onirique, j'avais été fasciné par les animations de René Laloux, Les maîtres du Temps, dessiné par Moebius et sa suite Gandahar, réalisée à Pyongyang.

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J'avais les Maîtres du temps en VHS quand j'étais gamin. Je le regardais très souvent sans m'en lasser. C'était vraiment un magnifique dessin animé. Je me souviens encore parfaitement de la musique envoûtante…

Je ne savais pas qu'il y avait une suite, je m'empresse de la chercher !

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"Gandahar contre les hommes-métal" n'est pas la suite des Maîtres du temps, mais c'est intéressant aussi. Notez que dans ces deux oeuvres, Laloux a fait une modification importante de certains antagonistes: dans les livres (de Jean-Pierre Andrevon si je me souviens bien), il n'y a pas une "totalité" collectiviste de surhommes de lumière (à l'esthétique franchement nazifiante) qui essaie d'assimiler les protagonistes mais un simple gang de bandits de grand chemin (maitres du temps), ni une espèce de sinistre clique fasciste cherchant à punir les habitants de la planète pour leur "laissez-aller" mais de simples robots militaro-brutes qui s'enivrent de violence (Gandahar).

Je trouve, personnellement, que les films ont gagné en profondeur et en intérêt par rapport aux livres, dans les deux cas.

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FaLqPVB6fHA

C'est pas mal mais il est méchant sur pokemon, il n'aime pas parce qu'il devait être trop vieux quand c'est sorti, mais à 12 ans c'était vraiment prenant. :wub:

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Et Ricky ou la belle vie:

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Et les petits malins:

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Cat's eyes

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Et les Gi Joe

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Et bio man

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Et candy

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ET Princess Sarah

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Oui je sais qu'on aurait pu deviner mon orientation sexuelle dès mes huit-ans

Mais j'amais bien Denver aussi (bon Ok, c'est pas mieux)

Mais le meilleur générique du monde ça reste Bouba !

http://www.dailymotion.com/video/x8q7jh_generique-bouba-mon-petit-ourson_music?start=2#from=embed

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personne n'a encore parlé de Punky Brewster

Voic à quoi elle ressemble aujourd'hui :

soleil-moon-frye.jpg

Deux choses à remarquer : d'une part, la série était, de mémoire, à en chialer (un peu moins glauque que Princesse Sarah, mais comme c'étaient de vrais acteurs et non des coups de crayons, ça choque davantage, l'idée d'une gamine abandonnée sur un parking de supérette).

D'autre part, en fait, l'actrice (Soleil Moon Frye) a dû subir une réduction mammaire, elle trouvait qu'un bonnet E, c'était trop. I beg to differ.

Bref, pour en revenir aux dessins animés à proprement parler, j'ai eu mes premiers émois devant Cat's Eyes (et, dans un autre style, Nicky Larson).

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D'autre part, en fait, l'actrice (Soleil Moon Frye) a dû subir une réduction mammaire, elle trouvait qu'un bonnet E, c'était trop. I beg to differ.

A 14 ans, c'est trop, si. L'hypertrophie virginale c'est une malédiction.

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A propos de vieilles émissions télé, qui a écrit :

A l'époque où Gene Rodenberry réfléchissait à "une série télé de Chariots de Pionniers dans l'Espace", j'apprenais une leçon fondamentale de Physique Nucléaire - la contraposée thermonucléaire de la Règle d'Or - appelez ça comme vous voudrez ; et pour vous dire franchement: j'étais terrorisé à mort.

J'avais huit ans alors, c'était en pleine Crise des Missiles Cubains. Al'école privée 23 de Flushing (N.Y-C) les profs nous avaient donné des plaques d'identification militaires, et l'un de ces démoniaques "garde-bombes" se délectait à nous dire que ces plaques résistaient à de très hautes températures, implicitement il voulait dire que si l'on ne suivait pas, et qu'on ne se couchait pas en voyant le flash, on pourrait toujours identifier nos restes carbonisés, ombres calcinées sur les murs de l'école, grâce à elles.

Mon meilleur ami d'alors était un réfugié cubain nommé Carlos - qui avait vu la moitié de sa famille personnellement exécutée par Fidel Castro. Et tandis qu'on s'entraînait à se coucher au flash dans les couloirs de l'école, une statue de bronze en grandeur réelle de Fidel lui-même nous veillait, debout à côté du drapeau américain, près du bureau du principal. Il se tenait là parce que deux des neveux de Castro étaient inscrits dans l'école d'en face (ou quelque chose dans ce genre. Un truc bizarre.)

"Castro se pointe" disait Carlos. "Il a des armes. Des gros canons et des grosses bombes."

Ce que je n'oublierai jamais, ce que j'emporterait partout avec moi jusqu'à mon dernier souffle, c'était son timbre chevrotant quand il disait ça. J'avais seulement huit ans. Et j'étais terrorisé à mort. Et pourtant j'ai ri.

"Qui est-ce qui rigole par ici ?" a crié le prof à l'intérêt malsain envers les plaques d'identification.

J'ai pris bonne note ce jour-là. REGLE: On ne rigole pas pendant un holocauste thermonucléaire. Et je me suis dit qu'il fallait tourner vraiment, mais alors vraiment cinglé, pour réussir à devenir adulte.

Et dans ce monde de cinglés (merci à quelques dieux qu'il puisse y avoir) est survenu Gene Rodenberry et son curieux feuilleton télé. Je me souviens encore des cauchemars (et des angoisses diurnes) que j'avais alors, d'un futur pas très distant où la tombe de granite de ma grand-mère luirait rouge sous la tempête de feu, et je l'enviais d'avoir vieilli et d'être morte avant d'avoir vu la mort de toute sa civilisation. Je m'imaginais que, si quiconque de ma génération survivait, au mieux nos enfants n'hériteraient que d'un déser radioactif. Là dessus, donc, vint ce Rodenberry nous montrant un autre futur dans lequel les Russes et les Américains et d'autres "antagonistes de notre temps" vivraient et travailleraient ensemble dans l'espace, un futur où l'on pouvait croire que notre civilisation, si elle était sage et attentive, ne se contenterait pas juste de survivre, mais pourrait même exceller.

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  • 3 weeks later...

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