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Je comprends la citation d'une certaine manière qui me fait dire qu'elle est parfaitement juste : si on file 10€ d'argent de poche à un gamin toutes les semaines, sans rien lui expliquer ni exiger de lui en retour, à moins d'un miracle il claquera absolument tout.

Cette citation souligne en creux que les responsables de la somme gaspillée sont ceux qui ont signé le chèque à la base, ceux qui ouvrent les crédits.

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Pour les experts du gouvernement […] il est normal qu'un établissement public calibre ses dépenses en fonction de ses recettes

Je me sens tout chose à lire cette phrase.

Tu sais que ça marche un peu pareil dans les départements de certaines grandes entreprises ? Déprimant.

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Tu sais que ça marche un peu pareil dans les départements de certaines grandes entreprises ? Déprimant.

Eh oui, mais il y a des bonus de temps à autre quand les budgets ne sont pas dépensés complètement…. Et la grande différence c'est que les fonds ne viennent pas de la contrainte étatique…

Sinon, on peut dénoncer des subventions à des radios locales (de village) sur ce fil comme :

http://www.observatoiredessubventions.com/2011/subvention-de-40-000-euros-pour-une-radio-de-village/

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Non non, je connais de grandes entreprises françaises dont les départements essaient de finir leurs budgets sinon ils ne les auront pas l'année suivante.

Ça fait vivre les sous-traitants, mais ça serait bien de passer son temps à des trucs utiles.

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Je crois que cette citation est plus de droite que tout ce qu'a pu sortir Sarkozy et ses sbires pendant 5 ans…

Un jour (parmi d'autres) de glande extrême alors que nous faisions remarquer à notre chef que le boulot manquait cruellement, ce dernier nous répond :

" chut, faut pas le dire trop fort, autrement nous n'aurons plus de nouveaux postes budgétés…"

Là, mes dernières illusions sur la fonction publique se sont envolées

Donc, c'est encore PIRE qu'organiser ses dépenses en fonction des recettes

Je me souviens également d'une journée de branlette réflexion organisée autour du thème de l'enfance et la jeunesse, où comment occuper ces jeunes branleurs et créér des emplois fictifs développer une espace transversal inter communal à visée éducative et occupationnelle

Traduire : embaucher des éduc pour glander sous les halles des bleds ruraux afin d'accompagner les djeunes à mob. Pasque venir fumer le joint et boire des kros en pelotant la gonzesse, c'est mal

Bilan : une journée entière, animée par un sociologue (sûrement milliardaire), des centaines d'invités, un lunch ET AUCUNE suite à l'affaire

J'ai appris ensuite que le département avait fait une erreur dans ses comptes : il était créditeur !

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De toute façon, la France est née en 1789. wink.gif (Attention, cette dernière affirmation peut se prendre sous de nombreux angles différents…)

Mais…toi d'ordinaire si sobre !!! :)

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Voici une entrevue édifiante avec un journaliste américain, Donald Morrison, au sujet de la culture fraônçaise. A noter qu'il a d'ailleurs publié en 2008 un bouquin :"Que reste-t-il de la culture française ?". Peut-être l'avez-vous lu ? Toujours est-il qu'il dresse un portrait accablant et sans concession du système culturel français, portrait que je trouve pour ma part, pertinent, lucide et direct, ce qui me plait bien. Voici quelques extraits :

Que pensez-vous de la nouvelle équipe qui vient d’entrer au ministère de la Culture ?

Il est trop tôt pour juger mais votre nouveau ministre de la Culture m’inquiète. Avant d’être nommée à la direction de la rue de Valois, Aurélie Filippetti s’est déclarée allergique aux partenariats entre le public et le privé en matière de culture. Elle a, par exemple, dit que voir le nom d’une société privée en façade lors d’une manifestation culturelle la chagrinait.

Quelle erreur ! L’Europe connaît une crise budgétaire sans précédent et pour sauver sa culture, elle doit au contraire multiplier les partenariats,encourager le mécénat, comme cela se fait partout ailleurs !

La culture française vous semble-t-elle trop subventionnée ?

Beaucoup trop ! Vous êtes les recordmen du monde. Aux états-Unis, les subventions publiques représentent une fraction minuscule des sommes allouées à la culture contre une majorité en France où l’on considère, toutes tendances politiques confondues, qu’elles doivent représenter environ 1% du PIB.

Le système français fait vivre 11 000 fonctionnaires et l’état nomme les directeurs de théâtres, d’orchestres, de certains médias audiovisuels, etc. Ce n’est pas son rôle !

L’erreur est de considérer que la culture est un service public. La France devrait faire pour la culture ce qu’elle a fait pour ses universités : lui donner plus d’autonomie, favoriser sa décentralisation.

Le déclin de la culture française vous semble-t-il réversible ?

Pour gagner en reconnaissance globale, les artistes français doivent se frotter au reste du monde et non plus se calfeutrer chez eux, abrités par la ligne Maginot des subsides publics. Comme cela a, par exemple, été le cas après la Première Guerre mondiale ou après la Seconde, la France aurait avantage à accueillir des artistes étrangers pour accroître son rayonnement. Si elle ne le fait pas, elle perdra à tout jamais sa culture de première classe.

Et vlaaaan ! L'entrevue est ici ( :blink: 'taaain, je le crois pas, j'ai enfin réussi à faire un lien hypertexte !!!!! Applaudissements sioûplait !… mais pas de flashes, hein!….humhum, pardon, je m'égare).

Bonne lecture.

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  • 3 weeks later...

Depuis que HADOPI "fonctionne", il y a comme de l'eau dans le gaz:

Filippetti choque la Sacem sur Hadopi

14/09/2012 | Mise à jour : 17:26

Les propos de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti sur l'Hadopi et l'insuffisance de l'offre légale aujourd'hui ont suscité la "stupeur" de la Sacem, tandis que les producteurs les jugeaient "faux à double titre". 

Commentant la première condamnation d'un internaute pour téléchargement illégal dans le cadre de l'Hadopi, la ministre a repris plusieurs de ses critiques récurrentes à l'égard de l'institution. "La solution, c'est l'offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là dessus, Hadopi n'a pas fait son travail, n'a pas rempli sa mission, c'est-à-dire contribuer au développement de l'offre légale", a déclaré Mme Filippetti. 

"J'ai lu avec stupeur les propos prêtés à la ministre de la Culture. Personne n'a le droit d'ignorer qu'on dispose de plus de 14 millions de morceaux de musique en écoute légale sur internet que ce soit par téléchargement ou en écoute gratuite", a déclaré à l'AFP le directeur général de la Sacem, Jean-Noël Tronc. "Quand on parle de ces sujets, parlons de la réalité. On n'est plus en 2005!", a-t-il ajouté.

"S'il n'y avait pas eu Hadopi, cette personne risquait la correctionnelle"

La ministre a également estimé qu'il y avait une "légère disproportion entre les moyens énormes qui ont été déployés pour Hadopi, tout le débat qui a présidé à la constitution de cette autorité, et le résultat concret". "Ce que dit la ministre est faux à double titre", a jugé le directeur général du Snep (principal syndicat de producteurs de disque) David El Sayegh. Cette première condamnation "est la preuve que le système fonctionne et qu'on a une sanction proportionnée", a-t-il déclaré à l'AFP. "S'il n'y avait pas eu Hadopi, cette personne risquait la correctionnelle" pour contrefaçon, a-t-il rappelé, soulignant qu'avec 150 euros, soit le montant de l'amende, "il aurait pu s'abonner à Deezer ou Spotify et bénéficier de 10 millions de titres pendant deux ans". "L'offre légale existe. Ce n'est pas à l'Hadopi de la créer, son rôle c'est de créer une régulation pour qu'elle puisse se développer et c'est ce qu'elle fait", a-t-il ajouté.

En début de semaine, la ministre de la Culture avait déjà suscité la colère de la filière musicale en annonçant que la création d'un Centre national de la musique (CNM) sous forme d'établissement public n'était "pas possible actuellement". Promis par le précédent gouvernement, ce CNM devait être le réceptacle de nouveaux financements pour la filière. Filippetti a ensuite assuré que le gouvernement allait "trouver les moyens d'aider" le secteur musical.

Source: le Figaro.

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  • 3 weeks later...

Delanoë : "Nuit Blanche a une portée politique"

EXCLU METRO. Voilà dix ans que les Parisiens sont invités à faire "Nuit blanche" au début du mois d'octobre. "En 2002, je l'ai créée avec la volonté de porter un événement culturel à la fois exigeant et populaire", se souvient Bertrand Delanoë. En avant-première, le maire de Paris a accepté d'évoquer pour Metro ce qu'il considère comme une "belle réussite démocratique".

Nous avons besoin de sens et de culture en ces temps de crise"

L'événement mobilise une importante subvention de la Ville de Paris (1,2 million d'euros cette année, comme en 2011, ndlr). En temps de crise, et alors que vous souhaitez contenir le budget parisien de la culture, faut-il vraiment sanctuariser ce financement ?

1,2 million d'euros, c'est raisonnable pour un événement partagé par plus de 2 millions de personnes. Sans compter les retombées en termes de rayonnement et d’attractivité pour Paris. Je crois surtout que nous avons besoin de sens et de culture en ces temps de crise. Le beau fait partie du nécessaire de l’humanité, pas de son superflu. Et nous ne sommes pas les seuls à tenir ce raisonnement ! Regardez Kyoto qui a organisé sa première Nuit Blanche en pleine reconstruction du Japon.

http://www.metrofran...!dHAMd41j9pQeA/

Nuit blanche : les rendez-vous à ne pas manquer

05-10-2012

Danse à tous les étages

A la bibliothèque polonaise, des danseurs réunis par Léa Masiani et le collectif O.D.N.I. évoluent dans le bâtiment tandis que le visiteur les observe à travers les fenêtres, avant d'être entraîné à son tour dans un pas de deux.

De 20 h à minuit, 6 quai d'Orléans, Paris 4e, M° Pont Marie

Bouquet final 2

La mousse blanche de Michel Blazy, façon Blob, se répand doucement mais sûrement dans la salle des fêtes de la marie du IVème.

De 19 h à 7 h, 2 place Baudoyer, 4e, M° Saint-Paul

Paris à l'infini

Début de soirée poétique avec la chorégraphie onirique de Julie Desprairies : 200 agents municipaux - balayeurs, cadres etc. - réaliseront toutes les heures une danse de 10 minutes. Leurs mouvements reflèteront leur vision de la ville. De 19h à 23h10, visible notamment depuis l'esplanade de la BNF, M° Bibliothèque F. Mitterrand

Tarab pour une Nuit Blanche

Embarquement immédiat pour une croisière musicale avec Tarek Ataoui, et ses boucles électro-arabisantes. Sans oublier un tribute au formidable Muslimgauze.

De 21h à1h, escales sur nuitblanche.paris.fr

Mohamed Bourouissa avec Booba

Les rappeurs nictalopes ne rateront pas la projection de ce film sur la façade de la Monnaie de Paris. Pour découvrir la fabrication de la médaille frappée du portrait de Booba…

De 19h à 7h, 11 quai de Conti, 6e, M° Pont-Neuf

Aftersquat

Le squat d'artistes du 59 Rivoli ouvre ses portes pour vous faire découvrir le travail de ses habitants : théâtre, body painting, street art… Joyeux capharnaüm.

De 20h à 1h, 59 rue de Rivoli, 1er, M° Châtelet

Psychanalyses éclairs

Même en pleine nuit, entre deux visites et quatre verres, il est toujours bon de prendre un peu de recul. Sur un sofa ou dans un fauteuil, une comédienne vous recevra pour une séance de psychanalyse express, au théâtre du Rond-Point.

2bis ave Franklin D. Roosevelt, 8e, M° Franklin D. Roosevelt

http://www.metrofran...!o1Hdbg8sGz6sM/

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  • 3 weeks later...
  • 4 weeks later...
  • 4 months later...

Filippetti veut réguler la téléréalité parce que les téléspectateur ne sont pas capable d'éteindre leur poste ou de zapper :



 

 

"Il faut réguler ces émissions pour qu'elles assurent bien la préservation de la dignité de la personne humaine, de ceux qui jouent et des téléspectateurs qui les regardent"

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/04/10/filippetti-veut-reguler-la-telerealite_3157022_3236.html#xtor=RSS-3208

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Filippetti est l'archétype de la politicienne qui fait avancer l'assistanat à grand pas.

 

Je ne crois pas, c'est juste qu'elle est entrée en politique à 26 ans, elle est donc incapable de penser le monde sans l'Etat.

 

Ce n'est par conséquent pas une question d'assistanat, elle aurait le même comportement si elle était au ministère de l'Industrie, elle refilerait de l'oseille aux entreprises pour distribuer les bisous bisous.

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Ce n'est par conséquent pas une question d'assistanat, elle aurait le même comportement si elle était au ministère de l'Industrie, elle refilerait de l'oseille aux entreprises pour distribuer les bisous bisous.

Que ce soit le monde de la culture ou de l'entreprise, c'est toujours de l'assistanat.

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Ce n'est par conséquent pas une question d'assistanat, elle aurait le même comportement si elle était au ministère de l'Industrie, elle refilerait de l'oseille aux entreprises pour distribuer les bisous bisous.

 

Voici ses propres mots :

 

 

 

"Il faut réguler ces émissions pour qu'elles assurent bien la préservation de la dignité de la personne humaine, de ceux qui jouent et des téléspectateurs qui les regardent"

 

Sincèrement, infantiliser et renier à ce point la responsabilité des individus...

A ce rythme, il faudra par exemple réguler toutes les manifestations sportives de sport de combat "pour qu'elles assurent bien la préservation de la dignité de la personne humaine, de ceux qui jouent et des téléspectateurs qui les regardent"

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En fait, je voulais juste dire un seul truc : tous les français s'en tapent du ministère de la culture, il n'y a qu'à voir comment les humoristes en parlent. Ce n'est presque jamais pour faire des commentaires caustiques, pour dire des vérités qui dérangent, mais pour se foutre de la gueule de ceux qui y travaillent et de ceux qui en profitent.

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:D

 

Marseille 2013, capitale des musées fermés

Mis à jour le 12/04/2013

 

Alors que la cité phocéenne est cette année «Capitale européenne de culture», la plupart de ses musées sont fermés pour cause de travaux.

 

C'est la meilleure blague du Vieux Port. Quel est le comble d'une capitale culturelle? Avoir la plupart de ses musées fermés. La majorité d'entre-eux n'ont en effet toujours pas ouvert leurs portes... La faute à des retards de chantiers. Trouver une expo accessible à Marseille, en ce mois d'avril, relève tout simplement du parcours du combattant. Le Palais Longchamp qui abrite le Museum d'Histoire naturelle et le Musée des Beaux-Arts est fermé jusqu'en mai pour le premier et jusqu'au 13 juin pour le second, le temps qu'une de ses façades soit restaurée. Idem pour le Musée d'art contemporain. Le Mémorial des Camps de la Mort? Interdit au public à cause des travaux du MuCEM, situé juste à côté, qui n'ouvrira que le 7 juin. Porte close également au Musée des Docks Romains, déjà peu connu des Marseillais. Là, c'est une inondation qui prive le public d'y accéder.

 

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/04/12/03015-20130412ARTFIG00529-marseille-2013-capitale-des-musees-fermes.php

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