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Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Filippeti rejoint dans son combat par l'UMP:

 

L'UMP a déposé une proposition de loi pour interdire la gratuité des frais de port sur les livres achetés par Internet, pour protéger les librairies physiques qui, elles, n'ont pas à livrer leurs clients.

 

En 2008, la Cour de cassation a autorisé la gratuité des frais de port dans la livraison de livres achetés sur Internet, mettant fin à la jurisprudence absurde qui avait abouti à condamner Amazon en 2007. Les libraires traditionnels représentés par le Syndicat de la Librairie Française (SLF) reprochaient aux grandes boutiques en ligne d'introduire artificiellement une remise supérieure aux 5 % autorisés par la loi Lang sur le prix unique des livres, en offrant les frais de port aux consommateurs.

 

 

http://www.numerama.com/magazine/26388-une-loi-pour-interdire-la-livraison-gratuite-des-livres.html

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Redite moi encore que le lit naturel du libéralisme est à droite, que je sorte mon revolver.

 

Justement pas, c'est son lit contrarié, la gauche ayant rejeté le libéralisme économique comme idéologie réactionnaire. Et le parti de la droite française ne sait faire que courir après la gauche pour se faire pardonner.

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  • 2 weeks later...

Dire que j'allais rater ma revue annuelle du Festival d'Avignon, qui envoie cette saison de la confiture dans le ventilo.

 

Le théâtre est-il «l'érection du phallus universel» ou «le pollen de l'être» ?
Créé le 15-07-2013
Par Jérôme Garcin
 
Olivier Py, futur patron du Festival d'Avignon, publie «les Mille et Une Définitions du théâtre». Verbeux.

Le théâtre, c'est en effet «l'érection du phallus universel», «l'inlassable qui vient dans la lassitude» (oh, que oui!), «une embellie pulmonaire», «une manufacture de l'âme», «la croix portée par le Christ», et «un chimpanzé solennel».

 

http://referentiel.nouvelobs.com/file/6105564-le-theatre-est-il-l-erection-du-phallus-universel-ou-le-pollen-de-l-etre.jpg

 

6105564-le-theatre-est-il-l-erection-du-

 

De quoi le théâtre est-il le nom ?
 le 12-07-2013 à
Entretien avec le philosophe Alain Badiou, fidèle d'Avignon, dramaturge et auteur d'un «Eloge du théâtre». 

 

Presque tous les mots de la politique finissent par être prostitués. La démocratie peut être une désignation honorable de l’impérialisme, je l’ai souvent dit. Démocratie est un mot fétiche aujourd’hui, et le devoir du philosophe est d’examiner de près ces mots fétiches. D’ailleurs la philosophie commence par cela, dès Platon. Or c’est un fait, «populaire» a été aussi bien un mot du communisme que du fascisme. Il est d’une ambiguïté considérable. Il y avait chez Pétain l’idée que le bon peuple, le travail paysan ne trompe pas, à l’inverse des élites intellectuelles. Aujourd’hui je ne dirais pas sans précaution qu’il faut un théâtre populaire. Comme si on savait ce qu’aujourd’hui est le peuple !

 

http://bibliobs.nouvelobs.com/theatre/20130712.OBS9240/alain-badiou-de-quoi-le-theatre-est-il-le-nom.html

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La démocratie peut être une désignation honorable de l’impérialisme, je l’ai souvent dit. Démocratie est un mot fétiche aujourd’hui, et le devoir du philosophe est d’examiner de près ces mots fétiches. D’ailleurs la philosophie commence par cela, dès Platon. Or c’est un fait, «populaire» a été aussi bien un mot du communisme que du fascisme. Il est d’une ambiguïté considérable. Il y avait chez Pétain l’idée que le bon peuple, le travail paysan ne trompe pas, à l’inverse des élites intellectuelles. Aujourd’hui je ne dirais pas sans précaution qu’il faut un théâtre populaire. Comme si on savait ce qu’aujourd’hui est le peuple !

 

http://bibliobs.nouvelobs.com/theatre/20130712.OBS9240/alain-badiou-de-quoi-le-theatre-est-il-le-nom.html

la guerre c'est la paix,

la démocratie c'est l'impérialisme,

l'ignorance c'est la kulture.

 

 

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Une ministre illettrée au ministère de la culture, recrutée pour son physique sexy et paritaire : c'est normal.

 

Joli, mais Filippetti étant agrégée de lettres classiques, la taxer d'illettrisme me semble un tantinet excessif (tout comme qualifier son physique de sexy, enfin chacun ses goûts).

Ne te sclérose pas à ce point dans ta gangue idéologique.

 

:jesors:

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tweet qu'elle s'est empressée d'effacer. Elle n'assume rien du tout. 

 

On peut s'en amuser, mais guère lui reprocher d'essayer de corriger le tir.

J'imagine que le tweet en question avait été rédigé par un quelconque stagiaire.

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Joli, mais Filippetti étant agrégée de lettres classiques, la taxer d'illettrisme me semble un tantinet excessif (tout comme qualifier son physique de sexy, enfin chacun ses goûts).

Ne te sclérose pas à ce point dans ta gangue idéologique.

 

Ni le diplôme ni le titre universitaire ne sont aujourd'hui des gages de compétence. Par ailleurs je sais que tu as des difficultés, mais l'illettrisme désigne la non acquisition, ou la perte, de l'orthographe et de la syntaxe. Elle peut donc l'avoir possédée puis perdue: ce n'est pas improbable dans une longue carrière politique consacrée aux intrigues.

 

Par ailleurs ce que tu dis est ridicule : il est impossible qu'un stagiaire publie des messages sur son compte personnel sans son aval. Ou alors ce serait une faute professionnelle.

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Joli, mais Filippetti étant agrégée de lettres classiques, la taxer d'illettrisme me semble un tantinet excessif (tout comme qualifier son physique de sexy, enfin chacun ses goûts).

Ne te sclérose pas à ce point dans ta gangue idéologique.

 

:jesors:

Ça se saurait si les universitaires ne faisaient pas de fautes. Le niveau d'orthographe des profs est déplorable. Alors des politiques diplômés n'en parlons pas.

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tweet qu'elle s'est empressée d'effacer. Elle n'assume rien du tout. 

Quelque soit le rédacteur de ce tweet, qu'il s'agisse d'elle-même ou de son community manager ou de son stagiaire, elle pouvait s'en sortir en s'auto-vannant.

 

Elle semble avoir réagi soit avec fébrilité, soit avec trop d'orgueil.

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l'illettrisme désigne la non acquisition, ou la perte, de l'orthographe et de la syntaxe. Elle peut donc l'avoir possédée puis perdue

 

Cher camarade syndiqué,

 

L'expression de ton incommensurable intelligence, fut-elle aussi péremptoire qu'arrogante, me faisait défaut ; notamment pour découvrir - enfin, et avec quel émerveillement ! - la nuance distinguant l'analphabétisme de l'illettrisme ! Merci de partager avec moi une partie de ton ineffable confiture bouillie culture intellectuelle.

 

Je considère toutefois qu'une agrégée de lettres écrivant « relans » à la place de « relents » (je passe sur le reste) ferait preuve d'une forme extraordinaire d'illettrisme.

S'il s'agissait d'un ingénieur ou d'un médecin, pourquoi pas... mais là ?!

 

 

Par ailleurs ce que tu dis est ridicule : il est impossible qu'un stagiaire publie des messages sur son compte personnel sans son aval. Ou alors ce serait une faute professionnelle.

 

Je sais bien que mes propos semblent dérisoires en regard de ton inestimable contribution à ce forum l'humanité.

 

Néanmoins me permettrai-je de porter à ta connaissance cet entrefilet paru dans l'Express :

 

« Nombre de politiques délèguent leur compte Twitter à un "scribe". Alors, quelles plumes trouve-t-on derrière les "gazouillis" signés Hollande, Le Pen ou Mélenchon ? »

« Parmi les prétendants de la dernière campagne présidentielle, seuls François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan tweetaient régulièrement eux-mêmes. »

(source)

 

Du reste, A. Filippetti peut avoir donné son aval de manière orale, sans lire le tweet ; ou simplement donné des directives, mésestimant le piètre niveau en orthographe de son(sa) subordonné(e).

 

 

Par ailleurs je sais que tu as des difficultés

 

Ah... dis-moi, Irma, de quel ordre ?

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Ça se saurait si les universitaires ne faisaient pas de fautes. Le niveau d'orthographe des profs est déplorable. Alors des politiques diplômés n'en parlons pas.

 

S'il n'y avait que l'orthographe... ça me rappelle Duflot (DEA de géographie) qui situait le Japon dans l'hémisphère austral.

 

 

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  • 3 weeks later...

Benjamin Millepied "ne comprend pas l'absence de danseurs de couleur" à l'Opéra de Paris

"Des ballets avec des histoires contemporaines et des thèmes sociaux vont être créés à l'Opéra (...). De nouvelles approches avec le public permettront de dialoguer autour de sujets comme l'homosexualité ou la place de la femme dans la danse"

 

http://lci.tf1.fr/culture/spectacles/benjamin-millepied-ne-comprend-pas-l-absence-de-danseurs-de-couleur-8254311.html

 

:huh:

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  • 2 months later...

Comment le ministère de la culture a détruit la peinture en France.

 

 

1983-2013 années noires de la peinture, enquête
Par Maximilien Friche
24 novembre 2013

 

 

«  Ce n’est pas Philippe IV qui a fait Velasquez, ce n’est pas la IVème République qui a fait Georges Braque, mais c’est la Vème république qui a fait Daniel Buren. ». Voilà comment nous pourrions qualifier le scandale qui a consisté à organiser la direction de la création par des fonctionnaires en France, et à planifier bureaucratiquement la disparition de la peinture. Ils se sont mis à trois pour apporter les preuves de ce constat, pour étayer tous les propos des plus éclairés ayant déjà osé critiquer l’art contemporain, AC, l’art officiel. Aude de Kerros, Marie Sallentin et Pierre-Marie Ziegler ont mené une véritable enquête sur ce scandale inouï et nous racontent une histoire contemporaine de l’art (contemporain).

L’AC comme dogme ou idéologie
En filigrane, les auteurs nous rappellent en quoi l’art contemporain est aujourd’hui l’expression idéologique d’un dogme. Vouloir dire le beau, l’offrir à la contemplation, orienter le regard pour relier l’être au monde forment un paquet d’intentions devenues impossibles pour l’avant-garde naissante dans les années 60 aux États Unis. Impossible devient réactionnaire une fois l’avant-garde incorporée à l’idéologie révolutionnaire française. Avec l’avant-garde, l’œuvre qui veut dire le beau est peu à peu remplacée par la réalisation qui veut questionner immédiatement, provoquer non plus une crise métaphysique mais psychologique ou politique, bref vous questionner essentiellement sur votre nombril et celui du monde. Le concept est né. L’art doit être uniquement conceptuel, quitte à passer par la subversion systématique. L’essentiel de l’œuvre est désormais dans l’événement organisé et dans le catalogue où le concept est expliqué avec pédanterie et hasard. L’artiste doit de moins en moins travailler de lui-même, mais plutôt incarner la maîtrise d’ouvrage de son idée, qui sera le plus possible réalisée en usine, ou par les logisticiens intermittents de musée. Et c’est par l’institution d’un dogme et d’une idéologie que le marché de l’art, le lieu de la création, s’est déplacé de Paris à New-York. L’appellation « contemporain » devient dès lors un piège dénoncé par Christine Surgins dans «  Les mirages de l’Art contemporain  ». En effet, l’art contemporain n’est pas du tout l’art d’aujourd’hui. Il est uniquement cet art conceptuel pour lequel on décide qu’il est l’unique création de notre temps. Ce vocabulaire piégé permet à cette avant-garde de devenir totalitaire et de nous faire entrer en perpétuité.

Efficacité administrative au service d’une épuration artistique
Ce que montre pour la première fois ce petit livre d’enquête sur la disparition de la peinture est l’ultra-rapidité de mise en œuvre. Dans les années 50, Paris, avec Montparnasse, rayonne sur le monde du haut d’un siècle inouï de création : impressionnisme, expressionnisme, nabi, fauvisme, cubisme, art abstrait… Et en 1983, la peinture avait totalement disparu de la commande publique ou privée. Cette rapidité de disparition ne correspond pas à une extinction naturelle, ou suivant une logique évolutionniste quelconque. Elle est le fruit d’une politique dirigiste en matière de création et de la financiarisation de l’art, d’un pacte conscient et objectif entre le marché et l’administration. Aude de Kerros explique comment dès 1962, sous la poussée d’Andy Warhol, « la consécration financière en réseau, extrêmement rapide, remplaça dès lors la consécration lente par le milieu de l’art parisien. » La deuxième date charnière est bien sûr, comme toujours, 1968. À partir de cette année-là, les frontières ne sont plus mouvantes, il faut choisir son camp. À Montparnasse, les artistes vont cesser de se mélanger comme ils le faisaient, venant de milieux et de culture différents. Ils vont devoir afficher qu’ils combattent le grand capital et la façon de prouver leurs bonnes intentions révolutionnaires sera de faire de l’avant-garde, du concept, des performances, etc. Sur la base de ce clivage idéologique, l’État va se doter d’un corps puissant de fonctionnaires appelés de façon non dissimulée inspecteurs de la création, commissaires d’exposition. C’est donc en 1983 que « Jack Lang a nationalisé l’avant-garde et en a fait un service public de la République », que du ministère de la culture, on est passé à une administration de la création. La peinture, déjà boudée par certains milieux financiers en quête de produits à forte volatilité, va se voir également méprisée par la commande publique. Aux peintres, il ne restera désormais que les grottes pour exister, et l’écriture pour résister. On peut s’amuser à remarquer que depuis l’effondrement de l’URSS, la France est le dernier pays à disposer d’un tel corps de fonctionnaires décrétés experts dont le rôle est de diriger la création. France dernier pays totalitaire ? Ou premier en montrant l’exemple à suivre avec cette « vielle arrière-garde d’État, professionnellement transgressive et corporatiste. »

Domination ultra violente : iconoclasme d’État
« Les années noires de la peinture » révèle également la violence avec laquelle on a organisé la disparition de la peinture et celle dont on use pour l’empêcher de sortir des cavernes trentenaires dans lesquelles on l’a contrainte de se réfugier. Premièrement, les trois auteurs démontrent qu’il n’y a pas eu d’extinction naturelle de la peinture, il n’y a même pas eu d’extinction tout court, il y a eu une négation de l’existence de la peinture (cf. L’Art caché d’Aude de Kerros). Et concernant les œuvres conceptuelles, réceptacles de l’argent public tout comme celui issu de la finance internationale aimant le blanchiment rapide, l’État se met lui-même hors la loi en refusant de rendre des comptes sur le prix de telle ou telle œuvre achetée, de telle ou telle performance sponsorisée. Ce serait porter atteinte à la liberté du fonctionnaire de la création que de leur demander le prix de ce poteau télégraphique couché, exposé un temps pour questionner le badaud dans un musée, et stocké pour les siècles des siècles dans de grands hangars. Hangars symboles de l’inaliénabilité de l’œuvre achetée par l’État, symbole de sa capacité à frapper à tout moment en envoyant à tous les musées des Beaux-arts de France lesdits poteaux, cageots, étrons de toutes sortes. Car effectivement, les auteurs soulignent que les subventions des musées, où la peinture d’un autre temps est encore reine, ont été soumises à l’accueil par ces musées d’œuvres sorties des hangars. Ce fut bien évidemment le cas du Louvre et d’Orsay, premiers de la classe dans la volonté de conférer à l’Art contemporain la gloire des illustres peintres en mettant de fait les deux à un niveau d’égalité. Aude de Kerros appelle cette pratique la vampirisation de l’art par l’art contemporain.

Le dernier acte de violence exercé par ce corps de fonctionnaires aux commandes de l’iconoclasme public fut d’assimiler la peinture à l’artisanat et de conduire les beaux-arts à ne plus apprendre avec autant de zèle les techniques de peinture. Mais rassurons-nous, les résistants sont là, osent avoir le culot d’exister, d’écrire et même de proposer des cours « hors contrats » de beaux-arts. C’est par les portraits de ces résistants que le livre d’enquête conclut. Et c’est bien en rendant lisible, par une enquête minutieuse, la mise à mort administrative de la peinture (au profit d’un art financier exclusivement fabriquant de concepts moralistes dans la subversion) que l’on peut encourager toutes les formes de résistances et saturer toutes nos marges d’existence.

http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=art-contemporain-1983-2013-annees-noires-de-la-peinture-enquete--219

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