Aller au contenu

Salaire complet


Bisounours

Messages recommandés

Roger trollait régulièrement depuis 2008. Il était notre merdscotte, l'équivalent merdique de la mascotte du forum. Mais bon. Y'a un moment, faut renouveler.

Lien vers le commentaire

Roger trollait régulièrement depuis 2008. Il était notre merdscotte, l'équivalent merdique de la mascotte du forum. Mais bon. Y'a un moment, faut renouveler.

Ah, c'est permanent, alors ?

Il m'amusait tellement pourtant :dentier:

Lien vers le commentaire

ohhhhhhh, un troll ! Il existe un superbe livre sur les trolls et autres créatures magiques, c'est "Les gnomes", chez albin michel

Rien à voir avec le sujet mais ce n'est pas le bouquin avec un gnome au bonnet rouge à barbe grisonnante en veste bleue sur la couverture ? Si oui, Je l'ai eu avec mes parents quand j'avais 8-9 ans ! ^–^

Lien vers le commentaire

Rien à voir avec le sujet mais ce n'est pas le bouquin avec un gnome au bonnet rouge à barbe grisonnante en veste bleue sur la couverture ? Si oui, Je l'ai eu avec mes parents quand j'avais 8-9 ans ! happy.gif

Vi ! On le voit de face et de dos, le livre est hollandais, de Wil Huygen et Rien Poortvliet, mais c'est aussi pour les adultes !
Lien vers le commentaire

En tant qu'employeur, payer un salaire complet, c'est le rêve. Pourquoi, puisque la dépense est la même?

Et bien outre les simplifications administratives énormes, chaque augmentation de salaire n'est PAS soumis à de nouvelles charges.

Vous payez 100 de plus au salarié, celui-ci reçoit 100.

Lien vers le commentaire

Mouais, l'interrogation me semble légitime.

Il faut dire clairement qu'il n'y a aucune garantie que l'employeur paye le même salaire complet c'est à dire qu'il continue à régler rubis sur l'ongle, le montant du salaire, le montant des charges sociales personnelles et le montant des charges patronales.

Il n'y a aucune garantie parce que le libéralisme ne peut garantir ce genre de choses.

Il n'y a aucune garantie parce que le pouvoir de négociation et de nuisance d'un salarié n'égalera jamais celui d'un Etat qui pour appliquer sa loi dispose de la coercition.

Lien vers le commentaire

Il n'y a aucune garantie parce que le pouvoir de négociation et de nuisance d'un salarié n'égalera jamais celui d'un Etat qui pour appliquer sa loi dispose de la coercition.

La question, c'est plutôt à quelle prix ce fait cette coercition ? (quel coût pour l'employeur, car s'il se loupe l'urssaf lui tombe sur la gueule, quel coût pour les contribuables qui paient les inspecteurs.)

Les syndicats devraient justement servir à négocier les salaires plutôt que de réclamer je ne sais quelle connerie auprès de l'état.

Lien vers le commentaire

tu n'auras rien à dire, tu prendras ce qu'il voudra bien te donner..

Dans n'importe quel marcher, il y a deux acteurs. L'offre et la demande.

L'entreprise représente la demande de force de travail et l'employer représente l'offre de force de travail.

Si le salaire demandé par l'employer ne convient pas à l'employeur, il peut refuser.

Mais si le salaire proposé par l'employeur ne convient pas à l'employer, il peut aussi refuser.

Pour ce qui est du salaire complet:

Si actuellement tu acceptes 2000€ net, tu accepteras 2000€ brut d'un salaire complet, toute chose étant égale par ailleurs.

Lien vers le commentaire

Mouais, l'interrogation me semble légitime.

Il faut dire clairement qu'il n'y a aucune garantie que l'employeur paye le même salaire complet c'est à dire qu'il continue à régler rubis sur l'ongle, le montant du salaire, le montant des charges sociales personnelles et le montant des charges patronales.

C'est le même raisonnement qui prétend que sans salaire minimum tout le monde serait payé au lance pierre. Or beaucoup de gens sont payés au dessus du salaire minimum. Il n'y a effectivement aucune garantie que l'employeur paie un salaire complet mais de la même façon il n'y a aucune garantie qu'un employeur paie au dessus du salaire minimum.

Cela dit, beaucoup d'entre vous semble oublier une chose fondamentale: le contrat de travail.

Pour rassurer les indécrottable étatistes ou libéraux classiques, la bascule vers le versement du salaire complet peut se faire simplement: avant de déréguler complètement, l'Etat impose un avenant a tous les contrats de travail. Voilà, c'était ma minute compromission.

Lien vers le commentaire

Les syndicats devraient justement servir à négocier les salaires plutôt que de réclamer je ne sais quelle connerie auprès de l'état.

C'est le premier réflexe que j'ai eu quand POE a commencé à parler de pouvoir de négociation. Ceci étant, je prendrais cela avec des pincettes ; les syndicats, c'est aussi des maîtres quand il s'agit de créer artificiellement de la rareté en empêchant la concurrence de chômeurs ou de personnels externes à l'entreprise pour prendre des emplois dans celle-ci, afin justement de faire monter les salaires. Je suis d'accord que c'est loin d'être évident à démêler. On a de la littérature ou des études là-dessus ?

Lien vers le commentaire

Pour rassurer les indécrottable étatistes ou libéraux classiques, la bascule vers le versement du salaire complet peut se faire simplement: avant de déréguler complètement, l'Etat impose un avenant a tous les contrats de travail. Voilà, c'était ma minute compromission.

Même en tant que libéral classique, la solution ne me satisfait qu'à moitié, mais j'imagine que si ce n'était qu'une mesure transitoire, on pourrait l'envisager le temps que les gens s'habituent au concept, mais j'ai peur que cela ne devienne permanent après… C'est comme quand ils nous pondent une nouvelle taxe ; elle augmente systématiquement après, alors même qu'elle ne devait être que temporaire au départ.

Lien vers le commentaire

C'est le même raisonnement qui prétend que sans salaire minimum tout le monde serait payé au lance pierre. Or beaucoup de gens sont payés au dessus du salaire minimum. Il n'y a effectivement aucune garantie que l'employeur paie un salaire complet mais de la même façon il n'y a aucune garantie qu'un employeur paie au dessus du salaire minimum.

Pas du tout, j'ai simplement dit qu'il n'y avait aucune garantie. C'est à dire qu'il y aura probablement des salariés qui seront mieux payés, mais d'autres qui le seront moins selon les conditions de négociations, et l'équilibre du marché du travail.

Cela dit, beaucoup d'entre vous semble oublier une chose fondamentale: le contrat de travail.

Pour rassurer les indécrottable étatistes ou libéraux classiques, la bascule vers le versement du salaire complet peut se faire simplement: avant de déréguler complètement, l'Etat impose un avenant a tous les contrats de travail. Voilà, c'était ma minute compromission.

C'est la fin des haricots, si les anarcaps demandent l'intervention de l'Etat !

Lien vers le commentaire

Eh ! Ce nom me dit quelque chose… Ce n'est pas le même qui parasitait un temps les commentaires du blog d'H16 par hasard ?

Une saleté de sarkozyste, to be sure. Il avait aussi pollué mon blog à l'époque.

Ca me gêne quand même ces histoires de mesures transitoires que j'ai évoquées, car ça reviendrait ni plus ni moins à réglementer les salaires sur le marché de manière un peu plus insidieuse, certes, mais réglementer quand même. Du coup, on perpétuerait toutes les distorsions de prix qui vont avec.

Lien vers le commentaire

Ca me gêne quand même ces histoires de mesures transitoires que j'ai évoquées, car ça reviendrait ni plus ni moins à réglementer les salaires sur le marché de manière un peu plus insidieuse, certes, mais réglementer quand même. Du coup, on perpétuerait toutes les distorsions de prix qui vont avec.

La même question se pose avec la suppression de la TVA. Je ne pense pas qu'un hypothétique gouvernement libéral qui prendrait une telle mesure puisse se passer des retombées politiques liées à la baisse des prix. Or comme éviter que les professionnels n'en profitent pour augmenter leur marge au détriment du public (rhétorique socialiste, je sais), comme cela fut le cas lors de la baisse de la TVA sur la restauration?

Je pense qu'il faudrait imposer l'affichage en prix hors taxe au moins six mois ou un an à l'avance pour que les consommateurs aient le temps de s'habituer à la nouvelle structure des prix, et/ou imposer un gel des prix pendant une très courte durée (deux semaines, un mois).

Lien vers le commentaire

La même question se pose avec la suppression de la TVA. Je ne pense pas qu'un hypothétique gouvernement libéral qui prendrait une telle mesure puisse se passer des retombées politiques liées à la baisse des prix. Or comme éviter que les professionnels n'en profitent pour augmenter leur marge au détriment du public (rhétorique socialiste, je sais), comme cela fut le cas lors de la baisse de la TVA sur la restauration?

Je pense qu'il faudrait imposer l'affichage en prix hors taxe au moins six mois ou un an à l'avance pour que les consommateurs aient le temps de s'habituer à la nouvelle structure des prix, et/ou imposer un gel des prix pendant une très courte durée (deux semaines, un mois).

Oui, de toute manière, c'est comme toujours avec nos idées ; ça fait partie d'un package et il faudrait que ces mesures soit concomitantes. Ceci étant, il faudra bien établir une séquence dans la mise en oeuvre de politiques de libéralisation. Que fait-on en premier ? Il y a des effets qui peuvent être contrecarrés alors que les idées sont bonnes si on néglige la réforme d'autres aspects. La Nouvelle-Zélande avait fait quelques erreurs à cet égard.

Lien vers le commentaire

Où est le souci ? J'ai du mal à comprendre pourquoi réglementer (C'est mon coté blonde…). Si dans le cas de la suppression de la TVA, les marges augmentent trop, la concurence et la demande ne suffiraient-elles pas à équilibrer les choses au bout d'un moment ? De même pour les salaires…. Si on n'offre pas assez, le danger pour l'employeur n'est-il pas de trouver personne ?

Lien vers le commentaire

Où est le souci ? J'ai du mal à comprendre pourquoi réglementer (C'est mon coté blonde…). Si dans le cas de la suppression de la TVA, les marges augmentent trop, la concurence et la demande ne suffiraient-elles pas à équilibrer les choses au bout d'un moment ? De même pour les salaires…. Si on n'offre pas assez, le danger pour l'employeur n'est-il pas de trouver personne ?

Bien sûr, dans le cadre d'un situation normale. Mais je crois que les exemples de transitions ratées sont assez nombreux pour justifier que l'on s'interroge sur la meilleure façon gérer la transition de l'étatisme au libéralisme.

Lien vers le commentaire

Où est le souci ? J'ai du mal à comprendre pourquoi réglementer (C'est mon coté blonde…). Si dans le cas de la suppression de la TVA, les marges augmentent trop, la concurence et la demande ne suffiraient-elles pas à équilibrer les choses au bout d'un moment ? De même pour les salaires…. Si on n'offre pas assez, le danger pour l'employeur n'est-il pas de trouver personne ?

En effet. Si les marges augmentent ; les entrepreneurs vont s'agglutiner dans le secteur qui a un plus fort taux de rentabilité jusqu'à ce que les profits rejoignent le taux moyen, mais on ne sait pas quel sera cet horizon, d'autant plus que les choses sont en mouvement perpétuel. Si on abolit le salaire minimum, déjà une bonne partie du problème du chômage de masse pourrait être résolue ; tous les boulots qui rapportent moins à l'employeur que 9,22€ de l'heure pourraient revenir en force. Au fur et à mesure que le nombre de chômeurs diminuerait, les salaires pourraient augmenter, puisque la demande de travail des employeurs continuerait (si on a bien tout libéralisé avant sur la fiscalité et le reste) alors que l'offre de travail diminuerait. C'est mécanique. Après, c'est qu'est-ce que l'on fait entretemps ? Mesures de transition ou pas ? Dans beaucoup de cas, des réformes incomplètes ont fait tout capoter. En Nouvelle-Zélande, on a par exemple omis de libéraliser le marché du travail avant de passer à des taux flexibles et une libéralisation des entreprises d'Etat, ce qui a provoqué une montée en flèche du chômage dans un premier temps, même si celui-ci s'est résorbé relativement rapidement après que l'on ait flexibilisé le marché du travail. C'est une vraie question. Le libéralisme (ou ce qui était supposé en être) a souvent été déformé par ses opposants de ce fait là, alors que la cause était bien un manque de libéralisme dans d'autres secteurs que celui qui était en train d'être réformé, mais ce n'est pas quelque chose de faciler à expliquer au public. Il est pratiquement impossible de tout réformer à la fois tellement nous sommes dans un guêpier monumental, il faudrait donc (probablement) un certain nombre de mesures de transition le temps que les autres secteurs soient libéralisés.

Lien vers le commentaire

Où est le souci ? J'ai du mal à comprendre pourquoi réglementer (C'est mon coté blonde…). Si dans le cas de la suppression de la TVA, les marges augmentent trop, la concurence et la demande ne suffiraient-elles pas à équilibrer les choses au bout d'un moment ? De même pour les salaires…. Si on n'offre pas assez, le danger pour l'employeur n'est-il pas de trouver personne ?

Bien d'accord. L'essentiel ici est de ne pas tromper les individus sur la marchandise légale.

Faire croire qu'une baisse de la TVA va nécessairement entraîner une baisse des prix, et/ou des embauches, est un mensonge parce que le marché n'est pas uniforme, et qu'on ne peut pas prédire le comportement de l'offre et de la demande. Certains restaurateurs n'ont absolument pas besoin de baisser les prix parce qu'ils vendent très bien ce qu'ils offrent, d'autres n'ont pas besoin d'embaucher parce que leur rentabilité est optimale…

De la même manière, il ne faut pas mentir sur le salaire total parce qu'en réalité, on ne peut prédire à l'avance de quelle manière le marché du travail évoluera. Certaines entreprises sur le point de faire faillite en profiteront pour baisser les salaires et pourront ainsi continuer à exercer leur activité, d'autres au contraire ne trouvant pas de personnes qualifiées, augmenteront le salaire total.

Lien vers le commentaire

De la même manière, il ne faut pas mentir sur le salaire total parce qu'en réalité, on ne peut prédire à l'avance de quelle manière le marché du travail évoluera. Certaines entreprises sur le point de faire faillite en profiteront pour baisser les salaires et pourront ainsi continuer à exercer leur activité, d'autres au contraire ne trouvant pas de personnes qualifiées, augmenteront le salaire total.

C'est bien pour cela que nous sommes libéraux, non ? L'offre et la demande suivent certaines lois générales, mais sont insusceptibles d'être quantifiées à un moment donné parce que personne ne peut agréger l'information en un seul point, et surtout parce que les modifications se font en ce moment même ; c'est en mouvement permanent. Ce qui est bien ce qui rend l'intervention de l'Etat dans l'économie futile.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...