Aller au contenu

Comment gérez-vous votre stress ?


Barem

Messages recommandés

Bonjour,

alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve. (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…) Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ?

Merci à vous.

Lien vers le commentaire

Il y a ce passage du Manuel d'Epictete qui a été posté plusieurs fois ici :

1. Des choses les unes dépendent de nous, les autres ne dépendent pas de nous. Ce qui dépend de nous, ce sont nos jugements, nos tendances, nos désirs, nos aversions, en un mot tout ce qui est opération de notre âme ; ce qui ne dépend pas de nous, c’est le corps, la fortune, les témoignages de considération, les charges publiques, en un mot tout ce qui n’est pas opération de notre âme.

2. Ce qui dépend de nous est, de sa nature, libre, sans empêchement, sans contrariété ; ce qui ne dépend pas de nous est inconsistant, esclave, sujet à empêchement, étranger.

3. Souviens-toi donc que si tu regardes comme libre ce qui de sa nature est esclave, et comme étant à toi ce qui est à autrui, tu seras contrarié, tu seras dans le deuil, tu seras troublé, tu t’en prendras et aux dieux et aux hommes ; mais si tu ne regardes comme étant à toi que ce qui est à toi, et si tu regardes comme étant à autrui ce qui, en effet, est à autrui, personne ne te contraindra jamais, personne ne t’empêchera, tu ne t’en prendras à personne, tu n’accuseras personne, tu ne feras absolument rien contre ton gré, personne ne te nuira ; tu n’auras pas d’ennemi, car tu ne souffriras rien de nuisible.

Ou pour faire dans l'actu, une citation de Moebius qui dit en substance que la vie est une successions de problèmes qu'il faut gérer comme on le peut : en gros, quand faut y aller faut y aller, et de toute façon il faut y aller, on verra bien.

Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple).

Attention cependant à ne pas en faire un usage systématique, la dépendance peut être très forte.

Lien vers le commentaire

Le stress est géré par les glandes surrénales ; soit-dit en passant, la spasmophilie c'est une invention franco-française, inconnue de la médecine dans les autres pays, et à mon avis un moyen fort pratique pour les médecins paresseux de se débarrasser de patients qui ont des problèmes peu courants de cortisol ou de déséquilibres d'électrolytes, en les envoyant perdre leur temps chez un psy qui ne pourra pas les guérir, ou au mieux masquer les symptômes avec des médicaments, jusqu'à la crise adrénale fatale.

Barem, comment est-ce que tu supportes les blessures ? Etat de choc même pour un truc pas grave (se cogner dans un meuble), ou après un effort violent ? Tu mets des mois à te remettre de la moindre intervention chirurgicale ? De l'hypoglycémie quand tu es déshydraté ?

Lien vers le commentaire
Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple).

L'alprazolam, trois règles:

  1. Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation.
  2. NE PAS COUPER BRUTALEMENT.
  3. NE PAS COUPER BRUTALEMENT !

Lien vers le commentaire

L'alprazolam, trois règles:

  1. Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation.
  2. NE PAS COUPER BRUTALEMENT.
  3. NE PAS COUPER BRUTALEMENT !

Oui, j'ai oublié de préciser mais l'usage auquel je pensais c'est 1 prise exceptionnelle avant un événement stressant (exams, avion, etc.), c'est a dire quelques comprimés par an.

L'usage régulier c'est autre chose.

Lien vers le commentaire

L'alprazolam, trois règles:

  1. Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation.
  2. NE PAS COUPER BRUTALEMENT.
  3. NE PAS COUPER BRUTALEMENT !

+1 (l'arrêt brutal peut avoir des conséquences désastreuses), et ces règles sont valables pour l'ensemble des benzodiazépines : xanax, mais aussi valium, lexomil, etc.

Lien vers le commentaire

Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple).

Dans ce cas, mieux vaut un béta-bloquant comme le propranolol, ça élimine les symptômes du stress, sans agir sur la réflexion.

Les BZD ont un effet négatif sur la mémoire.

Lien vers le commentaire

Bonjour,

alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve. (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…) Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ?

Merci à vous.

L'angoisse c'est une peur démesurée, disproportionnée. Le principe est donc de relativiser l'importance de l'épreuve, on ne joue pas sa vie après tout, et même si c'est le cas, on a rien à perdre…bref, gestion mentale. L'autre aspect c'est la gestion émotionnelle, le principe est ici de se centrer sur sa respiration en la contrôlant, une respiration abdominale peut être une bonne façon de se détendre, et de ralentir le rythme cardiaque, d'autant plus que cela occupe l'esprit, et le contrôle sur le corps.

En fait, l'angoisse cela ne se gère pas au sens strict, il faut simplement la laisser passer et utiliser l'adrénaline pour se concentrer sur son but.

Lien vers le commentaire
Alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…). Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ?

Pour apprendre à gérer le stress aux oraux, ça peut être un bon investissement de se mettre au théâtre.

Sinon il y a des techniques de respiration/méditation mais je ne garantis rien.

Lien vers le commentaire

Une technique qui marcherait plutôt bien, en thérapie comportementale: inscrire sur un carnet les causes d'angoisse quand on la ressent, pour ensuite pouvoir revenir dessus après, et se rendre compte que ça ne valait pas le stress ressenti.

Lien vers le commentaire

Le stress est géré par les glandes surrénales ; soit-dit en passant, la spasmophilie c'est une invention franco-française, inconnue de la médecine dans les autres pays, et à mon avis un moyen fort pratique pour les médecins paresseux de se débarrasser de patients qui ont des problèmes peu courants de cortisol ou de déséquilibres d'électrolytes, en les envoyant perdre leur temps chez un psy qui ne pourra pas les guérir, ou au mieux masquer les symptômes avec des médicaments, jusqu'à la crise adrénale fatale.

Barem, comment est-ce que tu supportes les blessures ? Etat de choc même pour un truc pas grave (se cogner dans un meuble), ou après un effort violent ? Tu mets des mois à te remettre de la moindre intervention chirurgicale ? De l'hypoglycémie quand tu es déshydraté ?

Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires.

Mon médecin m'a conseillé d'aller voir un sophrologue sans me prescrire d’anxiolytique et en m'invitant à régler ce problème qu'il juge, et j'en conviens, psychologique. La sophrologie est elle une bonne solution ?

Lien vers le commentaire

Le stress est normal pendant un examen. S'en débarasser en s'entraînant, quitte à redoubler pour repasser ses examens l'année suivante. Bois un ou deux verres d'alcool juste avant, ça aide à se détendre.

Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir.

Lien vers le commentaire

Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires.

Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien :) Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux).

Lien vers le commentaire

Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien :) Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux).

C'est noté.

En accord avec Marco, je ne souhaite pas rentrer en lien de dépendance vis à vis de ces produits "apaisants". Par contre, j'aimerais pouvoir contrôler ce stress soit pour limiter ses effets indésirables ou encore l'employé à mon avantage.

Lien vers le commentaire

Le stress est normal pendant un examen. S'en débarasser en s'entraînant, quitte à redoubler pour repasser ses examens l'année suivante. Bois un ou deux verres d'alcool juste avant, ça aide à se détendre.

Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir.

+1

Sinon, le stress est un handicap lorsqu'il est trop aigu mais il me rend, pour ma part, meilleur. J'ai l'impression que mon cerveau fonctionne plus rapidement lorsque je suis anxieux. C'est d'ailleurs pour çan je pensen que j'ai toujours eu des meilleures notes aux examens oraux tandis qu'aux écrits, je rêvasse toujours un bon tiers du temps imparti.

Lien vers le commentaire
Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien smile.gif Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux).

Il y en a plein à Paris (dont au moins un quasi-libertarien).

Sinon, le saiks aussi c'est pas mal des fois.

Lien vers le commentaire
J'ai l'impression que mon cerveau fonctionne plus rapidement lorsque je suis anxieux. C'est d'ailleurs pour ça je pense que j'ai toujours eu des meilleures notes aux examens oraux tandis qu'aux écrits, je rêvasse toujours un bon tiers du temps imparti.

Je sais que Lucilio va se moquer (et il a d'ailleurs raison), mais concernant ma tendance à rêvasser durant un devoir écrit, j'avais résolu définitivement ce problème quand j'étais étudiant. Grâce à cette technique, de une heure effective de travail pour une épreuve de quatre je suis passé à pratiquement quatre heures de travail effectif et sous tension. Et ça a remarquablement marché.

Donc jusque là aucune motif de moquerie. Sauf qu'il faut que je dis quelle était cette technique : faire de la corde à sauter tous les jours. :online2long:

Sinon, sur le sujet des peur irraisonnées : attention à bien mettre les mots sur les bonnes choses. Aller insulter la mère de Jean-Marc Mormeck permet de ressentir instantanément une peur énorme. Je ne suis pas sûr que c'est de cela dont on parle.

Sinon, le saiks aussi c'est pas mal des fois.

L'humoriste de stand-up Louie CK a une théorie sur la masturbation régulière.

L'alprazolam, trois règles:

  1. Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation.
  2. NE PAS COUPER BRUTALEMENT.
  3. NE PAS COUPER BRUTALEMENT !

Pour ces trucs-là, comme pour les benzodiapéines, je me suis fait une religion : autant acheter de l'herbe et se rouler un bon vieux gros buzz, tout aussi efficace, moins cher, et avec nettement moins d'effets secondaires.

Lien vers le commentaire
Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir.

+1

Ces substances sont à réserver aux cas gravissimes, pathologiques (au sens où l'on sait que les symptomes sont bien dus à une pathologie psychique précise).

Dernière technique pour gérer le stress : n'être stressé par rien. Se dire "Si je rate cet examen, ce sera un évènement désagréable. Mais si c'est l'évènement le plus désagréable de toute ma vie, alors je serai un homme très heureux".

Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires.

Mon médecin m'a conseillé d'aller voir un sophrologue sans me prescrire d’anxiolytique et en m'invitant à régler ce problème qu'il juge, et j'en conviens, psychologique. La sophrologie est elle une bonne solution ?

Apparemment, tes symptômes sont ceux, c'est un terme technique, du chiage dans le froc. Rien de grave, c'est normal. Flipper c'est normal.

C'est le but des épreuves d'examen aussi : si un jeune étudiant de génie civil fait dans son falzard pour une simple mauvaise note sur son bulletin, cela n'augure rien de bon pour sa carrière professionnelle, et même pour le reste de sa vie.

Lien vers le commentaire

snapback.pngJesrad, le 11 mars 2012 - 22:53, dit :

Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien :) Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux).

Il y en a plein à Paris (dont au moins un quasi-libertarien).

Quasi…Quasi…Anarcap' c'est pas libertarien?

Lien vers le commentaire

Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal.

Prendre un anxiolytique avant un exam n'a pas d'effets secondaires je pense.

4 ou 5 comprimés de xanax par an ça a changé la vie de quelqu’un que je connais, en bien, la ou toutes les autres méthodes essayées depuis des dizaines d’années avaient échouées.

Se raisonner ça ne marche pas dans tout les cas.

Lien vers le commentaire

Cette manie de prendre des pillule pour gerer ses émotions dans des cadres bénins ne relevant pas de la clinique lourde m'inquiette fondamentalement.

Une émotion est un indicateur…Un indicateur d'un message de son monde interieur qu'il conviens d'écouter.

Je sait bien que les milieux dans lesquels nous évoluons sont quasiement tous plus ou moins aliénants à divers niveaux…Mais je doute que la prise, réguliere ou occasionnelle de pillules améliore quoi que ce soit autrement qu'à tres court terme…Et encore, je me demande si "améliorer" est le mot juste…Ne serait ce que parce que l'angoisse ou la souffrance est, comme la douleur, une information…et que je doute que supprimer une information soit, intrinsequement, une "amélioration".

Lien vers le commentaire

et que je doute que supprimer une information soit, intrinsequement, une "amélioration".

Si un jour tu te fait opérer ça sera très probablement sous anesthésie. On supprimera les informations qui te disent "ça fait mal", et tu vivra très bien avec.

Une fois que tu as écouté ton "indicateur" pendant 30 ou 40 ans, et qu'il te pourri toujours autant la vie, tu fait quoi ?

De toute façon il n'y a pas a douter ou pas, les faits sont la: la prise de pilules améliore la vie de certaines personnes, ça leur permet de surmonter leur handicap et de faire des choses qu'ils ne pourraient pas faire autrement.

De même que chez d'autres personnes, la prise de médicament est la seul solution pour ne pas être complètement fou.

La chimie c'est bien.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...