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Grandes écoles, réformes des concours ?


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Source: Le Figaro

Une étude remise mardi à Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur, propose d'instituer un module d'expression orale dans le cadre des cours de français pour les lycéens, afin de limiter les discriminations sociales.

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«Le système d'enseignement français reste un vecteur de reproduction d'inégalités sociales», affirme Salima Saa, la présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé), dans son rapport sur «l'ouverture sociale dans l'enseignement supérieur» qu'elle doit remettre mardi après-midi à Laurent Wauquiez, le ministre de l'Enseignement supérieur.

La France reste un des pays où les destins scolaires sont les plus corrélés aux origines sociales et au statut des familles, rappelle-t-elle. à l'entrée en sixième, 45% des élèves sont des enfants d'ouvriers ou d'employés. Ils ne sont plus que 36% parmi les bacheliers, 20% parmi les bacheliers généraux avec mention et seulement 13% à entrer en classe préparatoire. Dans le même temps, les enfants de cadres, des professions libérales et d'enseignants, qui ne représentent que 19% des effectifs à l'entrée en sixième, représentent 26% des bacheliers, 46% des bacheliers généraux avec mention et 54% des élèves de prépa.

La campagne électorale, moment fertile pour lancer des idées

«La massification de l'enseignement supérieur ne signifie pas nécessairement démocratisation. En France, l'origine sociale a plus d'influence qu'ailleurs sur la réussite des élèves, et les diplômés restent en majorité issus des classes supérieures», résume Laurent Wauquiez, selon qui «l'ascenseur social laisse sur le chemin une partie des classes moyennes et défavorisées». «La campagne électorale ne doit pas être le prétexte au gel des idées. Au contraire, c'est un moment particulièrement fertile pour lancer de nouvelles propositions», ajoute-t-il.

Selon le rapport, les «politiques mises en œuvre ces dernières années ont fait leurs preuves»: l'orientation active, le portail admission post-bac, l'ouverture sociale en classe prépa, le 10e mois de bourse, la construction de logements étudiants ou les cordées de la réussite. Mais Salima Saa préconise plusieurs pistes «pour concourir à davantage de justice et d'équité sociale et territoriale».

Les élèves de grandes écoles davantage jugés sur leur potentiel

Elle aborde notamment le sujet hautement sensible des concours des grandes écoles, notamment depuis la suppression de l'épreuve de culture générale à Sciences Po. Et propose de mettre en place une épreuve de culture générale sur programme afin de réduire l'effet ségrégatif de cette épreuve. Il ne s'agit pas pour autant de la supprimer. Elle est «jugée par plusieurs de nos interlocuteurs comme moins inégalitaire que celle de sciences», écrit-elle. Il faudrait également veiller à «garantir la diversité au sein des jurys de concours». Un comité national pourrait veiller à cette diversité réelle. Enfin, les élèves devraient être jugés davantage sur leur potentiel plutôt que sur le seul niveau académique, lequel ne permet pas toujours de prédire les progressions futures, avance-t-elle. D'où l'idée de réformer les concours «pour qu'ils valorisent, par un coefficient significatif, la motivation, l'intensité du parcours, le projet personnel, les travaux personnels encadrés (TPE)».

Il s'agit également de «vaincre l'autocensure grâce à l'accompagnement personnalisé». Elle propose de développer une banque de stages pour les classes de troisième au niveau national pilotée par l'éducation nationale. Cette banque serait alimentée en offres par des conventions signées avec les grandes entreprises et les administrations. Elle évoque aussi l'idée d'instituer un module d'expression orale (rhétorique) dans le cadre des cours de français pour les élèves de la seconde à la terminale, afin de limiter la discrimination sociale.

Pour que les classes préparatoires se démocratisent, Salima Saa estime qu'«il faut fixer des objectifs quantitatifs et qualitatifs clairs aux recteurs et aux responsables des établissements. Chaque année, il reste des places inoccupées dans les écoles de commerce et d'ingénieurs», rappelle-t-elle. Il s'agit notamment d'atteindre partout l'objectif d'au moins 30% d'élèves boursiers. Elle propose aussi «en cohérence avec la réforme du lycée» de transformer le premier semestre de classe prépa en période d'accueil et de transition.

J'adore le "La France reste le pays où les destins scolaires sont les plus corrélés aux origines sociales et au statut des familles" alors que c'est la conséquence directe des réformes pédagogistes à la Meirieu.

Sinon du gloubi goulba idéologique classique de nos amis étatistes, à base de quotas, de "on casse le thermomètre pour masquer le problème", etc.

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Je me suis endormi à la lecture de l'article, Laurent Wauquiez est à la politique ce que Romejko et les chiffres et les lettres sont à la télévision.

Ils n'ont pas compris ce qu'il fallait faire pour relever le niveau de l'éducation nationale donc ils proposent des platitudes.

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La France reste le pays où les destins scolaires sont les plus corrélés aux origines sociales et au statut des familles

On peut le souligner mille fois et ce sera toujours aussi vrai. Malgré les bourses du CROUS, la prise en charge des frais d'inscription, être logé en cité universitaire insalubre et nourri au RU, on croise peu de filles et de fils de prolo à la fac*. Et je parle de la fac du coin, si on commence à parler grande école, le fossé est encore plus vertigineux. Faisant techniquement partie de la catégorie "fils d'ouvrier" moi-même, mais ayant reçu une instruction de fils de CSP+, il est très probable que je ré-hausse artificiellement les stats de la proportion de fils d'ouvriers à la fac… A partir de là, quelques constats s'imposent :

1 - Contrairement au cliché gauchiste ultra-répandu, y compris à l'étranger, ce n'est pas en soi le fait que l'instruction soit payante qui rend l'accès difficile à ceux issus de milieux défavorisés.

2 - C'est la maîtrise de codes culturels implicites et difficiles à acquérir qui pose problème. Les Français ont beau aimer parfois se faire peur avec l'idée qu'ils vivent dans une société hyper relaxée, décadente, 68-tarde, en réalité la société française -y compris ses milieux scolaires et universitaires- est conservatrice, repliée sur elle-même et ringarde à souhait : il est difficile de s'y intégrer lorsqu'on n'en maîtrise pas tous les codes. Ayant un pied hors du système et un pied à l'intérieur, je sais qu'avoir un style de français suffisamment soutenu pour un examen écrit, maîtriser les règles implicites de l'oral et de la politesse (entre autres, la liste ne s'arrête pas là)… rien de tout ça n'est facile pour ceux qui sont extérieurs au système. En témoigne le fait qu'il n'y a personne en grande école si ce n'est les gosses de riches et les fils de profs.

*Et pendant ce temps, les gosses de classe moyenne qui reçoivent une instruction supérieure payée sur le dos de travailleurs se plaignent de leur dur statut d'étudiants précaires… Allez chercher la logique.

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N'exagérons rien.

Même en admettant que ça ne représente pas 100% de l'effectif, la sur-représentation d'individus favorisés pour cette poursuite d'études est bien là. Qu'on retrouve une poignée de supermen qui aient réussi malgré leur environnement plutôt que grâce à est possible… Les exceptions qui confirment la règle, quoi.

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Pour être en ESC je peux t'assurer que beaucoup ne sont ni des gosses de riches et encore moins fils de profs !!!!!!

:icon_furieux: :icon_furieux: :icon_furieux:

Même en admettant que ça ne représente pas 100% de l'effectif, la sur-représentation d'individus favorisés pour cette poursuite d'études est bien là. Qu'on retrouve une poignée de supermen qui aient réussi malgré leur environnement plutôt que grâce à est possible… Les exceptions qui confirment la règle, quoi.

J’étais dans une prepa issue d'un lycée ZEP. On était environ 30 par classe, toutes filières confondues (ECE, ECS,MP, MPSI…)

Etant en école a présent, la plupart des personnes de mon entourage sont issus des classes moyennes voir, des classes inférieures.

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Je confirme pour avoir fait ce parcours, il y avait bien des fils à Papa, la plupart issus de concours parallèles.

Ceux venant de prépa étaient d'origine plus modeste la plupart du temps et nombreux sont mes amis qui ont souscrit à des prêts étudiants pour financer leurs études.

Bref, nivelons par le bas. Rien de bien nouveau.

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Steven Seagal : Tu es en train de dire que les pauvres ne maitrisent pas les règles de la politesse ? :blink:

Steven Seagal : Tu es en train de dire que les pauvres ne maitrisent pas les règles de la politesse ? :blink:

Non, mais la non maitrise des codes culturels et sociaux qui facilitent la performance scolaire par les gosses issus de milieu plus pauvre est un classique, on retrouve ça dans toutes, ou presque, les études qui portent sur la question des performances scolaires et des enfants. Les enfants les plus difficiles sont souvent les gosses de pauvres, de mère célibataires et/ou au foyer (le syndrome de l'enfant roi), ce sont en général les plus bruyant et les plus remuants et a la longue, ça "marque" un prof.

Pourtant, les gauchos devraient le savoir, Bourdieu en parle dès 1964…

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Non, mais la non maitrise des codes culturels et sociaux qui facilitent la performance scolaire par les gosses issus de milieu plus pauvre est un classique, on retrouve ça dans toutes, ou presque, les études qui portent sur la question des performances scolaires et des enfants. Les enfants les plus difficiles sont souvent les gosses de pauvres, de mère célibataires et/ou au foyer (le syndrome de l'enfant roi), ce sont en général les plus bruyant et les plus remuants et a la longue, ça "marque" un prof.

C'est un classique, mais est-ce que la pauvreté est la cause ou simplement corrélée, j'ai plus que des doutes, c'est bien plus un problème de classe sociale que de revenu d'après mes observations, et souvent de volonté de conserver son identité de classe d'origine plus que d'incapacité a intégrer les codes culturels (la France n'est pas le Japon, celui qui souhaite s'intégrer y arrive pas mal en général).

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C'est un classique, mais est-ce que la pauvreté est la cause ou simplement corrélée, j'ai plus que des doutes, c'est bien plus un problème de classe sociale que de revenu d'après mes observations, et souvent de volonté de conserver son identité de classe d'origine plus que d'incapacité a intégrer les codes culturels (la France n'est pas le Japon, celui qui souhaite s'intégrer y arrive pas mal en général).

Oui, je suis totalement d'accord, c'est vrai que j'ai parlé surtout du revenu, mais c'est vraiment plus de classe sociale qu'il fallait parler.

La question de conserver son identité de classe, c'est ça aussi la reproduction. J'ai toujours vu mes grands parents de leur vivant, paysans illetrés, être pris entre une certaine fierté de me voir aller à l'école jusque 18 ans (déjà…) et puis à l'université après, et en même temps, le désespoir de me voir changer et être différent. Mon grand père se lamantait de voir que je me foutais totalement du bricolage ou du jardinage (bon, je regrette ce temps non partagé avec lui ajd…).

J'ai été assez amusé de lire plus tard chez Hoggart ou Bourdieu que c'était là deux passe temps classiques des classes populaires…

Bref, tout ça pour dire que c'est tout à fait normal de retrouver moins de fils d'ouvriers en haut des strates sociales. N'y voir qu'une sorte de complot des élites est grotesque, surtout que n'est pas abordé la dedans les processus de déclassement (exemple que je reprends souvent : mon meilleur ami est "simple" mécanicien, et très épanoui, son père est ingénieur dans le médical et responsable d'un grand hopital) que Aron pointe du doigt en critiquant Bourdieu.

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Bref, tout ça pour dire que c'est tout à fait normal de retrouver moins de fils d'ouvriers en haut des strates sociales. N'y voir qu'une sorte de complot des élites est grotesque, surtout que n'est pas abordé la dedans les processus de déclassement (exemple que je reprends souvent : mon meilleur ami est "simple" mécanicien, et très épanoui, son père est ingénieur dans le médical et responsable d'un grand hopital) que Aron pointe du doigt en critiquant Bourdieu.

Personne n'a parlé de complot, simplement d'une barrière socio-culturelle invisible et d'ailleurs largement inconsciente rendant plus difficile l'ascension sociale.

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Ben techniquement, en tant que vil bourgeois capitaliste, je colle un malus non négligable a celui qui ne fait pas l'effort d'adapter son discours et son attitude au milieu ou il souhaite travailler :D

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Bof… En tant que fils de prolo j'ai pas forcément trouvé que s'adapter aux codes socio-culturels de gens issus de classes plus aisés était d'une grande difficulté. Bon après c'est peut être parce que je suis awesome.

Et je trouve pas non plus, comme à pu le laisser entendre Steven Cigale, qu'ils soient dans l'ensemble repliés et ringards. Les coincés du derche psychorigides ça existe mais ils sont vraiment minoritaires.

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Bof… En tant que fils de prolo j'ai pas forcément trouvé que s'adapter aux codes socio-culturels de gens issus de classes plus aisés était d'une grande difficulté.

Non, c'est facile, si on le souhaite, mais j'ai vu pas mal de monde rejeter les codes et ensuite chouiner qu'on les traite pas en égaux…

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Ben techniquement, en tant que vil bourgeois capitaliste, je colle un malus non négligable a celui qui ne fait pas l'effort d'adapter son discours et son attitude au milieu ou il souhaite travailler biggrin.gif

Il ya tout un ensemble de codes discrets même si on s'exprime très correctement, on n'a pas de souvenir de scouts par hasard, on n'a pas fait des stages de voile aux Glénans par hasard même si ce n'est pas exorbitant comme coût. Pour ceux issus de la classe moyenne et qui ont pratiqué certains loisirs un peu chers comme le ski on ne les a pas pratiqué au même endroit La Toussuire la station des CE et de l'UCPA ce n'est pas Tignes et encore moins Courchevel, etc, etc Il y a un tas de petits signes discrets.

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Il ya tout un ensemble de codes discrets même si on s'exprime très correctement, on n'a pas de souvenir de scouts par hasard, on n'a pas fait des stages de voile aux Glénans par hasard même si ce n'est pas exorbitant comme coût. Pour ceux issus de la classe moyenne et qui ont pratiqué certains loisirs un peu chers comme le ski on ne les a pas pratiqué au même endroit La Toussuire la station des CE et de l'UCPA ce n'est pas Tignes et encore moins Courchevel, etc, etc Il y a un tas de petits signes discrets.

C'est vrai, mais assez marginal (et courchevel, c'est tout vulgos, faut aller a champoussin), la grosse frontiere est entre la classe 'moyenne' et la classe 'populaire' sans que cette frontiere ne soit particulierement liée au revenu.

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Non, c'est facile, si on le souhaite, mais j'ai vu pas mal de monde rejeter les codes et ensuite chouiner qu'on les traite pas en égaux…

Ou ne pas être capable de les voir instantanément. Pas être capable de comprendre le parfois gouffre insidieux quand on tente de communiquer avec autrui.

Comprendre quand on a pris de la bouteille.

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Bof… En tant que fils de prolo j'ai pas forcément trouvé que s'adapter aux codes socio-culturels de gens issus de classes plus aisés était d'une grande difficulté. Bon après c'est peut être parce que je suis awesome.

Et je trouve pas non plus, comme à pu le laisser entendre Steven Cigale, qu'ils soient dans l'ensemble repliés et ringards. Les coincés du derche psychorigides ça existe mais ils sont vraiment minoritaires.

On parle de statistiques générales, il y a toujours des exceptions, faut voir aussi l'éducation que tes parents t'ont filé. Les miens n'ont pas vraiment été à l'école, mon papa un peu, surtout le soir après le boulot, et la culture littéraire se résumait au Reader's Digest et aux livres qu'on "gagne" avec des points de fidélité ou les machins "collections Atlas" en libraire. J'ai du lire mon premier essais il y a 7 ans, à 19 ans, en rentrant à l'université…et je me suis senti comme un gosse dans un magasin de jouets.

Avec le recul, je me suis rendu compte (et en en discutant avec mes vieux) qu'ils m'avaient "programmer" pour "devenir quelqu'un" et c'est passé par me faire faire un "sport de bourgeois" (hockey sur gazon), me mettre dans une école catholique (même si en Belgique c'est un peu différent de la France), au scout, … et surtout, me bombarder de bouquins dès que possible.

Et malgré tout mes efforts, il n'est pas rare que certaines personnes relèvent mon origine. Après, je m'en fou un peu, donc je ne fais pas toujours attention (c'est d'ailleurs assez marrant d'être une sorte d'hybride).

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Il ya tout un ensemble de codes discrets même si on s'exprime très correctement, on n'a pas de souvenir de scouts par hasard, on n'a pas fait des stages de voile aux Glénans par hasard même si ce n'est pas exorbitant comme coût. Pour ceux issus de la classe moyenne et qui ont pratiqué certains loisirs un peu chers comme le ski on ne les a pas pratiqué au même endroit La Toussuire la station des CE et de l'UCPA ce n'est pas Tignes et encore moins Courchevel, etc, etc Il y a un tas de petits signes discrets.

C'est vrai que il y a vachement besoin de ça pour réussir ses études :rolleyes:

Poney : Tu habitais à la campagne ? Parce qu'en ville les livres sont gratuits dans les bibliothèques…

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Poney : Tu habitais à la campagne ? Parce qu'en ville les livres sont gratuits dans les bibliothèques…

Oui, mais j'allais à l'école en bus, ce n'est pas une question de prix, c'est plus profond que ça, c'est ça qu'on entendait dès le début par "culture de classe". Je ne m'y étais jamais interressé, je n'aurais meme pas su par quoi commencer, je ne savais même pas que ça existait.

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C'est vrai que il y a vachement besoin de ça pour réussir ses études :rolleyes:

Il n'y a pas que les études, moi je n'en ai pas fait, trop con limité pour de vraies études supérieures. Il y a les réseaux qui aident bien, le fait de ne pas être admis partout, souvent se demander si on n'est pas en train de te jouer "le diner de con".

Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui mais il y avait il y 35 ans il y avait aussi un barrage des familles quant on n'était pas le gendre idéal "ce garçon n'est pas de notre monde tu vas gâcher ta vie" (mon ex l'a eu texto de son père….).

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Suppression immédiate de ces prépas et grandes écoles subventionnées. Ca réglera la question.

Tu ne peux faire ça avant d'avoir réellement réformé les universités. Le système prépa/grandes écoles permet d'échapper à notre système soviétique universitaire, certe il est subventionné et c'est mal mais il n'existe que parce que nos universités sont des poubelles.

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Tu ne peux faire ça avant d'avoir réellement réformé les universités. Le système prépa/grandes écoles permet d'échapper à notre système soviétique universitaire, certe il est subventionné et c'est mal mais il n'existe que parce que nos universités sont des poubelles.

Oui bien sûr. Mais là c'est les prépas qui commencent à se soviétiser. D'ailleurs, le fait qu'elles soient subventionnées est déjà un signe de socialisme dégénéré. Et avec cette réforme à quoi elles serviront si le mode de sélection doit se centrer sur le potentiel et la motivation de l'élève? Autant les supprimer et faire un accès direct aux grandes écoles après le bac.

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Bof… En tant que fils de prolo j'ai pas forcément trouvé que s'adapter aux codes socio-culturels de gens issus de classes plus aisés était d'une grande difficulté. Bon après c'est peut être parce que je suis awesome.

Qu'il y'ait des personnalités assez fortes sur un forum de libéraux qui tirent une fierté légitime de s'être extraits de leur milieu de naissance, c'est la moindre des choses vu la population concernée. Il y'a néanmoins une réalité sociologique très forte derrière les fils de prolo qui restent dans leur milieu de prolo à qui il ne vient jamais à l'idée d'essayer d'acquérir les codes d'un autre milieu. Dans ce siècle pas davantage que dans un autre, la France n'a jamais été reine de la mobilité sociale, malgré la quantité de conneries qu'on peut entendre sur l'égalité qui serait une passion française.

Et je trouve pas non plus, comme à pu le laisser entendre Steven Cigale, qu'ils soient dans l'ensemble repliés et ringards. Les coincés du derche psychorigides ça existe mais ils sont vraiment minoritaires.

Je ne m'en étais jamais rendu compte avant de vivre à l'étranger à quel point la plupart des Français que j'ai rencontrés (en particulier dans les administrations et les entreprises types assurance etc) correspondent précisément à cette description, à laquelle je peux ajouter : tirant la gueule tout le temps et pas près à aider qui que ce soit pour deux sous.

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Qu'il y'ait des personnalités assez fortes sur un forum de libéraux qui tirent une fierté légitime de s'être extraits de leur milieu de naissance, c'est la moindre des choses vu la population concernée. Il y'a néanmoins une réalité sociologique très forte derrière les fils de prolo qui restent dans leur milieu de prolo à qui il ne vient jamais à l'idée d'essayer d'acquérir les codes d'un autre milieu. Dans ce siècle pas davantage que dans un autre, la France n'a jamais été reine de la mobilité sociale, malgré la quantité de conneries qu'on peut entendre sur l'égalité qui serait une passion française.

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