Grandes écoles, réformes des concours ?

[kolb]

C'est comme à l'époque des PTT, ce système subventionné est indéfendable. Il fallait donc supprimer tout cela, déterrer tous les câbles de télécommunications et détruire tous les téléphones.

Je n'arrive pas à croire que vous ne réalisez pas le degré de constructivisme primaire que vos phrases comportent! Vous devez être ingénieur sinon!

[Snarol]

Ça me fait penser à un projet de création d'un master de droit en partenariat avec un cabinet international (me souviens plus du nom) qui a foiré à Tolbiac.

En effet, les droits de scolarité approchait les 10 000 euros.

Évidemment, les syndicats étudiants ont fait leurs chieurs et le projet à dû être annulé.

Tout ça pour dire que si ce genre de trucs étaient dans les cartons à Paris 1, les autres facs en France ne doivent pas être en reste.

Privatisons tout ça et je suis certain que nos universités s'adapteront plus vite que beaucoup ne le pensent.

[Lameador]

La sélection ce sont les concours, pas les prépas qui, comme leur nom l'indique, ne font qu'y préparer.

Et comme le concours est difficile il faut s'y préparer. D'où l'émergence ce classe spécialisées, dites préparatoires

Mode troll on :

- les facs de médecine fonctionne exactement comme ton système de merde rêve. Ce qui fait que les reçus en première année sont généralement fils de médecins ayant préparé le concours depuis le lycée. Ce sytème est d'une totale hypocrisie.

- quand on voit l'état général du système éducatif français et l'origine d'où émanent la plupart des remugles anti-prépas, je suis pas sur que les critiques du sytème relève d'une réelle volonté d'améliorer le système

- l'argument "les prépas sont publiques il faut les supprimer" récolte pour l'instant le prix du commentaire le plus idiot de 2012. Idiot utile des bobos ou idiot tout court ? Pour ceux qui veulent des contre-arguments, lire le post de Chitah.

- la critique des classes prépas que l'on trouve dans la presse mainstream est puante de démagogie. Les prépas ont une approche méritocratique, c'est pur cela et pour cela uniquement que les progs les détestent. D'où leur préférence pour les entretiens de motivation qui permettent de sélectionner à la tête du client.

- le système américain est loin d'être la panacée en matière d'éducation. Il repose en grande partie sur des autodidactes et/ou des talents importés (d'Asie notamment). Le problème se situe en grande partie avant la fac, mais il est indéniable

- le système de prépas a un immense avantage sur pas mal de système universitaire concurrents : il permet de n'attribuer des ressources pour les études qu'aux étudiants qui les poursuivront. Ca évite de saupoudrer les moyens vers des licenciés de sociologie qui finiront licenciés tout court. Et pour les utilisateurs cela évite le problème réel des étudiants qui poursuivent longtemps des études de haut niveau (jusqu'à 25 ans ou plus) pour au final ne pas les réussir.(ce qui est une des limites du système allemand dont le diplome de référence est la thèse)

ça me fait penser à un projet de création d'un master de droit en partenariat avec un cabinet international (me souviens plus du nom) qui a foiré à Tolbiac.

En effet, les droits de scolarité approchait les 10 000 euros.

évidemment, les syndicats étudiants ont fait leurs chieurs et le projet à dû être annulé.

Tout ça pour dire que si ce genre de trucs étaient dans les cartons à Paris 1, les autres facs en France ne doivent pas être en reste.

Privatisons tout ça et je suis certain que nos universités s'adapteront plus vite que beaucoup ne le pensent.

Ne perdons pas espoir.

Avec l'autonomie des universités, certaines universités renforceront leur coté nid de gauchistes mais d'autres réaffirmeront leur rôle de centre d'excellence. Les ordures ne pourront pas bloquer ce type de projets partout.

[F. mas]

La question qui se pose dans le domaine de l'éducation, comme dans pas mal d'autres domaines, est de savoir s'il s'agit d'un bien public qui nécessite la création d'un service public (d'un bien collectif). Réclamer la privatisation des universités et des grandes écoles n'a pas pour but de sanctionner ou de punir les établissements qui marchent ou qui ne marchent pas (ça, c'est un raisonnement typiquement socialiste, voire pire, de socialiste français), mais de laisser le jeu des préférences individuelles en lieu et place de celles du pouvoir politique et de l'Etat pour juger de l'opportunité de voir émerger tel ou tel type d'établissement mais dans le secteur privé.

[Lameador]

Réclamer la privatisation de l'éducation supérieure en générale est une (bonne) chose

Réclamer la privatisation d'une seule partie de celle ci pour raisons de convenance idéologique en st une autre. Et ne relève pas de la lutte pour la réduction de la place de l'état dans la vie.

[F. mas]

ah oui, nous sommes d'accord.

[Lancelot]

Et comme le concours est difficile il faut s'y préparer. D'où l'émergence de classe spécialisées, dites préparatoires

Et pourquoi un tel système ressemblant fortement à une rustine est-il devenu nécessaire ? Parce le lycée n'est pas foutu de faire son boulot et que les élèves arrivent au bac avec au moins deux ans de retard dans les matières évaluées par les concours.

Au passage, je n'ai jamais réclamé la suppression des prépas ou quoi que ce soit du genre. Je dis que si on permettait au lycée de sélectionner et de spécialiser correctement les élèves, on pourrait leur faire gagner deux ans de vie active.

les facs de médecine fonctionne exactement comme ton système de merde rêve.

Strawman.

Ce qui fait que les reçus en première année sont généralement fils de médecins ayant préparé le concours depuis le lycée. Ce sytème est d'une totale hypocrisie.

Alors que les prépas monopolisées par les fils de profs, seuls à connaitre leur existence, sont blanches et pures comme la neige, c'est évident. (NB, cette phrase est ironique à plusieurs niveaux)

quand on voit l'état général du système éducatif français et l'origine d'où émanent la plupart des remugles anti-prépas, je suis pas sur que les critiques du sytème relève d'une réelle volonté d'améliorer le système.

Les prépas ont une approche méritocratique, c'est pour cela et pour cela uniquement que les progs les détestent.

Ce n'est pas de ma faute si des imbéciles sont d'accord avec moi. Leurs solutions et leurs constats ne sont d'ailleurs pas les miens.

le système de prépas a un immense avantage sur pas mal de systèmes universitaires concurrents : il permet de n'attribuer des ressources pour les études qu'aux étudiants qui les poursuivront.

Et ceux qui se font virer ou loupent les concours à la fin sont alors bien contents de retrouver l'université.

[ShoTo]

- les facs de médecine fonctionne exactement comme ton système de merde rêve. Ce qui fait que les reçus en première année sont généralement fils de médecins ayant préparé le concours depuis le lycée. Ce sytème est d'une totale hypocrisie.

N'importe quoi, c'est la première fois que j'entends une histoire pareil, ça n'as aucun intérêt de "préparer" le concours avant le bac et je ne vois encore moins en quoi avoir des parents médecins serait d'une quelconque aide vu qu'ils ont passé leurs concours 20 voir 30 ans avant donc ça n'aura strictement rien à voir avec ce que leurs rejetons passeront. Ce dont tu parles (si ça existe) doit être bien marginal.

Et ceux qui se font virer ou loupent les concours à la fin sont alors bien contents de retrouver l'université.

Personne ne loupe vraiment ses concours, tout le monde réussit plus au moins à son niveau.

[JackieV]

Alors que les prépas monopolisées par les fils de profs, seuls à connaitre leur existence, sont blanches et pures comme la neige, c'est évident. (NB, cette phrase est ironique à plusieurs niveaux)

Justement non, historiquement les classes prépa sont très mixtes socialement, en particulier les prépas ingé, et ont réellement permis une mobilité sociale certaine. Cela s'est dégradé récemment au fur et à mesure que l'enseignement au lycée se nullifiait.

Et pourquoi un tel système ressemblant fortement à une rustine est-il devenu nécessaire ? Parce le lycée n'est pas foutu de faire son boulot et que les élèves arrivent au bac avec au moins deux ans de retard dans les matières évaluées par les concours.

Au passage, je n'ai jamais réclamé la suppression des prépas ou quoi que ce soit du genre. Je dis que si on permettait au lycée de sélectionner et de spécialiser correctement les élèves, on pourrait leur faire gagner deux ans de vie active.

La classe prépa n'est pas une rustine, est existe depuis bien avant la dégradation du niveau de l'enseignement secondaire.

Le lycée et la classe prépa n'ont à voir que dans la forme, sur le fond ils n'ont pas du tout le même rôle. Là c'est un peu comme si tu disais "si ont permettait au lycée de former de bons ingénieurs, on pourrait leur faire gagner cinq ans de vie active".

Le lycée prétend permettre aux élèves d'acquérir les bases nécessaires pour la poursuite d'études supérieures. La classe prépa est une formation intensive visant à doter les élèves d'un bagage théorique large et solide dans plusieurs disciplines universitaires, en vue de la préparation de certains concours. Rien à voir donc.

[Johnnieboy]

Vu que de toute façon, on a droit à du socialisme dans tous les domaines en France, autant conserver l'un des seuls endroits où l'on promeut encore l'excellence, non ? Et c'est quelqu'un qui n'a pas fait de prépa qui vous le dit !

[Lancelot]

Justement non, historiquement les classes prépa sont très mixtes socialement, en particulier les prépas ingé, et ont réellement permis une mobilité sociale certaines. Cela s'est dégradé récemment au fur et à mesure que l'enseignement au lycée se nullifiait.

D'où mon NB.

Le lycée et la classe prépa n'ont à voir que dans la forme, sur le fond il n'ont pas du tout le même rôle. Là c'est un peu comme si tu disais "si ont permettait au lycée de former de bons ingénieurs, on pourrait leur faire gagner cinq ans de vie active".

Ben ce n'est pas idiot, si c'était possible il faudrait le proposer. En attendant j'imagine très bien une section "préparation aux concours des grandes école" dans les lycées.

[Mathieu_D]

Lancelot, ce serait possible pour les écoles en 5ans à cycle intégré.

Sinon il a des filières prépas-DEUG aussi en fac. (Bon, ça a dû changer de nom depuis…)