Aller au contenu

Moyen-Orient


Messages recommandés

  • 2 months later...

C'est sidérant, dans ces interventions, du peu de cas fait aux victimes collatérales: pour éliminer un criminel, combien de pauvres types n'ayant aucun rapport avec ces affaires sont passés de vie à trépas? Même le CNRI ne semble pas s'en préoccuper (ce n'est pas étonnant tout compte fait: https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/terrorisme-a-integrisme/22145-maryam-radjavi-l-elimination-de-qassem-soleimani-et-du-chef-du-bassidj-irakien-porte-un-coup-irreparable-au-regime-des-mollahs).

Il s'agit vraiment d'une logique guerrière!

Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

Je ne comprends pas bien comment un général iranien peut se balader en plein Irak ?

ça doit vraiment être le foutoir là-bas (?).

Le Moyen-Orient, tu peux pas test.

Lien vers le commentaire
Citation

So what will Iran do now?

 

G55L2BROHYI6VP76AIGIRM7REA.jpg&w=1440

 

The assassination of Soleimani will provoke Iran to act. Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, has vowed “harsh revenge.” But its options are limited.

 

Iraq is probably where any Iranian response will begin. One option will be to push for the expulsion of U.S. forces, which Iraqi politicians may welcome after the killing of Muhandis and other militia officials.

 

Such a move would benefit Iran strategically in three ways: It would reduce U.S. influence in Iraq, lessen the U.S. regional footprint, decrease the U.S. ability to strike Iranian and allied targets, and at least temporarily make the United States the focal point of Iraqi politics again. The latter two reasons might be enough for Iran to pursue this goal.

 

However, expelling U.S. forces would also be risky for Iran and its allies. The Iraqi government and Iranian-backed militias both heavily rely on U.S. air power in combating the Islamic State. Although the Islamic State’s ability to control territory in Iraq has almost entirely collapsed, it remains a potent force and has maintained a steady stream of attacks. The absence of U.S. air power will inevitably allow the Islamic State a greater degree of space to operate.

 

With Iraqi forces already stretched thin, the absence of U.S. military support would sharply increase the likelihood of the Islamic State remobilizing in the country. Neither Iran nor the militias it supports have shown any ability to effectively combat the Islamic State on their own.

 

A renewed Islamic State threat would present yet another challenge to the Iraqi state, which is already plagued by endemic unrest, Kurdish separatism, a simmering anti-government Shiite protest movement, and now a renewed proxy war between the United States and Iran.

 

Further, U.S. forces have been a key point of leverage for Iran. From 2004 to 2011, Iran used its ability to kill U.S. soldiers through its proxies such as Kataib Hezbollah and Asaib Ahl al-Haq as a way to constrain U.S. action against Iran. During that period, all U.S. policy toward Iran was constrained by Iran’s ability to kill Americans in Iraq. With the return of U.S. forces to Iraq in 2015, Iran regained that leverage.

 

Iran’s proxies have been vowing to strike U.S. forces ever since, using such threats as a constant reminder that any action against Iran could lead to retaliation against U.S. troops in Iraq. Last week, Kataib Hezbollah made good on those threats.

 

The strike on Soleimani was described by Secretary of Defense Mark T. Esper as a deterrent attack, meant to discourage future Iranian attacks on U.S. forces. If attacks subside, then the assassination will have proved effective, and Iranian leverage over U.S. forces on the ground will have been lost. This makes a passive response unlikely.

 

Iran and its allies are more likely to find ways and opportunities to kill Americans in the region. That doesn’t mean that they will pursue full-scale warfare, but they will look for revenge to recapture leverage and scuttle U.S. efforts to deter.

 

Iraq’s months-long protest movement, which has shown no sign of abating despite the killings of hundreds of protesters by pro-Iranian militias and security forces, has been starkly critical of Iran’s influence in the country. By shifting attention back to the United States, Iran might seek to overwhelm anti-Iranian sentiment by stoking renewed anger at the United States.

 

Without a U.S. footprint in Iraq, Iran will be the sole remaining outside power in the country. This will make it even more difficult for Iran to skirt blame for its contribution to Iraq’s present miseries. Should Iran succeed in driving out the Americans, it might come to regret it.

 

Iran has no easy options. We are thus entering a dangerous new phase in the U.S.-Iran conflict.

 

Lien vers le commentaire

Assez consterné mais pas surpris du traitement de l’assassinat du général iranien par les médias : un homme « efficace », « populaire », « influent ». Tant qu’on y est, pourquoi pas une chronique fashion sur sa manière de s’habiller ou l’entretien de sa barbe ?

 

Pas un mot sur le contexte et le fait que c’était un terroriste à galons (expression maison, please share) dont les mains sont souillées du sang de milliers d’innocents hommes, femmes et enfants dans une trouzaine de pays.

  • Yea 9
Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, G7H+ a dit :

Assez consterné mais pas surpris du traitement de l’assassinat du général iranien par les médias : un homme « efficace », « populaire », « influent ». Tant qu’on y est, pourquoi pas une chronique fashion sur sa manière de s’habiller ou l’entretien de sa barbe ?

 

Pas un mot sur le contexte et le fait que c’était un terroriste à galons (expression maison, please share) dont les mains sont souillées du sang de milliers d’innocents hommes, femmes et enfants dans une trouzaine de pays.

Sur LCI à l'instant c'était ça, plus Trump le méchant contre Obama et Souley le gentil. Heureusement qu'il y a Branaa pour remettre les choses en perspective.

Lien vers le commentaire

...Il menace de bombardement et de frapper des sites culturels juste pour faire des menaces?

Le tout en direct sur twitter?

 

En fait Trump c'est la technique du maboul avec le tweet du tigre.

  • Haha 4
Lien vers le commentaire
Il y a 6 heures, G7H+ a dit :

Assez consterné mais pas surpris du traitement de l’assassinat du général iranien par les médias : un homme « efficace », « populaire », « influent ». Tant qu’on y est, pourquoi pas une chronique fashion sur sa manière de s’habiller ou l’entretien de sa barbe ?

 

Pas un mot sur le contexte et le fait que c’était un terroriste à galons (expression maison, please share) dont les mains sont souillées du sang de milliers d’innocents hommes, femmes et enfants dans une trouzaine de pays.

On a échappé de peu à "Influential Leader and Father of Four Killed by Bad Orange Man" (mais je n'ai pas encore lu le titre du Monde Diplo, il est vrai).

 

#WaPoDeathNotices

Lien vers le commentaire
Il y a 7 heures, Alchimi a dit :

...Il menace de bombardement et de frapper des sites culturels juste pour faire des menaces?

Le tout en direct sur twitter?

 

En fait Trump c'est la technique du maboul avec le tweet du tigre.

 

Hum... pour le coup, Khamenei l'avait cherché : « t'es même pas cap' !  ». Et il l'a trouvé (mais c'est bien le premier président a tenir ses promesses).

 

 

Lien vers le commentaire
Il y a 9 heures, Rincevent a dit :

On a échappé de peu à "Influential Leader and Father of Four Killed by Bad Orange Man" (mais je n'ai pas encore lu le titre du Monde Diplo, il est vrai).

 

#WaPoDeathNotices

 

That’s fake. 

Lien vers le commentaire

Les américains se font mettre dehors à coups de pieds au cul.

 

https://www.france24.com/fr/20200105-le-parlement-irakien-demande-l-expulsion-des-troupes-de-la-coalition-internationale

 

Comme d'habitude, c'est bien trouble et les intérêts divergents semblent nombreux.

...

D'un autre côté, je ne serais pas rassuré non plus d'avoir une armée sur mon sol dont le patron envoie des notifications officielles à son congrès via un réseau social limité a 288 caractères.

Lien vers le commentaire
Le 04/01/2020 à 23:28, Freezbee a dit :

 

Hum... pour le coup, Khamenei l'avait cherché : « t'es même pas cap' !  ». Et il l'a trouvé (mais c'est bien le premier président a tenir ses promesses).

 

 

 

Il y a quelques bonne répliques à ce tweet, dont celle-ci. 

 

Lien vers le commentaire
28 minutes ago, Mégille said:

Ceci dit, qu'est-ce que les américains allaient faire en Irak ? La guerre n'est pas fini depuis un bail ? Ou alors l'Iran s'en prenait aux troupes de la coalition contre Daesh ?

 

Les américains sont en Irak depuis qu'ils ont fait tomber le régime de Saddam. C'est pas évident du tout du mettre sur pieds un Etat irakien acceptable, un minimum reconnu comme légitime et qui puisse lutter contre le terrorisme et les revendications de toutes sortes.

Lien vers le commentaire
il y a 51 minutes, Solomos a dit :

 

Les américains sont en Irak depuis qu'ils ont fait tomber le régime de Saddam. C'est pas évident du tout du mettre sur pieds un Etat irakien acceptable, un minimum reconnu comme légitime et qui puisse lutter contre le terrorisme et les revendications de toutes sortes.

Oui mais de quel droit ? Ils sont là parce que ce sont eux et que personne ne peut leur dire non, ou bien ils ont un mandat de l'ONU ou quelque chose comme ça ?

Lien vers le commentaire

Non actuellement les américains sont là grosso modo via une invitation du gouvernement irakien, invitation qui peut être annulée cf. le vote du parlement, ce que n'a pas l'air de bien comprendre Trump.

 

https://www.washingtonpost.com/world/getting-us-troops-out-of-iraq-might-not-be-that-hard-say-experts/2020/01/06/9f64060c-3069-11ea-898f-eb846b7e9feb_story.html

 

Unlike some other deployments stretching back to 2008, U.S. troops in Iraq are not operating under a conventional Status of Forces agreement approved by the Iraqi parliament, according to experts.

Instead, the current military presence is based on an arrangement dating from 2014 that’s less formal, and ultimately, based on the consent of the Iraqi government, which asked the parliament on Sunday to pass urgent measures to usher out foreign troops.

And so, with Abdul Mahdi’s stroke of a pen, the 5,000-strong force could technically be asked to leave.

“The current U.S. military presence is based [on] an exchange of letters at the executive level,” said Ramzy Mardini, an Iraq scholar at the U.S. Institute of Peace who previously served in the State Department’s Bureau of Near Eastern Affairs.

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...