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Japon : déflation et keynésianisme


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Un commentaire sur l'accord commercial UE-Japon

 

- mega-trade agreement covering over 30% of world GDP and 40% of global trade, it covers, in addition to a trade component, provisions related to consumer protection, intellectual property rights, data protection, cybercrime, and more.


- Commentators have misleadingly dubbed the EPA the “cars for cheese” agreement. While it is true the two sides would significantly lower or eliminate tariffs for these two sectors (currently at almost 30% for European cheese in Japan and 10% for Japanese cars in Europe), its merits are much wider.

The agreement would also provide a boost in the leather, clothing, and pharmaceutical industries, among others, and guarantee EU companies access to the large public procurement markets of Japan in 48 large cities, boosting European exports by as much as €20 billion according to European estimates. Moreover, diplomats and experts concur that the breadth of provisions will set the standard for future free trade agreements with third parties.


- For the EU, the EPA would demonstrate its ability to deliver concrete results despite the numerous crises it faces. [...] Japan is similarly hoping that its own neighbors will take note of this development.


- The EU proposes the creation of a Multilateral Investment Court to deal with these issues - similar to the Investment Court System (ICS) stipulated in its Comprehensive Economic and Trade Agreement with Canada (CETA). Japan would prefer to continue with the current ad hoc arbitration system, which Brussels views as being too soft on corporations.

 

 

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Il y a 1 heure, Jukebox a dit :

- Commentators have misleadingly dubbed the EPA the “cars for cheese” agreement. While it is true the two sides would significantly lower or eliminate tariffs for these two sectors (currently at almost 30% for European cheese in Japan and 10% for Japanese cars in Europe), its merits are much wider.

 

Dites les gars, on fait comment pour que les français signent ? Parlez leur de bouffe.

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5 minutes ago, Bézoukhov said:

 

Dites les gars, on fait comment pour que les français signent ? Parlez leur de bouffe.

 

C'était (c'est ?) le gros point de friction entre les deux. 

Le camembert et la mozzarella d'un côté, la voiture de l'autre. 

 

Aussi, lors d'une réunion avec la commission du commerce international du Parlement Européen, Cecilia Malmström (commissaire européenne du commerce) a affirmé que la "libéralisation" des voitures se ferait en 7 ans, le fromage en 15. 

 

D'ailleurs, lors de cette même réunion, Syed Kamall avait dit que si c'était un réel accord de libre-échange, il y aurait des trains japonais sur des rails français. Il n'a pas pu réellement continuer, faute de temps. 

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  • 2 weeks later...
14 minutes ago, Gilles said:

 Résumé pour ceux qui ne sont pas abonnés ?

Ah merde, c'était ouvert à tous quand j'ai cliqué dessus la première fois mais je n'y ai pas non plus accès.

 

En gros, c'était la remise en question de l'overwork, du travail constamment fait collectivement, etc. dans le Japon de demain. Des polémiques naissent souvent avec des suicides d'employés.

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  • 2 weeks later...

http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/le-japon-confirme-son-embellie-economique-1235533.html#utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&xtor=CS2-31&link_time=1502687019

 

Citation

La troisième puissance économique mondiale a affiché une croissance largement supérieure aux attentes au deuxième trimestre. Et signe une performance inédite depuis plus de 10 ans.

Le Japon a affiché au printemps une croissance économique vigoureuse, accélérant le rythme après déjà cinq trimestres positifs, une série inédite en plus d'une décennie.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1% d'avril à juin par rapport aux trois mois précédents, selon les données préliminaires publiées lundi par le gouvernement, un chiffre bien supérieur aux attentes des analystes (+0,6%).

En rythme annualisé, c'est-à-dire si une telle hausse se poursuivait sur l'ensemble de l'année, la progression ressort à 4%. Abonnée à une modeste croissance, la troisième puissance économique mondiale, qui vit sa plus longue période d'expansion depuis celle connue entre début 2005 et mi-2006, sous l'ère du Premier ministre Junichiro Koizum, confirme ainsi la tendance positive de belle manière.

Le Japon est désormais bien parti pour aligner un septième trimestre d'affilée, de juillet à septembre: ce serait le cas échéant du jamais vu depuis le tout début des années 2000.

Un peu de répit pour Shinzo Abe

Dans le détail, les données diffusées lundi mettent en lumière un redressement de la demande intérieure, avec une consommation des ménages (quelque 60% du PIB) qui rebondit après plus d'un an dans le rouge, et de solides investissements des entreprises. A noter aussi, l'apport des dépenses publiques amenées à se renforcer à l'approche des jeux Olympiques de Tokyo-2020.

En revanche, les exportations ont marqué le pas, après la vigueur des mois précédents sur fond d'amélioration de la conjoncture internationale.

Ces statistiques arrivent à point nommé pour le chef de l'exécutif Shinzo Abe, dont la popularité est au plus bas.

Pour tenter de restaurer la confiance, il a remanié début août son gouvernement et promis de remettre au premier plan les "abenomics", sa stratégie de relance mêlant largesses budgétaires, souplesse monétaire et réformes structurelles. Initiée à son retour au pouvoir fin 2012, cette politique a échoué jusqu'ici à instaurer une croissance durablement forte et à vaincre la chute des prix: la banque centrale a même dû repousser à plusieurs reprises son objectif d'inflation de 2%, qui n'est pas espéré avant 2019/20.

"Amélioration cyclique"

Après deux décennies de stagnation, l'économie japonaise se trouve-t-elle à un tournant? "La question clé est de savoir si la demande intérieure va continuer à progresser, mais pour cela des problèmes structurels doivent encore être résolus", selon une récente note de Toru Suehiro, économiste chez Mizuho Securities.

Dans les mois à venir, cette tendance pourrait se poursuivre grâce à "une amélioration de la rémunération totale des salariés constatée ces derniers temps", pronostique de son côté Junko Nishioka, de Sumitomo Mitsui Banking Corporation, agréablement surprise par les statistiques du printemps. Mais elle rejoint son confrère sur le long terme. "Ce que nous avons observé jusqu'à présent relève d'une amélioration cyclique de l'activité, plutôt que des abenomics", estime-t-elle. "Pour réellement doper le taux de croissance potentiel du Japon, il faut s'attaquer au déclin démographique du pays".

Or malgré les promesses de Shinzo Abe, peu de mesures ont été prises pour l'heure pour augmenter la natalité dans un pays où il est difficile de concilier maternité et emploi. Dans le même sens, le Fonds monétaire international (FMI) a appelé dernièrement le gouvernement à saisir l'occasion de l'embellie actuelle "pour faire avancer un ensemble de réformes complet et coordonné".

 

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  • 1 month later...

Apparemment,  au Japon on meurt de trop travailler, plus précisément précise l'article, de "présentéisme" :huh: C'est pas aux fonctionnaires territoriaux que ça risque d'arriver

 

http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2017/10/06/09008-20171006ARTFIG00032-japon-une-journaliste-meurt-apres-159-heures-sup-en-un-mois.php

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  • 1 month later...
Le 2017-10-06 à 14:45, Bisounours a dit :

Apparemment,  au Japon on meurt de trop travailler, plus précisément précise l'article, de "présentéisme" :huh: C'est pas aux fonctionnaires territoriaux que ça risque d'arriver

 

http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2017/10/06/09008-20171006ARTFIG00032-japon-une-journaliste-meurt-apres-159-heures-sup-en-un-mois.php

 

On pourrait aussi ajouter à la liste des fonctionnaires du Québec. ;)

 

Blague à part, une entreprise japonaise a été pris la main dans le sac pour avoir falsifié des données. http://www.zerohedge.com/news/2017-11-28/japan-inc-rocked-again-toray-admits-falsifying-data-after-internet-post-exposes-frau

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Charles Gave répond sur les nombreuses critiques qu'il avait reçu sur sa solution pour le Japon (annuler les dettes car elles sont détenus par des japonais) : 

 

Citation

Chers lecteurs
J’ai reçu cette petite missive de la part de l’un des fidèles parmi les fidèles de l’IDL.
Mon très cher IDL, 
Adhèrent de l’IDL par conviction, je m’exerce donc au prosélytisme libéral. Jusqu’à maintenant je bataillais en utilisant les arguments et les références de vos courriers électroniques que je transmettais à mes amis et à mes opposants (une bonne nouvelle pour l’IDL : vos ennemis vous lisent aussi, mais c’est aussi le problème). 
Je viens de subir deux humiliants camouflets par le propos de Charles Gave repris par Jean-Jacques Netter sur « l’annulation en toute simplicité de la dette japonaise ». Ce propos placé à l’état brut est hautement subversif. Il eut sur moi un effet curarisant. Sommes-nous arrivés au pays des réducteurs de dettes ? 
Réponse du premier groupe : selon les nombreux Français d’en bas, qui croient encore au petit Jésus soviétique, depuis l’éradication de l’industrie hexagonale, qui libera le monde ouvrier du travail, les dettes sont une nouvelle invention des capitalistes (les banquiers) pour s’enrichir sur le dos du petit peuple. Ces opposants pensent que le libéralisme vient de découvrir la transmutation, « fusionner la BOJ avec le Trésor pour annuler la dette », Avec cette formule, l’illusionniste Mario Draghi peut maintenant transformer le plomb en or. 
Réponse du deuxième groupe : nos éternelles élites frivoles, qui depuis l’écroulement de juin 1940 prennent l’aveuglement, l’immobilisme et la lâcheté pour des vertus cardinales : « la France fera comme le Japon, elle annulera les 40 % de dettes encore nationales, ce qui engendrera un effet vertueux sur le pouvoir d’achat, selon leur parabole de la multiplication des fonctionnaires » … CQFD. Un Canadien anglophone m’a même dit, qu’il était temps d’organiser un grand jubilé planétaire, au sens biblique du terme, afin d’annuler toutes les dettes des états.
Moi, je n’y comprends plus rien, je pense que mes bouquins d’économie vont rejoindre les vieux grimoires de l’école de Salamanque.
Pourriez-vous faire un petit effort pédagogique pour expliquer ce qui se passe réellement avec l’annulation de dettes « à la japonaise » et pourquoi cela ne fonctionne pas partout. Ensuite je pourrai reprendre mon bâton de pèlerin. Je me refuse à croire que le père Noël habite rue du Ranelagh.
Désolé pour mon courrier, mais « sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », même si je garde l’encensoir à portée de main.
Sincères Salutations 
Voici ma réponse

Cher lecteur
Vous posez là une question essentielle. Comme le disait Milton Friedman, un repas gratuit, ça n’existe pas.
Je vais essayer de vous répondre, en expliquant qu’il y a dette et dette.
Commençons par une petite histoire
Un homme arrive dans un village et se rend à l’hôtel local pour y passer la nuit.
Il réserve une chambre, paye d’avance les 100 euros demandés et sort visiter le village.
Le propriétaire de l’hôtel prend les 100 euro et se précipite chez le boulanger pour lui régler les 100 euro qu’il lui devait. Le boulanger qui devait 100 euro au boucher les prend et solde sa dette. Le boucher se précipite chez le docteur à qui il devait 100 euro, lequel prend le billet et va payer 100 euro à la prostituée du village qui elle-même devait 100 euro à l’hôtelier.
Les dettes de tout le monde sont donc soldées.
En fin d’après-midi, le visiteur revient et dit qu’après tout il va continuer son voyage, reprend ses 100 euro et s’en va.
Et merveille des merveilles, tout le monde dans le village s’est désendetté et se sent beaucoup mieux, alors que rien de plus n’a été produit.
Que démontre cette petite fable : Le village s’est simplement rendu compte qu’une communauté fermée, c’est-à-dire qui n’a pas de contact avec l’extérieur ne PEUT PAS avoir de dettes vis-à-vis d’elle-même. Si j’emprunte de l’argent à mon fils, le bilan de la famille ne change pas, l’accroissement de ma dette étant compensée par une augmentation des actifs de mon fils, les deux s’annulant si je fais un bilan consolidé de la famille.
Venons-en au Japon : La dette de l’Etat Japonais est considérable mais entre 95% et 98 % de cette dette est détenue par des entités Japonaises (individus, sociétés, fonds de pension etc.…).
La banque centrale nippone remplit le rôle de mon visiteur en rachetant la dette de l’Etat local. Cette dette, émise sur les dernières années quand les taux étaient à deux %, cote aujourd’hui aux alentours de 110 % puisque les taux sont à zéro. Les épargnants Japonais qui ont souscrit à cette dette à 100 % gagnent 10 % et personne ne se plaint.
Ce que fait la banque centrale est tout simplement de remplacer des obligations qui rapportent aujourd’hui zéro par des billets de banque qui rapportent aussi zéro. Personne n’y perd encore une fois.
Est-ce que cela va déclencher une crise inflationniste au Japon ? Pas sûr du tout puisque la vélocité de la monnaie « billets de banque » est très inférieure à la vélocité de la monnaie « crédit bancaire » Par contre, cela veut dire que le Japon ne pourra plus abriter un système bancaire « à réserve fractionnelle » et que les banques japonaises sont condamnées, ce qui difficile à expliquer en quelques lignes. Il n’y a pas de repas gratuit disait Milton Friedman et il avait raison. Ceux qui vont payer la note sont les banques de dépôts qui vont disparaitre, pour être remplacées par des caisses d’épargne, prêtant leurs dépôts et rien de plus …
Ce que tout cela montre est simplement qu’un pays qui est endetté vis-à-vis de lui-même n’a pas de dette.
Et donc la Chine, par exemple, dont tout le monde vous explique qu’elle est horriblement endettée n’a en réalité pas de dette.
La France est dans une situation tout à fait différente et pour deux raisons.
Environ 70 % (?) de la dette de l’état français serait détenue en dehors de France, et ça c’est vraiment de la dette et non pas un jeu comptable. Les intérêts qui seront payés sur cette dette devront être prélevés sur le travail ou l’épargne des français, dont le niveau de vie baissera d’autant. Si les Français étaient endettés vis-à-vis d’eux-mêmes, le paiement des intérêts correspondrait à un transfert d’une partie de la population vers l’autre et n’aurait aucun effet sur la richesse nationale. Ce n’est pas le cas quand on paye ces intérêts à l’épargnant Qatari ou Hollandais. Quant au remboursement, il suffit de voir là où les Grecs sont pour comprendre qu’emprunter à l’étranger est toujours facile mais que rembourser est une autre affaire.
Cette dette a été émise dans une monnaie que la banque de France ne peut pas imprimer puisque le privilège régalien de battre monnaie a été transféré à la BCE, ce qui constitue une inimaginable perte de souveraineté. Les seuls pays qui ont fait faillite dans l’histoire sont ceux qui ont emprunté dans une monnaie qu’ils ne pouvaient pas imprimer.
Venons-en à la situation actuelle de notre pays : La France a un déficit de son budget d’environ 3. 5 % de son PIB et un déficit de son commerce extérieur d’environ 2 % du même PIB. Ce qui veut dire qu’il nous faut emprunter chaque année l’équivalent de 5 % de la richesse produite en France simplement pour maintenir notre niveau de vie étal.
A ce rythme, à la fin du deuxième mandat de monsieur Macron, notre dette aura quasiment doublé, ce qui est inenvisageable. Nous avons donc devant nous la certitude d’une baisse profonde de notre niveau de vie dans les dix ans qui viennent.
Si nous devions payer des taux de marché, c’est-à-dire si la BCE n’achetait pas notre dette en la subventionnant, ce qui d’ailleurs avait été formellement interdit par les traités, personne ne nous prêterait de l’argent à 0 %. Les taux sur les obligations à 10 % seraient à 3 % au minimum. Ces taux plus élevés accéléreraient le processus de faillite.
Quoiqu’il en soit, notre niveau de vie devra baisser à terme d’au moins 10 % pour que nous retournions à l’équilibre du commerce extérieur d’abord, puis du budget en y faisant des coupes sombres, ce qui va finir par arriver.
Et le pays qui sonnera la fin de la recréation, ce ne sera pas la France mais bien sûr l’Allemagne.
Pour faire simple, et comme je n’ai cessé de l’écrire depuis la création de l’Euro, nous sommes en train d’être mis en tutelle financière par l’Allemagne, et un jour (quand ?) les autorités de ce pays décideront de serrer le garrot que nous nous sommes mis autour du cou, un peu comme ils l’ont fait à la Grèce.
Pour conclure, quelques idées simples :
Un Etat qui est endetté auprès de sa population n’est pas endetté. Ce n’est pas le cas de la France
Un Etat qui est endetté vis-à-vis de l’étranger est l’état d’une nation qui va perdre son indépendance. Nous y sommes.
Un Etat qui s’endette dans une monnaie qu’il ne peut pas imprimer a perdu sa souveraineté et est géré par des incompétents ou pis encore par des fous qui ont un « projet politique ». Notre nouveau Président porte ce projet politique fièrement alors que son parti a rassemblé 14 % des électeurs inscrits lors des législatives.
Un Etat qui bloque le taux de change de sa monnaie à un niveau surévalué par rapport à son principal concurrent, l’Allemagne, tue ses entrepreneurs tout en favorisant les rentiers/fonctionnaires chez nous et les entrepreneurs en Allemagne, jusqu’au jour où le pays fera faillite.
La simple réalité est que la France a été trahie par ceux qui gèrent son état. Les hommes de Davos qui gouvernent notre pays n’ont comme ambition que la disparition de la France et cela depuis des lustres puisque la dérive a commencé avec Giscard. Dans ces conditions, acheter des obligations émises par ce même état relève de la trahison. Le Français responsable et aimant son pays ne doit en aucun cas confier son épargne à quiconque approche de près ou de loi l’Etat français car c’est se rendre complice d’une forfaiture.
C’est ce que je recommande depuis des années, et les résultats sont très satisfaisants.
J’espère avoir répondu à vos interrogations

 

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il y a une heure, Nigel a dit :

Ce que fait la banque centrale est tout simplement de remplacer des obligations qui rapportent aujourd’hui zéro par des billets de banque qui rapportent aussi zéro. Personne n’y perd encore une fois.

Ben tiens, on rend directement dépensables des obligs mais ça ne va pas déclencher d'inflation. Ils vont planquer les billets sous le matelas, probablement.

Pensée Magique™

il y a une heure, Nigel a dit :

Ce qui veut dire qu’il nous faut emprunter chaque année l’équivalent de 5 % de la richesse produite en France simplement pour maintenir notre niveau de vie étal.
A ce rythme, à la fin du deuxième mandat de monsieur Macron, notre dette aura quasiment doublé, ce qui est inenvisageable.

Le deuxième mandat. Dans 10 ans, donc. Pour que 5% du PIB fasse doubler la dette en 10 ans faudrait une croissance de 11,5%. Il est optimiste le Gave.

il y a une heure, Nigel a dit :

Un Etat qui est endetté auprès de sa population n’est pas endetté.

Pensée Magique™

il y a une heure, Nigel a dit :

Un Etat qui s’endette dans une monnaie qu’il ne peut pas imprimer a perdu sa souveraineté et est géré par des incompétents ou pis encore par des fous qui ont un « projet politique ».

Un Etat qui s'endette c'est mal, soit. Mais un Etat qui contrôle l'émission monétaire c'est encore pire ! Il est con ou il le fait exprès ?

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Ce naufrage...

 

Ce vieux sophisme de la chambre de compensation manquante, qui n'a éventuellement de sens que si le taux d'intérêt est exactement nul. Et le wishful thinking du "si ça se trouve, monétiser la dette ne sera pas inflationniste" parce que ce serait quand même beau et que ça nous arrangerait bien.

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il y a 13 minutes, Rincevent a dit :

Et le wishful thinking du "si ça se trouve, monétiser la dette ne sera pas inflationniste" parce que ce serait quand même beau et que ça nous arrangerait bien.

 

Il a écrit ça ? Le seul passage qui s'en approche concerne spécifiquement le Japon, non ? ("Est-ce que cela va déclencher une crise inflationniste au Japon ? Pas sûr du tout puisque la vélocité de la monnaie « billets de banque » est très inférieure à la vélocité de la monnaie « crédit bancaire » ").

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il y a 8 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Il a écrit ça ? Le seul passage qui s'en approche concerne spécifiquement le Japon, non ? ("Est-ce que cela va déclencher une crise inflationniste au Japon ? Pas sûr du tout puisque la vélocité de la monnaie « billets de banque » est très inférieure à la vélocité de la monnaie « crédit bancaire » ").

C'est ce que j'écris : ça suppose que les récipiendaires des nouveaux billets de banque vont les entasser sous le matelas et non les investir. Pur wishful thinking : une monétarisation de la dette japonaise détenue nationalement ferait plus que doubler M1 (Y900 billions de dette pour M1 = Y721 billions en 2017).

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Gave a tout de même raison de pointer que l'euro fonctionne comme une trappe à endettement pour l'Europe du sud, et retarde le moment où le moment où le statu quo ne sera plus une option.

 

"[David Pujadas]: Sur le fond, imaginons qu'il y ait une sortie de l'euro ; la France emprunte, à peu près, 200 milliards par an, pour financer ses déficits, pour refinancer sa dette, et vous l'avez vu encore ces derniers temps, plusieurs fonds de pensions, plus grandes banques ne cachent pas qu'ils demanderaient une surprime, une prime de risque, pour nous prêter de l'argent. [...] C'est un fait, la dette, nous endetter*, coûtera beaucoup, beaucoup plus cher, Marine Le Pen.

[Marine Le Pen]: Non, ce n'est pas vrai, Monsieur Pujadas. [...] Ce que veulent comme assurance ce qui nous prête, c'est que l'économie soit solide ; or aujourd'hui, l'économie est tout à fait défaillante, vous parlez des déficits...

[David Pujadas, l'interrompant]: Oui, mais le parapluie allemand nous protège.

[Marine Le Pen]: Je... Pardon ?

[David Pujadas]: Nous permet d'emprunter à des taux très bas
."

-L'Entretien Politique: Marine Le Pen - France 2 - 28/03/2017.

 

*there is no alternative comme dirait l'autre.

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Il y a 1 heure, Johnathan R. Razorback a dit :

Il a écrit ça ? Le seul passage qui s'en approche concerne spécifiquement le Japon, non ? ("Est-ce que cela va déclencher une crise inflationniste au Japon ? Pas sûr du tout puisque la vélocité de la monnaie « billets de banque » est très inférieure à la vélocité de la monnaie « crédit bancaire » ").

Il parle du Japon, mais son argument n'a rien de spécifique au Japon, comme tu le remarqueras.

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il y a 2 minutes, Rincevent a dit :

son argument n'a rien de spécifique au Japon

 

Il n'y a rien de prescriptif dans ce texte. Il se demande si la politique de la banque centrale japonaise "va déclencher une crise inflationniste au Japon" et répond "Pas sûr".

 

Il n'a pas écris que les Français devraient racheter la dette française pour qu'un hypothétique Etat français ayant repris le contrôle de sa monnaie fasse de la dévaluation.

 

Après je ne connais pas plus que ça les idées de Gave, hormis la conférence que j'ai posté de lui hier.

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@Johnathan R. Razorback : il écrit que "la vélocité de la monnaie « billets de banque » est très inférieure à la vélocité de la monnaie « crédit bancaire »". Cet argument n'a rien de spécifique au Japon, formulé ainsi il semble applicable partout (et je pense qu'il l'est), et de plus il me semble à la fois faux et dangereux (puisque si les Japonais pourraient le faire, pourquoi pas les autres, à hauteur de la fraction de la dette publique détenue par les nationaux). Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans ce que je dis ? :)

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il y a 36 minutes, Rincevent a dit :

1): il me semble à la fois faux et dangereux

 

2): (puisque si les Japonais pourraient le faire, pourquoi pas les autres, à hauteur de la fraction de la dette publique détenue par les nationaux).

 

1): je note que tu n'es pas sûr (sans prétention de ma part hein, je ne comprends pas grand chose à ces histoires de monnaie anyway. Mon libéralisme est aussi une modestie épistémologique: quand tu ne sais pas, tu ne fais pas :D ).

 

2): Vu qu'il n'a même pas écris ce "pourquoi pas ?" (lequel serait une prescription passablement faible), je réitère mon opinion que vous lui faites un procès d'intention.

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2): Vu qu'il n'a même pas écris ce "pourquoi pas ?" (lequel serait une prescription passablement faible), je réitère mon opinion que vous lui faites un procès d'intention.

Ah ouais non, moi je le traite juste de débile.
Il énonce un principe faux. Ce principe est universellement faux : au Japon, en France, en Argentine ou en Russie il sera toujours faux. À partir de là qu'il ne l'applique qu'au Japon ou qu'il sous-entende qu'il puisse être appliqué partout, ça ne change rien : plonkez ce vieux sénile.
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Il y a 5 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

2): Vu qu'il n'a même pas écris ce "pourquoi pas ?" (lequel serait une prescription passablement faible), je réitère mon opinion que vous lui faites un procès d'intention.

En pratique, le procès d'intention s'adresse surtout aux éventuels banquiers centraux et aux politiciens qui le liront. Ces gens sont toujours tentés de tester les idées les plus débiles, c'est une sorte de constante anthropologique.

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  • 1 month later...

15 réfugiés par an dans un pays de 120 millions d'habitants à la démographie titubante, fallait bien leur taper sur la gueule :

 

Japan to curb asylum seekers' right to work from Monday
http://uk.reuters.com/article/uk-japan-immigration-refugees/japan-to-curb-asylum-seekers-right-to-work-from-monday-idUKKBN1F10ST

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  • 2 months later...
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