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Présidentielle 2012, round 2


Messages recommandés

Et bien le taux d'abstention chez les expatriés est de, tenez vous bien, 60% !

http://elections.int.../099/index.html

Et hollande se fait plier par Sarkozy chez les expats.

A l'étranger on ne vote pas comme en France, puisque Mélenchon et Le Pen se font plier aussi. Ce n'est pas tellement une surprise.

Quant à la participation, ben quelque part certains ont dû plus s'en désintéresser vu l'éloignement, c'est peut-être pour ça qu'ils sont partis à l'étranger, et puis pas un candidat ne s'est montré très sympa avec les français de l'étranger non plus.

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Ah ce n'est pas faute de ne pas avoir été inondé d'emails pour les français de l'étranger! Des vidéos et tout et tout.

Par contre, je ne sais pas si c'était partout pareil mais hier à l'ambassade de France à Monaco j'ai mis 2 heures pour voter. Il fallait une grande détermination!!

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Ah ce n'est pas faute de ne pas avoir été inondé d'emails pour les français de l'étranger! Des vidéos et tout et tout.

Par contre, je ne sais pas si c'était partout pareil mais hier à l'ambassade de France à Monaco j'ai mis 2 heures pour voter. Il fallait une grande détermination!!

La meme a celle de Londres, 2h au Lycee Charles de Gaulle. Du coup j'ai pas voté. En meme temps, j'y suis pas inscrit, alors bon…

Je suis resté à la maison et j'ai regardé Mallrats. SilenT BoB, j'imagine que ton pseudo vient (entre autres) de ce film?

http://en.wikipedia.org/wiki/Mallrats

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Et bien le taux d'abstention chez les expatriés est de, tenez vous bien, 60% !

C'est aussi le taux que j'ai noté parmi mon entourage français. Par contre sur les 3 que nous sommes à ne pas être allés voter, je pense qu'aucun d'entre nous n'a pris la peine de se déclarer au consulat donc…

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L'affrontement Sarkozy/Hollande c'est l'affrontement Bonapartisme/Radical-Socialisme, 5ème république ou Empire contre 3ème république

Plus de 80% des électeurs inscrits se sont déplacés aux urnes ce dimanche. Ils ont placé François Hollande devant Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen loin devant Jean-Luc Mélenchon. Quels enseignements peut-on tirer de ce premier tour ?

Eric Verhaeghe : J'en vois trois. Le premier est la poussée des extrêmes. On est passés d'une situation en 2007 où le centre était la troisième force du pays à un situation aujourd'hui où la troisième force est l'extrême droite, la quatrième l’extrême gauche. C'est une situation de radicalisation forte du discours politique en France.

Deuxième point : on n'a pas assisté à un effondrement de Nicolas Sarkozy. Il est très clairement dans une situation de recul, de désaffection de l'opinion, mais il ne vit pas la débâcle qu'on avait évoqué, que certains espéraient et d'autres craignaient. Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir sauvé les meubles après avoir senti le vent du boulet.

Le troisième constat, c'est qu'on voit que la communication ne fait pas l'élection. Incontestablement, la meilleure campagne en terme de communication était celle de Jean-Luc Mélenchon, mais elle ne se traduit pas dans les urnes à hauteur de ce qu'il espérait. On peut souligner avec ironie que Mélenchon, qui a été le grand adversaire des médias et a toujours joué la victime des médias, est celui qui s'est le plus pris à leur jeu, qui s'est le plus enfermé dans l'illusion de la communication et a profité des médias. Pour finalement un résultat décevant.

La campagne du second tour vient de débuter. Que peut-on en attendre ?

Nicolas Sarkozy l'a d'emblée personnalisée, l'a placée sur le terrain d'une confrontation personnelle. C'est probablement le terrain sur lequel il est le plus à l'aise, alors que tout le monde sait que François Hollande est tout sauf un homme de confrontation. La preuve en est, c'est qu'il a d'ores et déjà refusé les trois débats qui lui proposait Nicolas Sarkozy.

Dans cet espèce de retour, Nicolas Sarkozy parvient d'emblée à camper le second tour sur le mode du défi antique, du duel entre deux héros. Pour Nicolas Sarkozy, la politique est un duel entre des héros de légende qui s'affrontent en face à face. à ce jeu-là, Hollande est en train de se dérober et on va probablement assister à 15 jours de course poursuite entre un héros antique qui cherche un combat dans l’arène et un leader radical socialiste qui essaye de faire une campagne à l'ancienne, plus 3e ou 4e république. C'est le bonapartisme contre le radical-socialisme.

Quel candidat peut l'emporter à l'issue de ce combat ?

A ce stade, les sondages donnent François Hollande grand vainqueur, mais je pense que le jeu est plus ouvert.

On va assister à la confrontation des deux visages de la France. Le consensus de la 3e république, un peu mou, face à notre vieux démon bonapartisme, cette fascination pour l'autorité, pour l'énergie. Nicolas Sarkozy va essayer de revêtir à nouveau les habits de l'énergie, qui l'ont fait triompher en 2007. L'énergie républicaine et dans un certain sens l'énergie impériale.

Quel rôle peuvent jouer Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon dans cette campagne de second tour ?

Tout le monde est extrêmement gênés aux entournures. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont défini le cadre idéologique du discours politique de demain. On a eu depuis 10 ans une logique essentiellement tournée vers le centre, vers un consensus sur une certaine conception de l'organisation économique de la vie politique. En 2012, on a vu une fragmentation de cette vision et une montée de la bipolarisation entre une vision d'extrême-gauche qui ne cache pas sa sympathie vers des idées marxistes traditionnelles et une vision d'extrême-droite marquée par un très fort souverainisme anxieux, c'est à dire l'idée qu'il faut refermer les frontières car on a peur de l'autre.

On se retrouve dans une situation très proche de celle des années 1930, avec une gauche très structurée autour des idées marxistes, avec des valeurs de lutte collective, de confrontation historique, et une droite nationaliste assez dure, fascinée par une forme d'autorité, un rejet de la démocratie représentative. On se retrouve dans cette fracture dans cette fracture qu'on a connu il y a 80 ans, marquée à gauche par des Malraux, des Aragon, des Gide, et à droite par des Brasillach, des Drieu La Rochelle.

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Eric Verhaeghe : J'en vois trois. Le premier est la poussée des extrêmes. […] C'est une situation de radicalisation forte du discours politique en France.

C’est juste moi, ou ça fait des années que j’entend très exactement ça ?

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Make sens.

Chinchin était vraiment un mec génial. Dommage que je ne m'en rende compte que depuis quelques mois. Il n'y a pas si longtemps, j'avais les Rita en horreur, je n'y comprenais pas l'interêt, depuis quelques temps j'y trouve pleins de génie, dans cette musique. Marrant, comme on vieilli

[/mylife]

J'ai toujours aimé Les rita Mitsouko, mais chuis plus vieille que toi… Ils ont jamais été conformes
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Tenez, si vous voulez vous exercer:

Merci, c'est très instructif.

Même avec des hypothèses que je considère comme assez favorable pour Sarko, je n'arrive pas à le faire dépasser 48%.

Lesdites hypothèses sont pour Sarko 65% de Bayrou, 90% de Dupont-Aignan, 80% de Le Pen, 100% de lui-même et 10% des abstensionnistes.

Pour Hollande , je lui ai filé 75% d'Arthaud , 90% de Poutou, 95% de Melenchon, 95% d'Eva Joly, 100% de lui-même, 5% de Duipont-Aignan, 10% de Le Pen et 5% des abstensionnistes.

Alors qu'instinctivement j'aurais dit que ça allait se jouer dans un mouchoir de poche, je pense maintenant que l'avance de Hollande est trop importante.

Il faudrait vraiment que Sarko renaissant des ses cendres lors du débat d'entre les deux tours pour balayer cette vision calculatoire (sachant qu'après tout une matrice de report de voix est absolument invérifiable )

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Je pense que tu sous estime le nombre d'écologistes qui vont voter Sarko, je pense qu'il y en a plus que 5%, pas beaucoup plus mais plus.

Je pense que tu sur estime le nombre de mélanchistes qui vont voter Hollande. J'ai entendu à la radio que le pourcentage de report de Mélanchon vers Hollande est supérieur à 80% (sous entendu pas beaucoup plus)

Je pense également qu'un gros pourcentage de communistres ne vont pas voter au second tour.

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Ca sera probablement plus serré qu'annoncé dans les médias (10 points d'écart) mais je ne vois sérieusement pas Sarkozy l'emporter sur Hollande. En fait, étant donné que les deux candidats ont des politiques relativement similaires (en gros social démocratie), il me paraît presque souhaitable que le socialiste avoué l'emporte, ce qui évitera la confusion entretenue depuis des années sur le "libéralisme" supposé de l'UMP.

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S'il y a bien une chose qui m'agace, c'est le côté pleutre et bouché à l'émeri des socialistes. Une connaissance via facebook, militant PS, explique doctement sur son wall que le vote FN, parce qu'il ne touche pas les grandes villes, est un vote exclusivement rural, ce qui l'entraîne sur la pente glissante de l'analyse de bistrot : comme il n'y a pas d'immigrés en zone rurale, ça montre bien que la peur de l'immigré est un fantasme (logique). Et là, il y a un de ses copains qui rajoute, sûr de ne pas être contredit : ouais, parce que les quartiers authentiquement populaires comme la Seine Saint Denis par exemple, eux, c'est pas vrai qu'ils votent FN. Ils votent François Hollande.Exemple typique d'explication journalistique-sociologisante ne servant qu'à une seule chose : éviter tout contact avec la réalité pour être certain de ne pas avoir à remettre en cause ses convictions préjugés stupides.

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S'il y a bien une chose qui m'agace, c'est le côté pleutre et bouché à l'émeri des socialistes. Une connaissance via facebook, militant PS, explique doctement sur son wall que le vote FN, parce qu'il ne touche pas les grandes villes, est un vote exclusivement rural, ce qui l'entraîne sur la pente glissante de l'analyse de bistrot : comme il n'y a pas d'immigrés en zone rurale, ça montre bien que la peur de l'immigré est un fantasme (logique). Et là, il y a un de ses copains qui rajoute, sûr de ne pas être contredit : ouais, parce que les quartiers authentiquement populaires comme la Seine Saint Denis par exemple, eux, c'est pas vrai qu'ils votent FN. Ils votent François Hollande.Exemple typique d'explication journalistique-sociologisante ne servant qu'à une seule chose : éviter tout contact avec la réalité pour être certain de ne pas avoir à remettre en cause ses convictions préjugés stupides.

Comme si dans Paris intra-muros il y avait beaucoup d'immigrés, n'importe quoi.

Ces gens-là devraient consulter la carte de France ils verraient que les régions à forte immigration ont voté davantage pour Le Pen (Gard, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Nord, Région parisienne etc..), franchement si même ça ne leur saute pas aux yeux, on ne peut rien attendre d'eux.

Dans l'ouest le vote Le Pen a été bas comme d'habitude, mais il faudrait être fou pour venir du Sahara vivre dans une région pluvieuse. Enfin, les français de l'étranger l'ont relégué à un rôle de petit candidat…

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il faudrait être fou pour venir du Sahara vivre dans une région pluvieuse.

Il y a plein de marocains et d'italien en Belgique, plein de turcs en Allemagne et aux Pays-Bas, …

Enfin je m'arrète déjà là, ces exemples sont suffisant pour démontrer que la principale motivation dans le choix de la destination des migrant n'est pas la météo.

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Quand la droite gagne, l'électeur moyen qui a voté pour la majorité éprouve un vague sentiment de soulagement pour avoir évité le pire, le retour de l'assistanat et du laxisme, tout en restant conscient qu'il va se faire enfumer à la fin.

Quand la gauche gagne, en revanche, c'est la victoire du camp du Bien contre les forces du mal (starship troopers de l'UMP ou légions de la mort du FN), de l'égalité contre la richesse insolente, le sauvetage de l'Etat providence contre la casse des services publics, le passage de l'ombre à la lumière, la promesse d'une transformation sociale festive.

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J'assumerais mon erreur si je me plante, mais je reste convaincu que Sarko va gagner.

Tu assumeras la responsabilité de ton échec et en tirera les conclusions en te retirant de la vie politique ?
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J'ai assité plusieurs fois à des démonstartions de mauvaises fois qui m'ont bien faites rire.

Notemment un petit cons sur facebook, qui me disait 'Ron Paul c'est de la merde, moi je soutient John Kerry" et qui, une fois que JK s'est retiré de la course, à balancé "je n'ai jamais soutenu John Kerry".

Je l'ai retiré des mes amis pour d'autres raisons, mais j'avais envie de le mettre face à ses contradictions.

Donc ici, je le dit, je ne prétendrais pas n'avoir jamais dit que Sarko va gagner.

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Je suis influençable. Mes amis libertariens me permettent de rester centriste. Quand je vois labération et marianne je vote Sarkozy, quand j'entend Dupont-niannian je souhaite Hollande, et je fais bien de ne pas prêter trop d'attention aux commentaires des bobos sur FB qui seraient capables de me rendre Le Pen sympathique.

Comme disait Churchill, best case against democracy is five minutes talk with the average voter.

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Remarquons au passage que le front de gauche a absorbé toutes les formations radicales qui vivotaient à la gauche de la gauche, pour finalement s'offrir sans même discuter ou négocier au PS tant honni (en paroles). JP Mélenchon a donc réussi son coup, il va pouvoir revenir gentiment dans le giron socialiste en pavoisant, et abandonner en rase campagne les partisans qui l'ont porté au pouvoir sans complexe.

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Remarquons au passage que le front de gauche a absorbé toutes les formations radicales qui vivotaient à la gauche de la gauche, pour finalement s'offrir sans même discuter ou négocier au PS tant honni (en paroles). JP Mélenchon a donc réussi son coup, il va pouvoir revenir gentiment dans le giron socialiste en pavoisant, et abandonner en rase campagne les partisans qui l'ont porté au pouvoir sans complexe.

L'appel à voter Hollande sans négociation est habile car les négociations auraient fait passer Méluchon pour un vendu. Et puis qu'y a-t-il à négocier quand on est depuis le début en service commandé pour siphonner l'EG, avec succès.

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L'appel à voter Hollande sans négociation est habile car les négociations auraient fait passer Méluchon pour un vendu. Et puis qu'y a-t-il à négocier quand on est depuis le début en service commandé pour siphonner l'EG, avec succès.

:rolleyes:
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