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Présidentielle 2012, round 2


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Ou alors il a négocié avant les résultats.

yep c'est l'idée mais à sa place je préfèrerais rester la diva de son camp plutôt que cramer son capital pour un poste de ministre.

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Oui, mais en ne le faisant pas ouvertement, il prend le risque de se faire accuser d'avoir vendu la gauche de la gauche à la gauche modérée. S'il prend le risque d'observer un tel comportement, à mon avis, c'est qu'il n'a plus rien à foutre du F de G qui, je le répète, n'était qu'un marche pied pour revenir au sein du PS. Enfin, l'avenir nous le dira.

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Quand je vois labération et marianne je vote Sarkozy…

Seulement Marianne et Laberration, pas l'Immonde, ni le Nouvel Obscène?

Ce qui m'insupporte dans cette campagne foire de l'entre-deux tours, c'est le concours de dolorisme et la surenchère compasionnelle des politiciens pour être aux côtés de ceux qui souffrent, les victimes de la crise, sous-entendu pour récupérer les voix du FN. Ségogole avait déjà été envoyée en mission dès l'annonce des résultats pour lancer un appel du pied tapageur avec la finesse de camion pompier qui la caractérise.

Sous-entendu n°2: à 18% on oublie le cordon sanitaire anti-fasciste, il faut rentrer en empathie avec l'électeur frontiste, ramener les brebies égarées dans le giron républicain, car voyez-vous, ces souffreteux sont des malades qui s'ignorent, ils ne savent pas ce qu'ils font, mais on doit pouvoir les guérir en les soignant dans un bon hôpital socialiste.

Sous-entendu n°3: quand l'électeur du FN dit "insécurité, immigration, corruption", le politicien compréhensif répond que c'est la faute à la "montée des inégalités économiques" et à la "richesse insolente", mais que tout se résoudra avec plus de protection et de nurserie bien intentionnée.

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Oui, mais en ne le faisant pas ouvertement, il prend le risque de se faire accuser d'avoir vendu la gauche de la gauche à la gauche modérée.

En ne procédant pas à des négociations, il affecte un complet désintéressement en faveur de la défaite de Sarkozy. A l'inverse, des négociations signifieraient l'importance d'autres objectifs de nature politique ou de rétributions bien vilaines.

S'il prend le risque d'observer un tel comportement, à mon avis, c'est qu'il n'a plus rien à foutre du F de G qui, je le répète, n'était qu'un marche pied pour revenir au sein du PS. Enfin, l'avenir nous le dira.

Je parierai que sa vanité va le pousser à maintenir le front de gauche, qui est le fondement de sa nouvelle stature.

Seulement Marianne et Laberration, pas l'Immonde, ni le Nouvel Obscène?

Ce qui m'insupporte dans cette campagne foire de l'entre-deux tours, c'est le concours de dolorisme et la surenchère compasionnelle des politiciens pour être aux côtés de ceux qui souffrent, les victimes de la crise, sous-entendu pour récupérer les voix du FN. Ségogole avait déjà été envoyée en mission dès l'annonce des résultats pour lancer un appel du pied tapageur avec la finesse de camion pompier qui la caractérise.

Sous-entendu n°2: à 18% on oublie le cordon sanitaire anti-fasciste, il faut rentrer en empathie avec l'électeur frontiste, ramener les brebies égarées dans le giron républicain, car voyez-vous, ces souffreteux sont des malades qui s'ignorent, ils ne savent pas ce qu'ils font, mais on doit pouvoir les guérir en les soignant dans un bon hôpital socialiste.

Sous-entendu n°3: quand l'électeur du FN dit "insécurité, immigration, corruption", le politicien compréhensif répond que c'est la faute à la "montée des inégalités économiques" et à la "richesse insolente", mais que tout se résoudra avec plus de protection et de nurserie bien intentionnée.

Oui ça pleurniche dans tous les sens, c'est insupportable. Les frontistes pleurnichent, les bobos pleurnichent, les candidats leur tendent des mouchoirs. Ce spectacle est atroce et me donne envie de distribuer des piqures pour abréger ces souffrances. Contrecoup, Hollande et Sarkozy m'apparaissent sympathiques, eux qui doivent subir ce cirque.

On peut critiquer Hollande pour recadrer le vote frontiste comme un vote de détresse contre les inégalités économiqus, mais il n'a pas de marge, il ne peut pas faire autrement si il veut s'adresser à cet électorat sans perdre le sien.

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Oui, mais en ne le faisant pas ouvertement, il prend le risque de se faire accuser d'avoir vendu la gauche de la gauche à la gauche modérée. S'il prend le risque d'observer un tel comportement, à mon avis, c'est qu'il n'a plus rien à foutre du F de G qui, je le répète, n'était qu'un marche pied pour revenir au sein du PS. Enfin, l'avenir nous le dira.

Je n'y crois pas une seule seconde. Il ne rentrera pas dans le rang, il a son mouvement, il est connu, il est content, il continuera.

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En ne procédant pas à des négociations, il affecte un complet désintéressement en faveur de la défaite de Sarkozy. A l'inverse, des négociations signifieraient l'importance d'autres objectifs de nature politique ou de rétributions bien vilaines.

Je parierai que sa vanité va le pousser à maintenir le front de gauche, qui est le fondement de sa nouvelle stature.

La négociation peut très bien porter sur des principes (justement posés comme non négociables). En ne conditionnant pas son ralliement à Hollande, Mélenchon prend le risque de passer pour un vendu auprès des cadres et des militants des groupuscules qu'il a rassemblé pour gagner ses galons. Il peut donc passer pour quelqu'un de désintéressé auprès de son électorat, mais pas auprès de ses cadres et de ses militants, qui font vivre concrètement le parti.

Et plus on s'apercevra que le bastringue ne servait qu'à placer quelques uns au détriment du gros des troupes du FG, plus on va entendre les déçus du mélanchonisme pleurer dans les micros. Je prends le pari (même si c'est risqué, mais autrement, ça ne serait pas drôle) que le fg, c'est un one shot qui va pas faire long feu.

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A voir la levée de boucliers contre le FN un peu partout, ça me les rendrait presque sympathique. Puis je me rappelle qu'ils veulent utiliser la planche à billets.

Idem, quand je lis c'que j'lis et quand j'entends c'que j'entends, j'ai presque envie de défendre le FN.

Puis j'me rappelle du programme.

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S'il y a bien une chose qui m'agace, c'est le côté pleutre et bouché à l'émeri des socialistes. Une connaissance via facebook, militant PS, explique doctement sur son wall que le vote FN, parce qu'il ne touche pas les grandes villes, est un vote exclusivement rural, ce qui l'entraîne sur la pente glissante de l'analyse de bistrot : comme il n'y a pas d'immigrés en zone rurale, ça montre bien que la peur de l'immigré est un fantasme (logique). Et là, il y a un de ses copains qui rajoute, sûr de ne pas être contredit : ouais, parce que les quartiers authentiquement populaires comme la Seine Saint Denis par exemple, eux, c'est pas vrai qu'ils votent FN. Ils votent François Hollande.Exemple typique d'explication journalistique-sociologisante ne servant qu'à une seule chose : éviter tout contact avec la réalité pour être certain de ne pas avoir à remettre en cause ses convictions préjugés stupides.

A mon taf c'était encore pire, les collègues s'envoyaient les scores du FN de leur arrondissement pour faire un concours du vivre-ensemble le plus tolérant.

Evidemment l'antienne selon lequel les électeurs du FN n'ont jamais vu un immigré est complètement fausse, il suffit de regarder une carte, en particulier celle de PACA. Il est en revanche plus douteux que l'intelligentsia qui vote Mélenchon ait déjà vu un pauvre ailleurs que dans le métro.

Il est aussi faux de dire qu'il s'agit d'un électorat exclusivement rural, c'est surtout un électorat rurbain, ou péri-urbain, de catégories qui fuient les joyeuses banlieues défrancisées et qui sont repoussées loin des villes par l'inflation immobilière.

Mes collègues bobos qui se targuent d'habiter dans des centre-villes cosmopolites pour afficher leur supériorité sur le plouc franchouillard consanguin des campagnes n'ont jamais mis les pieds dans le 9-3, et leur pire cauchemar serait d'être obligé de passer de l'autre côté du périph. Vive la mixité sociale et culturelle, mais chez les autres! Ils sont les premiers à pétionner contre la contruction de HLM dans leur quartier, au motif que cela défigurerait son harmonie architecturale.

Enfin les mêmes se reconstituent des frontières intérieures, ils chantent les mérites de l'éducation publique, mais mettent leurs mômes dans le privé, car c'est quand-même pas possible qu'ils soient entourés de petits Momo et de Mamadou alors que Baptiste et Margaux manifestent des talents précoces qu'il faut développer.

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A mon taf c'était encore pire, les collègues s'envoyaient les scores du FN de leur arrondissement pour faire un concours du vivre-ensemble le plus tolérant.

Evidemment l'antienne selon lequel les électeurs du FN n'ont jamais vu un immigré est complètement fausse, il suffit de regarder une carte, en particulier celle de PACA. Il est en revanche plus douteux que l'intelligentsia qui vote Mélenchon ait déjà vu un pauvre ailleurs que dans le métro.

Il est aussi faux de dire qu'il s'agit d'un électorat exclusivement rural, c'est surtout un électorat rurbain, ou péri-urbain, de catégories qui fuient les joyeuses banlieues défrancisées et qui sont repoussées loin des villes par l'inflation immobilière.

Mes collègues bobos qui se targuent d'habiter dans des centre-villes cosmopolites pour afficher leur supériorité sur le plouc franchouillard consanguin des campagnes n'ont jamais mis les pieds dans le 9-3, et leur pire cauchemar serait d'être obligé de passer de l'autre côté du périph. Vive la mixité sociale et culturelle, mais chez les autres! Ils sont les premiers à pétionner contre la contruction de HLM dans leur quartier, au motif que cela défigurerait son harmonie architecturale.

Enfin les mêmes se reconstituent des frontières intérieures, ils chantent les mérites de l'éducation publique, mais mettent leurs mômes dans le privé, car c'est quand-même pas possible qu'ils soient entourés de petits Momo et de Mamadou alors que Baptiste et Margaux manifestent des talents précoces qu'il faut développer.

On a affaire à une formidable ruse de classe, c'est acquis. Je remarque au passage que bichette persiste à dénoncer Sarkozy comme président des riches hautains, mais quand il s'agit de s'intéresser à l'électeur frontiste, elle moque avec la dernière morgue le pauvre plouc sous-diplômé ! Pays de fous ! J'adore.

Le principe unique du bobo c'est la lâcheté : penser en groupe, dénoncer des ennemis imaginaires, exciper une pensée critique de seconde main et en prose, crier contre les riches puis traiter les pauvres d'abrutis, proclamer aimer les autres pour se retrouver entre soi à admirer sa bonne conscience et son nombril :mrgreen:

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La mesure que j'adore chez Hollande: "SMIC indexé sur la croissance et non plus sur inflation". Vu l'inflation qu'on a et la croissance qu'on a pas… :D !

Blague à part, après avoir jeté un oeil au programme d'Hollande je le trouve moins antilibéral que celui de Sarkozy. Suivant l'adage "Au premier tour j'adhère, au second j'élimine", après avoir voté Frédéric Bastiat au premier tour, je pense que j'irai voter Hollande au second si l'écart devait se resserer.

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Le principe unique du bobo c'est la lâcheté : penser en groupe, dénoncer des ennemis imaginaires, exciper une pensée critique de seconde main et en prose, crier contre les riches puis traiter les pauvres d'abrutis, proclamer aimer les autres pour se retrouver entre soi à admirer sa bonne conscience et son nombril :mrgreen:

Le pauvre est trop bête pour savoir ce qui est bon pour lui, il a donc besoin de l'Etat pour l'assister et de l'EdNat pour lui apprendre à (bien) voter.

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La mesure que j'adore chez Hollande: "SMIC indexé sur la croissance et non plus sur inflation". Vu l'inflation qu'on a et la croissance qu'on a pas… :D !

C'est peut-être la proposition la moins bête de son programme.

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Le pauvre est trop bête pour savoir ce qui est bon pour lui, il a donc besoin de l'Etat pour l'assister et de l'EdNat pour lui apprendre à (bien) voter.

La gauche est le parti des pauvres (mince ils se sont tous barrés, les traitres) et ceux qui veulent leur bien (ah ceux-là sont toujours là). Quand on voit par exemple que l'ascenseur social est capté par les enfants de prof, on voit que la gauche est bien un parti de classe mais pas celle qu'il prétend défendre.

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On a affaire à une formidable ruse de classe, c'est acquis. Je remarque au passage que bichette persiste à dénoncer Sarkozy comme président des riches hautains, mais quand il s'agit de s'intéresser à l'électeur frontiste, elle moque avec la dernière morgue le pauvre plouc sous-diplômé ! Pays de fous ! J'adore.

Le principe unique du bobo c'est la lâcheté : penser en groupe, dénoncer des ennemis imaginaires, exciper une pensée critique de seconde main et en prose, crier contre les riches puis traiter les pauvres d'abrutis, proclamer aimer les autres pour se retrouver entre soi à admirer sa bonne conscience et son nombril icon_mrgreen.gif

Ca me fait penser au film de Coline serreau, "La crise"… :icon_biggrin:
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Hier, j'ai regardé "les invasions barbares", j'ai revu tout le fil de l'élection avec ces débilus de prof de gauche Canadiens.

J'ai vu ce film comme un gros foutage de gueule du bobo/gauchiste moyen et en même temps, je suis sur que ce sont eux qui l'ont le plus aimé.

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Oui c'est clair et net ce sont eux qui l'ont le plus aimé.

En même temps c'est normal, nous nous l'iamons pour les raison que nous connaissons mais eux ils voient :

- les copains

- le fait que le pognon de son fils ne lui sauve pas la vie

- l'euthanasie

- l'anti famille catho (divorce, maitresses, …)

- les copains fidèles plus présent que la famille.

pour eux, c'est un film de gauche.

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ça explique pourquoi ma copine (qui, je l'avoue, est un peu parfois la caricature de la bobo gauchiste parisienne de base) voulait absolument que je le voix. Me suis fait chier, mais j'ai quand même bien rigoler, parfois (pas pour les raisons qu'elle croit).

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Y a ça qui circule : c'est un tas de conneries ou pas ?

Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL, propriétaire de plusieurs cliniques) et il militait à l’extrême droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS.

J’ai passé mon enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle (sur les hauteurs de Rouen) où habitent les plus riches normands. Je fus élevé chez les « bourges du privé », que je critique constamment à « St Jean-Baptiste de la Salle à Rouen ».

Puis j’ai continué mes études dans la commune des aristocrates et des grands-bourgeois : à NEUILLY SUR SEINE où mes parents avaient acheté une superbe propriété. Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé à plus de 10 Millions d’Euros, je ne paie pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs SCI me rend quasiment introuvable par le fisc français.

A la fin des années 70, je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.

Je n’ai jamais dirigé une grande ville. Je n’ai jamais dirigé une grande région.

Je n’ai jamais été ministre ni secrétaire d’état. Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce à moi en 4 ans le plus endetté de France (+ 25% de dette soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 à 1231). Pour 2012 dans mon département, j’ai déjà fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.

Je ne déjeune pas au Fouquet's, je vais dans un endroit plus discret mais encore plus chic où j'ai fêté ma récente victoire aux primaires socialistes et où dernièrement j'ai été l'invité d'un assez pauvre, Pierre BERGE. Ma cantine, c'est chez LAURENT dans le 8ème.

J'envisage d'augmenter de 45 milliards d'euros les impôts et taxes en tout genre car c'est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d'ailleurs en embaucher 65.000 de plus … Ce qui coûtera 100 milliards à la FRANCE car un fonctionnaire est payé par l’état à vie, sécurité de l’emploi oblige.

« Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4000 euros » par mois mais j'en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois ! Donc 63% de plus que le Président de la République (19 331 € par mois) que j'accuse d'être proche des riches.

Je m’appelle François HOLLANDE.

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ça explique pourquoi ma copine (qui, je l'avoue, est un peu parfois la caricature de la bobo gauchiste parisienne de base) voulait absolument que je le voix. Me suis fait chier, mais j'ai quand même bien rigoler, parfois (pas pour les raisons qu'elle croit).

Et aloooors ? Vous parlez politique des fois ? Pas facile ?

Non c'est tout à fait vrai, de A à Z.

Euh…. vous êtes sûrs , Quelles sont les sources ? Sa bio, on la trouve où ? Et tout le reste ? Parce que je vais le diffuser à mes copines bobos-socialos-justicières si c'est prouvable. Autrement, je vais me faire lyncher

Autrement, j'aurais fini le texte un peu comme une devinette, par "Qui suis-je ?"

Plus fun, non ?

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Et aloooors ? Vous parlez politique des fois ? Pas facile ?

Euh…. vous êtes sûrs , Quelles sont les sources ? Sa bio, on la trouve où ? Et tout le reste ? Parce que je vais le diffuser à mes copines bobos-socialos-justicières si c'est prouvable. Autrement, je vais me faire lyncher

Autrement, j'aurais fini le texte un peu comme une devinette, par "Qui suis-je ?"

Plus fun, non ?

Je n'ai pas de preuves matérielles, mais oui tout ça je l'ai entendu plein de fois. On n'apprend rien non plus d'exceptionnel, on savait qu'il était riche et avait une SCI et qu'il dinait dans les meilleurs endroits, que son père était d'extrême droite, tout ça est vérifiable. De même que les politiques qu'il a mis en place en Corrèze. Qu'il ait été de droite est moins vérifiable, qu'il se soit lancé au parti socialiste par opportunisme pourquoi pas.

De toute façon on va pas faire comme avec DSK, nier ses jeux pervers et parler de complot pour finalement se rendre compte qu'il sodomisait des prostitués tous les soirs.

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S'il y a bien une chose qui m'agace, c'est le côté pleutre et bouché à l'émeri des socialistes. Une connaissance via facebook, militant PS, explique doctement sur son wall que le vote FN, parce qu'il ne touche pas les grandes villes, est un vote exclusivement rural, ce qui l'entraîne sur la pente glissante de l'analyse de bistrot : comme il n'y a pas d'immigrés en zone rurale, ça montre bien que la peur de l'immigré est un fantasme (logique). Et là, il y a un de ses copains qui rajoute, sûr de ne pas être contredit : ouais, parce que les quartiers authentiquement populaires comme la Seine Saint Denis par exemple, eux, c'est pas vrai qu'ils votent FN. Ils votent François Hollande.Exemple typique d'explication journalistique-sociologisante ne servant qu'à une seule chose : éviter tout contact avec la réalité pour être certain de ne pas avoir à remettre en cause ses convictions préjugés stupides.

Un sociologue avait trouvé un terme pour cela : en réalité le vote FN serait concentré dans le halo entourant les grandes ensembles (les técis, les barres HLM, toussa toussa). En gros, cela veut dire que le FN ce sont les racistes qui vivent dans les pavillons autour des cités.

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Comme si dans Paris intra-muros il y avait beaucoup d'immigrés, n'importe quoi.

Ces gens-là devraient consulter la carte de France ils verraient que les régions à forte immigration ont voté davantage pour Le Pen (Gard, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Nord, Région parisienne etc..), franchement si même ça ne leur saute pas aux yeux, on ne peut rien attendre d'eux.

Le vote pour Mme Le Pen en Seine Saint Denis est inférieur à 10%, son score est pratiquement divisé par deux.

En d'autres termes : tu refais ce que tu reproches aux socialos. ;)

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La négociation peut très bien porter sur des principes (justement posés comme non négociables). En ne conditionnant pas son ralliement à Hollande, Mélenchon prend le risque de passer pour un vendu auprès des cadres et des militants des groupuscules qu'il a rassemblé pour gagner ses galons. Il peut donc passer pour quelqu'un de désintéressé auprès de son électorat, mais pas auprès de ses cadres et de ses militants, qui font vivre concrètement le parti.

Et plus on s'apercevra que le bastringue ne servait qu'à placer quelques uns au détriment du gros des troupes du FG, plus on va entendre les déçus du mélanchonisme pleurer dans les micros. Je prends le pari (même si c'est risqué, mais autrement, ça ne serait pas drôle) que le fg, c'est un one shot qui va pas faire long feu.

Concernant le Front de Gauche : l'attitude des barons du PCF va être intéressant à suivre, vont-ils sacrifier Mélenchon ou pas? N'oublions pas que le Front de Gauche n'est pas un parti mais une alliance électorale. Le PCF et le Parti de Gauche gardent leur indépendance notamment.

L'extrême-gauche n'en n'est pas à son coup d'essai, le cas ATTAC a été douloureux aussi.

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Le vote pour Mme Le Pen en Seine Saint Denis est inférieur à 10%, son score est pratiquement divisé par deux.

En d'autres termes : tu refais ce que tu reproches aux socialos. ;)

Oui et dans ma banlieue elle fait plus de 20% donc bon…je rappelle que ce n'est pas dans les villes avec 80% d'immigration que Le Pen fait le plus gros score -ça parait logique-, mais dans les villes autour, qui elles sont affectées aussi par ce phénomène plus indirectement mais quand même de près. Je t'invite à consulter la carte électorale, le vote Le Pen n'est pas fort dans les quartiers où il y a le plus d'immigration mais dans les régions où il y a le plus d'immigration.

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