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Communisme, KGB et démoralisation


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Pour ceux qui ne connaissent pas, j'ai découvert cette vidéo:

C'est un ex-agent du KGB qui décrit la façon dont les communistes ont déstabilisés les pays occidentaux, je trouve l'analyse très pertinente pour la France, qu'en pensez vous?

Excellent. Du reste, il existe aussi une conférence de cet éminent personnage sur le net. Un ancien responsable du KGB devenu un vrai libéral, rien que pour cela ce monsieur mérite la considération.

Sur le fond, tout ce qu'il dit, relève d'une logique imparable.

Durant la guerre froide, faute d'être capables de prendre le dessus militairement sur le camp occidental, les Soviétiques ont recouru massivement à la subversion pour tenter de détruire l'ennemi occidental de l'intérieur afin de le neutraliser et ainsi de remporter la bataille sans avoir à combattre. Dans cette optique, ils ont placé des hommes à eux au sein des médias, appareils politiques et syndicaux, milieux intellectuels, éducatifs, culturels et même religieux, avec pour mission de répandre progressivement leur idéologie mortifère au sein des structures en question. Une action d'infiltration qui a demandé du temps, des dizaines d'années parfois, mais qui a été fructueuse puisque les populations occidentales et leur classe politique se sont progressivement laissées convaincre que le système communiste ne représentait aucunement une menace, qu'il fallait chercher à s'entendre avec lui plutôt que de le combattre. Ainsi, on a laissé le communisme se propager tranquillement dans de nombreux pays du Tiers-Monde dans les années 1970. Pire, l'idée même d'user de moyens de pression pacifiques comme la suspension des échanges commerciaux, les embargos sur les livraisons de technologies pour forcer les dirigeants communistes à faire des concessions, a été largement rejetée jusqu'au début des années 1980. Il a fallu l'arrivée au pouvoir d'un homme comme Reagan en 1980 aux Etats-Unis pour ramener un semblant de fermeté dans la politique occidentale. Fermeté qui a semble-t-il payé puisque moins d'une décennie plus tard le Bloc de l'Est s'effondrait en Europe.

Mais la chute du communisme est loin d'avoir réglé tous les problèmes, car si cet odieux système a globalement disparu en Europe, l'idéologie socialo-communiste continue à contaminer les esprits dans de nombreux pays.

La plupart des structures infectées durant la guerre froide, le sont largement restées, en particulier dans des pays comme la France. Il suffit d'observer les programmes scolaires, d'écouter les médias officiels ou les discours de la plupart de nos dirigeants politiques, pour s'en convaincre. Le cancer socialiste continue à ronger les esprits et de conduire lentement, mais surement notre pauvre pays vers sa destruction totale…

Quant aux autres Etats occidentaux, je connais moins leur situation. Mais à en, juger par la politique socialisante d'un Obama, le goût pour l'étatisme et la dépense publique de la majorité des gouvernements et le refus même de la communauté internationale de juger les crimes du communisme, l'inclination de nombreux peuples à quémander toujours plus d'Etat-Providence, je ne suis pas vraiment rassuré. L'espoir pour moi réside dans l'émergence de personnalités comme Ron Paul aux Etats-Unis, l'action déterminée de transfuges comme ce monsieur Bezmenov aux Etats-Unis ou celle du grand dissident Vladimir Boukovsky au Royaume-Uni (l'homme qui qualifia il y a quelques années l'UE de "nouvelle URSS"), ou encore celle des trop rares, hélas, mais ô combien courageux, intellectuels libéraux en France… Mais cela suffira-t-il à nous guérir de la peste socialiste, je n'en suis pas certain…

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Moi aussi je plussoie totalement.

Pour moi, , l'action de déstabilisation communiste commence même avant la révolution de 1917 et l'action de l'URSS dans ce domaine commence dès les années 30, pas seulement à partir de la guerre froide.

De plus, si l'action soviétique a fait son oeuvre en Occident et particulièrement en France, et si cela a fonctionné au point de rester d'actualité c'est qu'il y avait aussi un terreau fertile: d'abord la foi particulièrement française en l'Etat, et puis la consolidation définitive de la démocratie en Occident au même moment, au mépris du constitutionnalisme, sachant que le processus démocratique permet à une majorité d'imposer tout et n'importe quoi et surfer sur les passions électoralistes.

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Je pense par contre que le processus reléve d'une logique circulaire, si tu n'es pas d'accord avec le monsieur, ça veut dire que tu es sois démoralisé ou corrompu. On note aussi l'exaltation du patriotisme qui va soutenir l'administration US en place (Reagan justement). Il me semble que l'ennemi est largement exagéré, ils ont certes dû utiliser ces méthodes mais je ne pense pas que l'emprise communiste sur le bloc ouest fut si forte, surtout en 1985, peu de temps avant la chute du bloc communiste où les limites structurelles de l'URSS devenaient difficiles à cacher pour leurs dirigeants.

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Je viens de finir de visualiser l'entierté de cette vidéo et c'est édifiant, ça fait froid dans le dos, c'est déplorable mais on est en plein dedans. Alors même que l'URSS est tombée, son projet machiavelique est toujours en cours.

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Je pense par contre que le processus reléve d'une logique circulaire, si tu n'es pas d'accord avec le monsieur, ça veut dire que tu es sois démoralisé ou corrompu. On note aussi l'exaltation du patriotisme qui va soutenir l'administration US en place (Reagan justement). Il me semble que l'ennemi est largement exagéré, ils ont certes dû utiliser ces méthodes mais je ne pense pas que l'emprise communiste sur le bloc ouest fut si forte, surtout en 1985, peu de temps avant la chute du bloc communiste où les limites structurelles de l'URSS devenaient difficiles à cacher pour leurs dirigeants.

L'ennemi est caricaturé, mais en même temps c'est nécessaire.

Et puis il est caricaturé sur certains points seulement.

Les sovietiques n'avaient réellement aucune pitié, ce n'est pas du tout une caricature, les camps de concentrations ont bien existé et les executions en masse également.

Ce qui est caricaturé c'est qu'il ne controlaient pas à ce point ce qu'ils ont créé.

Aujourd'hui, le monde occidental au complet est contaminé par ces idée et le discour de Bezmenov est plus que jamais d'actualité.

Tremendo parle de terrain fertil en France avec l'amour des français pour l'état mais il n'y pas que la France qui été démoralisée.

Chacun des pays européen, les états-unis, l'australie, … Même les anciens pays de l'URSS qui ont pourtant connu le système de l'intérieur, sont touchés.

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Tremendo parle de terrain fertil en France avec l'amour des français pour l'état mais il n'y pas que la France qui été démoralisée.

Chacun des pays européen, les états-unis, l'australie, … Même les anciens pays de l'URSS qui ont pourtant connu le système de l'intérieur, sont touchés.

Oui bien sûr, je soulignais juste qu'il avait pris une dimension supplémentaire en France à mon sens parce que les français ont un rapport à l'Etat traditionnellement assez différent des autres pays. Mais effectivement cette pollution idéologique a touché l'ensemble de l'Occident pour la deuxième raison que j'ai souligné, c'est-à-dire que c'est arrivé au moment où le processus aboutissant à la démocratie comme source de légitimité était arrivé à maturité, au détriment des droits naturels et du constitutionnalisme.

Après c'est juste mon avis, certains plus au fait de la question avanceront d'autres causes.

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je soulignais juste qu'il avait pris une dimension supplémentaire en France à mon sens parce que les français ont un rapport à l'Etat traditionnellement assez différent des autres pays

Pour moi, le jacobinisme institué en France depuis la révolution est un terrain fertile au socialisme, voir même son ancêtre direct.

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J'ai quand même tendance à être sceptique quand on me raconte que tous nos problèmes sont le résultat d'un plan machiavélique des illuminatis de l'URSS.

Même en admettant qu'un tel plan ait été mis en oeuvre, la grande faiblesse de ce genre d'approche est qu'elles partent du principe que l'environnement social à l'échelle d'une société (voire plus) peut être déterminé volontairement par l'action d'un petit groupe d'humains. Si c'était vrai, les états seraient efficaces…

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J'ai quand même tendance à être sceptique quand on me raconte que tous nos problèmes sont le résultat d'un plan machiavélique des illuminatis de l'URSS.

Même en admettant qu'un tel plan ait été mis en oeuvre, la grande faiblesse de ce genre d'approche est qu'elles partent du principe que l'environnement social à l'échelle d'une société (voire plus) peut être déterminé volontairement par l'action d'un petit groupe d'humains. Si c'était vrai, les états seraient efficaces…

Ceci étant on peut pas nier la nuisance communiste au lendemain de la guerre, le fait qu'ils aient infiltré par les syndicats les grandes industries, les administrations, l'éducation nationale tout ça. On ne peut pas nier que les communistes prenaient leurs ordres de Moscou et qu'en 45 le pays menaçait de tourner à la guerre civile si De Gaulle n'accédait pas à leurs revendications.

Donc bon j'ai tendance à croire en cette thèse.

Ceci dit la France n'est pas devenu non plus une autre république du bloc de l'est, donc ça prouve que ça n'a pas complètement marché.

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Pour moi, le jacobinisme institué en France depuis la révolution est un terrain fertile au socialisme, voir même son ancêtre direct.

Le centralisme autoritaire en Fance, ça a commencé avant la révolution.

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Ce n’est pas parce que les manipulations communistes ont eu un effet majeur sur les idéologies en France qu’elles ont marché, le résultat n’est absolument pas celui qui était prévu par le KGB.

Maintenant, que ça soit le lobby gay, les écologistes (au sens politique du terme), les altermondialistes, a chaque fois, on peut retrouver une influence plus ou moins ouverte de moscou dans la naissance du mouvement.

Et encore, on ne parle que de l’occident, le nationalisme arabe est une invention de l’URSS, et l’antisémitisme lié a l’antiaméricanisme, ainsi que la focalisation sur le statut de la Palestine sont des conséquences directes de la propagande soviétique.

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Ce n’est pas parce que les manipulations communistes ont eu un effet majeur sur les idéologies en France qu’elles ont marché, le résultat n’est absolument pas celui qui était prévu par le KGB.

Maintenant, que ça soit le lobby gay, les écologistes (au sens politique du terme), les altermondialistes, a chaque fois, on peut retrouver une influence plus ou moins ouverte de moscou dans la naissance du mouvement.

Et encore, on ne parle que de l’occident, le nationalisme arabe est une invention de l’URSS, et l’antisémitisme lié a l’antiaméricanisme, ainsi que la focalisation sur le statut de la Palestine sont des conséquences directes de la propagande soviétique.

Oui mais non, les soviétiques sont des méchants et tous nos problèmes leurs sont iputables.

Par exemple si j'ai dû remplacé prématurément le tendeur de la culasse de mon Audi, c'est parce que les ouvriers de l'usine qui la fabrique sont des emmigrés turcs allemand marionétisés par les syndicats, dont l'influence coco n'est plus à démontrée, qui leur ont hoté toute conscience professionelle. CQFD

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J'ai quand même tendance à être sceptique quand on me raconte que tous nos problèmes sont le résultat d'un plan machiavélique des illuminatis de l'URSS.

Même en admettant qu'un tel plan ait été mis en oeuvre, la grande faiblesse de ce genre d'approche est qu'elles partent du principe que l'environnement social à l'échelle d'une société (voire plus) peut être déterminé volontairement par l'action d'un petit groupe d'humains. Si c'était vrai, les états seraient efficaces…

Je te recommande la lecture de "la Nomenklatura" de Voslensky, dissident issu de cette nomenklatura soviétique qui a fui à l'ouest au début des années 1970 et qui a publié son livre au début des années 1980.

Il explique très bien que la Nomenklatura soviétique était une petite caste supérieure d'1 million de personnes environ où chaque nomenklaturiste n'avait qu'une obsession, conserver le petit pouvoir qu'il avait passé sa vie à essayer d'obtenir ce qui permettait de pouvoir avoir le privilège suprême d'être autorisé à manger à la cantine du Kremlin, d'obtenir un bureau et un téléphone, d'avoir du cognac d'Arménie…etc

Il explique également que s'il n'y a eu aucun progrès du niveau de vie et du niveau de consommation moyen du petit peuple, c'est parce que cette nomenklatura avait l'obsession de sa propre sécurité, et que toutes les ressources disponibles passaient dans l'industrie d'armement et dans le renforcement et l'amélioration constante de la sécurité nationale. Ce qui explique l'importance et la compétence qu'avait développé le KGB.

Enfin, et c'est là que c'est intéressant, il explique que cette nomenklatura avait une vision impérialiste et rêvait d'étendre son pouvoir et son influence sur le monde et que le KGB jouait un rôle très important pour cette stratégie de subversion.

Il explique par exemple, qu'après la première étape de subversion au Chili, des armes et de gros moyens de financement avait été envoyé à Salvador Allende dès le début de sa prise de pouvoir. Le Chili était un point stratégique pour leur stratégie subversive, car s'étendant en bande sur tout le continent sud américain, il constituait une base arrière géniale pour s'attaquer à tous les pays voisins.

La reprise en main du pays par Pinochet a mis les dirigeants de la nomenklatura dans une grande colère et c'est à ce moment là qu'ils ont employés leurs moyens de subversion à l'Ouest pour diaboliser Pinochet et le Chili auprès de l'opinion occidentale. D'ailleurs on peut encore voir les résultats de cette diabolisation aujourd'hui.

Bezmenov donne un peu un exemple similaire avec la chute de l'Afghanistan, où après avoir réussi à subvertir le pays et y faire élire un communiste local, ils ont envoyé une équipe de spetnazs pour le buter et mis en place le pantin qui plaisait à la nomenklatura moscovite.

Quand on voit le niveau de compétence diabolique avec laquelle les organismes comme la STASI, le KGB et leurs ersatzs ont mené certaines opérations, on peut sérieusement donner du crédit à la thèse exposée dans la vidéo.

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Quand on voit le niveau de compétence diabolique avec laquelle les organismes comme la STASI, le KGB et leurs ersatzs ont mené certaines opérations, on peut sérieusement donner du crédit à la thèse exposée dans la vidéo.

Oui, bon…

Le discours du KGB à destination de ceux qui tenait leur bourse était bien sûr qu'il faisait du bon travail et qu'il manipulait les opinions publiques occidentales. Et la CIA - dont la fonction était de contrer ses manipulations - avait bien entendu intérêt à ce que ce discours soit diffusé auprès des décideurs occidentaux.

A la fin, c'est l'URSS qui a perdu. Donc deux hypothèses :

1) le discours du KGB était faux : soit il ne contrôlait rien du tout, soit la manipulation des opinions occidentales n'est pas aussi facile qu'aime le croire les stratèges en chambres.

2) l'URSS a investi beaucoup trop de ressource dans le KGB et son armé, ressource qui ont manqué cruellement pour son développement économique. C'est la thèse de Farewell.

A mon sens, c'est un mix des deux.

La video de Yuri Bezmedov me fait penser aux réunions de planifications stratégiques dans les grosses entreprises. On fait des magnifiques business plan, et dans ces plans à la fin, on dégage des ROI fantastiques. Et puis, deux ou trois ans après - si on fait le bilan - on se rend compte que les objectifs initiaux sont atteint moins d'une fois sur 10.

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Il a fallu l'arrivée au pouvoir d'un homme comme Reagan en 1980 aux Etats-Unis pour ramener un semblant de fermeté dans la politique occidentale. Fermeté qui a semble-t-il payé puisque moins d'une décennie plus tard le Bloc de l'Est s'effondrait en Europe.

Mouais, c'est l'URSS qui s'est auto-désintégrée, non ?

Et je suis à peu près sûr que l'influence directe du KGB dans l'opinion occidentale est quasi-nulle. L'esprit européen est tellement acquis à la suprématie de l'état, à la planification et à l'élasticité sans fin des droits individuels que, URSS ou pas, on en serait au même point aujourd'hui. C'est la croyance en l'inutilité de la liberté qui a permis l'apparition de la volonté d'égalité "réelle", en reprenant la terminologie marxiste.

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@justt: Je ne pense que c'est plutôt que les européens ont beaucoup plus fait la guerre que les américains et pour faire la guerre (moderne), il faut un état fort. Il suffit de voir l'étatisation des US depuis qu'ils font la guerre dans les quatres coins du monde. Il suffit de regarder le 19ième, l'europe est plutôt libérale (du moins les socialistes n'ont pas l'influence qu'ils ont maintenant), Bastiat était député à cette époque, ce n'est pas si loin que ça.

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@justt: Je ne pense que c'est plutôt que les européens ont beaucoup plus fait la guerre que les américains et pour faire la guerre (moderne), il faut un état fort. Il suffit de voir l'étatisation des US depuis qu'ils font la guerre dans les quatres coins du monde. Il suffit de regarder le 19ième, l'europe est plutôt libérale (du moins les socialistes n'ont pas l'influence qu'ils ont maintenant), Bastiat était député à cette époque, ce n'est pas si loin que ça.

Moui je ne suis pas convaincu.

La sociale-démocratie s'exprime pleinement depuis 1945, or 1945-2012 ce n'est pas précisément la période la plus guerrière en Europe. (Ok elle était militarisée pour faire face à l'Urss au cas où).

Parmi les états fortement socdem, les Scandinaves ne sont pas les plus militarisés.

En revanche la deuxième moitié du XIXème a vu beaucoup de conflits.

Je crois que c'est le progrès technique tout simplement qui favorise la démocratie sociale busounours : on peut nous prendre 50% de nos revenus et avoir quand même une vie agréable.

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J'ai quand même tendance à être sceptique quand on me raconte que tous nos problèmes sont le résultat d'un plan machiavélique des illuminatis de l'URSS.

Même en admettant qu'un tel plan ait été mis en oeuvre, la grande faiblesse de ce genre d'approche est qu'elles partent du principe que l'environnement social à l'échelle d'une société (voire plus) peut être déterminé volontairement par l'action d'un petit groupe d'humains. Si c'était vrai, les états seraient efficaces…

Je pense que c'est le cas. Le progressisme qui est l'idéologie dominante aujourd'hui s'est imposé lentement en plusieurs décennies, en commençant par les mouvements étudiants des années 60 aux USA et en Europe, étudiants qui sont ensuite devenus prof d'unif, journalistes, politiciens etc… et qui se sont imposés par la rhétorique, la subversion, l'organisation, la délégitimation de leurs adversaires.

Le point de départ du progressisme dominant aujourd'hui, c'est une petite minorité d'intellectuels marxistes d'avant-guerre qui ont suivi un agenda politique de subversion de la société occidentale traditionnelle en s'appuyant sur le mouvement communiste mondial.

C'est exactement comme le développement d'une religion : l'Islam à la base c'est une série de victoires militaires d'une tribu au Moyen-Orient qui fait ensuite tache d'huile et change complètement l'Histoire du Monde. Pareil pour l'Edit de Milan ou la conversion de Clovis : l'action d'un petit nombre d'individus déterminés à une époque donnée peut avoir des conséquences incalculables.

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@Matthieu_D: Si les Scandinaves sont les plus sociaux démocrates, ce ne sont pas les plus étatistes, c'est la suêde qui a le chêque éducation hein. Je parle justement de la seconde moitié du XIXième siécle qui a vu se dérouler énormément de conflit en europe qui a implanté la croyance en la nécessité d'un état fort qui ensuite s'est transformée en la nécessité d'un état social. Il faut regarder les US qui n'ont pas connu de guerres majeures sur la même période et maintenant que les US ont fait la guerre à la moitié de la terre ce qui a justifié l'état fort, les US se mettent lentement à la social démocratie (Obama).

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Ceci étant on peut pas nier la nuisance communiste au lendemain de la guerre, le fait qu'ils aient infiltré par les syndicats les grandes industries, les administrations, l'éducation nationale tout ça. On ne peut pas nier que les communistes prenaient leurs ordres de Moscou et qu'en 45 le pays menaçait de tourner à la guerre civile si De Gaulle n'accédait pas à leurs revendications.

Donc bon j'ai tendance à croire en cette thèse.

Ceci dit la France n'est pas devenu non plus une autre république du bloc de l'est, donc ça prouve que ça n'a pas complètement marché.

En effet, mais le Bloc de l'Est n'a pas eu besoin de satelliser la France. Elle s'est soviétisée tout seul comme une grande et visiblement le socialisme a encore de beaux jours devant lui dans notre pauvre pays, si l'on en croit les discours et les actes de la quasi totalité de notre classe politique, de Philippe Poutou à Marine Le Pen en passant par l'UMPS.

Tout à fait d'accord avec ceux qui disent que la situation n'est guère plus brillante dans la plupart des autres Etats occidentaux.

Quant à ceux qui hurlent à la théorie du complot, libre à eux. Mais j'aimerais qu'ils m'expliquent, pour quelles raisons, si l'entreprise de subversion communiste n'est qu'un mythe, aucun grand Etat occidental n'a osé mettre en oeuvre une politiquement authentiquement libérale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Désolé pour moi, Thatcher et Reagan sont des personnes éminemment respectables et leur politique allait plutôt dans le bon sens, mais elles sont très loin d'être allées au bout de la logique libérale. Pour preuve, la subsistance du système de santé nationalisé, très socialiste et fort peu efficace (ce qui généralement va de pair!) au Royaume-Uni, l'incapacité de revenir à l'équilibre budgétaire aux Etats-Unis durant la présidence Reagan…

Un des faits les plus troublants, reste cependant pour moi, le projet avorté de réforme en profondeur du système monétaire international. Selon les propos du professeur Antal Fékété dans son ouvrage, "Retour au standard-or", Reagan et même Bush père avaient donné leur accord au début des années 1980 pour revenir à l'étalon-or. Mais l'administration républicaine de l'époque, empêcha ce projet salutaire d'aboutir…Après, je ne prétends pas qu'il y ait un complot ou une machination derrière cela. Mais le président des Etats-Unis, empêché de gouverner à sa guise par des gens qui sont supposés travailler sous ses ordres, je trouve cela un peu étrange…

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C'est difficile pour des politiques professionnels de faire carrière sur la diminution de leur propre pouvoir.

Pour être élu il faut faire des promesses :

  • aux électeurs, front office politique : demain on rase gratis.
  • aux autres politiques, les grands et futurs grand électeurs, back office politique : demain vous aurez une bonne place en pariant sur moi.

Pas besoin de soviétisme maximaliste pour voir que la tendance sera à toujours plus d'intervention politique, d'autant plus que le progrès technique rend cet augmentation de l'intervention plus indolore.

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