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Le PLD appelle à voter Sarkozy


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La colère est toujours une mauvaise raison d’agir en politique, et la lutte des classes, ce n’est pas parce que c’est une invention «libérale» que ce n’est pas de la merde totalement inadaptée idéologiquement à la social-démocratie ou il n’y a qu’une seule classe : les parasites.

Toute motivation politique basée sur la « lutte » n’est pas de la politique au sens noble du terme (science du bon gouvernement).

Tout le monde parasite tout le monde, faire une comptabilité macabre de qui suce le sang de qui pour élever la tique la plus remplie au rang d’animal sacrificiel pour satisfaire la colère des autres tiques me semble complètement a coté de la plaque quand l’ensemble s’enfonce ensemble dans la merde en creusant tous ensemble et que au final, tout le monde est perdant.

Les passions sont parties intégrantes de la vie politique, que ce soit la colère, l'enthousiasme, etc. Ce qui me semble mauvais, c'est plutôt la passion aveugle, qui n'est pas réglée ou régulée par la raison ou des institutions la canalisant ou l'exploitant. Les grandes réformes ne se font pas sans émotions, qu'on le regrette ou qu'on l'accueille avec enthousiasme. Ceci dit, le meilleur gouvernement est celui qui à mon avis canalise les passions pour limiter ses potentialités destructrices. Je ne suis pas un grand fan des plébiscites par exemple.

Sur la lutte des classes : il n'y a pas de politique au sens noble. Le corps social est traversé de tensions politiques et sociales permanentes, d'intérêts contradictoires qu'il s'agit de maîtriser par un système de contraintes normatives et légales assez bien foutu pour éviter la mouise (les classiques auraient dit la stasis). Il existe une analyse libérale de la lutte des classes qui n'est pas si stupide ou inadaptée que ça qui parle plutôt de lutte pour l'appropriation de l'appareil d'Etat (c'est à dire de l'outil de coercition pour faire cracher au bassinet une partie de la population au bénéfice de l'autre). Ce n'est pas si idiot que ça, et ça ne me gêne pas qu'on désigne cette lutte pour le pouvoir "lutte des classes" (au lieu de "dinde aux marrons" ou "pass navigo" :))

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La lutte pour l'appropriation de la gouvernance, ce n'est pas la lutte des classes, c'est le renouvellement des élites, plus ou moins brutal, on peut torturer la lutte des classes pour lui faire parler de renouvellement des élites, mais ce n'est pas du tout la même chose, la notion de lutte des classes implique la notion d'intérêts de classe contradictoires et interdit, pas sa définition même, le doux commerce et l’organisation naturelle, le renouvellement des élites n’implique pas cette erreur majeure, il ne s’agit pas de prendre le pouvoir pour favoriser son camp au défaveur de l’ennemi de classe, mais de renouveler le pouvoir pour qu’il s’adapte aux nouveaux équilibres harmonieux de la société qui s’adapte a l’éternelle mouvance de la réalité, dans la lutte des classes, la société est en conflit et l’état est l’outil de victoire du conflit, dans le renouvellement des élites, la société est harmonieuse, et l’état peut se retrouver, par son incapacité naturelle a s’adapter, détaché de la société, dans ce cas, le renouvellement est une guérison pour ré harmoniser l’état a la société, et non une prise de pouvoir pour forcer celle-ci.

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La lutte pour l'appropriation de la gouvernance, ce n'est pas la lutte des classes, c'est le renouvellement des élites, plus ou moins brutal, on peut torturer la lutte des classes pour lui faire parler de renouvellement des élites, mais ce n'est pas du tout la même chose, la notion de lutte des classes implique la notion d'intérêts de classe contradictoires et interdit, pas sa définition même, le doux commerce et l’organisation naturelle, le renouvellement des élites n’implique pas cette erreur majeure, il ne s’agit pas de prendre le pouvoir pour favoriser son camp au défaveur de l’ennemi de classe, mais de renouveler le pouvoir pour qu’il s’adapte aux nouveaux équilibres harmonieux de la société qui s’adapte a l’éternelle mouvance de la réalité, dans la lutte des classes, la société est en conflit et l’état est l’outil de victoire du conflit, dans le renouvellement des élites, la société est harmonieuse, et l’état peut se retrouver, par son incapacité naturelle a s’adapter, détaché de la société, dans ce cas, le renouvellement est une guérison pour ré harmoniser l’état a la société, et non une prise de pouvoir pour forcer celle-ci.

En démocratie une classe de politiciens professionnels marchandent leurs élections auprès de différentes coalitions et groupes d'intérêt, que ceux-ci passent par les coulisses ou le scrutin majoritaire. Quelle rétribution peu promettre un politicien à la coalition qu'il cherche à promouvoir pour accéder ou se maintenir au pouvoir ? User de la coercition (de son pouvoir d'arbitrage) permet de transférer le poids de la redistribution de certains vers d'autres, d'arranger la législation au profit des groupes qui le porte au pouvoir ou favorise sa carrière, son parti, ses desseins, etc. Se forme alors une nette coupure entre ceux qui cherchent à profiter dudit pouvoir et le reste de la population, c'est-à-dire le peuple et son élites.

Maintenant, sur la lutte des classes, effectivement, ce qui est présupposé, c'est l'existence d'intérêts antagonistes ou contradictoire. Ne serait ce qu'en constatant le nombre de groupes d'individus ou d'entreprises qui cherchent à échapper à la rigueur de la compétition économique, on peut déjà se dire que ces derniers existent. Mais sur le point plus précis de l'analyse libérale, il y a au moins deux classes d'individus qui ont des intérêts opposés : les consommateurs d'impôts et les producteurs de richesses. Je sais que la classe politique démocratique tend à se comporter en satrape, et à arroser ses clientèles pour que tous deviennent dépendants de l'impôt, mais les plus productifs sont nécessairement les victimes des plus gros consommateurs d'impôts.

Il suffit de voir ce qui se passe aujourd'hui en France avec le gouvernement socialiste. Google créé de la richesse, l'Etat veut le parasiter pour rétribuer les groupes de presse français.

Allez un p'tit chant pour la route :)

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Il y a au moins deux classes d'individus qui ont des intérêts opposés : les consommateurs d'impôts et les producteurs de richesses. Je sais que la classe politique démocratique tend à se comporter en satrape, et à arroser ses clientèles pour que tous deviennent dépendants de l'impôt, mais les plus productifs sont nécessairement les victimes des plus gros consommateurs d'impôts.

En théorie oui, mais il est impossible de savoir qui est "gros consommateur d’impôts ni qui sont les plus productifs au vu de la complexité de l'économie semi-planifiée et en l'absence de signaux de prix fiables, les parasites purs sont faciles a identifier, mais ils ne représentent q'une infime partie des dépenses publics et le fait qu'ils soient des parasites purs n’empêche pas qu'ils sont, a mon avis, perdants dans le système également, et ceux qui ne sont pas des purs parasites (ils fournissent un service en échange de pognon, que cette source de pognon soit publique ou non), il est théoriquement impossible de savoir si leur contribution nette est positive ou négative.

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et ceux qui ne sont pas des purs parasites (ils fournissent un service en échange de pognon, que cette source de pognon soit publique ou non), il est théoriquement impossible de savoir si leur contribution nette est positive ou négative.

Si tu penses aux banquiers kleptocrates complices des démagogues qui ont creusé les énormes dettes publiques, il n'y a aucun doute, ce sont bien des ennemis de classe et des parasites purs.

:dentier:

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Ce qui me semble parasitaire, et un bon signe de parasitisme, c'est l'existence d'une classe (essentiellement politique et bureaucratique) préservée par statut du marché (et dont on ne ne peut par conséquent évaluer la nécessité réelle), et qui ne cesse de s'accroître en élargissant chaque jour le périmètre des biens publics nécessitant l'existence de services publics (de la santé, de l'éducation, la mission d'"intérêt général du référencement", etc) : on a des consommateurs d'impôt bien repérable, et cela malgré la compexification du monde économique. Le mouton à tondre, c'est le reste de la société civile.

Maintenant, je suis d'accord pour dire que les parasites sont perdants dans le marchandage politique.

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- Arnaud Dassier, vice-président du PLD, dans "Le Grand Journal" de Canal + à 20h30

☺ Je suis très content que le PLD ait des accès aux médias

☹ Vu le soutien à Mitt Romney je me demande ce que ça va être

A. Dassier c'est bien et toujours la même personne qui est parti de l'UMP quand on lui a refusé un poste ( à peu de chose près), tweet régulierement son amour de Romney et aurait des liens avec www.eclypsia.com ?

Il est donc intervenu dans le grand journal pour prétendre défendre le libéralisme ou alimenter les clichés sur les libéraux ?

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J'ai regardé un moment canal + tout à l'heure, effectivement ça débattait sur les élections américaines et il y a un mec qui était visiblement là pour défendre Romney histoire que ça ne tourne pas trop en rond. Voilà, voilà.

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A. Dassier c'est bien et toujours la même personne qui est parti de l'UMP quand on lui a refusé un poste ( à peu de chose près), tweet régulierement son amour de Romney et aurait des liens avec www.eclypsia.com ?

On peut très bien se faire virer d'une boîte comme un malpropre et se retrouver un job plus épanouissant et qui nous correspond mieux. On peut se tromper, etc. Franchement parfois quand quelqu'un fait un pas vers les libéraux, faut pas lui cracher dessus direct son passé quand même.

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On peut très bien se faire virer d'une boîte comme un malpropre et se retrouver un job plus épanouissant et qui nous correspond mieux. On peut se tromper, etc. Franchement parfois quand quelqu'un fait un pas vers les libéraux, faut pas lui cracher dessus direct son passé quand même.

Il a quitté l'UMP il y a environ 10 mois, son activité depuis consiste en un soutien de Bayrou et plus récemment il est tombé sous le charme de Romney au point de co-signé une tribune dans Libé et un passage télé pour le soutenir. Je ne voudrais pas faire mon Chitah dans ces belles-années sa période radical mais s'il y avait eut un espoir d'amélioration en terme de libéralisme cela se serait vu depuis le temps, non ?

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Il a quitté l'UMP il y a environ 10 mois, son activité depuis consiste en un soutien de Bayrou et plus récemment il est tombé sous le charme de Romney au point de co-signé une tribune dans Libé et un passage télé pour le soutenir. Je ne voudrais pas faire mon Chitah dans sa période radical mais s'il y avait eut un espoir d'amélioration en terme de libéralisme cela se serait vu depuis le temps, non ?

Tu n'as pas tort. C'est vrai. Mais bon, là toutes les conditions sont réunies, au PLD il va en rencontrer des libéraux tu ne penses pas? On ne peut exclure le cynisme carriériste non plus, mais sur ça on n'est pas télépathes. :)

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Tu n'as pas tort. C'est vrai. Mais bon, là toutes les conditions sont réunies, au PLD il va en rencontrer des libéraux tu ne penses pas? On ne peut exclure le cynisme carriériste non plus, mais sur ça on n'est pas télépathes. :)

Pas sûr non plus que le PLD évolue positivement, enfin j'ai déjà mon avis là dessus depuis quelques temps :icon_biggrin:

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Un parti est amené à prendre des positions. À chacune d'entre elles, il y aura clivage chez les libéraux qui ont tout lu, savent tout sur la pensée libérale et se sentent détenteur d'une vérité unique et intangible.

Une position sociétale ? Les conservateurs hurlent au loup. On égorge les familles.

Un position position pas assez progressiste ? Les plus libertaires hurlent au dévoiement du libéralisme par les droitiers. Trop de liberté économique ? Mais mon bon monsieur, et le revenu d'existence ? Revenu d'existence ? Mais c'est une folie dépensière qui va attirer toute la misère du monde.

Résultat : ne parlons pas d'immigration, de justice, de mariage homo, de Romney ou de protection sociale. Comparons Rothbard et an Rand… et même là, il y aurait engueulade.

Arnaud est excellent sur les sujets franco-français, et le format Canal+ était juste nul (8 invités entrecoupés de clip) en 12 minutes tout compris ! Je pense avoir bien défendu les raisons pour lesquelles nous avions choisi Romney la veille sur France Culture, aussi parce que le format me le permettait. Soutien non total et béat, mais avec un vrai message pour la France et l'Europe en retour.

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Mais sur le point plus précis de l'analyse libérale, il y a au moins deux classes d'individus qui ont des intérêts opposés : les consommateurs d'impôts et les producteurs de richesses.

Je partage à 100% le point de vue défendu par neuneu2k.

Pour le dire avec beaucoup de nuance :mrgreen: : le concept de lutte de classe ne vaut pas tripette, ce n'est rien d'autre que du sociologisme bêtat fondé sur du holisme foireux.

Confusion classique entre la notion de "classe" d'une part, qui présuppose une conscience de classe, une identification totale de l'individu à la classe, c'est-à-dire une (con)fusion parfaite entre la défense de ses intérêts particuliers et ceux du groupe, et la notion de "catégorie" d'autre part, résultat d'une catégorisation, c'est-à-dire un classement d'individus (classement réalisé de l'extérieur) en fonction de traits communs que l'on peut caractériser ensuite par des attitudes moyennes.

Un analyste extérieur peut s'amuser à classer des individus en catégories de "consommateurs d'impôts" et de "producteurs de richesses", ça ne veut pas dire pour autant que les individus eux-mêmes se voient comme appartenant à une classe de "consommateurs d'impôts" ou de "producteurs de richesses", classe dont ils s'efforceraient de défendre les intérêts vaille que vaille en s'opposant à l'autre classe.

Et puis je passe sur la vision simpliste qui consiste toujours dans ces approches de lutte de classe à opposer deux clans, vision binaire du fonctionnement d'une société.

Je trouve par ailleurs assez amusant que ce concept de "lutte des classes" ait été sorti des poubelles de l'histoire des idées libérales par les libertariens, ceux-là même qui sont toujours prompts à donner des leçons méthodologiques. Apparemment, quand une notion sert leurs idées, ils s'assoient volontiers sur l'individualisme méthodologique.

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Je partage à 100% le point de vue défendu par neuneu2k.

Pour le dire avec beaucoup de nuance :mrgreen: : le concept de lutte de classe ne vaut pas tripette, ce n'est rien d'autre que du sociologisme bêtat fondé sur du holisme foireux.

Confusion classique entre la notion de "classe" d'une part, qui présuppose une conscience de classe, une identification totale de l'individu à la classe, c'est-à-dire une (con)fusion parfaite entre la défense de ses intérêts particuliers et ceux du groupe, et la notion de "catégorie" d'autre part, résultat d'un catégorisation, c'est-à-dire un classement d'individus (extérieur aux individus) en fonction de traits communs que l'on peut caractériser ensuite par des attitudes moyennes.

Un analyste extérieur peut s'amuser à classer des individus en catégories de "consommateurs d'impôts" et de "producteurs de richesses", ça ne veut pas dire pour autant que les individus eux-mêmes se voient comme appartenant à une classe de "consommateurs d'impôts" ou de "producteurs de richesses", classe dont il faudrait défendre les intérêts vaille que vaille en s'opposant à l'autre classe.

Et puis je passe sur la vision simpliste qui consiste toujours dans ces approches de lutte de classe à opposer deux clans, vision binaire du fonctionnement d'une société.

Je trouve par ailleurs assez amusant que ce concept de "lutte des classes" ait été sorti des poubelles de l'histoire des idées libérales par les libertariens, ceux-là même qui sont toujours prompts à donner des leçons méthodologies. Apparemment, quand une notion sert leurs idées, ils s'assoient volontiers sur l'individualisme méthodologique.

En d'autres termes, le concept de lutte des classes appartient à la "classe" (au sens logique, de la classification) des grilles de lecture, et non des théories. Ou alors, si on tordait le concept de lutte des classes pour essayer d'en faire une théorie, ce serait tout au plus une énorme métaphore grossière (comme quand on dit que les noirs ont le sens du rythme).

Un parti est amené à prendre des positions. À chacune d'entre elles, il y aura clivage chez les libéraux qui ont tout lu, savent tout sur la pensée libérale et se sentent détenteur d'une vérité unique et intangible.

Une position sociétale ? Les conservateurs hurlent au loup. On égorge les familles.

Un position position pas assez progressiste ? Les plus libertaires hurlent au dévoiement du libéralisme par les droitiers. Trop de liberté économique ? Mais mon bon monsieur, et le revenu d'existence ? Revenu d'existence ? Mais c'est une folie dépensière qui va attirer toute la misère du monde.

Résultat : ne parlons pas d'immigration, de justice, de mariage homo, de Romney ou de protection sociale. Comparons Rothbard et an Rand… et même là, il y aurait engueulade.

Arnaud est excellent sur les sujets franco-français, et le format Canal+ était juste nul (8 invités entrecoupés de clip) en 12 minutes tout compris ! Je pense avoir bien défendu les raisons pour lesquelles nous avions choisi Romney la veille sur France Culture, aussi parce que le format me le permettait. Soutien non total et béat, mais avec un vrai message pour la France et l'Europe en retour.

J'ai entendu Dassier, il s'en est vraiment pas mal sorti, courtois, direct. Peut-être un peu caricatural mais bref, comme on dit après un match de foot : il a manqué de réalisme dans le dernier geste. Mais bravo à lui. Et je souscris à ce que tu dis.

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En d'autres termes, le concept de lutte des classes appartient à la "classe" (au sens logique, de la classification) des grilles de lecture, et non des théories. Ou alors, si on tordait le concept de lutte des classes pour essayer d'en faire une théorie, ce serait tout au plus une énorme métaphore grossière (comme quand on dit que les noirs ont le sens du rythme).

Voilà, une classification a une finalité descriptive et non compréhensive.

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Arnaud est excellent sur les sujets franco-français, et le format Canal+ était juste nul (8 invités entrecoupés de clip) en 12 minutes tout compris ! Je pense avoir bien défendu les raisons pour lesquelles nous avions choisi Romney la veille sur France Culture, aussi parce que le format me le permettait. Soutien non total et béat, mais avec un vrai message pour la France et l'Europe en retour.

Mais quel est l'intérêt à soutenir Romney ? Tout ce qui est républicain est détesté en France et il n'est pas vraiment libéral alors je vois ce que le PLD a à y perdre mais pas vraiment le gain potentiel.

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Mais quel est l'intérêt à soutenir Romney ? Tout ce qui est républicain est détesté en France et il n'est pas vraiment libéral alors je vois ce que le PLD a à y perdre mais pas vraiment le gain potentiel.

Je pense qu'ils ne savent absolument pas ce qu'ils font, toute leur stratégie est à revoir.

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Mais quel est l'intérêt à soutenir Romney ?

Ben à court terme ça peut permettre de passer à la télé, parce que personne d'autre ne veut jouer l'avocat du diable. À moyen terme, une fois qu'on a des militants dans le radar des journaleux, qui se font inviter régulièrement dans des émissions et tout et tout, ils peuvent en profiter pour se mettre à troller sur le libéralisme.

Ce n'est pas forcément le plan du PLD mais c'est une stratégie que je pourrais comprendre.

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Un parti est amené à prendre des positions. À chacune d'entre elles, il y aura clivage chez les libéraux qui ont tout lu, savent tout sur la pensée libérale et se sentent détenteur d'une vérité unique et intangible.

Une position sociétale ? Les conservateurs hurlent au loup. On égorge les familles.

Un position position pas assez progressiste ? Les plus libertaires hurlent au dévoiement du libéralisme par les droitiers. Trop de liberté économique ? Mais mon bon monsieur, et le revenu d'existence ? Revenu d'existence ? Mais c'est une folie dépensière qui va attirer toute la misère du monde.

Résultat : ne parlons pas d'immigration, de justice, de mariage homo, de Romney ou de protection sociale. Comparons Rothbard et an Rand… et même là, il y aurait engueulade.

Arnaud est excellent sur les sujets franco-français, et le format Canal+ était juste nul (8 invités entrecoupés de clip) en 12 minutes tout compris ! Je pense avoir bien défendu les raisons pour lesquelles nous avions choisi Romney la veille sur France Culture, aussi parce que le format me le permettait. Soutien non total et béat, mais avec un vrai message pour la France et l'Europe en retour.

+1, je mettrais un seul bémol à vos deux présentations que je trouvais plutôt bonne dans les limites des formats à votre disposition.

On a bien compris qu'Obama a creusé la dette américaine et que Romney devrait se montrer meilleur gestionnaire (voeu pieux ? ), pourtant je pense que vous ne faites pas attention à ce que votre positionnement renvoie en France.

Dans la presse et dans le microcosme français (intelligentsia européenne ) le premier responsable de la dette américaine c'est Bush avec ses deux guerres et la crises des subprimes.

Ce qui se traduit de façon un peu triviale par : "Obama ne pouvait pas faire grand chose le pauvre avec ce que lui a laissé l'autre mangeur de bretzel."

Il faut ainsi expliquer pourquoi la dette d'Obama n'est pas que la dette de Bush et plus largement pourquoi Obama n'a pas de projets de réformes souhaitable pour l'économie américaine.

En s'intéressant au programme de Romney on peut sans doute trouver quelques bonnes idées à mettre en avant.

Sans cela on se retrouve uniquement dans un vote de rejet qui peut devenir en cas de déconvenue un peu difficile à assumer.

Pour clarifier :

Même si vous affirmer ne pas soutenir absolument Romney, le problème de la dette peut se retourner contre vous. Car la dette ayant été en partie causée par un républicain, soutenir un républicain sur ce critère peut s'apparenter à un choix naïf ou pire un choix anti-Obama primaire avec tout ce que ça implique dans l'imaginaire des gens. (racisme qui dit pas son nom/ ami des riches etc etc )

Aussi je pense que vous avez sans doute trouvé plusieurs arguments dans les programmes des candidats qui vous permettent de choisir Romney, c'est plus là-dessus que vous devriez insister.

Salutations et encouragements depuis la Suisse.

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Oublions Bush, que personne ne prétend défendre. Pour faire simple et grand public :

- Obama a poursuivi et amplifié la politique liberticide de Bush (Patriot Act, extension de la NDAA aux citoyens us, drones commettent des assassinats de citoyens US…). Il a failli sur le plan économique, priorité absolue pour l'américain moyen.

- Obama s'inspire du modèle social démocrate européen des années 80 au moment où l'Europe en sort. Ce contresens historique permet de rappeler l'échec de l'Etat providence. Romney/Ryan prétend revenir à un Rtzt fédéral plus réduit, sans planche à billets de la FED. Le grand public n'a pas une connaissance détaillée des EU et comprend très bien ce discours (ce qui ne veut pas dire qu'il t adhère). Certes, on peut critiquer la référence reaganienne, mais nous avons choisi de la conserver comme référence états-unienne.

J'aurais préféré défendre Gary Johnson, mais ça n'intéresse que trois… non, deux personnes autour de moi. Et encore, moyen.

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Un parti est amené à prendre des positions. À chacune d'entre elles, il y aura clivage chez les libéraux qui ont tout lu, savent tout sur la pensée libérale et se sentent détenteur d'une vérité unique et intangible.

Il y quand même une différence entre une position plus ou moins libérale sur l'élection US et soutenir Romney jusqu'à en écrire pourquoi celui-ci doit gagner et ô combien il est libéral dans Libé. Mais si être très très sceptique vis à vis de Romney fait de moi un Ayatollah du libéralisme et bien tant mieux, cela ne sera qu'un succès de plus pour le PLD.

J'ai entendu Dassier, il s'en est vraiment pas mal sorti, courtois, direct. Peut-être un peu caricatural mais bref, comme on dit après un match de foot : il a manqué de réalisme dans le dernier geste. Mais bravo à lui. Et je souscris à ce que tu dis.

On attendait journalistiquement qu'il sorte quelques clichés sur les libéraux pour mettre en avant la position des autres intervenants, il a très bien jouer son rôle.

Je pense qu'ils ne savent absolument pas ce qu'ils font, toute leur stratégie est à revoir.

Je trouve qu'Aurel a bien gérés le truc à ces débuts et il a encore des interventions sympa dans les médias comme hier soir sur BFM. Mais depuis une bonne année je penses que l'on ressent clairement l'influence de certains, aux dents rayant le parquet, sur la ligne politique.

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Romney/Ryan prétend revenir à un Rtzt fédéral plus réduit, sans planche à billets de la FED.

Ha ha ha.

Le grand public n'a pas une connaissance détaillée des EU et comprend très bien ce discours

Non, le grand publique ne comprend rien à rien, il fonctionne par réflexes conditionnés. La question est donc : quelle impression pensez-vous donner en étant pour Romney ?

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Pour le coup mon esprit contrariant me pousse à défendre Aurel contre ses critiques scolastiques unanimes à ruer dans les brancards. Quand l'école est finie, on sort de la théorie et il faut faire de la synthèse. Les plus belles théories d'économie ne valent rien si on est incapable de discerner le moindre mal et de le chosir, quitte à sacrifier un peu la pureté idéologique.

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@Aurel, un petit conseil, tu le fait sur un ton courtois, mais malgré tout, répondre a toute critique sur le mode défensif "vous n’êtes que des intégristes de forum", n'est pas une bonne stratégie face a des gens qui pour la majorité sont des intégristes de forum qui soutiennent ton initiative courageuse.

Pour le coup mon esprit contrariant me pousse à défendre Aurel contre ses critiques scolastiques unanimes à ruer dans les brancards. Quand l'école est finie, on sort de la théorie et il faut faire de la synthèse. Les plus belles théories d'économie ne valent rien si on est incapable de discerner le moindre mal et de le chosir, quitte à sacrifier un peu la pureté idéologique.

Choisir le moindre mal est normal, c'est même le rôle principal d'un parti politique minoritaire, donc il faut s'y habituer, mon seul reproche est que cet aspect "moindre mal" n'est pas assez clair, Romney me semble également être le moindre mal, de loin, pour la raison suffisante qu'il ne partage pas le mondialisme socialiste d'Obama, mais on peut soutenir de façon critique.

Je sais bien que c'est difficile, que de toute façon les journalistes font déformer et amplifier, et sur de la TV ou de la Radio, je n'ai rien a dire, sur un article écrit ou on peut se permettre la nuance, c'est autre chose.

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