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Le PLD appelle à voter Sarkozy


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"institutions politiques" est en réalité, simplement et profondément consubstantiel de "péter les couilles".

Aux libéraux d'en tirer les conclusions.

 

Toujours cette naïveté de sortie du politique, vous n'irez pas très loin comme ça si vous voulez mon avis, à part servir la soupe aux socialistes. Même Ayn Rand était loin de ce genre de rêverie, elle avait au moins compris que la liberté dépendait d'une éthique de la vertu, d'une politique de la liberté. Qui certes était incarnée selon elle par l'Esprit de la nation américaine dans l'histoire, ce en quoi elle s'est plantée.  

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Trois possibilités:

Un gouvernement mondial

Une multitude de nations

Aucune nation ou organisation de gestion territoriale nulle part, ni commune, ni association, ni copro.

Chercher les 2 intrus

 

ama, toute structure ou addition de structures qui couvre géographiquement (topologiquement) bien un territoire physique, ie avec un peu de recouvrement, serait probablement suffisante.

Dans notre monde moderne, on s'est déjà laissé aller à 2 ou 3 couches de trop, qui consomment en propre bien plus que ce qu'elles amènent en contrepartie.

L'URSS s'est désagrégé, le hasard n'a rien à y voir.

A un moment donné la strate basique est juste écrasée/étouffée sous le poids.

Nous sommes dans une course entre le progrès technique (considérable) et l'anti-progrès administratif/bureaucratique qui dévore une grosse partie du progrès. Un trou noir et son dual.

Le politique actuel est du nouveau moyen-âge ou en-dessous. Il nous tire en arrière, absolument pas en avant.

Il y a des parasites intelligents qui laissent vivre l'hôte, et puis il y a le cancer.

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Possible,

mais croire que le politique au sens étamoderne est une structure éternelle me semble pour le coup extrêmement naïf aussi.

Ce serait quoi les raisons déjà ??

 

Si vous confondez le politique avec l'Etat, c'est que vous partez déjà perdant, prêt à abdiquer toutes les institutions libérales aux socialistes, disais-je. Je goûte peu la mythologie randienne, mais elle avait au moins le mérite de proposer une lecture politique assez revigorante du libéralisme.

 

Je ne chercherai pas à vous convaincre du bien fondé de la politique, je partage moi aussi l'envie qu'on me foute la paix, c'est sans doute le propre de notre société contrôlée de gens fatiguées, mais c'est insuffisant. Je suggère la lecture de ce texte, qui vous apportera peut-être un contrepoint à votre idée d'une liberté abstraite comme seule fin en soi.

 

 

Quant aux libéraux, je les cherche en vain. Il y a bien quelques chefs, tels que Herbert Spencer et notre bon ami M. de Molinari, mais les simples soldats, où sont-ils? A chaque élection, on voit augmenter le nombre des députés socialistes ; il est vrai que le nombre des députés libéraux ne diminue pas, mais c'est par l'excellente raison qu'il y a longtemps que ce nombre est zéro. La plupart des jeunes gens que je connais en Italie et ailleurs sont ou des opportunistes ou des socialistes ; inutile de vous dire que je préfère de beaucoup ces derniers qui peuvent se tromper, mais qui, au moins, ont des intentions honnêtes et généreuses.

 

D'où vient que le parti libéral, qui, au temps des Cobden, des J.-B. Say, des Bastiat, etc., paraissait avoir la victoire assurée à bref délai, n'existe même plus maintenant, dans la plupart des États du continent européen ? Ce fait tient à un grand nombre de causes, qu'il serait trop long d'exposer ici ; mais il en est une qui, bien que secondaire, me semble assez importante, et de laquelle je voudrais un peu vous entretenir.

 

Le grand tort, à mon avis, du parti de la liberté économique a été, et est encore actuellement, de ne pas être un parti politique. Quand on fait de la science pure, on peut et l'on doit faire de l'analyse, c'est-à-dire on peut et l'on doit séparer une question des autres et l'étudier à part. Personne plus que moi n'est porté à reconnaître ce principe ; j'ai écrit tout un traité d'économie politique dans lequel je déclare ne vouloir résoudre aucune question pratique. Mais quand on sort de la théorie et qu'on veut donner des règles pour la vie réelle, il faut faire de la synthèse. Que m'importe que le libre-échange me fasse gagner 10 francs, si l'on me reprend cette somme en augmentant les impôts ? Les plus belles théories ne valent rien si le résultat final est mauvais je vis de bonne soupe et non de beau langage. (...)

 

Ne s'occupant pas de politique, le parti de la liberté économique a eu, il est vrai, l'avantage de recruter assez promptement un grand nombre d'adhérents ; mais il a perdu en force et en intensité de conviction ce qu'il gagnait en extension. Il s'en console en plaisantant agréablement ses adversaires ; tels les Grecs, vaincus par les Romains, se consolaient en comptant les solécismes que faisaient leurs maîtres. Lorsque éclatent les scandales qui sont une conséquence inévitable du socialisme d'État, les libéraux, bien loin de profiter de l'occasion pour faire connaître les avantages de leur doctrine, baissent pudiquement les yeux, ils se taisent, se cachent et semblent vraiment ne rien craindre tant que d'avoir trop raison.

En réalité la plupart des gens qui se disent libéraux sont tout simplement les défenseurs des intérêts des hautes classes sociales ; mais celles-ci sont loin de se rallier aux doctrines libérales, elles veulent plus et mieux que de conserver simplement ce qui leur appartient ; elles entendent jouir de tous les bienfaits du socialisme bourgeois et protectionniste, et ne se soucient guère que des gens qui peuvent les aider à s'approprier les biens d'autrui. Elles ne méprisent pas absolument les louanges que les économistes soi-disant libéraux donnent au luxe des riches ; mais franchement ce ne sont là que viandes creuses en comparaison des bons droits de douane, des bonnes primes de fabrication, des privilèges et monopoles de tous genres qu'elles obtiennent de messieurs les politiciens.

 

Les pseudo-libéraux n'ont pas peu contribué, les socialistes aidant, à créer la légende qui fait de l'économie politique l'ennemie des classes populaires, et la réduit au rôle d'une sorte de casuistique au service des riches. On est surpris et peiné de voir des personnes de talent croire à de pareilles sornettes. C'est ainsi qu'un illustre savant, dont je ne parlerai certes qu'avec le plus grand respect, M. Berthelot, vient, dans un récent discours, de prononcer les paroles suivantes : « Loin de nous surtout ces doctrines égoïstes du laisser-faire et du laisser-passer, qui supprimeraient toute intervention des lois scientifiques dans la direction des sociétés, aussi bien que le mot fatal prononcé jadis, du haut de la tribune, comme le but suprême de la vie sociale : « Enrichissez-vous ».

 

Les économistes libéraux ont eu souvent tort de se cantonner dans les doctrines exclusivement économiques et de négliger les autres doctrines sociales et politiques. On croit généralement, et ce fut là l'erreur des économistes qu'on nomme libéraux, que le raisonnement a une grande influence pour déterminer les actions sociales des hommes. Rien n'est plus faux : ce sont les sentiments et les intérêts qui déterminent principalement ces actions, et pour certaines d'entre elles, les sentiments priment les intérêts. (...)

 

La doctrine libérale est une doctrine optimiste, car elle suppose que les hommes pourront renoncer à se spolier les uns les autres. Avant que l'expérience n'eût prononcé, cet espoir pouvait ne pas paraître chimérique, mais les faits sont venus faire voir que tout au moins le temps n'était pas mûr pour sa réalisation. Dès lors les gens qui ne peuvent pas résister directement à la spoliation dont ils sont victimes n'ont plus qu'à tâcher de suivre l'exemple qui leur est donné, et à imiter ce chien qui commença par défendre le dîner de son maître et qui ensuite, se voyant trop faible, finit par en prendre sa part. (...)

 

On dit que les « libéraux » anglais s'apprêtent à défendre la cause du libre échange. Il y aura quelque contradiction en cela et le reste de leurs actes. Il y a au moins une dizaine d'années qu'ils s'emploient de toutes leurs forces à restreindre les libertés de leur pays. Le moindre prétexte hygiénique ou de tempérance leur est bon pour établir toute une législation qui est bien un parfait modèle de tyrannie taquine. Si l'État est compétent pour régler notre boire et notre manger, pourquoi ne le serait-il pas pour décider où nous devons nous fournir des marchandises que nous consommons? Ils parlent du renchérissement de la vie que produira le protectionnisme ;mais ces bons apôtres oublient le renchérissement bien autrement considérable produit par les syndicats ouvriers qu'ils protègent. Ils ont regardé avec bienveillance, quand ils ne l'ont pas aidé, le socialisme municipal, et, aux dernières élections, on les a vus marcher la main dans la main avec les socialistes. De quoi se plaignent-ils maintenant ? On applique au commerce étranger les principes de réglementation économique qui leur sont chers. (...)

 

On éprouve de temps à autre le besoin de nous faire savoir que le temps est passé où la liberté était fêtée et invoquée. Point n'est besoin de nous le dire : nous nous en apercevons bien. Les opprimés réclamaient la liberté, lorsqu'elle pouvait leur être utile ; ils la renient aujourd'hui qu'ils veulent à leur tour devenir oppresseurs. Quoi de plus naturel ? Lorsqu'un citron est bien pressé, on le jette. Les libéraux du temps passé avait fait un beau rêve : ils croyaient à l'avènement d'une société où tous les citoyens seraient égaux devant la loi, où il n'y aurait plus de privilège, ni de spoliés et de spoliateurs. La réalité a été entièrement différente. Les anciens abus n'ont disparu que pour faire place à de nouveaux, qui n'en diffèrent souvent que par le nom. Chaque jour, sous des prétextes variés, on rogne quelque chose de la liberté des citoyens. Il est plaisant de penser que les libéraux, sans le vouloir ni le savoir, auront en réalité contribué à détruire la liberté

(Pareto)

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Toujours cette naïveté de sortie du politique, vous n'irez pas très loin comme ça si vous voulez mon avis, à part servir la soupe aux socialistes. Même Ayn Rand était loin de ce genre de rêverie, elle avait au moins compris que la liberté dépendait d'une éthique de la vertu, d'une politique de la liberté. Qui certes était incarnée selon elle par l'Esprit de la nation américaine dans l'histoire, ce en quoi elle s'est plantée.  

 

Institutions politiques (Etat) = Politique ? Quelle naïveté ! SoZialismuS !

 

hoppe.jpg

 

 

Read that

 

http://www.amazon.fr/La-notion-politique-Th%C3%A9orie-partisan/dp/2080812599

 

(particulièrement la préface de J Freund, et la distinction entre Etat et Politique)

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(particulièrement la préface de J Freund, et la distinction entre Etat et Politique)

Le peu que j'ai lu de Freund sur l'essence du politique était vraiment excellent, il faut que je m'y mette, je me disperse en courant trop de lièvres à la fois. Du reste je me sens assez proche des vues de son élève Chantal Delsol, mis à part le fond catho un peu trop prégnant.

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Le peu que j'ai lu de Freund sur l'essence du politique était vraiment excellent, il faut que je m'y mette, je me disperse en courant trop de lièvres à la fois. Du reste je me sens assez proche des vues de son élève Chantal Delsol, mis à part le fond catho un peu trop prégnant.

 

Freund insiste beaucoup sur le nouveauté du texte de Schmitt : la dissociation du Politique de l'Etatique, qui est une vieille tarte à la crème héritée de l'idéalisme allemand. Sinon Delsol a fait un bon livre (L'Etat subsidiaire), et c'est tout. Si tu trouves cet élève de Freund trop catho, tu peux toujours choisir le bouffon postmoderne et paien Maffesoli. Dans le genre gratiné, il se pose là, lui. Plus sérieusement, Delsol a le mérite d'être assez large d'esprit pour une lyonnaise.

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Non.

Le but du libéralisme c'est la liberté et l'individu.

 

Le libéralisme n'a pas de but, ce n'est pas une action. Le but de l'action politique est le bien commun, un notion à mon avis trop souvent négligée (méprisée ?) par les libéraux, que je désignais pas métonymie comme "la France". On agit en politique pour faire le bien dans un pays, pour améliorer le pays, par amour du Bien et du pays. Telle est la façon dont je conçois le patriotisme en tant que libéral, présentée de façon extrêmement schématique.

 

Il existe aussi une approche plus pragmatique. Je lis ces jours-ci une biographie de Pannekoek, pour qui l'action politique en vue de la révolution poursuit deux fins intermédiaires : la radicalisation des esprits et le rassemblement des masses. Il me semble que l'on peut plaquer cette grille de lecture sur le militantisme libéral contemporain, et à mon avis, il est parfaitement inutile d'espérer que le libéralisme puisse rassembler, c'est-à-dire qu'il devienne une idéologie populaire sans l’articuler dans un discours patriote. En ce qui me concerne, je ne pourrai jamais adhérer pleinement au discours d'un homme dont je n'ai pas la conviction qu'il est animé d'abord par la volonté de servir la France, quel que soit par ailleurs le degré de libéralisme de ses idées sur la politique à adopter. Seul un fanatique est susceptible de ne servir que l'idéologie pour elle-même - à la limite, cette position me semble même absurde. On peut certes vouloir le libéralisme pour soi-même, même alors ce n'est plus de la politique ; du reste un parti honnête n'est pas censé servir des intérêts.

 

 

« Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle même est fait pour servir ». Tocqueville

 

Je ne crois pas que ce soit contradictoire avec mes vues sur le libéralisme comme moyen. Le libéralisme n'est pas la liberté.

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Je crois nous avons déjeuné à la même table dimanche. J'ai dû partir précipitamment pour choper ma navette vers 13h10, ça te dit quelque chose ?

Oh oui, ça me dit quelque chose. Mais je serais incapable de mettre un visage sur ton pseudo. Pas grave, ce sera pour une prochaine fois !
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Le libéralisme n'a pas de but, ce n'est pas une action. Le but de l'action politique est le bien commun, un notion à mon avis trop souvent négligée (méprisée ?) par les libéraux, que je désignais pas métonymie comme "la France". On agit en politique pour faire le bien dans un pays, pour améliorer le pays, par amour du Bien et du pays. Telle est la façon dont je conçois le patriotisme en tant que libéral, présentée de façon extrêmement schématique.

Et celui qui agit en politique au niveau municipal, il agit patriotiquement pour le bien de la France ? ou relativement à un patriotisme local ? Même question pour les européennes.

Bref, autant la notion de bien commun me semble claire telle qu’utilisée ainsi, autant la limiter arbitrairement à la nation et l’appeler « patriotisme », ça me semble un peu osé…

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Un auteur comme Emile Faguet justifie bien le libéralisme par patriotisme. Bref, il n'y a pas lieu de se pincer le nez en pensant que le proclamé patriote s'écarte de l'orthodoxie liberale.

Juste pour bien faire noter que ce n'est pas ce que j'ai dit.

Je suis antinationaliste ; sur le patriotisme, je pense que c'est justifiable et que l'on peut en tirer certains arguments (j'ai donné un exemple), mais je reste sur l'idée que se réclamer de ce patriotisme n'est pas forcément le plus judicieux.

Je comprends JackieV sur son idée de nation (personnes ayant, pour eux, des attaches communes). Mais, stratégiquement, que faire de ceux dont la communauté ou la région passe avant la France (j'en connais pas mal, peut-être est-je un biais dû à ces connaissances et qu'il y en a moins que je pense).

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Le libéralisme n'a pas de but, ce n'est pas une action. Le but de l'action politique est le bien commun,

je ne suis même pas d'accord avec ça.

Any attempt to act for the 'good of others' is a piece of vicious impertinence. - A. Rand

 

Ce qui compte ce n'est pas de "faire le bien commun", c'est de laisser à chacun la possibilité de pouvoir réaliser lui-même ce qu'il pense être son bien individuel (selon sa définition à lui).

Il ne s'agit donc :

- ni de se mêler de définir ces histoires de bien et de mal (et la frontière de longueur infinie (fractale) entre les 2), le mariage homo est bien ou pas bien etc. Tel truc est bien en 1970 et mal en 2000, etc.

- ni de faire à la place des individus.

 

un notion à mon avis trop souvent négligée (méprisée ?) par les libéraux, que je désignais pas métonymie comme "la France". On agit en politique pour faire le bien dans un pays, pour améliorer le pays, par amour du Bien et du pays.

J'ai aussi de la tendresse/nostalgie pour tout ça ... mais je ne peux que constater que plein de trucs très bien débordent complètement ces idées de pays.

Un seul exemple parmi des dizaines de milliers : Wikipédia. Le gars qui a lancé ça, il l'a fait pour faire le bien dans un pays, pour améliorer le pays, par amour du Bien et du pays. Soyons sérieux.

 

Je me fends d'une petite compilation de projets open hebdomadaire : http://uplib.fr/wiki/OpenActu

Cette compil n'effleure qu'une petite partie de l'énormité de ce qui se fait.

Ce sont des projets portés par des individus (qui essaient de se croire libres).

Je crois que parmi ces centaines de projets, il n'y a plus un seul projet national.

Cette idée, utile en son temps, est morte en silence, de sa belle mort.

Le chevalier Bayard a été utile en son temps. Il est mort, de sa belle mort. Pourquoi s'agripper à lui ?

 

J'ai bossé en labo de recherche en 1990, il y a 25 ans. Il y a avait alors ~0% de papiers publiés en open access.

Aujourd'hui, 2013, plus de 50% des papiers sont en open access.

En 25 ans s'est fait un truc qu'on imaginait à peine au début.

La recherche, c'est ama un des trucs les plus importants pour l'humanité.

Tous ces chercheurs qui publient en open access ... vous croyez qu'ils ont encore la notion de pays en tête ? open access jusqu'à la rive gauche ou droite du Rhin, mais pas au-delà ?

 

dont je n'ai pas la conviction qu'il est animé d'abord par la volonté de servir la France, quel que soit par ailleurs le degré de libéralisme de ses idées sur la politique à adopter. Seul un fanatique est susceptible de ne servir que l'idéologie pour elle-même - à la limite, cette position me semble même absurde. On peut certes vouloir le libéralisme pour soi-même, même alors ce n'est plus de la politique ; du reste un parti honnête n'est pas censé servir des intérêts.

 

Perso c'est se mettre au service d'un concept que je trouve fanatique. Surtout que ce concept me semble bien discutable.

Se mettre au service des gens est peut-être plus trivial, mais ça me parait moins dangereux.

 

Nous sommes précisément dans une époque où le droit a été complètement dévoyé et dilaté pour tenter de donner corps à des constructions intellectuelles délirantes. Résultat : des labyrinthes de Minotaure opaques où plus personne ne se retrouve ... et qui finissent concrètement désertés de fait.

Le retour au pragmatisme se fait comme l'a pointé Buckminster-Fuller :

You never change things by fighting the existing reality. To change something,build a new model that makes the existing model obsolete

 

 

Et puis, encore un point.

Cette idée de pays, elle est directement le vecteur, l'alibi, la structure d'hébergement de conneries comme la sécurité sociale, l'exception culturelle, Air France, etc.

Des idées loufoques et 100% zombies dont l'animation fait rien moins que ruiner précisément le pays et donc ses habitants.

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Les universités d'été du PLD se suivent mais ne se ressemblent pas..

J'ai du moi aussi rater quelques liborgiens...

 

Mais voici quelques photos

Sans  vouloir dévoiler les pseudos...

 

Il y avait vraiment du beau monde...

 

https://plus.google.com/u/0/photos/101196931015340764412/albums/5919291394353540209 

 

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Si vous confondez le politique avec l'Etat, c'est que vous partez déjà perdant, prêt à abdiquer toutes les institutions libérales aux socialistes, disais-je. Je goûte peu la mythologie randienne, mais elle avait au moins le mérite de proposer une lecture politique assez revigorante du libéralisme.

Je ne chercherai pas à vous convaincre du bien fondé de la politique, je partage moi aussi l'envie qu'on me foute la paix, c'est sans doute le propre de notre société contrôlée de gens fatiguées, mais c'est insuffisant. Je suggère la lecture de ce texte, qui vous apportera peut-être un contrepoint à votre idée d'une liberté abstraite comme seule fin en soi.

(Pareto)

 

Free jazz, merci pour ce texte.

Mais perso, je trouve ce texte bien daté (c'est pas un reproche au texte, juste une constatation) et absolument rien qui me fasse douter de mes vues.

(Et on peut se tutoyer il me semble !)

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Et puis, encore un point.

Cette idée de pays, elle est directement le vecteur, l'alibi, la structure d'hébergement de conneries comme la sécurité sociale, l'exception culturelle, Air France, etc.

Des idées loufoques et 100% zombies dont l'animation fait rien moins que ruiner précisément le pays et donc ses habitants.

 

Voilà, nous y sommes.

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Je comprends JackieV sur son idée de nation (personnes ayant, pour eux, des attaches communes). Mais, stratégiquement, que faire de ceux dont la communauté ou la région passe avant la France (j'en connais pas mal, peut-être est-je un biais dû à ces connaissances et qu'il y en a moins que je pense).

 

Je pense qu'ils sont effectivement assez rares, il faut aussi voir que la France n'est plus tellement aimable en l'état, tandis que le patriotisme est devenu légèrement tabou, ce qui n'arrange rien.  

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Et celui qui agit en politique au niveau municipal, il agit patriotiquement pour le bien de la France ? ou relativement à un patriotisme local ? Même question pour les européennes.

 

Les deux ne s'opposent pas, on agit pour sa commune parce qu'on est attaché au territoire et à citoyens, mais aussi par conscience que la France se construit au niveau local également. Tout le problème de l'Europe réside précisément ici, c'est-à-dire que tout le monde se sent Européen mais la communauté de destin reste très vaguement perçue.

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Free jazz, merci pour ce texte.

Mais perso, je trouve ce texte bien daté (c'est pas un reproche au texte, juste une constatation) et absolument rien qui me fasse douter de mes vues.

(Et on peut se tutoyer il me semble !)

 

Ce que je veux dire, c'est que tes vues ne concordent pas vraiment avec la philosophie aristotélico-randienne, dans laquelle la liberté est subordonnée à la condition humaine, qui ne peut devenir libre qu'en réalisant sa nature d'animal politique rationnel, par l'exercice de la vertu des citoyens.

 

En particulier, en rejetant apriori le bien-fondé des institutions politiques qui précèdent le gouvernement et protègent les libertés, tu commets l'erreur que Rand qualifiait de préjugé des intellectuels - qui rejoint la distinction pays légal - pays réel -, car les intellectuels ne comprennent pas la rationalité des institutions politiques et préfèrent se laisser guider par des sentiments idéalistes ou humanitaires, visant des abstractions que Rand appelle "mystiques".

 

"In the modern world, under the influence of the pervasive new climate, a succession of thinkers developed a new conception of the nature of government. The most important of these men and the one with the greatest influence on America was John Locke. The political philosophy Locke bequeathed to the Founding Fathers is what gave rise to the new nation’s distinctive institutions. That political philosophy is the social implementation of the Aristotelian spirit.

(...) Whether or not any social organization exists, each man possesses certain individual rights. And “among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness”—or, in the words of a New Hampshire state document, “among which are the enjoying and defending life and liberty; acquiring, possessing, and protecting property; and in a word, of seeking and obtaining happiness.”

 

"The most profound breach in this country is not between the rich and the poor, but between the people and the intellectuals. In their view of life, the American people are predominantly Apollonian. The mainstream intellectuals are Dionysian. This means the people are reality-oriented, common sense-oriented, technology-oriented. The intellectuals call this "materialistic," and "middle-class." The intellectuals are emotion-oriented, and seek in panic an escape from a reality they are unable to deal with, and from a technological civilization that ignores their feelings."

 

(Ayn Rand)

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