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Le PLD appelle à voter Sarkozy


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Le PLD n'est pas un lobby, ni un forum, ni un blog, c'est un parti politique, et ça implique d'accepter les compromis.

On ne fait des compromis que lorsque chaque partie avance dans la direction de l'autre. Le compromis peut être inégal, mais dans ce cas il ne s'agit plus de compromis mais de compromission. Le PLD ne représente rien, électoralement. Il n'a rien à apporter à l'UMP. Faire allégeance à l'UMP lorsque celle-ci regarde ailleurs, c'est au mieux inutile, au pire dangereux pour les idées libérales.

Il nous faut suivre l'exemple des Verts (sur la tactique, pas le fond hein) : un parti qui émet des opinions fortes et tranchées, et n'a pas pas peur de les faire valoir vis-à-vis de ses alliés (PS), sans pour autant renoncer à faire des compromis pour des alliances électorales. Le jour où un hypothétique parti libéral représentera au moins 5% de l'électorat (si ce n'est plus), il sera temps de s'allier et de monnayer un soutien contre de réelles réformes libérales.

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Il me paraît tout-à-fait normal que le PLD appelle publiquement à voter Sarkozy, et souhaite en privé sa défaite…

Il s'agit simplement de se positionner de manière à présenter un visage accueillant à toutes les personnes qui voient en Sarkozy le candidat le plus libéral disponible sur le marché (et c'est ainsi que la quasi intrégralité des libéraux-compatibles voient les choses) et qui se trouveront orphelins quand Sarkozy disparaîtra de la scène et quand ce qu'il restera de l'UMP prendra ses distances avec ce que le consensus mediatico-politique identifie comme l'origine de la défaite de Sarkozy, à savoir son (paraît-il) libéralisme échevelé.

Peu importe la vérité, l'histoire est racontée par d'autres et notre lecture politique est parfaitement incompréhensible pour la plupart des gens par rapport aux informations et aux idées auxquelles ils sont exposés. C'est malheureux mais il faut jouer avec les cartes minables que l'on a en main.

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Effectivement, comme le dit Aurélien sur Twitter: "C'est aussi un signal de solidarité avec les libéraux du centre & droite à la veille d'une défaite, et de la reconstruction". J'imagine qu'il y a la petite idée de prévoir la refonte de l'UMP et d'en profiter pour y glisser plus d'idées libérales qu'il n'y en avait… Ce, cumulé à la peur de la Gauche et de ses super-socialistes influencés par leur extrême.

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Effectivement, comme le dit Aurélien sur Twitter: "C'est aussi un signal de solidarité avec les libéraux du centre & droite à la veille d'une défaite, et de la reconstruction". J'imagine qu'il y a la petite idée de prévoir la refonte de l'UMP et d'en profiter pour y glisser plus d'idées libérales qu'il n'y en avait… Ce, cumulé à la peur de la Gauche et de ses super-socialistes influencés par leur extrême.

Dans ce cas il n'y a pas besoin de s'associer au président sortant (entaché d'étatisme), il suffit de profiter de la déconfiture de l'UMP au lendemain des deux élections (présidentielle et législative) pour infiltrer ce mouvement et proposer de nouvelles idées. Je ne vois pas en cas s'associer à une défaite qui ne concerne pas les libéraux (leurs idées n'étant pas représentées) pourrait permettre d'influer sur l'UMP après les élections. Il faut au contraire représenter un recours idéologique nouveau (et non entaché de la défaite de Sarkozy).

L'entrisme n'est pas (plus) mon approche, je pense qu'il faut procéder par ordre :

- 1. refonte intellectuelle du libéralisme, société civile

- 2. participation politique indépendante

- 3. alliance éventuelle avec le système (alliances électorales) pour ceux qui le souhaitent

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Le libéralisme politique (en tant que refonte des institutions de notre pays) n'a de toute manière que peu d'espoir tant que les mentalités n'ont pas changé. Les Français dans leur immense majorité sont viscéralement attachés à leur "système social" et il faudra beaucoup de patience et persuasion pour leur faire enlever leurs chaînes. Le terreau n'est pas aussi fertile que dans d'autres pays…

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Dans ce cas il n'y a pas besoin de s'associer au président sortant (entaché d'étatisme), il suffit de profiter de la déconfiture de l'UMP au lendemain des deux élections (présidentielle et législative) pour infiltrer ce mouvement et proposer de nouvelles idées

Si, ainsi que tu le dis, le PLD ne représente rien électoralement parlant, alors je ne vois pas en quoi cette stratégie est meilleure que l'autre. Tu ne transformes pas un bol de café noir en un bol de café au lait avec un micro-goutte de lait…

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Pour ma part, je ne suis pas choqué par cette consigne de vote, même si j'aurai préféré une consigne plus hypocrite et négative à la Mélenchon (voter contre hollande, pas pour sarko !).

Il ne faut pas faire semblant d'être surpris, le PLD est depuis le début un parti ouvertement de centre droit, inscrit dans le fonctionnement de la Veme république et jouant le 'jeu politique', pas un parti de protestation, on peut ne pas être d'accord avec cette stratégie, je le comprends tout a fait, elle est impure par définition, mais on ne peut pas franchement prétendre être surpris ou choqué.

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[yerk yerk]Le plan se déroule comme prévu. Après AL et le PLD, les libéraux vont enfin comprendre ce que disait Hayek à propos de la participation en politique.[/yerk yerk]

Ah, ça, q'un parti politique ne soit pas nécéssaire pour déterminer tout seul comme un grand quel est le vaute de moindre mal, c'est indubitable.

Mais c'est, au pire, totalement inutile, je ne pense pas que ça soit nuisible.

Pour ceux qui pensent que ça confirme au français moyen que Sarko est libéral, il ne faut pas oublier un truc, dans la tete du francais moyen, la gauche c'est les gentils, la droite c'est les méchants (oui, oui, meme chez les electeurs de droite), Sarko dit du mal de la gauche, donc il n'est pas de gauche, donc il est de droite, donc il est méchant, donc il est libéral, c'est une conclusion, pas une hypothese !

Ah oui, et le français moyen, il y a une toute petite chance qu'il ai vu une affiche du PLD sur la dette, ou de bastiat2012, et que ça l'ai un peu marqué, mais de la a ce qu'il s'abonne a la newsletter et sache que le PLD appelle a voter Sarko, il y a un grand pas, la consigne s'adresse a des gens qui sont déjà globalement dans la mouvance libérale, pas au grand public.

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Ce que je vois c'est que pour l'électeur lambda, qui ne connait pas le PLD, ce dernier va passé comme un des multiples microparti de l'UMP (du genre le parti de Besson ou celui de Borlo), bref un truc qui existe pour satisfaire une partie de la clientèle du parti parent. Il va être très difficile pour le PLD de se détacher de cette étiquette après.

Je ne remets pas en cause la bonne foi d'Aurélien Véron. Je dis juste qu'en matière de communication et d'image, ce n'est pas bon… Comment expliquer à un électeur centriste, que oui on avait un accord avec eux au premier tour mais qu'on a préféré choisir de notre coté au second, avant même le positionnement de Bayrou ? En terme d'image, cela fait "Microparti qui retourne sa veste pour espérer récupérer des miettes". Je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est ce que penseront une majorité des rares électeurs entendant parler de cela.

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L'UMP va se prendre une baffe massive aux législatives, et devoir se reconstituer. La droite populaire et Marine Le Pen ont marqué un point : l'UMP devra se reconstituer sur des équilibres entre courants différents de ceux actuels. Dans cet environnement, il peut exister une place à prendre pour les libéraux. Et ce d'autant plus que les vrais amis se comptent en temps de crise, période que devrait traverser prochainement la dorite française.

Après c'est comme pour le vote Bayrou au premier tour : aucun militant PLD ne viendra dans l'isoloir vérifier que vous respectez la consigne.

Pour être honnête, je ne sais pas si j'arriverais à écrire le même discours pour une consigne de vote Hollande.

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Pour être honnête, je ne sais pas si j'arriverais à écrire le même discours pour une consigne de vote Hollande.

Hollande contre Mélenchon, j'y arriverai sans aucun problème, ce qui est bien avec le vote du moindre mal, c'est qu'on n'a pas besoin de la moindre conviction, du moindre espoir.

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Faire des alliances, des compromissions, mettre les mains dans le cambouis, c'est bien quand on a quelque chose à apporter et qu'on a un effet levier. Je ne mets pas les mains dans le cambouis pour tenter de réparer le moteur appartenant à un type qui n'a pas l'intention de me retourner l'ascenseur. Je reste dans mon fauteuil avec un bon livre et les mains propres.

Là en l’occurrence, est-ce que Sarkozy est ne serait-ce qu'au courant que le PLD appelle à voter pour lui ? Est-ce que le PLD a obtenu des garanties pour plus de libéralisme sur X ou Y point ?

Edit: il y'a ceux qui font 0% et donnent des consignes de vote, et ceux qui font 18% mais qui s'en abstiennent http://www.lexpress….zy_1110099.html

+1000

Reprenons les choses depuis le début. Les partisans de soutenir Bayrou en 2007 et 2012 et maintenant Sarko nous soutiennent que c'est la seule manière de se faire connaitre et de pouvoir influencer ces candidats dans la bonne direction.

Maintenant on a eu le temps de voir l'effet de ces actions -échec total- donc pas de mensonges et de gamineries du style "t'as qu'à t'engager, toi tu fais rien, tu connais pas comment fonctionne la politique bla bla bla".

Le soutien à Bayrou en 2007 a-t-il fait connaitre AL et le PLD et a-t-il permis à Bayrou d'être plus libéral? Non, Bayrou a axé sa campagne 2012 sur la préservation de notre modèle sociale, sur l'Europe fédérale, le made in France etc etc…et on peut dire que ses propositions en général en 2012 sont plus étatistes qu'en 2007. Donc d'influence, rien.

Sarko -celui qui a voté 52 taxes, dépensé 500 milliards d'euros supplémentaires en 5 ans et s'en prend à la finance internationale- en a-t-il quelque chose à faire d'un micro-parti libéral qu'il ne connait pas et dont les idées ne sont pas les siennes. Soyons sérieux, sans rien à proposer et sans aucun électeur à rabattre, le PLD n'a aucun intérêt à faire des compromis et à tout à perdre en s'associant aux politiques et à la personnalité néfaste de Sarko.

Et surtout, cette décision a le don de fragmenter un peu plus les libéraux entre eux, il est bon tout de même d'avoir un camp uni derrière soi.

Je vous trouve rude avec le PLD, je n'approuve pas tous leur choix, mais j'adhère à leur programme.

Et puis demandez à Aurel d'expliquer ce choix, il pourra vous répondre, mais vu l'avalanche de remarques assassines et hyper agressives que je lis dans ce fil, ce n'est pas vraiment une invitation.

Le PLD n'est pas un lobby, ni un forum, ni un blog, c'est un parti politique, et ça implique d'accepter les compromis.

Je comprend que ça vous déçoive, moi aussi, mais c'est ce qui nous permet de ne pas être complètement absent de la scène politique Française.

Alors vous avez le choix, soit vous le soutenez, soit vous regardez de loin sans intervenir, soit vous crachez dessus.

Mais j'ai la faiblesse de croire qu'il vaut la peine de leur donner une chance de nous surprendre positivement.

Qu'Aurel décide de voter pour Sarko au second tour, c'est son choix, il fait ce qu'il veut, je comprends parfaitement ses raisons même si je ne les approuve pas. En revanche le PLD aurait dû faire comme Le Pen et dire aux libéraux de ce pays de faire en leur âme et conscience, point final. Le Pen en n'appelant pas à voter Sarko, si celui-ci se vautre dimanche va en retirer tous les fruits, le PLD en s'associant à lui sera associé à sa défaite.

Il faudrait ouvrir les yeux sur ce qu'il se passe à l'étranger par exemple. Les libéraux-démocrates en Allemagne, partout où ils sont alliés au CDU de Merkel sont en train de se ramasser, leur alliance a été extrêmement négative pour les libéraux. De manière générale, s'allier avec un gros parti est prendre un risque de se faire gober (PC avec PS, UDF avec RPR etc…).

La politique c'est l'engagement. Que ceux qui veulent s'engager pour un parti politique libéral y aille, la place est libre.

On ne gagne aucune bataille sans engagement. Le problème numéro 1 des libéraux, ce n'est pas véritablement la ligne à défendre, les discours, ou autre, même si ça compte, le problème numéro 1, c'est l'engagement.

Hors-sujet.

D'ailleurs, c'est presque l'impression que la plupart des intervenants du forum me donnent : tous les candidats se valent, tous les Et pour en revenir au choix de soutenir un candidat, le choix du PLD a été visiblement de soutenir le moins antilibéral à chaque fois.

Bayrou était plus "libéral compatible" que Méluche, Flamby, Choly etc.

Pour le second tour, Sarko l'est plus que Flamby.

Et moi je peux te dire que Jospin dans le fond était moins antilibéral que Sarko et que par conséquent il faut voter pour la gauche.

On sait très bien que la droite ne sait pas, ne veut pas et ne peut pas réformer ce pays, au moins la gauche tiendra en laisse les syndicats.

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J'aimerais juste ajouter un petit truc au sujet de "C'est confortable de critiquer sans s'engager en politique" & patati patata : actuellement, s'engager dans un parti, en France, compte-tenu de la façon dont sont organisées les élections et la politique, c'est, purement et simplement, inutile. Comme on peut le voir, même des gens comme Bayrou ont un impact microscopique sur les élections. Il aura même du mal à obtenir quelques triangulaires aux législatives. Et on parle ici d'un type qui n'a pas inventé l'eau chaude, qui sort une soupe socialoïde un peu plus édulcorée que les autres, et qui rassemble quand même des millions de voix. Et bilan : plouf. 0. On n'est même pas dans les encablures de la cote libérale, on est encore dans les eaux extra-territoriales. Et c'est le bide.

En revanche, la diffusion des idées et des principes libéraux, la bataille pied à pied sur les forums, facebook, twitter, les blogs, le démarchage de journalistes ciblés, ce que fait Contrepoints ou d'autres sites non subventionnés à tendances libérales, les initiatives comme Bastiat 2012, ça, ça a un impact, sensible, mesurable, qu'on peut utiliser sur la durée. Des assos comme Contribuables Associés aussi. Ca, ça peut procurer, dans un futur envisageable, un levier pour commencer à influer sur les politiciens.

Mais un parti politique, actuellement, non.

Et si en plus il fait le zouave, alors pardon, mais double non.

Si s'engager en politique, c'est faire ce qu'on vient d'observer là, pas étonnant que personne ne s'engage.

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Hors-sujet.

La politique c'est la guerre des démocraties. On peut discuter 107 ans sur la stratégie du général, mais si le général n'a pas d'armée, pas de combattants, pas de structure logistique, d'organisation, cela n'a strictement aucun intérêt parce qu'aucune bataille ne sera gagné qui n'ait été livré.

Donc la priorité, c'est de ne pas se diviser et se perdre dans des querelles stériles, mais de former une armée au sens politique, et pour cela il faut engager des soldats, des combattants pour défendre une cause juste.

Les vraies questions sont celle là : qui sont les libéraux ? où sont ils ? comment les recruter ? comment faire en sorte qu'ils s'engagent dans un parti ? où trouver des soutiens ?

Et moi je peux te dire que Jospin dans le fond était moins antilibéral que Sarko et que par conséquent il faut voter pour la gauche.

On sait très bien que la droite ne sait pas, ne veut pas et ne peut pas réformer ce pays, au moins la gauche tiendra en laisse les syndicats.

Jospin peut être, mais son programme n'était pas socialiste, et nous ne sommes plus en 2002.

10 ans ont passé, et le PS est toujours incapable de se réformer, de sortir de son idéologique passéiste et surtout inefficace.

Un homme politique comme Tony Blair, un Manuel Valls, bref un type de gauche qui montre qu'il peut raisonner en dehors du socialisme, face à Sarko, je signe tout de suite, mais là il s'agit de voter pour un programme sans aucune idée neuve (emplois jeunes, postes de prof…), Sarko s'il est élu, n'aura rien à perdre, rien à prouver, et il a montré qu'il était capable de faire n'importe quoi y compris du socialisme, donc il y aura une petite chance que des réformes soit mise en place.

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Dans ce cas le PLD aurait mieux fait de ne pas donner de consignes. Il va être facile aux adversaires du libéralisme d'associer ce dernier à la future politique du parti au pouvoir si l'UMP passe(et ce même si ce dernier est socialiste….) au vu d'un tel ralliement. Pire en appellant à la réelection de Sarkozy, le PLD vient de donner l'impression de cautionner les cinq dernières années…. Je ne dis pas que c'est le cas, je parle (déformation professionelle) de l'image que cela renvoi.

Quand à ceux qui pensent que Sarko va réformé le pays, son programme populiste (appel au réferendum à chaque grande réforme) devrait les dissuader. Les réformes douloureuses, cela se fait sans référendum.

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La politique c'est la guerre des démocraties. On peut discuter 107 ans sur la stratégie du général, mais si le général n'a pas d'armée, pas de combattants, pas de structure logistique, d'organisation, cela n'a strictement aucun intérêt parce qu'aucune bataille ne sera gagné qui n'ait été livré.

Donc la priorité, c'est de ne pas se diviser et se perdre dans des querelles stériles, mais de former une armée au sens politique, et pour cela il faut engager des soldats, des combattants pour défendre une cause juste.

Mais qui divise les libéraux? Certainement pas la base qui généralement n'est pas d'accord avec les orientations pro-Bayrou et pro-Sarkozy. Les divisent sans le faire exprès ceux qui prennent des orientations risquées et inutiles, et qui en plus sont fermés aux avis contraire en renvoyant la faute de leurs échecs patents à convertir au libéralisme. C'est dommage car je les pense sincèrement de bonne foi mais je pense tout simplement qu'ils se trompent. Avant de chercher des voix ailleurs, il est important de structurer son camp, et il est clair -vue la taille des libéraux aujourd'hui- qu'il est beaucoup trop tôt pour passer des alliances ou donner son soutien. Commençons d'abord par nous structurer et grossir, c'est dommage c'était ce que voulait Aurel il y a quelques mois.

AL partait bien, certe la direction libéralisme grand angle et l'autoritarisme de certains ne plaisaient pas, mais au moins il y avait un enthousiasme, le jour où la direction a décidé de soutenir Bayrou c'est parti en vrille. Le PLD était censé éviter ces erreurs et refait la même chose. Moi tout ce que je demande c'est que l'on rame dans la même direction, donc ce que décide le PLD par rapport à cette présidentielle n'entamera pas ma sympathie à leur égard puisque ce qui compte c'est le programme et les propositions dans le cadre d'une transition vers une société libre. Mais si certains décident dans leur coin des choses contreproductives que la base ne comprend pas, tu m'étonnes que ton armée de libéraux n'aura aucun soldat.

Jospin peut être, mais son programme n'était pas socialiste, et nous ne sommes plus en 2002.

10 ans ont passé, et le PS est toujours incapable de se réformer, de sortir de son idéologique passéiste et surtout inefficace.

Un homme politique comme Tony Blair, un Manuel Valls, bref un type de gauche qui montre qu'il peut raisonner en dehors du socialisme, face à Sarko, je signe tout de suite, mais là il s'agit de voter pour un programme sans aucune idée neuve (emplois jeunes, postes de prof…), Sarko s'il est élu, n'aura rien à perdre, rien à prouver, et il a montré qu'il était capable de faire n'importe quoi y compris du socialisme, donc il y aura une petite chance que des réformes soit mise en place.

Les promesses des politiciens n'engagent que les politiciens. Les promesses d'Hollande sont faits pour attirer l'électeur moyen de gauche, et celles de Sarko pour attirer celui de droite, en jouant sur les valeurs de leur électorat, ce n'est pas nouveau, ça fait parti du jeu politique, on a vu ce que ça a donné avec Sarko, et je parie qu'on aura la même chose avec Hollande. Mais je doute qu'il puisse et qu'il veuille toutes les appliquer, l'article d'H16 à ce propos aujourd'hui est éclairant (l'Etat n'a plus un rond etc…) mais surtout je crois que Hollande c'est pas Aubry ni Montebourg, il fera du Sarko en votant des petites taxes par ci par-là, des mesures liberticides et de la dette par-ci par-là, c'est-à-dire du socialisme mou, pas du mélenchonnisme.

Concernant Blair je suis d'accord avec toi, ce serait un net mieux par rapport à l'UMPSFN, par contre Valls j'ai un gros doute, mais au sein du PS actuel c'est clair c'est un des moins mauvais.

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Mouais, Valls me plaisait bien, si j'avais été Français, j'aurais sans doute été au PS voter pour lui. C'était un socialo, mais un bon, disons moins con que les autres, qui avait compris que l'argent ne tombait pas du ciel, et tant qu'on vivote dans un paradigme social-démocrate, et en l'absence d'un véritable élan libéral (n'en déplaise aux médias) c'est toujours ça de pris. Mais là, le voir défendre bec et ongle Mhollande, j'suis déçu. Je m'attendais pas a ce qu'il passe son temps à le critiquer, il fait partie du PS, donc il doit plus ou moins aboyer avec la meute, mais de la à carrément jouer les ténors…

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A la lecture de ces débats, une question me vient comme ça :

Pour rester cohérent, la place politique du libéralisme ne serait elle pas plutôt dans l'agorisme ?

Corrigé.

Un libéral qui enseigne à son entourage les bienfaits d'une action non-politique s'affranchissant de la réglementation dans le respect du vrai Droit, par l'exemple, fait plus pour promouvoir le libéralisme que 1000 rigolos qui militent au PLD/PLF/AL/etc.

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En revanche, la diffusion des idées et des principes libéraux, la bataille pied à pied sur les forums, facebook, twitter, les blogs, le démarchage de journalistes ciblés, ce que fait Contrepoints ou d'autres sites non subventionnés à tendances libérales, les initiatives comme Bastiat 2012, ça, ça a un impact, sensible, mesurable, qu'on peut utiliser sur la durée. Des assos comme Contribuables Associés aussi. Ca, ça peut procurer, dans un futur envisageable, un levier pour commencer à influer sur les politiciens.

J'apprécie l'existence du PLD, qui essaie de porter en politique les idées libérales.

J'apprécie l'initiative Bastiat2012, qui fait une bonne com' pour les idées libérales.

J'apprécie Contrepoints, qui porte haut et fort les idées d'un media libéral rassembleur.

Pourquoi tout cela ne pourrait-il pas juste coexister en même temps ? ça a aussi une certaine complémentarité: le media, les activistes, et le parti politique…

Le problème de Bayrou, c'est qu'il n'a pas de député. Il peut faire le score à la présidentielle qu'il veut, il n'est pas représenté. Or, le PLD n'a pas pour principal but la présidentielle. L'intérêt principal d'y participer était de tenter de gagner en visibilité. Par contre, des gens (pas beaucoup, certes, à cause des lois stupides) vont se présenter aux élections locales. L'intérêt est là: non seulement ça donnera un financement, mais s'ils réussissent ça donnera un début de visibilité permanente au parti.

Je ne sais pas si AL avait aussi essayé d'avoir ses élus, mais il faut de toute façon commencer par là. Et sur ce genre de chose, la complémentarité avec une initiative comme Bastiat2012 ou Contrepoints me semblent être un potentiel bon soutien. Un candidat libéral à une élection locale pourra ainsi dire "regardez, mon parti existe, on était associés au Modem pour la présidentielle", tout comme il pourra dire "allez voir sur Contrepoints si vous voulez mieux comprendre ce que je dis".

C'est, il me semble, une potentielle manière de faire progresser les choses…

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J'apprécie l'existence du PLD, qui essaie de porter en politique les idées libérales.

J'apprécie l'initiative Bastiat2012, qui fait une bonne com' pour les idées libérales.

J'apprécie Contrepoints, qui porte haut et fort les idées d'un media libéral rassembleur.

Pourquoi tout cela ne pourrait-il pas juste coexister en même temps ? ça a aussi une certaine complémentarité: le media, les activistes, et le parti politique…

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Le problème de Bayrou, c'est qu'il n'a pas de député. Il peut faire le score à la présidentielle qu'il veut, il n'est pas représenté. Or, le PLD n'a pas pour principal but la présidentielle. L'intérêt principal d'y participer était de tenter de gagner en visibilité. Par contre, des gens (pas beaucoup, certes, à cause des lois stupides) vont se présenter aux élections locales. L'intérêt est là: non seulement ça donnera un financement, mais s'ils réussissent ça donnera un début de visibilité permanente au parti.

Alors là on arrête tout de suite, si c'est ça le but le PLD baissera dans mon estime.

Ceci étant, il me semble que le PLD est contre l'actuel financement public des partis politiques, donc je ne crois pas que cela soit la cause de ce ralliement.

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Alors là on arrête tout de suite, si c'est ça le but le PLD baissera dans mon estime.

Ceci étant, il me semble que le PLD est contre l'actuel financement public des partis politiques, donc je ne crois pas que cela soit la cause de ce ralliement.

La cause principale, je ne pense pas non plus. Mais il n'empêche que la loi actuelle oblige les partis politiques à fonctionner au financement public, donc je crains qu'il n'y aie pas d'autre choix que de jouer le jeu en attendant un utopique changement des règles.

Aussi, une chose à laquelle je viens de penser, concernant l'utilité de jouer ce jeu politicien: tout le monde sait ici qu'en France le terme "libéral" est une insulte, ce qui n'est pas le cas même chez nos plus proches voisins belges. Pourquoi ? Parce qu'eux ont des politiciens officiellement libéraux (officieusement, faut voir). Or, avant de pouvoir amener des réformes libérales en France, il faudrait commencer par dédiaboliser ce terme, et pour ça il serait bien d'avoir un parti politique avec un programme et un positionnement montrant aux gens que non, il n'est pas composé d'ignobles monstres qui mangent des pauvres chaque matin au petit déjeuner.

Aujourd'hui, quand on se dit libéral on se voit associé à la finance, aux méchants banquiers, etc. Si demain on était associé à une présence politique, on deviendrait déjà plus fréquentable (et sans forcément être associé à la ligne dudit parti, qui peut tout à fait comporter plusieurs courants comme il en existe dans les gros partis actuels).

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C'est vraiment une accusation à deux cents bête et méchante. Sur ce forum, tu nous a habitué à mieux.

J'y ai cru. Comme je n'aime pas que l'on me prenne pour un con, je réagis vivement.

Je croyais naïvement que la naissance du PLD venait de la décision d'AL de s'allier avec le centre. Il est clair maintenant que cette scission vient du positionnement d'AL plutôt à gauche alors qu'Aurel est clairement de droite. Mais la ligne directrice est la même: de la politique politicienne.

Si Aurel n'a rien à gagner (pognon ou pouvoir), pourquoi s'acharne-t-il à dénaturer la philosophie que nous défendons? Cela n'a pas de sens.

Et malgré le plaidoyer vibrant de Chitah, je ne comprends pas le positionnement du PLD. S'il s'agit de défendre les valeurs libérales au sein d'un parti traditionnel, autant le faire de l'intérieur car appeler à voter Sarko après s'être allié au Mérou, cela est extrêmement préjudiciable à nos idées.

Par conséquent, la seule explication est une logique politicienne d'obtention de postes ou de strapontins. Peut-être pas pour Aurel lui même mais au moins pour des cadres du mouvement.

Cela dit, le PLD ne représentant rien du tout, on peut se demander s'il n'y a pas un grain de schizophrénie dans cette démarche.

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J'y ai cru. Comme je n'aime pas que l'on me prenne pour un con, je réagis vivement.

Je croyais naïvement que la naissance du PLD venait de la décision d'AL de s'allier avec le centre. Il est clair maintenant que cette scission vient du positionnement d'AL plutôt à gauche alors qu'Aurel est clairement de droite. Mais la ligne directrice est la même: de la politique politicienne.

Si Aurel n'a rien à gagner (pognon ou pouvoir), pourquoi s'acharne-t-il à dénaturer la philosophie que nous défendons? Cela n'a pas de sens.

Et malgré le plaidoyer vibrant de Chitah, je ne comprends pas le positionnement du PLD. S'il s'agit de défendre les valeurs libérales au sein d'un parti traditionnel, autant le faire de l'intérieur car appeler à voter Sarko après s'être allié au Mérou, cela est extrêmement préjudiciable à nos idées.

Par conséquent, la seule explication est une logique politicienne d'obtention de postes ou de strapontins. Peut-être pas pour Aurel lui même mais au moins pour des cadres du mouvement.

Cela dit, le PLD ne représentant rien du tout, on peut se demander s'il n'y a pas un grain de schizophrénie dans cette démarche.

Je vois pas trop quel genre de strapontin tu peux avoir. Un demi-poste de sous-préposé aux pin's et agraffeuses rue la Boétie ? Wahou, ca c'est de l'ambition!

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