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Hollande plus socialiste encore que Sarkozy


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Nimp.

 

 

Déja t'en sais rien. Quand tu regardes les volumes sur le S&P, c'est en baisse constante depuis la crise, et ensuite il faut arreter de faire des personnalisations débiles du genre "les marchés financiers font joujou". C'est du caca de journaleux/gauchiste.

 

Tu es sans doute plus qualifié que moi pour évoquer ce sujet. Mais je note que des experts reconnus partagent mon pessimisme. A commencer par Olivier Delamarche (oui, je sais que beaucoup de gens du forum le méprisent, mais aussi Olivier Berruyer, Philippe Herlin, Philippe Bechade et bien d'autres encore dont certains qui exposent leurs analyses dans l'excellente revue "Contrepoints"...) Après, je reconnais volontiers que la majorité des analystes ne sont pas du même avis, mais il arrive que la majorité se trompe. A fortiori quand la situation lui convient parfaitement car elle lui permet d'engranger des profits substantiels grâce à la planche des billets et autres subtiles manipulations des banques centrales

 

En 1928 et même au début de l'année 1929 aussi, la plupart des analystes financiers, notamment américains étaient également très optimistes et pourtant les faits leur ont donné tort quelques mois plus tard. Tu me diras, la situation n'est pas la même aujourd'hui. En effet, elle est bien pire vu le niveau des bulles et de la spéculation.

 

Après, je ne suis pas omniscient et il est possible que je me trompe. Mais je te suggère quand même d'attendre un peu avant de traiter les analystes comme Delamarche et les autres susnommés qui ne partagent ton avis de "journaleux gauchistes". Les "journaleux gauchistes" pour moi ce sont les Lenglet ou les Artus qui passent leur temps à dire que la reprise est solide et à nier l'existence de bulles boursière et immobilière :jesaispo:

 

 

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@tout38,

Ton argument sur les produits derives est equivalent a dire "les montants en jeu dans l'immobilier sont sans commune mesure avec l'argent reel que l'immobilier represente". Le prix de ta maison est ce qu'il est tant que tout le monde ne vend pas. Tout cet argent n'existe pas, seuls les premiers a vendre peuvent esperer recuperer ces sommes.

En finance, c'est un peu pareil. La raison principale des montants en jeu c'est bien l'abondance du credit mais surtout la montee en puissance des investissements vie internet. Tout le monde peut trader aujourd'hui, ca represente surtout une variation dans la structure des investissements ou meme des loisirs (pour moi, trader c'est un loisir, j'ai bien souvent fait des annees en negatifs mais au regard des montants, je m'en fiche)

Que cet argent "existe" ou pas on s'en fiche. Un bon crash sur les derives reorientera peut-etre le cash vers des investissements plus productifs mais c'est un gros peut-etre, on en sait rien.

 

Mais n'espere pas le gros crash qui va mettre l'economie mondiale a plat. Il y aura encore des crash mais ni toi, ni moi ne sommes en capacite de pouvoir prevoir ou. C'est pour cela qu'il "faut" jouer le marche en diversifiant le plus possible.

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J'apprécie ton ton courtois et je sais que tu maîtrises bien  le sujet, donc je ne vais surtout pas polémiquer avec toi cher Alex. Par ailleurs, tu as raison, si un ou des crashs se produisent, ni toi, ni moi, ni aucun membre de ce forum ne sera en mesure de prévoir où et quand il produira. En outre, je te suis encore quand tu dis qu'il faut diversifier le plus possible ses investissements.

 

Mais pour le reste, je persiste à penser que la situation actuelle ne va pas pouvoir durer très longtemps. Il n'y aura peut-être pas d'Armageddon à proprement parler, mais l'économie mondiale risque quand même de connaître de sacrées secousses.

 

Quant à la France, elle finira bien par subir la juste sanction de sa gestion calamiteuse. Une bonne remontée des taux d'intérêts et Flanflan, ses géniaux conseillers telle l'exquise Karine Berger alias la maniaque des Cycles et tous ses copains du même tonneau commenceront à boire la tasse :icon_wink: . Et les nullités de la pseudo droite ne feront pas non plus les fiers, vu qu'ils préconisent quasiment la même politique collectiviste et spoliatrice

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Dans le pire des cas pour la France, les investisseurs vont s'asseoir sur leurs investissements, ca ne sera ni la premiere, ni la derniere fois.

 

Maintenant pour les derives, et pour abonder dans ton sens un peu quand meme, le veritable risque serait qu'une chute brutale entraine des chutes de capitalisations chez les grands groupes financiers, banques et assurances. C'est le but premier des QE et autres manip monetaires, mettre suffisamment de lubrifiants pour eviter les grippages dans le circuit de confiance inter-bancaire.

Mais a la base l'argent et la richesse existe, c'est juste que l'on joue avec de tres gros leviers dessus, un peu comme dans l'immobilier depuis quelques annees. C'est donc necessairement plus risque.

 

 

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Mais pour le reste, je persiste à penser que la situation actuelle ne va pas pouvoir durer très longtemps. Il n'y aura peut-être pas d'Armageddon à proprement parler, mais l'économie mondiale risque quand même de connaître de sacrées secousses.

 

En fait je crois que tu n'as pas compris ou je (on) voulais en venir.

 

On est d'accord sur le fait que tout ca sent le caca moisi. Mais il s'agit de regarder la ou sont les vrais problemes.

 

Comme on a diabolisé la titrisation, qui diversifiait le risque mais qui du coup le noyait et on ne sait plus ou il se trouve. Ou comme les bonus des traders incitent a prendre plus de risque, mais le fond du probleme ce n'est pas les bonus des traders, c'est que la gestion des risques dans les banques est completement foutue en l'air par des reglementations qui pretendent les ameliorer.

 

Les montants de collatéral sur les produits dérivés, ca doit pas etre le probleme de l'économie. Les banques font juste de l'intermédiation, et si les marchés tankent, ils feront des appels de marge et déboucleront les positions des clients qui ne peuvent pas payer.

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En fait je crois que tu n'as pas compris ou je (on) voulais en venir.

 

On est d'accord sur le fait que tout ca sent le caca moisi. Mais il s'agit de regarder la ou sont les vrais problemes.

 

Comme on a diabolisé la titrisation, qui diversifiait le risque mais qui du coup le noyait et on ne sait plus ou il se trouve. Ou comme les bonus des traders incitent a prendre plus de risque, mais le fond du probleme ce n'est pas les bonus des traders, c'est que la gestion des risques dans les banques est completement foutue en l'air par des reglementations qui pretendent les ameliorer.

 

Les montants de collatéral sur les produits dérivés, ca doit pas etre le probleme de l'économie. Les banques font juste de l'intermédiation, et si les marchés tankent, ils feront des appels de marge et déboucleront les positions des clients qui ne peuvent pas payer.

 

Effectivement, je n'avais pas bien compris ton message.

 

Ton analyse se discute, mais elle est cohérente :icon_wink:

 

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Extraodinaire, trop fort, ils ont réussi à acheter un billet d'avion... Quelle performance.

Hélas, ils en ont sans doute acheté deux, pour l'aller et pour le retour, alors qu'ils auraient été si bien à rester loin de nous.
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A propos de la structure des faillites en France, j'ai trouve ca (c'est un peu vieux mais rien pour 2013)

 
Les micro-entreprises et les TPE s’en sortent mieuxPeu surprenant, ce constat s’agrémente toutefois d’une nouveauté de taille, à savoir que les grandes entreprises jusqu'alors épargnées sont de plus en plus touchées.

Sur les huit premiers mois de l’année, le nombre de défaillance au sein des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des grandes entreprises a ainsi bondi de 34,2% et de 5,3% au sein des grandes PME (effectif supérieur à 20 salariés). Les micro-entreprises et les TPE, contre toute attente, s’en sortent mieux, avec un recul respectif de -1,9 et 3,9% du nombre de défaillances.

A quoi attribuer cette tendance ? Essentiellement à la mise en redressement judiciaire, en juin et juillet dernier, de grandes entreprises anciennes comme le groupe de boissons alcoolisées Marie Brizard ou le producteur de volailles Doux.

Principale conséquence : la faillite de ces grandes entreprises a entraîné la perte de nombreux emplois. De septembre 2011 à août 2012, l’impact se monterait déjà à 188.956 postes, selon Coface. A elles seules, par exemple, "la liquidation de Neo Security, groupe de sécurité et de gardiennage et celle de transport routier, Mory Team, ont supprimé quasiment 9.000 emplois, soit 5% des emplois perdus sur l’ensemble des défaillances des douze derniers mois", conclut l’étude.

http://tempsreel.nouvelobs.com/france-la-crise-sociale/20121011.OBS5480/faillites-les-grandes-entreprises-de-plus-en-plus-touchees.htm

 

Tout va bien quoi.

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A propos de la structure des faillites en France, j'ai trouve ca (c'est un peu vieux mais rien pour 2013)

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/france-la-crise-sociale/20121011.OBS5480/faillites-les-grandes-entreprises-de-plus-en-plus-touchees.htm

 

Tout va bien quoi.

Dans les années 1990, pour deux entreprises qui se créaient dans l'année, une tombait. De nos jours, pour 10 entreprises créées dans l'année, 1 tombe.

 

Finalement, le problème est là, que ce soit chez les déclinistes professionnels, chez les optimistes, chez les libéraux, chez les cocos, le cancer intellectuel est là est bien là : le focus absolu sur la mortalité (qui n'en n'est pas une d'ailleurs, voir ci-dessous) des entreprises, et jamais sur la natalité des entreprises.

 

Qu'est-ce qu'on en a à battre que l'entreprise X disparaisse? Les compétences des salariés vont s'évaporer? Les locaux, les machines, les contrats clients et fournisseurs, pareil, pouf, ils disparaissent dans le néant?

 

Les "entreprises" meurent peut-être, mais les actifs eux ne disparaissent pas, et l'essentiel est de savoir ce qu'ils deviennent. Malheureusement pour les salariés, ils risquent à cause de Pole Emploi d'errer pendant des mois avant de retrouver un boulot. Le tissu d'entreprise local parfois fragile ne pourra pas reprendre les machines qui seront envoyées à la casse. Etc.

 

Ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas, toussa toussa.

 

C'est sûr que pour l'Etat, pour les media, perdre une entreprise c'est le bordel, on perd un numéro de TVA, un numéro d'URSSAF, etc. Donc l'Etat perd de l'oseille, oui, mais nous a priori OSEF. C'est ce qui se passe après qui compte.

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Pour une fois je suis d'accord avec Chitah qui résume très bien la situation.

Pour une fois? :lol:

 

Je précise que mon premier boulot salarié après mes études (je compte pas les "petits" boulots) en 2000, dans une start-up à la grande époque, s'est soldé par une faillite retentissante et une liquidation totale de l'entreprise, et évidemment par mon licenciement économique. Viré. Bam. Honnêtement ça a été un choc assez violent pour moi (j'avais 23 ans), je l'ai très très mal pris. Le message : tu nous rapportes moins que ce que tu coûtes, donc ciao, dégage le macaque. Je me souviens très bien, en rentrant chez moi, le moindre type qui me regardait j'avais envie de lui péter la gueule, le moindre gars qui marchait trop lentement devant moi j'avais envie de le passer à tabac.

 

Mais une semaine plus tard, avec le recul, je m'en foutais et je voyais bien que ce n'était pas si grave que cela.

 

Si une caméra m'avait filmé juste après que j'ai signé je ne sais plus quel papier avec le DG de la boite (signifiant mon licenciement), cela aurait donné le même type de séquence que l'on voit à la TV, des cris, des pleurs, de la colère, etc. Et ce alors que ma situation n'était pas grave du tout.

 

Conclusion : qu'est-ce qui est plus problématique en France, les faillites d'entreprise ou la BFMisation de l'actualité? C'est plutôt la BFMisation.

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Si une caméra m'avait filmé juste après que j'ai signé je ne sais plus quel papier avec le DG de la boite (signifiant mon licenciement), cela aurait donné le même type de séquence que l'on voit à la TV, des cris, des pleurs, de la colère, etc. Et ce alors que ma situation n'était pas grave du tout.

 

Conclusion : qu'est-ce qui est plus problématique en France, les faillites d'entreprise ou la BFMisation de l'actualité? C'est plutôt la BFMisation.

 

De là à imaginer filmer les licenciements et monter une émission best of des plus drôles / émouvants / violents etc.

 

...

 

Putain, si quelqu'un d'Endemol tombe là dessus ils seraient bien capables de le faire.

 

Chut.

 

Plus un mot.

 

:mrgreen:

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De là à imaginer filmer les licenciements et monter une émission best of des plus drôles / émouvants / violents etc.

 

...

 

Putain, si quelqu'un d'Endemol tombe là dessus ils seraient bien capables de le faire.

 

Chut.

 

Plus un mot.

 

:mrgreen:

 

Prend un casque, une batte de baseball et une go pro et va filmer la situation chez Goodyear à Amiens...

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Et ce alors que ma situation n'était pas grave du tout.

 

Qu'est-ce qui fait, selon toi, qu'elle n'était pas grave du tout ? Ton jeune âge ? Le domaine dans lequel tu évolues ? Le contexte économique ? Un marché du travail plutôt ouvert ? Autre chose ?

 

Tu as mis une semaine pour digérer ton licenciement, mais comment l'aurais-tu digéré si tu avais 50 ans, dans un secteur en déclin avec très peu de possibilités de reconversion (on omettra volontairement les causes du déclin et/ou les causes d'un marché en berne) ?

 

Je suis d'accord avec toi que la BFMisation est un fléau, mais j'aurais pas posé cette question de cette manière : "qu'est-ce qui est plus problématique en France" puisqu'elle évince le fait que les faillites aussi sont un problème. Attention, je ne dis pas qu'on doit faire en sorte qu'il n'y ait aucune faillite, mais quand les faillites sont le produit d'un Etat dodu et non d'une faillite saine, je pense que c'est aussi un énorme fléau.

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Qu'est-ce qui fait, selon toi, qu'elle n'était pas grave du tout ? Ton jeune âge ? Le domaine dans lequel tu évolues ? Le contexte économique ? Un marché du travail plutôt ouvert ? Autre chose ?

 

Tu as mis une semaine pour digérer ton licenciement, mais comment l'aurais-tu digéré si tu avais 50 ans, dans un secteur en déclin avec très peu de possibilités de reconversion (on omettra volontairement les causes du déclin et/ou les causes d'un marché en berne) ?

Mon père est un ouvrier analphabète, il a été moins au chômage que moi dans sa carrière, qui est 4 fois plus longue que la mienne actuellement.

Ma mère n'avait jamais travaillé de sa life avant 50 ans, elle a passé un diplôme (qu'elle ne pouvait en réalité pas passer, mais elle a fait le forcing), et depuis elle bosse sans aucun souci.

Voilà ma réponse. 

 

Je suis d'accord avec toi que la BFMisation est un fléau, mais j'aurais pas posé cette question de cette manière : "qu'est-ce qui est plus problématique en France" puisqu'elle évince le fait que les faillites aussi sont un problème. Attention, je ne dis pas qu'on doit faire en sorte qu'il n'y ait aucune faillite, mais quand les faillites sont le produit d'un Etat dodu et non d'une faillite saine, je pense que c'est aussi un énorme fléau.

Peut-être. Mais qui se souvient que Chypre a été au bord du gouffre à un moment? Cela avait provoqué une déflagration médiatique à l'époque. Et les islamistes qui menaçaient de transformer la Tunisie en Arabie Saoudite bis? Pourquoi tout d'un coup on en a parlé, et pourquoi on n'en parle plus? Et Léonarda, elle est où Léonarda? Elle s'est suicidée finalement ou pas? Et sur Clément Méric, assassiné par les chemises brunes, pourquoi on n'entend pas parler de ce qui est arrivé à Esteban Morillo? Et à Fukushima, ça en est où la destruction de la galaxie par l'horrible énergie nucléaire? Et Valérie Trierweiller, dont le couple a vacillé et a fait vaciller la galaxie toute entière, elle est où maintenant?

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Dans les années 1990, pour deux entreprises qui se créaient dans l'année, une tombait. De nos jours, pour 10 entreprises créées dans l'année, 1 tombe.

 

Finalement, le problème est là, que ce soit chez les déclinistes professionnels, chez les optimistes, chez les libéraux, chez les cocos, le cancer intellectuel est là est bien là : le focus absolu sur la mortalité (qui n'en n'est pas une d'ailleurs, voir ci-dessous) des entreprises, et jamais sur la natalité des entreprises.

 

 

Il faudrait aussi regarder la typologie des "entreprises". Sur 10 entreprises créées aujourd'hui, combien sont des autoentrepreneurs sans chiffre d'affaire (ou CA symbolique), sans salarié, sans cotisation, qui sont simplement des dossiers administratifs vides qui entrent cependant dans les stats et dont la seule pérennité est administrative?

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Tu as oublié Schumacher.

 

Mais voilà, tu viens de trouver un nouveau business model, de l'info suivie qui répondra aux questions que tes lecteurs pourront se poser sur tous les dossiers de l'actualité présente et passée. Passer d'un sujet à l'autre est devenu une banalité, les gens se lassent vite des informations. Ils en prennent connaissance, ont une émotion particulière vis-à-vis de cette information. Cette émotion passée, disons dans la journée, ils passent à autre chose.

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Il faudrait aussi regarder la typologie des "entreprises". Sur 10 entreprises créées aujourd'hui, combien sont des autoentrepreneurs sans chiffre d'affaire (ou CA symbolique), sans salarié, sans cotisation, qui sont simplement des dossiers administratifs vides qui entrent cependant dans les stats et dont la seule pérennité est administrative?

Je sais bien. Cependant les ratios dont je parle sont tellement éloignés les uns des autres que certes l'auto-entreprenariat doit expliquer une partie, mais pas tout.

Tu pourrais ajouter que certaines créations d'entreprises sont artificielles car il s'agit d'une entreprise qui s'est coupée en deux (filialisation de telle ou telle activité) sans embaucher personne...

Bref, ce chiffre brut est à préciser en effet.

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Voilà un bout de réponse concernant les autoentrepreneurs.

 

A cette date (ndlr février 2013), le réseau des Urssaf dénombre 895 000 auto-entrepreneurs administrativement actifs.
49% d'entre-eux sont économiquement actifs. Ainsi, 410 000 auto-entrepreneurs ont à ce jour déclaré un chiffre d’affaires positif au dernier trimestre 2012. Cette proportion est stable depuis plus d’un an.

 

source

 

 

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Dans les années 1990, pour deux entreprises qui se créaient dans l'année, une tombait. De nos jours, pour 10 entreprises créées dans l'année, 1 tombe.

 

Finalement, le problème est là, que ce soit chez les déclinistes professionnels, chez les optimistes, chez les libéraux, chez les cocos, le cancer intellectuel est là est bien là : le focus absolu sur la mortalité (qui n'en n'est pas une d'ailleurs, voir ci-dessous) des entreprises, et jamais sur la natalité des entreprises.

 

Qu'est-ce qu'on en a à battre que l'entreprise X disparaisse? Les compétences des salariés vont s'évaporer? Les locaux, les machines, les contrats clients et fournisseurs, pareil, pouf, ils disparaissent dans le néant?

 

Les "entreprises" meurent peut-être, mais les actifs eux ne disparaissent pas, et l'essentiel est de savoir ce qu'ils deviennent. Malheureusement pour les salariés, ils risquent à cause de Pole Emploi d'errer pendant des mois avant de retrouver un boulot. Le tissu d'entreprise local parfois fragile ne pourra pas reprendre les machines qui seront envoyées à la casse. Etc.

 

Ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas, toussa toussa.

 

C'est sûr que pour l'Etat, pour les media, perdre une entreprise c'est le bordel, on perd un numéro de TVA, un numéro d'URSSAF, etc. Donc l'Etat perd de l'oseille, oui, mais nous a priori OSEF. C'est ce qui se passe après qui compte.

Comme d'habitude, une statistique est très insuffisante pour nous informer de quoi que ce soit d'intéressant sur la réalité. Un panneau entier de statistiques, c'est mieux, et encore, il fait déjà une théorie derrière pour l’interpréter, et comme elles sont souvent en partie contradictoires...

Bref, personne ne parle jamais de la demi-vie des entreprises, chiffre pourtant intéressant, par exemple.

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Il faudrait aussi regarder la typologie des "entreprises". Sur 10 entreprises créées aujourd'hui, combien sont des autoentrepreneurs sans chiffre d'affaire (ou CA symbolique), sans salarié, sans cotisation, qui sont simplement des dossiers administratifs vides qui entrent cependant dans les stats et dont la seule pérennité est administrative?

Voilà, une statistique toute seule n'a pas de sens ; un panneau de stats peut peut-être en avoir, à condition d'avoir une théorie derrière.
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Hollande s'ecrase devant les taxis

C'est curieux, je trouve cela plutôt sage, tu aurais voulu qu'il fasse quoi? Aller au clash? Dans quel but?

EDIT : je précise que l'expression "s'écrase devant les taxis" est exagérée, car il s'agit juste d'une suspension des nouvelles immatriculations de VTC pendant une période de concertation et de négociation. Il y a conflit, il n'y a pas trente-six solutions, il y a aller au clash avec les taxis, ou faire comme Hollande.

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Il y a 3 solutions, on stop tout, on va au clash (avec le soutien de 95% de la population cela dit, les taxis sont detestes, que risque le gouvernement je ne sais pas exactement) ou passer en fourbe, pour l'instant on est entre la 1 et la 3.

 

Cela pose la question de comment on supprime les privileges des gens qui ont un pouvoir de nuisance non negligeable, le clash doit arriver un jour a l'autre a mon avis sinon on ne fait rien (Cela dit ici Hollande n'avait pas prevu de toucher quoi que soit aux taxis je pense, ce conflit lui tombe dessus).

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EDIT : je précise que l'expression "s'écrase devant les taxis" est exagérée, car il s'agit juste d'une suspension des nouvelles immatriculations de VTC pendant une période de concertation et de négociation. Il y a conflit, il n'y a pas trente-six solutions, il y a aller au clash avec les taxis, ou faire comme Hollande.

 

Je sens assez mal la négociation d'ailleurs, les taxis vont défendre leur modèle traditionnel que la généralisation des GPS est venu perturber il y a déjà des années. Avant l'ère des GPS un taxi parisien devait avoir une sacrément bonne connaissance de la géographie urbaine pour débuter, cette qualification appelait à une rémunération supérieure à celle auquel un bon conducteur équipé d'un GPS devrait pouvoir prétendre une fois que le marché de l'offre et de la demande s'est équilibré (i.e. en absence de numerus clausus bien évidemment).

 

C'est pas tant contre les VTC qu'ils luttent que pour préserver un niveau de vie issu d'une activité que l'avancée technologique a rendu partiellement obsolète. Les VTC sont le symptôme, pas la cause du problème.

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Il y a 3 solutions, on stop tout, on va au clash (avec le soutien de 95% de la population cela dit, les taxis sont detestes, que risque le gouvernement je ne sais pas exactement) ou passer en fourbe, pour l'instant on est entre la 1 et la 3.

 

Cela pose la question de comment on supprime les privileges des gens qui ont un pouvoir de nuisance non negligeable, le clash doit arriver un jour a l'autre a mon avis sinon on ne fait rien (Cela dit ici Hollande n'avait pas prevu de toucher quoi que soit aux taxis je pense, ce conflit lui tombe dessus).

Je te ferai deux remarques.

 

D'abord je constate que "je dois acheter une licence à 120 000 euros en préfecture pour avoir le droit de bosser" semble pour toi être un priviliège. C'est contestable. En revanche "seuls les taxis ont le droit de bosser" en est un.

 

Ensuite, on peut imaginer qu'entre convaincre quelqu'un et lui tordre le bras, il existe une manière plus soft qui consiste à acheter la personne pour qu'elle adopte la bonne position (ici il s'agira de racheter les licences de taxi).

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