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La question écadutive


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Au lieu d'avoir un ou deux élèves qui se sentent humiliés parce qu'ils ont 0, on en a une dizaine qui se sentent humiliés parce qu'ils ont 4. Suuuper.

Je pense pas. A mon avis, on donne 4 au deux qui sont censés avoir 0. Et ceux qui sont censés avoir 4 ont 6 ou 6.5. Enfin, je dis ça juste comme ça. Mais il ne faut pas nier le côté symbolique de la note. Un 1/20, c'est extrêmement humiliant et ça peut créer un blocage par la suite dans une matière.

Pour ma part, j'ai l'impression que les systèmes éducatifs suédois et finlandais (qui sont très proches) créent de jeunes adultes assez bien dans leurs pompes. Tandis que j'ai pu remarquer qu'en France, certains garder pendant longtemps des séquelles de leur passage à l'EdNat. Mais tout ça est surtout culturel.

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Une chose me paraît quand même essentielle à discuter : Hollande présente ici un programme qui est tout sauf politique. Ou seulement à la marge. Un objectif politique c'est "80% d'une classe d'âge au niveau bac". Mais ici, ce que l'on voit, c'est un catalogue de mesures techniques. Cela ne devrait pas être annoncé par le Président de la République mais par un sous-fifre ou un chef de bureau quelconque, et encore, en page 35 de Métro.

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Je pense pas. A mon avis, on donne 4 au deux qui sont censés avoir 0. Et ceux qui sont censés avoir 4 ont 6 ou 6.5. Enfin, je dis ça juste comme ça.

Ah oui, j'étais bêtement parti sur l'hypothèse optimiste d'un nivellement par le haut.

C'est sûr qu'en plus de ne pas du tout enlever le caractère humiliant de la note la plus basse (les élèves ne sont pas débiles : ça reste la note la plus basse même si on l'appelle "félicitations Kévin, tu as gagné en dernier !") mieux vaut en plus brader tous les résultats supérieurs.

Mais il ne faut pas nier le côté symbolique de la note. Un 1/20, c'est extrêmement humiliant et ça peut créer un blocage par la suite dans une matière.

Pour ma part, j'ai l'impression que les systèmes éducatifs suédois et finlandais (qui sont très proches) créent de jeunes adultes assez bien dans leurs pompes. Tandis que j'ai pu remarquer qu'en France, certains garder pendant longtemps des séquelles de leur passage à l'EdNat. Mais tout ça est surtout culturel.

Après peut-être qu'en fait ça marche, hein. Et c'est vrai que l'obsession des notes de la part de beaucoup est impressionnante, même assez haut dans le supérieur. Mais je suis sceptique.

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Note, pas note, est ce bien l'essentiel ?

L'important c'est que l'élève donne le meilleur de lui même et sache où il en est, ainsi que ses parents

Le souci est davantage dans la volonté manifeste, une fois encore, de procéder à une égalisation du niveau, pas vexer ces pôvtichous, et distribuer le baccalauréat, afin d'encombrer gentiment les bancs de la fac d'étudiants illettrés, mais boursiers

Je préfèrerais entendre que l'école se contente d'instruire sans lavage de cerveau, et s'adapte à chaque éléve pour le tirer vers le haut.

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Sur la question des notes, ma position est que les notes servent surtout à évaluer un élève par rapport à ses camarades, donc en fonction d'un élément clé : les dispositions du professeur.

Une note basse permet justement de se poser la question si l'élève est fautif (par paresse, par étourderie), ou si c'est la méthode de l'enseignant qui, sur ce cas-là, est incriminé (par exemple lorsque l'ensemble de la classe s'est planté).

Une note peut être très subjective, mais l'ensemble des notes sur plusieurs examens d'une classe donne une appréciation sur les difficultés des uns et des autres, prof inclus.

Je ne dis pas que les profs sont nuls. Je dis qu'eux aussi sont humains et peuvent avoir leurs jours "sans".

Rectifier une base non acquise est préférable à la laisser s'enfouir sous d'autres savoirs.

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Je dirais que la note est à l'école ce que le système de prix est au marché.

C'est un signal, mais pour le coup la note est tout sauf spontanée, hein. Quitte à utiliser une métaphore, je dirais plutôt que la note est au système éducatif ce que la discussion est à un couple : il arrive que l'un en aie besoin alors que ça fait royalement chier l'autre.

Pour ma part, j'ai l'impression que les systèmes éducatifs suédois et finlandais (qui sont très proches) créent de jeunes adultes assez bien dans leurs pompes. Tandis que j'ai pu remarquer qu'en France, certains garder pendant longtemps des séquelles de leur passage à l'EdNat. Mais tout ça est surtout culturel.

Question intéressante : les enfants suédois et finlandais ont-ils davantage de contact avec le monde des adultes (je veux dire, les vrais adultes, pas les profs) que leurs camarades français ? Parce que si on y réfléchit bien, l'EdNat est terriblement efficace pour couper les enfants de la vie réelle, et ça ne m'étonnerait pas que ce soit une des nombreuses causes du problème.

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Pour en finir une fois pour toute avec la Finlande… ses succès pédagogiques s'expliquent très simplement :

1° Les enseignants ne sont pas des fonctionnaires ; ils travaillent sur base de contrats renouvelables ; ils sont évalués en permanence et s'ils sont mauvais, c'est la porte.

2° Les enseignants finlandais sont sans doute les meilleurs au monde : après un putain d'écrémage, seuls 10% des étudiants qui font l'école normale en sortent diplômés et partent enseigner ; de plus, leurs professeurs sont presque tous des docteurs.

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Pour en finir une fois pour toute avec la Finlande… ses succès pédagogiques s'expliquent très simplement :

1° Les enseignants ne sont pas des fonctionnaires ; ils travaillent sur base de contrats renouvelables ; ils sont évalués en permanence et s'ils sont mauvais, c'est la porte.

2° Les enseignants finlandais sont sans doute les meilleurs au monde : après un putain d'écrémage, seuls 10% des étudiants qui font l'école normale en sortent diplômés et partent enseigner ; de plus, leurs professeurs sont presque tous des docteurs.

Et grande liberté pédagogique en plus de tout ça.

S'ils suppriment les notes et le redoublement, vous pouvez être sûrs qu'une grande partie des gamins arrêteront de travailler.

Ben ouais, pourquoi se casser les fesses si on sait pertinemment qu'on ne redoublera jamais? Sachant que tu ne te feras jamais engueuler parce que tes parents n'ont aucun moyen de surveiller ton niveau puisque les notes n'existent plus (sachant qu'il y a déjà une démission de la part de beaucoup de parents), d'autant plus que les professeurs n'ont pas d'objectifs définis en France et que par conséquent beaucoup d'entre eux n'useront d'aucune concertation avec les parents pour pousser les gamins à se tirer les doigts du cul.

Bref, dans un environnement comme en France, c'est-à-dire avec beaucoup de professeurs sans motivation parce que sans objectifs, sans suivi de la hiérarchie et sans liberté pédagogique, si vous enlevez les notes et les redoublements, vous pouvez être sûrs que les générations d'analphabètes qui sortent en ce moment passeront pour des prix nobel dans le futur.

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  • 2 weeks later...

Allez, FJ, retwitte, poste le lien, partage sur facebook, fais-toi mal smile.gif

Comme si j'avais un compte twiteur…

L'article était excellent, mais en faire la publicité, c'était me mettre à dos la moitié de mes contacts et passer pour un affreux réac.

Tiens celui-là est dans la veine de hashtable, il étrille cette idiote démagogique de Najat V-B.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits gays et lesbiens ?

Elle veut faire réécrire les manuels scolaires, jugés trop homophobes

Publié le 24 octobre 2012 à 8:00 dans Politique

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, a trouvé un nouveau cheval de bataille, quelques semaines après avoir annoncé sa volonté d’abolir la prostitution. Ainsi, dans un entretien au magazine Têtu, elle dénonce les manuels scolaires qui « s’obstinent à passer sous silence l’orientation LGBT [lesbienne, gay, bi et trans] de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur oeuvre, comme Rimbaud ». « Je vais travailler au niveau européen pour que l’Union adopte des lignes directrices contre l’homophobie », ajoute-t-elle.

On peut d’abord légitimement s’interroger sur le joyeux bordel qui règne dans ce gouvernement. Ainsi, pendant que le ministre de l’Education nationale marche sur les plates-bandes de la ministre de la Justice, c’est sa collègue des droits des femmes qui veut corriger les manuels scolaires. À la rigueur, si c’était pour y traquer le sexisme, on pourrait le comprendre. Que nenni ! Il s’agit de lutter contre l’hétérocentrisme. Voilà donc la ministre des droits des femmes auto-investie de la défense des droits homosexuels, bisexuels et transsexuels. Que Christiane Taubira, garde des sceaux, et Dominique Bertinotti, ministre chargée de la Famille, qui s’écharpent joyeusement sur le dossier du mariage « pour tous », prennent garde : voilà une nouvelle concurrente. Pour défendre les LGBT, on se bouscule au portillon. Les ouvriers -hétéros ou homos- en revanche, n’ont plus que Montebourg en marinière.

Vallaud-Belkacem est donc en colère contre ces satanés rédacteurs de manuels scolaires. Ils s’obstinent à passer sous silence, fulmine-t-elle ! Et de citer Rimbaud. Je me souviens très bien qu’au lycée, notre professeur de français nous avait précisé que le poète connaissait avec Verlaine des relations qui dépassaient largement le cadre de la littérature. C’était il y a vingt-cinq ans. Mais la précision par un professeur ne suffit pas à Madame la ministre. Pensez-donc, il pourrait y avoir des oublis. Ainsi faut-il pour chaque personnage historique ou auteur, préciser son orientation sexuelle. Tel poète serait gay, telle révolutionnaire serait lesbienne, tel roi était bisexuel. Reste à trouver un trans historique1. On ne sait comment elle compte mettre en pratique cette volonté. Si l’on apposera une vignette L, G, B ou T sous la photo du personnage qui aurait eu le mauvais goût de ne pas procéder à un coming-out de son vivant. Act-up souhaitait « outer » les vivants à leur corps défendant. Najat Vallaud-Belkacem préfère « outer » les morts.

C’est que la ministre a un argument fort : parfois, à l’instar de Rimbaud, l’orientation sexuelle explique une grande partie de leur oeuvre. On ne saurait la démentir. De même, on se souvient que l’homosexualité d’Henri III a pu avoir quelques conséquences politiques. Mais, dans ce cas, pourquoi limiter cette demande à la simple orientation sexuelle ? Pourquoi ne pas indiquer, en sus, l’âge du dépucelage du personnage ? Après tout, qu’il (ou elle) ait commencé à 16 ans dans les bras d’une duchesse (d’un beau chevalier)2 ou qu’il (ou elle) ait attendu l’âge de 43 ans, cela peut aussi expliquer pas mal de faits et gestes. De même, on pourrait aussi indiquer sur cette fiche sexuelle du personnage historique sa position favorite du kama-sutra. Privilégier les figures acrobatiques peut s’avérer fatigant et parfois provoquer des défaites cuisantes sur les champs de batailles qui jalonnent notre Histoire.

Allons ! Redevenons sérieux. Si on laissait faire les professeurs qui savent conter avec talent aux élèves toutes les précisions, anecdotes utiles à leur enseignement ? Si Madame Vallaud-Belkacem leur faisait confiance, à ces profs, pour juger du contexte dans lequel on apporte certaines informations sur la vie privée des personnages historiques et des auteurs ? Elle pourrait éviter deux écueils : se mêler de ce qui ne la regarde pas. Et, surtout, d’être parfaitement ridicule.

http://www.causeur.f...-lesbiens,19675

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C'est vrai que troller dans la vraie vie… :dentier:

Je suis déjà assez contrariant dans la vraie vie, pas besoin d'en rajouter avec les articles un peu trop sulfureux de h16, c'est risquer d'être marqué du sceau de l'infâmie, de l'ostracisme professionnel ou pis, être mis sur la liste des gens à dénoncer à la Halde et au Fisc. Sur liborg, après plusieurs années de service on a le droit d'être subversif ou devenir un barman pornographe.

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Y a qu'avec nous que t'es aggressif, finalement. On est ta soupape.

Les libéraux ont aussi leur politiquement correct, j'aime bien soulever les tapis; mais heureusement qu'il y a lib.org et Contrepoints, qui restent le seul espace médiatique francophone où la parole est libre.

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Comme si j'avais un compte twiteur…

L'article était excellent, mais en faire la publicité, c'était me mettre à dos la moitié de mes contacts et passer pour un affreux réac.

Tiens celui-là est dans la veine de hashtable, il étrille cette idiote démagogique de Najat V-B.

http://www.causeur.f...-lesbiens,19675

Celui-ci aussi devrait alors te plaire : http://h16free.com/2012/10/25/18248-et-dans-tout-ce-bazar-najat-belkacem-tente-dexister :)

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L'article était excellent, mais en faire la publicité, c'était me mettre à dos la moitié de mes contacts et passer pour un affreux réac.

Donc la moitié de tes contacts sont de gauche et d'extrême gauche, cela dénote un certain goût pour le sado-masochisme FJ :dentier:

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Celui-ci aussi devrait alors te plaire : http://h16free.com/2...-tente-dexister smile.gif

Et celui-là, il est marrant aussi : les politiques se mettent aux stages de rééducation citoyens.

On sait que le gouvernement a besoin de faire dans la propagande sociétale pour masquer son incurie, mais ça devient de la science-fiction.

Les ministres formés à la lutte contre le sexisme

Par Derek Perrotte | 25/10

Caroline de Haas, ex-égérie d'Osez le féminisme, et l'Association nationale des DRH animent ce dispositif inspiré de la Suède.

L'idée, importée de Suède, a été glissée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, à Jean-Marc Ayrault. Depuis le début de la semaine dernière, les 39 ministres sont priés de se prêter à une séance individuelle de sensibilisation à la lutte contre le sexisme. Valérie Fourneyron a ouvert le bal lundi 15 octobre et une dizaine de ministres, dont Christiane Taubira, Laurent Fabius, Cécile Duflot et Pierre Moscovici l'ont imitée depuis. Certains traîneraient des pieds mais tous les autres, dont Jean-Marc Ayrault, devraient suivre d'ici au Comité interministériel aux droits des femmes de fin novembre.

Briser le plafond de verre

Une petite heure durant, Caroline de Haas, ex-égérie du mouvement Osez le féminisme devenue conseillère de Najat Vallaud-Belkacem, leur décrypte les mécanismes sociaux et les représentations mentales freinant l'essor de l'égalité réelle. Puis leur rappelle, chiffres à l'appui, les progrès restant à effectuer. « L'idée n'est pas de les convaincre, ils le sont déjà, mais de rappeler que les progrès passeront forcément par une volonté politique permanente. C'est à ce seul prix qu'on peut faire évoluer les mentalités et les comportements, comme on l'a fait par exemple pour la sécurité routière. En matière de parité, le sentiment qu'on a beaucoup progressé ces dernières décennies, ce qui est vrai, amène à penser qu'on est près du but, ce qui est faux, et ce qui entraîne du relâchement », explique Caroline de Haas. Devant les ministres, elle illustre son propos d'images témoins, comme une photo du Conseil de surveillance de la société du Grand Paris (20 hommes, une seule femme) ou les visuels d'une campagne 2011 de recrutement de l'Education nationale multipliant, selon elle, les clichés sexistes.

La session, co-animée par l'Association nationale des DRH, s'attarde ensuite sur les moyens de briser le plafond de verre dans l'administration et le rôle que doit jouer chaque ministre dans son action quotidienne. « Les études montrent que les contraintes apportent plus de résultats que les seules incitations. Les ministères doivent prendre le réflexe d'intégrer la question de l'égalité hommes-femmes dans les lettres de missions qu'ils diffusent, les conventions qu'ils signent, etc. Cela doit devenir un automatisme », poursuit-elle. Une déclinaison pratique de la ligne déjà édictée par Matignon pour les textes de loi, qui doivent systématiquement inclure un volet relatif au respect de l'égalité entre hommes et femmes.

D. P., Les Echos

Remarquez encore une fois l'usage de l'expression décryptage, qui signe l'imposture épaisse.

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Valérie Fourneyron a ouvert le bal ? L'avantage, c'est qu'elle a déjà une apparence à peu près unisexe. C'est plus facile pour la fin des discriminitudes sexo-centrées et la création d'un(e) fomme nouveau/elle. Hu hu hu.

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L'étape suivante consistera à dresser une liste officielle des homos ayant marqués les arts ou l'histoire, publiée au BOEN et d'apprentissage obligatoire :

Puis de multiples controverses surviendront pour savoir quels sont ceux vraiment dignes de figurer dans la palmarès. Quand on pense que la video cite Georges Michael, mais ne cite ni Alan Turing, ni Charles De Gaulle…

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L'étape suivante consistera à dresser une liste officielle des homos ayant marqués les arts ou l'histoire, publiée au BOEN et d'apprentissage obligatoire :

Puis de multiples controverses surviendront pour savoir quels sont ceux vraiment dignes de figurer dans la palmarès. Quand on pense que la video cite Georges Michael, mais ne cite ni Alan Turing, ni Charles De Gaulle…

Flaubert, pédé… Intéressant.

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