Aller au contenu

Contrefaçon


Wallcroft

Messages recommandés

Si on regarde les applications actuelles, les USA sont clairement dans l'excès. Par contre le droit français est, lui, plutôt bien foutu.

Et sans les brevets, oui, les inventeurs seraient bien dans la merde. Dès qu'une invention pointe le bout de son nez, il y a un paquet de monde à tourner autour pour tenter de la copier et s'en emparer. Comment voulez vous que les inventeurs puissent vouloir consacrer des efforts à créer si systématiquement ils se font voler ? Sans brevet, il ne restera guère que les labos des grandes multinationales, qui copieront immédiatement tout ce qui apparaîtra avant que leurs auteurs puissent en profiter.

Au passage je me permets de rappeler que le dépôt d'un brevet fait justement que l'invention est exposée aux yeux du monde entier, et que les concurrents peuvent tenter de pousser la recherche dans la même direction.

C'est bien du constructivisme ça. Et bien il se trouve que des inventions ont été développé, de l'art a été produit, sans l'existence des droits d'auteurs.

Et inventeur n'a jamais été un métier. Les inventions sont ou bien créés dans un but précis ( une entreprise fait des recherches pour améliorer sa production), ou par hasard (découverte de la pénicilline).

Et on a pas attendu les droits d'auteur pour avoir des inventions, encore une fois.

Et personne ne se fait rien "voler". Le vol, c'est s'approprier un bien matériel.

Seul le commerce de rareté (=choses limitées) est un réel commerce. Le commerce d'idées illimitées, qui ne nécessite rien d'autre qu'un travail initial c'est une activité de rentier.

Lien vers le commentaire

Non, c'est simplement le droit de propriété privée…

Non, le concept de propriété privée d'une idée n'a aucun sens, d'ailleurs ce concept n'est pas utilisé dans le droit positif actuel des copyright et brevet (car tellement foireux qu'inutilisable).

Et sans les brevets, oui, les inventeurs seraient bien dans la merde.

Oui c'est comme les développeurs de World of Goo, ils seraient bien dans la merde si on copiait leur jeux.

Ah tient finalement non.

Lien vers le commentaire

Et inventeur n'a jamais été un métier. Les inventions sont ou bien créés dans un but précis ( une entreprise fait des recherches pour améliorer sa production), ou par hasard (découverte de la pénicilline).

Et on a pas attendu les droits d'auteur pour avoir des inventions, encore une fois.

On dit chercheur, ce ne sont que des mots.

Et curieusement, quand le droit des brevets a fait son apparition, les inventeurs étaient beaucoup plus actifs dans les pays où ils étaient protégés que dans les autres.

Attention aussi à ne pas mélanger droits d'auteurs et brevet. Si certaines questions sont similaires (comment vont faire les artistes s'ils ne peuvent toucher d'argent de leurs musiques ?), ce n'est pas du tout la même chose. Ce régime a d'ailleurs sombré dans l'excès en France, contrairement à celui des brevets.

Non, le concept de propriété privée d'une idée n'a aucun sens

Je parlais de logiciels. Quand quelqu'un développe un logiciel, celui-ci est le fruit de son travail, sa propriété privée. On ne peut y porter atteinte.

Lien vers le commentaire

Bah c'est Steam, quoi. Mais tout le monde n'a pas les moyens de faire ça.

Ménon.

Non, c'est simplement le droit de propriété privée…

Ménonplus.

Par pitié, lis un peu le forum sur ce qui a été dit à ces sujets.

Je parlais de logiciels. Quand quelqu'un développe un logiciel, celui-ci est le fruit de son travail, sa propriété privée. On ne peut y porter atteinte.

Turlututu.

Non et non.

Le disque dur = propriété privée.

Le programme = pas propriété privée. Propriété intellectuelle (notion factice, s'il en est), mais pas propriété privée.

Le livre = propriété privée.

Le contenu du livre = propriété intellectuelle (avec possibilité de plagiat, plus ou moins subtil).

Ne mélenchon pas tout.

Lien vers le commentaire

Non. C'est juste une dramatique erreur de mise sur le marché. ça arrive tous les jours à des douzaines de boîtes.

Rien à voir. Il ne s'agit pas de protection ici, mais de méthode de distribution. Si tu changes habilement la méthode de distribution, tu peux obliger le consommateur à être captif, d'autant plus que ton jeu est bon.

Et tu préconises quoi comme méthode de distribution pour un roman par exemple ?

Lien vers le commentaire

Par pitié, lis un peu le forum sur ce qui a été dit à ces sujets.

Déjà fait. Je suis tombé sur quelqu'un soulevant la même question de moi, à qui tu as répondu, un peu comme précédemment, que certains arrivent à se débrouiller, et qu'ils n'ont qu'à être imaginatifs.

Ce à quoi je ne peux que renvoyer vers la fin de l'un de mes posts précédents :

Mon exemple de la porte était pour signifier que la maladresse de la victime n'est en aucun cas une raison pour excuser l'acte. Dire "bah oui je l'ai piraté mais en même temps il était pas bien protégé", c'est comme dire "bah oui je l'ai violée mais elle avait qu'à pas porter une jupe". On se fiche de ce qu'a fait la victime, seul l'acte doit être jugé.
Le programme = pas propriété privée. Propriété intellectuelle (notion factice, s'il en est), mais pas propriété privée.

C'est pourtant une création, fruit du travail de son auteur. Elle lui appartient. On peut en copier l'idée (c'est même comme ça que l'informatique marche), mais pas le code.

Lien vers le commentaire

Le commerce n'a aucun sens dans une situation d'abondance.

On peut payer quelqu'un pour programmer un jeu (qui n'existe pas encore donc qui est rare par définition), on peut payer pour que ce jeu soit mis plus facilement à notre disposition ou pour obtenir des services complémentaires, on peut faire un don à l'auteur si on le trouve sympathique, mais ça n'a aucun sens de payer pour quelque chose qu'on peut trivialement avoir gratuitement sans léser personne.

Lien vers le commentaire

On dit chercheur, ce ne sont que des mots.

Et curieusement, quand le droit des brevets a fait son apparition, les inventeurs étaient beaucoup plus actifs dans les pays où ils étaient protégés que dans les autres.

Voilà, utilitarisme. Utilisons la violence d'état pour qu'un business soit plus florissant. Ah, j'en ai une bonne. Tu savais que les labos pharmaceutique rachetaient les brevets de certains médicaments pour ne pas les vendre, car leur existence sur le marché rendrait obsolète une partie plus rentable de leur production ?

Attention aussi à ne pas mélanger droits d'auteurs et brevet. Si certaines questions sont similaires (comment vont faire les artistes s'ils ne peuvent toucher d'argent de leurs musiques ?), ce n'est pas du tout la même chose. Ce régime a d'ailleurs sombré dans l'excès en France, contrairement à celui des brevets.

Excès ne veut strictement rien dire. C'est bien ou c'est mal. Bien entendu, ça peut être plus ou moins mal.

Je parlais de logiciels. Quand quelqu'un développe un logiciel, celui-ci est le fruit de son travail, sa propriété privée. On ne peut y porter atteinte.

Quand je prononce une phrase, c'est le fruit de mon travail, ma propriété privée. J'interdis à l'humanité entière de la prononcer.

Copier un logiciel n'est pas du vol. Nul ne peut décréter faire d'une chose naturellement abondante quelque chose de rare.

Lien vers le commentaire

Voilà, utilitarisme. Utilisons la violence d'état pour qu'un business soit plus florissant

Je pourrais te faire la même remarque sur la propriété privée et accuser les lois qui la protègent d'être utilitaristes. On ne parle pas des conséquences, mais du principe.

. Ah, j'en ai une bonne. Tu savais que les labos pharmaceutique rachetaient les brevets de certains médicaments pour ne pas les vendre, car leur existence sur le marché rendrait obsolète une partie plus rentable de leur production ?

Je connais des chercheurs qui ont inventé des choses pas mal du tout, les ont brevetées, puis dont les brevets ont été revendus par une Université en mal de sous à une firme lointaine qui ne les utilise pas. Ce n'est pas pour autant que ces gens s'arrêtent de chercher.

Excès ne veut strictement rien dire. C'est bien ou c'est mal. Bien entendu, ça peut être plus ou moins mal.

Désolé, s'il y a bien une chose que je réprouve, c'est le raisonnement binaire. En l'occurrence, le fonctionnement des brevets aux USA et en France sont deux mondes très différents.

Quand je prononce une phrase, c'est le fruit de mon travail, ma propriété privée.

Et ça tombe bien, personne ne pourra te la voler. Par contre d'autres pourront s'amuser à la redire. Comme je l'ai déjà dit, c'est pareil pour le logiciel, tu peux en copier les fonctions mais pas le code.

Quand Amazon brevette le principe de boutique automatisée en ligne, c'est de l'abus, c'est un brevettage de fonction.

Si quelqu'un s'infiltre sur Amazon et copie tout le code de leur site pour faire un clone concurrentiel, c'est par contre condamnable.

Lien vers le commentaire

Et justement, ce n'est pas parce que c'est immatériel qu'il ne t'appartient pas.

Si justement, puisqu'on ne peut définir la propriété qu'étant matérielle, et que l'idée de la propriété immatérielle est branlante sur le plan conceptuel, les limites de cette propriété ne pouvant absolument pas être traduite en droit naturel.

Je pourrais te faire la même remarque sur la propriété privée. On ne parle pas des conséquences, mais du principe.

Voilà. En donc, par principe, la propriété n'est que matérielle.

Je connais des chercheurs qui ont inventé des choses pas mal du tout, les ont brevetées, puis dont les brevets ont été revendus par une Université en mal de sous à une firme lointaine qui ne les utilise pas. Ce n'est pas pour autant que ces gens s'arrêtent de chercher.

Mais je m'en fout que ces gens cherchent ou pas. Je te dis que même en crachant sur la justice et en ayant une vision du monde totalement utilitariste, on voit bien qu'il y a un problème avec la propriété intellectuelle.

Désolé, s'il y a bien une chose que je réprouve, c'est le raisonnement binaire. En l'occurrence, le fonctionnement des brevets aux USA et en France sont deux mondes très différents.

Et bien il n'y a rien de plus absurde que de rejeter la raisonnement binaire, car c'est le seul raisonnement qui soit. C'est bien ou mal, vrai ou faux. Ou bien ni l'un ni l'autre.

Et bien entendu, ça peut être plus ou moins mal, plus ou moins faux.

Interdire l'exploitation d'une idée par la violence d'état parce qu'un autre l'a eu avant, c'est foutrement mal.

Et ça tombe bien, personne ne pourra te la voler. Par contre d'autres pourront s'amuser à la redire. Comme je l'ai déjà dit, c'est pareil pour le logiciel, tu peux en copier les fonctions mais pas le code.

Ne reste pas collé à ton logiciel, on est dans des concepts plus grands. Si je peux interdire la copie d'une production intellectuelle (livre, peinture ect), je peux très bien interdire la répétition orale d'une de mes phrases.

On sait où on commence, on ne sait pas où on s'arrête.

Lien vers le commentaire

Je ne comprends pas que la copie de logiciels fasse encore débat, alors que les faits montrent que malgré la copie il est tout à fait possible de gagner beaucoup d'argent en vendant du logiciel. C'est juste une question de ciblage marketing.

De plus, avec un brin de perversité, je ferais remarquer que les logiciels se copient tous les uns les autres, et donc violent le soit disant sacro-saint droit de propriété intellectuelle.

Sinon la contrefaçon c'est autre chose, et effectivement s'il y a escroquerie c'est condamnable. Mais on sait tous très bien qu'un sac Vuiton ou une Rolex à 50 euros sont de la contrefaçon, ce n'est donc pas de l'escroquerie.

Lien vers le commentaire

Et tu préconises quoi comme méthode de distribution pour un roman par exemple ?

Rien de spécial. Il doit exister des millions de copies pirates de Harry Potter en format électronique, en format papier, etc… Pourtant, je ne me ferai pas de bile pour l'avenir de Rowling.

C'est vrai pour tous les autres.

Déjà fait. Je suis tombé sur quelqu'un soulevant la même question de moi, à qui tu as répondu, un peu comme précédemment, que certains arrivent à se débrouiller, et qu'ils n'ont qu'à être imaginatifs.

Oh, il n'y a pas que moi, il faut remonter un peu plus loin. Les posts de Melodius sont intéressants à plus d'un titre (et tu vas rire, il en connaît un petit rayon sur la propriété intellectuelle, on le paye - cher - pour ça).

C'est pourtant une création, fruit du travail de son auteur. Elle lui appartient. On peut en copier l'idée (c'est même comme ça que l'informatique marche), mais pas le code.

Ca ne veut rien dire ce que tu racontes là. L'économie, c'est la gestion de la pénurie. Les idées, c'est le monde de l'abondance. Il ne peut y avoir recouvrement de ce simple fait là. Tu peux serrer tes poings en disant non non non, mais pourtant tu ne pourras jamais prouver que j'ai volé quelque chose qui est toujours chez la personne et que j'ai maintenant chez moi aussi. Prétendre que copier = voler, c'est rapporter un monde d'abondance à un monde de pénurie, mélanger des choux et des carottes.

Lien vers le commentaire

La lecture de Lysander Spooner sur la propriété intellectuelle me semble nécessaire, et je trouve curieux que des libéraux défendent le vol…

Mais la contrefaçon ce n'est justement /pas/ du vol. évidemment, j'exclue la contrefaçon trompeuse, qui inuit le consommateur en erreur par le dol. Mais reproduire au détail près une chaussure nike et l'appeler Noke ne me pose absolument aucun problème moral.

Parler de /propriété intellectuelle/ me semble un non-sens conceptuel au même titre que la /solidarité forcée/.

Lien vers le commentaire

@Gilles : si tu veux comprendre plus simplement le problème, voici un exercice de pensée. D'ici une paire d'année (moins de dix ans en tout cas), 80% des gens auront une imprimante 3D chez eux. Pour imprimer des objets physiques.

Tu es invité à un repas chez des amis. Ton épouse voit un magnifique vase (acheté chez Ikea) posé sur un guéridon chez lesdits amis. En discutant avec l'hôtesse de maison, elle lui demande si elle peut en prendre quelque photos (3D) pour le faire aussi chez elle. L'hôtesse, plutôt sympa (vous vous connaissez bien) dit "pas de problème" (surtout qu'il y a un mois, ils ont fait pareil chez vous avec une chaise de jardin).

Vous rentrez chez vous. Tu imprimes le vase pour ton épouse (après un raté que tu as dû jeter, la cartouche était à moitié vide). Ton épouse est contente, elle a une copie du magnifique vase. L'original est toujours chez tes amis. Personne n'est lesé. (Et ne dit pas "si, Ikea !", ils sont autant lesés que mon patissier la dernière fois que j'ai pris en photo le gâteau pour le baptême de ma fille et filé les photos à un ami pour qu'il ai le même modèle pour l'anniversaire de je ne sais pas qui).

Tu veux absolument un produit de marque Ikea, pour soutenir la chaîne, avoir un SAV, faire que le designer original fasse d'autres produits, tu achètes chez Ikea. Tu es juste intéressé par ce modèle là, tu le copies.

Tu veux absolument un jeu/logiciel de marque X, pour soutenir le studio, avoir un SAV, faique que l'équipe originale fasse d'autre produits, tu achètes chez eux. Tu es juste intéressé par ce modèle là, tu le copies.

Malgré ceux que veulent te faire croire les mass medias, dans l'économie de l'immatériel, tu ne payes pas pour le produit, quand tu veux le payer, mais pour le service. Si pas de service, pas de paiement.

Lien vers le commentaire

Voilà. Le luxe automobile (donc moche et ostentatoire), ça commence avec Mercedes et BMW, et ça va jusqu'à Porsche et Ferrari. La classe automobile, c'est plutôt Aston Martin, Maserati, éventuellement Maybach et Lotus.

Donc Aston Martin, c'est pas du luxe? Wahou! J'ai bien fait de venir!

Faut arreter, le luxe, c'est ostentatoire, le fait que ca soit ridicule, c'est lié à deux choses: le fait que ca soit de bon gout ou pas, et le fait que le jugement soit émis par une personne qui n'a pas les moyens de se le payer et qui a tendance a légèrement etre aigri de la vie.

Dire qu'Aston Martin c'est ridicule et ostentatoire, ca mérite des coups de batte de base-ball.

Lien vers le commentaire

Le luxe, seul, n'est pas ostentatoire. Avoir un costume sur mesure, de grande mesure, c'est du luxe mais 90% des gens sont pas foutu de faire la différence entre ce costume et un costume Zara. Par contre, les kéké qui s'offrent un Hugo Boss (qui est la preuve qu'on ne sait pas reconnaitre, d'ailleurs, un bon costume d'un mauvais) et qui y laissent l'étiquette sur les manches, sont bien dans l'ostentation. Et pourtant, malgré le prix affolant et très discutable d'un Hugo Boss, ça reste au bas mots 2 a 3x moins cher qu'un costard en grande mesure.

De même pour une voiture, l'acheter ne suffit pas à être ostentatoire. Un kéké qui fait 4x le tour de la place en Golf Cabrio, musique à fond et grosse lunette de soleil sur le pif est bien plus ostentatoire qu'un gars roulant tranquillement dans sa Jaguar.

Bien souvent, les objets très luxueux sont bien plus discret que le reste.

Ce n'est pas l'objet qui fait "l'ostentation", c'est son utilisation.

Lien vers le commentaire

Le luxe, seul, n'est pas ostentatoire. Avoir un costume sur mesure, de grande mesure, c'est du luxe mais 90% des gens sont pas foutu de faire la différence entre ce costume et un costume Zara. Par contre, les kéké qui s'offre un Hugo Boss (qui est la preuve qu'on ne sait pas reconnaitre, d'ailleurs, un bon costume d'un mauvais) et qui y laisse l'étiquette sur les manches, sont bien dans l'ostentation. Et pourtant, malgré le prix affolant et très discutable d'un Hugo Boss, ça reste au bas mots 2 a 3x moins cher qu'un costard en grande mesure.

De même pour une voiture, l'acheter ne suffit pas à être ostentatoire. Un kéké qui fait 4x le tour de la place en Golf Cabrio, musique à fond et grosse lunette de soleil sur le pif est bien plus ostentatoire qu'un gars roulant tranquillement dans sa Jaguar.

Bien souvent, les objets très luxueux sont bien plus discret que le reste.

Ce n'est pas l'objet qui fait "l'ostentation", c'est son utilisation.

Anéfé ! Qouique la ceinture avec la boucle Dolce Gabana, je dois dire que je suis pas preneur.. et tu peux pas te coller le ceinturon en bandeau sur la tête, son utilisation est limitée !
Lien vers le commentaire

Oui, mais c'est comme Vuiton, t'es pas obligé d'aller chercher le plus flashy. Si DG fait des sac en panthère, H&M l'a fait aussi, les deux sont aussi voyants, aussi ostentatoires.

Et personnellement, je ne considère pas les trucs prêt à porter comme l'étendard du luxe. C'est toujours très très cher pour la qualité offerte (sans rentrer dans les débats sur le prix "juste", l'offre et la demande, toussa). Pour moi, le vrai luxe, c'est le sur-mesure, mais si on prend la définition de luxe comme "tout ce qui est superflu", avoir deux voitures par ménage (voir simplement une seule si on est citadin), c'est déjà un luxe, de même qu'une télé HD de 102 cm, 3 paires de chaussures ou 10 robes pour l'été (meme du H&M). Et la, ça se complique.

Bref, luxe = ostentatoire, même si OSEF totalement, ce n'est pas vrai.

Lien vers le commentaire

Oui, mais c'est comme Vuiton, t'es pas obligé d'aller chercher le plus flashy. Si DG fait des sac en panthère, H&M l'a fait aussi, les deux sont aussi voyants, aussi ostentatoires.

Et personnellement, je ne considère pas les trucs prêt à porter comme l'étendard du luxe. C'est toujours très très cher pour la qualité offerte (sans rentrer dans les débats sur le prix "juste", l'offre et la demande, toussa). Pour moi, le vrai luxe, c'est le sur-mesure, mais si on prend la définition de luxe comme "tout ce qui est superflu", avoir deux voitures par ménage (voir simplement une seule si on est citadin), c'est déjà un luxe, de même qu'une télé HD de 102 cm, 3 paires de chaussures ou 10 robes pour l'été (meme du H&M). Et la, ça se complique.

Bref, luxe = ostentatoire, même si OSEF totalement, ce n'est pas vrai.

Les costards sur mesure, quand tu les fais faire en Asie, c'est pas du luxe. 70 euros la veste et les 2 pantalons pour une qualité équivalente (sinon supérieure) à Hugo Boss ou De Fursac.

Lien vers le commentaire

Il parait, il parait. Je serais très curieux de mettre ça a coté d'un Cifonelli. Un très bon tissus reste à plus de 70€ le mètre, et sachant qu'il y a jusqu’à près de 100h de travail (50 minimum) sur une grande mesure étalées sur plusieures semaines/mois, je serais vraiment curieux de voir ces fameux costards sur mesure en Asie.

Lien vers le commentaire

Tout est là, la définition de ce qui est nécessaire et ce qui est superflu, vaste programme

Tu as raison de dire que le sur mesure est le summum du luxe, par opposition avec le prêt à porter; dans ce dernier cas, il est vrai que le rapport qualité/prix du prêt à porter, du bas de gamme au plus haut de gamme est là aussi un autre débat. Il y a un moment où la valeur ajoutée c'est juste la marque, pas seulement la qualité de fabrication, enfin, je crois…

Il parait, il parait. Je serais très curieux de mettre ça a coté d'un Cifonelli. Un très bon tissus reste à plus de 70€ le mètre, et sachant qu'il y a près de 100h de travail sur une grande mesure étalées sur plusieurs mois, je serais vraiment curieux de voir ces fameux costards sur mesure en Asie.

Il y a forcément une différence, déjà, en coût de production,et puis peut être la qualité du tissu ?
Lien vers le commentaire

Il parait, il parait. Je serais très curieux de mettre ça a coté d'un Cifonelli. Un très bon tissus reste à plus de 70€ le mètre, et sachant qu'il y a jusqu’à près de 100h de travail (50 minimum) sur une grande mesure étalées sur plusieures semaines/mois, je serais vraiment curieux de voir ces fameux costards sur mesure en Asie.

Tous mes costards sont sur-mesure, 70 euros sur mesure a Shanghai, et a peu pres les memes tarifs a Bangkok. Pour info quand on te vend des chemises "Made in Italy", c'est de la foutaise, c'est juste les boutons qui sont cousus, juste pour pouvoir mettre "Italy", mais tout ce qui est fait avant, la decoupe, les coutures, les doublures, etc. c'est fait en Chine.

Lien vers le commentaire
Un autre anarchiste, Molinari - qui dit que la pseudo "propriété intellectuelle", c'est du flan d'escroc - est aussi à lire.

Hein ? Dans les Soirées de la Rue Saint-Lazare, Molinari plaide pour le brevet perpétuel, bien au contraire.

Donc Aston Martin, c'est pas du luxe? Wahou! J'ai bien fait de venir!

Faut arreter, le luxe, c'est ostentatoire, le fait que ca soit ridicule, c'est lié à deux choses: le fait que ca soit de bon gout ou pas, et le fait que le jugement soit émis par une personne qui n'a pas les moyens de se le payer et qui a tendance a légèrement etre aigri de la vie.

Dire qu'Aston Martin c'est ridicule et ostentatoire, ca mérite des coups de batte de base-ball.

Relis ce que j'ai écrit. Pour moi, le luxe, ce n'est pas la classe. Porsche et Ferrari, c'est ridicule et ostentatoire. Aston Martin et Maserati, non.

Lien vers le commentaire

Il y a un moment où la valeur ajoutée c'est juste la marque, pas seulement la qualité de fabrication, enfin, je crois…

Bien sur, par exemple, comme beaucoup, je me suis fait avoir par The Kooples au début : 5x le prix de Zara, moins d'un an de tenue. Je porte encore mes pulls Zara de cette époque. Plus jamais et la liste de doléance est longue comme un jour sans pain sur le net. Pourtant, The Kooples continue à se vendre comme…des petits pains.

Hugo Boss, même combat : 800€ minimum dans un costard de moins qualité qu'un Hackett pourtant moitié moins cher. Et la liste est longue encore.

Il y a forcément une différence, déjà, en coût de production,et puis peut être la qualité du tissu ?

C'est comme comparer les chemises sur mesure du Célio et de chez Charvet.

J'ai la première, donc je peux en parler : 80€, la "mesure" est faite soit par toi (enfin, toi et ta copine pour t'aider) soit par le vendeur du Célio. Ca prend 2 minutes, le site online pour réserver sa chemise n'accepte que quelques cotes (tour de poitrine, longueur bras, tour de cou, longueur torse) basiques. Pour la personnalisation, c'est assez bien foutu, mais basique et grand public. Le choix du tissus est quasiment nul (hors teinte). Le travail est fait par une machine.

Chez Charvet (chez qui ne j'ai jamais mis les pieds mais j'en ai lu des dizaines et des dizaines d'essais sur le Net), il faut 2 mois, deux essais, plusieurs mesures faites par un pro, le choix de tissus est inimaginable. Travail à la main.

La première me va bien, sans plus. Au final, et pour 80€, je préfère attendre les soldes chez Lafayette et me taper deux Ralph Laurent à 40€. Les secondes sont une merveille (du moins en photo et sur les autres).

Pour les costards, c'est pareil.

C'est "du sur mesure", mais on ne parle pas de la même chose (les initiés causent de "demi mesure" et de "grande mesure"). J'ai pas la chance d'avoir de tels vêtements (j'ai surtout pas les moyens), mais mon papa a été VRP pour un grossiste de tissus et s'est fait offrir pas mal de belle pièces durant les 5 ans qu'il a bossé pour lui. Même des coupes "datées" (années 80, toussa), même si il ne rentre plus dedans ( :) ), c'est beau de chez beau. Faut voir le travail, la finesse des coutures, la qualité des tissus, … c'est quelque chose. Pourtant, porté (ils sont un peu grands pour moi, mais j'en ai déjà mis un ou deux et un de ses blazers semble avoir été fait pour moi, je le porte sans cesse depuis que j'ai grossis un peu), de nouveau, rien d'ostentatoire.

Tous mes costards sont sur-mesure, 70 euros sur mesure a Shanghai, et a peu pres les memes tarifs a Bangkok. Pour info quand on te vend des chemises "Made in Italy", c'est de la foutaise, c'est juste les boutons qui sont cousus, juste pour pouvoir mettre "Italy", mais tout ce qui est fait avant, la decoupe, les coutures, les doublures, etc. c'est fait en Chine.

Oui, oui, je connais le truc du "made in Italy" (et pas que "made in Italy", d'ailleurs).

Pour Shangai, je ne doute pas qu'ils prennent les mesures, mais c'est pas Savile Row non plus.

Lien vers le commentaire
Malgré ce que veulent te faire croire les mass medias, dans l'économie de l'immatériel, tu ne payes pas pour le produit, quand tu veux le payer, mais pour le service. Si pas de service, pas de paiement.

Je me souviens d'un texte de Bastiat qui m'avait marqué il y a quelques années, qui disait en substance que la différence en économie entre biens et services est illusoire. Acheter un bien, ce n'est rien d'autre qu'acheter le service qui consiste à mettre ce bien à notre disposition.

Si on suit ce raisonnement, le commerce consiste essentiellement en un échange de services et n'a qu'un rapport marginal avec le transfert de propriété. Cela implique (outre la subjectivité de la valeur que visait Bastiat) qu'un transfert de bien ne peut constituer une transaction commerciale qu'à condition qu'il implique un service, ce qui n'est pas le cas lorsque ce bien est disponible en abondance.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...