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Un club anti brevets


Messages recommandés

Dans cet article, l'auteur...

José, pour ne pas le nommer.

 

Dans cet article, l'auteur prend en exemple les techniques d'irrigation. Or, je n'ai pas connaissance que les techniques d'irrigation aient été l'objet de propriété intellectuelle. Alors pourquoi l'auteur prend un exemple sur lequel personne ne songe à appliquer la propriété intellectuelle ?

Si la logique d'un principe ne peut pas être appliquée de façon conséquente, c'est bien qu'il y a un souci dans la logique de ce principe, non ?

(Le reductio ad absurdum permet de mettre cela en évidence, Bastiat s'en servait souvent, comme pour la pétition des marchands de chandelles.)

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Si la logique d'un principe ne peut pas être appliquée de façon conséquente, c'est bien qu'il y a un souci dans la logique de ce principe, non ?

(Le reductio ad absurdum permet de mettre cela en évidence, Bastiat s'en servait souvent, comme pour la pétition des marchands de chandelles.)

C'est vrai. C'est pour ça que j'ai dit que je rejetais le principe de propriété intelectuelle au sens large et que je ne defendais que le droit d'auteur.

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Si un individu écrit un bouquin ou une chanson, il me semble que l’œuvre lui appartient et pour moi le droit d'auteur n'est que la reconnaissance de cette propriété.

 

Il est propriétaire... jusqu'à ce qu'il vende sa chanson ou son bouquin à un éditeur.

Mozart reçu une commande de trois concertos pour flûte de De Jean. Il en composa deux et fût payé. Les deux concertos appartenaient à De Jean. Fin de l'histoire.

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Donc quelqu'un entend jouer le concerto de De Jean de son vivant, il n'a pas le droit de le jouer chez lui ?

 

Bien sûr que si. Le propos était d'indiquer que déjà Mozart ne disposait d'aucun pseudo "droit d'auteur". A fortiori, De Jean n'en dispose pas plus, n'étant même pas auteur.

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Est-ce que éanmoins on peut faire reconnaître la paternité d'une oeuvre légalement.

genre quelqu'un joue une chanson de toi et déclare qu'elle est de son invention. Tu intentes un procès: est ce qu'on peut el condamner sur la base de "c'est l'usurpation d'un titre/d'une qualité que vous n'avez pas"

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Oui mais ça n'a aucun intérêt. Si tu peux apporter la preuve que tu es bien l'auteur de l'oeuvre devant un tribunal, tu peux l'apporter devant la plèbe pour appuyer tes dires.

pas forcément

 

tu peux aussi vouloir un jugement impartial et public pour prouver ta bonne foi

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Il est propriétaire... jusqu'à ce qu'il vende sa chanson ou son bouquin à un éditeur.

Si A vend sa création à B à la condition qu'il ne copie pas, est-ce qu'il n'y a pas un contrat ?

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Si A vend sa création à B à la condition qu'il ne copie pas, est-ce qu'il n'y a pas un contrat ?

 

Quel serait l'utilité d'une telle clause ?

Quand Mozart a vendu ses deux concertos pour flûte à De Jean, pourquoi aurait-il demandé à inclure une clause interdisant à De Jean de faire des copies des partitions ?

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Quel serait l'utilité d'une telle clause ?

Quand Mozart a vendu ses deux concertos pour flûte à De Jean, pourquoi aurait-il demandé à inclure une clause interdisant à De Jean de faire des copies des partitions ?

Peu importe l'utilité, la question porte sur le principe. Est-ce que, lorsqu'on achète en connaissance de cause un produit où il est indiqué : "Tous droits réservés" ou "Pas de copies" ou quelque chose comme ça, ne viole t-on pas le terme d'un contrat qu'on a librement accepté en copiant ledit produit ?

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Peu importe l'utilité, la question porte sur le principe. Est-ce que, lorsqu'on achète en connaissance de cause un produit où il est indiqué : "Tous droits réservés" ou "Pas de copies" ou quelque chose comme ça, ne viole t-on pas le terme d'un contrat qu'on a librement accepté en copiant ledit produit ?

 

Tu sais... l'utilité, c'est quand même un peu important dans un contrat. Pourquoi devrait-on réfléchir sur des hypothèses d'école déconnectées de la réalité.

Dans les faits, les clauses "Tous droits réservés" ou "Pas de copies" ne tient que grâce à l'État qui peut imposer par la force le respect de cette obligation à tous, hors contrat.

Si ces clauses ne sont jamais apparues naturellement lors de l'établissement de contrats privés, ce n'est pas par hasard. Elles ne sont apparues qu'après que l'État ait instauré un pseudo droit de "propriété intellectuelle".  Sans l'État, jamais ce genre de clauses ne pourrait apparaître dans un contrat entre particuliers. Car cela signifierait qu'un contrat privé entre deux individus serait d'application obligatoire à des tierces personnes non parties au contrat.

Que la législation étatique qui soutient la "propriété intellectuelle" soit abrogée et le droit d'auteur, l'interdiction de copie, de diffusion, etc. s'effondrent complètement un quart d'heure plus tard.

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Tu sais... l'utilité, c'est quand même un peu important dans un contrat. Pourquoi devrait-on réfléchir sur des hypothèses d'école déconnectées de la réalité.

Bin en réalité il y a des gens qui font des choses que l'on peut juger inutiles. De nos jours il est courant qu'un créateur, même sans qu'on l'oblige, veuille prohiber la reproduction de ce qu'il a créé. Qu'il ait tort ou non ne change pas le fait.

 

Dans les faits, les clauses "Tous droits réservés" ou "Pas de copies" ne tient que grâce à l'État qui peut imposer par la force le respect de cette obligation à tous, hors contrat.

Si ces clauses ne sont jamais apparues naturellement lors de l'établissement de contrats privés, ce n'est pas par hasard.

Justement, Lex Mercatoria semble remettre en cause cette idée. Toi même, ne reconnaissais-tu pas ailleurs ce type de contrat commercial ?

 

Car cela signifierait qu'un contrat privé entre deux individus serait d'application obligatoire à des tierces personnes non parties au contrat.

C'est justement la question que je voulais te poser : Penses-tu que si un tel contrat existe, il s'appliquerait toujours à un tiers auquel je donnerais ou vendrais la création que j'ai acheté ?

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C'est justement la question que je voulais te poser : Penses-tu que si un tel contrat existe, il s'appliquerait toujours à un tiers auquel je donnerais ou vendrais la création que j'ai acheté ?

Il est coutumier que l'accessoire (les restrictions à l'usage ici) suive le principal (le bien en lui même ici).

Quand tu cèdes une créance, le nouveau propriétaire a évidemment droit aussi aux intérêts etc.

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  • 1 year later...

Même dans la logique de la propriété intellectuelle, ça n'a aucun p**** de sens.

https://arstechnica.com/science/2017/02/old-generic-drug-for-rare-disease-gets-new-price-tag-89000-per-year/

 

La FDA valide la "ré-appropriation" d'un vieux médoc au nom d'une loi censée promouvoir le développement de traitements contre les maladies rares ...

  • Yea 1
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  • 3 months later...

Je suis personnellement favorable à un usage (raisonné) des brevets

 

La SCOTUS vient de mettre un joli coup de règle sur les doigts des patent trolls

 

https://yro.slashdot.org/story/17/05/22/1540221/the-supreme-court-is-cracking-down-on-patent-trolls

 

En gros, ils ne pourront plus faire de "forum shopping" et choisir parmi toutes les juridictions américaines celle qui leur serait le plus favorable.

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Le 2017-2-11 à 19:11, FabriceM a dit :

Même dans la logique de la propriété intellectuelle, ça n'a aucun p**** de sens.

https://arstechnica.com/science/2017/02/old-generic-drug-for-rare-disease-gets-new-price-tag-89000-per-year/

 

La FDA valide la "ré-appropriation" d'un vieux médoc au nom d'une loi censée promouvoir le développement de traitements contre les maladies rares ...

 

Punaise, je l'avais pas vu passer celle-la.

 

Donc quand un hedge fund le fait c'est la volee de bois vert mais quand c'est la FDA personne moufte.

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  • 5 months later...

L'aberration des brevets frappe encore, cette fois autours des brevets de la technologie d'édition génétique CRISP-cas9

Plutôt de coopérer pour affiner et mettre en application leur technique, les labos qui ont participé à la découverte se battent comme des chiffonniers pour s'approprier la techno via des brevets.

http://www.nature.com/news/bitter-crispr-patent-war-intensifies-1.22892?WT.mc_id=TWT_NatureNews&sf126554411=1

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  • 2 years later...
  • 1 month later...
il y a 2 minutes, Hayek's plosive a dit :

Il me semble avoir lu ici ou ailleurs que dans les années 20 ou 30 les allemands et/ou suisses n'avaient pas de lois sur la PI et que c'est ce qui a permis l'innovation et le développement des Bayer & co.

 

Ca dit quelque chose à quelqu'un?

 

Einstein travaillait à l’Office des Brevets de Berne. Je ne sais pas s’il a été supprimé à un moment ou un autre. 

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il y a 38 minutes, Hayek's plosive a dit :

Il me semble avoir lu ici ou ailleurs que dans les années 20 ou 30 les allemands et/ou suisses n'avaient pas de lois sur la PI et que c'est ce qui a permis l'innovation et le développement des Bayer & co.

 

Ca dit quelque chose à quelqu'un?

La loi allemande sur les brevets considérait que les molécules chimiques étaient découvertes et non inventées, d'où le dynamisme de l'industrie chimique du pays. J'ignore si il en était de même en Suisse, mais c'est probable.

  • Yea 1
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il y a 36 minutes, poney a dit :

C'est interessant.

Et difficile de pas faire une blagounette à la con sur le dynamisme de l'industrie chimique allemande à cette époque.

 

Ca gaz ?

 

(désolé)

Tu imagines bien qu'il y a réellement un lien entre les deux.

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