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Baccalauréat 2012


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Baccalauréat : c’est parti avec l’épreuve de philosophie !

C’est le grand jour pour les 700 000 candidats au baccalauréat. Ce matin, tous les élèves des filières générales (scientifique, économique et social, ou littéraire) ont planché sur l’épreuve de philosophie. Pour les terminales L, la philo est une des épreuves à ne pas rater. Les lycéens ont dû développer les sujets suivants : « Que gagne-t-on en travaillant ? », « Toute croyance est-elle contraire à la raison ? » ou l’explication d’un texte de Spinoza, « Traité théologico-politique ».

Dans la section scientifique, on a pu argumenter sur « Serions-nous plus libres sans l'Etat ? », « Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? » ou encore expliquer d’un texte de Rousseau, « Emile ou De l’éducation ». Quid des élèves de ES? Ils avaient le choix entre « Peut-il exister des désirs naturels ? », «Travailler, est-ce seulement être utile ? », ou plancher sur un texte de Berkeley. Pour les candidats au bac technologique, l’épreuve de philosophie n’aura lieu qu’à 14 heures. Tandis que les futurs bacheliers de la section professionnelle, eux, ont débuté par le français.

Et comme chaque année, deux candidats se démarquent par leur âge. La plus jeune n’a que 13 ans et 1 mois et vient de l'Académie de Montpellier. Le doyen, lui, a 87 ans et a révisé les épreuves de la série ES depuis sa maison de retraite en Dordogne. Pendant une semaine, tous les élèves passeront chaque jour une ou plusieurs épreuves et devront attendre les résultats définitifs jusqu’au 6 juillet prochain.

Des épreuves sous haute surveillance

La session 2012 se déroulera de la même façon que les sessions précédentes, mais la surveillance sera renforcée. En effet, après les problèmes de fuites de l’année dernière, le gouvernement a décidé d'être plus vigilant. Les nouvelles technologies comme les smartphones ou les tablettes portables ont permis de créer de nouvelles méthodes de triche. Chaque appareil devra donc être éteint et rangé dans le sac de l’élève. Mais ce n’est pas tout. Pour vraiment dissuader les lycéens de se servir de leur téléphone, le ministère de l’Education nationale a annoncé la présence de détecteurs de portables sans donner plus de détails. Ainsi, chaque candidat peut penser que son centre d’examen est contrôlé. Il n’y a donc plus qu’à réviser pour espérer obtenir son bac.

http://www.elle.fr/S…osophie-2089802

Evidemment, les réponses les mieux notées auront conclu "Oui, mais non en fait…"

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J'ai passé mon bac en 2004, et le sujet que j'ai choisi en philo était "Doit-on tout attendre de l'Etat ?" Je sais plus ce que j'ai écrit, mais sans doute des conneries. De toute façon j'en avait rien à foutre (Enfin en vrai non, mais dans le cadre du lycée, si.), j'ai juste essayé de faire mon possible pour avoir une bonne note. (Ce qui n'avait pas tellement marché, je crois que j'avais eu un truc genre 10.)

Je comprend même pas pourquoi ils posent ce genre de question…alors que c'est l'Etat qui organise ces épreuves….ils sont assez pervers en fait.

Parce que bon, la réponse on la connait.

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Bac S 2012 – Philo – Sujet corrigé – Dissertation – Sujet n° 2 – Serions-nous plus libres sans l’Etat ?

Sujet n° 2 du Bac de philo 2012 série S : Serions-nous plus libres sans l’Etat ?

Proposition de correction :

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Problématique : L’état, c’est une puissance politique institutionnalisée, séparée de la société civile, ayant le monopole de la violence légitime dans l’exercice de son pouvoir pour que la société se tient debout et instaure en théorie un état de droit. Il peut être vu spontanément comme un pouvoir extérieur à soi, coercitif et donc opposé à la liberté au sens de « droit illimité à tout ce qui tente l’homme et qu’il peut atteindre », de liberté naturelle, d’indépendance ; l’entrée sous l’autorité de l’état est entrée dans l’état civil et ses lois et sortie de l’état de nature sans lois, si ce n’est celle du plus fort pour certains (Hobbes contre Rousseau). Le problème est de savoir si cette opposition entre état et liberté est pertinente, car l’institution qu’est l’état présuppose une volonté humaine et l’état apparaît aussi comme ce qui permet la coexistence des libertés. Et donc de s’interroger sur le réalisme rêve anarchiste d’une abolition de l’état, qui pourrait n’être qu’un cauchemar. Le sujet présuppose que nous sommes malgré tout libres sous l’état avec le « plus », qui sous-entend une liberté déjà acquise mais réduite, donc que l’homme peut être libre en société et que tous les états, leur suppression ont la même conséquence possible.

Plan Possible

I. La suppression de l’Etat semble promettre plus de liberté

1. L’état est un pouvoir qui impose des lois et donc des limites à la liberté or on peut penser que la liberté se devrait d’être illimitée (thèse anarchiste). à chaque limite levée, la liberté s’en trouverait élargie.

2. l’état est un pouvoir extérieur à l’individu, soit parce qu’il ne se reconnaît pas dans ces décisions (principe de la majorité), soit parce que ce qu’on attend de lui comme citoyen ne correspond pas à ses aspirations individuelles immédiates.

3. l’état n’est pas l’incarnation de la volonté générale, il est aux mains des dominants (Marx). Ceci dit Marx n’est pas anarchiste, sa thèse du « dépérissement de l’état » n’est pas celle de la suppression de l’état mais de sa forme historique, pour qu’il soit ce qu’il doit être, incarnation de la volonté générale du peuple et défenseurs de l’intérêt général.

Transition : donc l’état peut apparaître comme liberticide et sa suppression comme libératrice, mais sans état, les hommes seraient-ils pour autant maître d’eux-mêmes ?

I. L’état comme condition de la liberté :

1. sans état, on peut penser que ce sera le désordre (thèse de Hobbes, l’état de nature comme état de guerre généralisée) et que ce ne serait pas pour autant la sortie de l’hétéronomie, car on n’obéirait pas pour autant qu’à soi. La loi de l’état évite d’avoir des maîtres.

2. pour qu’il y ait une suppression de l’état et une vie en société possible (dont l’homme ne peut se passer), il faudrait présupposer une cohésion sociale par d’autres voies : société holistes ou compromis sacrificiels, qui obligerait chacun à sacrifier une partie de sa liberté. Sans état, la liberté ne serait pas pour autant totale.

3. selon Rousseau, c’est le passage de l’état de nature à l’état civil, qui permet à l’homme de conquérir sa liberté, en passant d’une soumission à l’impulsion, d’un esclavage du désir à l’écoute de la raison. C’est dans et par l’état que l’homme accède à la liberté comme autonomie, liberté certes limitée mais protégée par les lois de l’état et bien réelle.

4. l’état est le fruit de la volonté des hommes, il présuppose la liberté et peut la conserver si les hommes n’y renoncent pas.

Transition : donc l’état n’est pas nécessairement le fossoyeur de la liberté et des libertés, il peut être vu comme instrument et condition d’une existence libre. Dès lors, plutôt que de supprimer l’état, il s’agit peut-être de le réformer, de le surveiller pour qu’il soit ce qu’il doit être. à quelles conditions serions-nous plus libres avec l’état ?

II. L’état ne menace la liberté que si nous ne la protégeons pas

1. l’obéissance et la résistance sont les « deux vertus du citoyen » selon Alain. L’obéissance garantit l’ordre, condition de la liberté et la résistance, la liberté en ne se soumettant pas aveuglement à l’état.

2. l’état n’est que le représentant du peuple, « le ministre du peuple », c’est ce que rappelle Rousseau dans son Contrat social. Le peuple doit donc veiller à ce que l’état ne glisse pas sur sa pente naturelle.

3. Tocqueville rappelle aussi que c’est parce que nous demandons toujours plus à l’état, lui donnant toujours plus de pouvoir, que la démocratie peut dégénérer en un paternalisme doux, nouvelle forme de despotisme. La liberté n’est menacée par l’état que si nous lui préférons la sécurité, les jouissances matérielles et la passion de l’égalité.

http://lewebpedagogique.com/bac-s/bac-s-2012-philo-sujet-corrige-dissertation-sujet-n-2-serions-nous-plus-libres-sans-letat/

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J'ai passé mon bac en 2004, et le sujet que j'ai choisi en philo était "Doit-on tout attendre de l'Etat ?" Je sais plus ce que j'ai écrit, mais sans doute des conneries. De toute façon j'en avait rien à foutre (Enfin en vrai non, mais dans le cadre du lycée, si.), j'ai juste essayé de faire mon possible pour avoir une bonne note. (Ce qui n'avait pas tellement marché, je crois que j'avais eu un truc genre 10.)

10 en philo, c'est pas mal. La moyenne nationale, pas sur qu'elle soit au-dessus.

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Je suis tombé sur un extrait de la démocratie en Amérique de Tocqueville. Je n'aurai jamais cru tomber sur un auteur libéral au bac … mais ça ne m'a pas tellement réussi j'ai eu 2/20.

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Rousseau. Mais quand vont-ils comprendre que ce gus est le Sartre de son temps? Ses concepts sont dépassés et creux, sa prose indigeste et sa contribution à la pensée politique nulle en dehors de la Francophonie, qui par excès de chauvinisme ne voit pas à quelle arnaque intellectuelle elle à a faire.

Sa seule utilité est d'être accessible à des gamines de 15 ans, mais dès qu'on gratte un peu, ça grince. (Rousseau, hein, pas les gamines, encore que…)

C'est horrible, mais même Voltaire lui est supérieur.

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C'est horrible, mais même Voltaire lui est supérieur.
(à propos du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes)

Voilà, il faut l'avouer, un livre bien utile ! Voltaire, dont le coeur ne valait rien, mais dont la tête était parfaitement saine, fit très bien de ne répondre à cet ouvrage que par une plaisanterie. La raison froide de cet homme avait en horreur ces déclamations boursouflées, ce non-sens éloquent plus insupportable mille fois que les innocentes platitudes des hommes sans prétentions.

Dont j'ai appris qu'il s'agit d'un extrait tiré de ceci :

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Je suis tombé sur un extrait de la démocratie en Amérique de Tocqueville. Je n'aurai jamais cru tomber sur un auteur libéral au bac … mais ça ne m'a pas tellement réussi j'ai eu 2/20.

De mémoire on parlait souvent de Tocqueville en terminale…du moins c'était mon cas. Comment tu as fait pour avoir 2 ?
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De mémoire on parlait souvent de Tocqueville en terminale…du moins c'était mon cas. Comment tu as fait pour avoir 2 ?

Je suis totalement hermétique à la philo, mais c'est vrai que 2 c'est vraiment faible, d'habitude j'avais 5.

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bah. On peut tortiller le truc comme on veut, mais la note dépend d'abord de l'opinion que le correcteur se fait de l'élève, point. Le truc du "on va noter la forme, pas le fond", mon gros noeil humide, oui.

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bah. On peut tortiller le truc comme on veut, mais la note dépend d'abord de l'opinion que le correcteur se fait de l'élève, point. Le truc du "on va noter la forme, pas le fond", mon gros noeil humide, oui.

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bah. On peut tortiller le truc comme on veut, mais la note dépend d'abord de l'opinion que le correcteur se fait de l'élève, point. Le truc du "on va noter la forme, pas le fond", mon gros noeil humide, oui.

L'opinion qu'on se fait de l'auteur d'une copie anonyme. Gros glandu ou pas gros glandu ? stou.

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L'opinion qu'on se fait de l'auteur d'une copie anonyme. Gros glandu ou pas gros glandu ? stou.

Oh, la propreté de la copie, l'orthographe et la grammaire doit permettre d'éliminer d'emblée la plupart des cas.

Restent ceux qui vont se battre pour aligner un raisonnement à peu près construit.

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Oh, la propreté de la copie, l'orthographe et la grammaire doit permettre d'éliminer d'emblée la plupart des cas.

Restent ceux qui vont se battre pour aligner un raisonnement à peu près construit.

Exactement, et c'est pourquoi je pense que le coup du libéral qui se fait saquer, je n'y crois pas vraiment.

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Rousseau. Mais quand vont-ils comprendre que ce gus est le Sartre de son temps? Ses concepts sont dépassés et creux, sa prose indigeste et sa contribution à la pensée politique nulle en dehors de la Francophonie, qui par excès de chauvinisme ne voit pas à quelle arnaque intellectuelle elle à a faire.

Sa seule utilité est d'être accessible à des gamines de 15 ans, mais dès qu'on gratte un peu, ça grince. (Rousseau, hein, pas les gamines, encore que…)

C'est horrible, mais même Voltaire lui est supérieur.

J'avais un prof de philo qui passait son temps à taper sur Voltaire, essentiellement car Voltaire tapait sur Leibniz (qui était mort, c'est plus facile). Il avait ses têtes, mais il était très sympa et super rigolo. En plus, on pouvait toujours jouer à la quinche au fond, si on s'emmerdait, il était trop absorbé pour y prêter attention. J'ai longtemps tapé sur Voltaire, déjà parce que ça énerve plein de gens, et que j'avais une vision caricaturale de son oeuvre. Plus j'en apprends sur lui, plus je le lis, plus je me dis que si c'est un nom qu'on lance comme Goethe ou Shakespeare, c'est quand même pas tout à fait par hasard. Bon, et je partage à peu près la même vision des fanatiques, ça joue.

Par contre, Rousseau, j'ai jamais pu, et je crois que je ne pourrais jamais. Il y en a un qui m'est tout aussi suspicieux si ce n'est plus, c'est Hobbes. D'ailleurs, je l'avais pris au bac par défaut et ça m'avait réussi très moyennement (10 ou 11), vu que je l'avais essentiellement démoli avec des références hors de propos et sans maîtriser les bases, soyons honnête. Putain, depuis j'en ai bouffé du Leviathan… et pas plus convainci hier qu'aujourd'hui.

Bref, plutôt surpris des sujets cette année. Un texte de Berkeley, j'étais même pas sûr qu'ils connaissent en France.

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Pour ma part j'ai eu la chance d'avoir une prof de philo qui, bien que de gauche comme la plupart de mes profs, m'a permis de découvrir Epictète. J'étais l'un des rares à m'intéresser à son cours et elle m'a toujours encouragé à lire et à apprendre, à m'intéresser à l'histoire des idées justement parce que je n'étais pas d'accord avec elle. Bon par contre elle a été honnête en me disant que même si je pouvais m'amuser dans les copies qu'elle me corrigeait, je n'avais pas intérêt à être trop novateur ou à m'éloigner de ce qu'on attend de la réflexion d'un pauvre élève de terminale. Résultat, copie moyenne et frustrante, résultat moyen (11).

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Exactement, et c'est pourquoi je pense que le coup du libéral qui se fait saquer, je n'y crois pas vraiment.

Oh là. S'il a un niveau qui mérite une bonne note, en face d'un gauchiste, là, il se fera sacquer. Garanti. Encore plus si le type lit un devoir qu'il ne peut pas réfuter parce que bien construit.

Je connais quelqu'un qui se débrouille très très bien dessin (genre : on le paye maintenant un fort bon salaire pour ça). Il a eu 11 à l'option au bac, parce qu'en dessous, ç'aurait été abuser. Mais vu son niveau et le niveau des autres élèves, toute note en dessous de 18 était une plaisanterie. Seulement voilà : il est assez peu probable que le correcteur (un prof de dessin, donc) ait apprécié la différence de niveau (surtout avec lui-même, gribouilleur sans avenir).

De façon générale, en France, on n'aime pas les gens trop bons.

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Par contre, Rousseau, j'ai jamais pu, et je crois que je ne pourrais jamais. Il y en a un qui m'est tout aussi suspicieux si ce n'est plus, c'est Hobbes. D'ailleurs, je l'avais pris au bac par défaut et ça m'avait réussi très moyennement (10 ou 11), vu que je l'avais essentiellement démoli avec des références hors de propos et sans maîtriser les bases, soyons honnête. Putain, depuis j'en ai bouffé du Leviathan… et pas plus convainci hier qu'aujourd'hui.

Je pense que tu commets une erreur en décontextualisant les oeuvres philosophiques. Le libéralisme n'est pas sorti tout armé de la tête de Zeus comme Athéna. C'est le fruit d'une maturation intellectuelle. Dans le cas de Hobbes, si son absolutisme pose problème (et heureusement qu'il a été remis dans ses buts par Locke à cet égard), il garde quand même un rôle-clé dans l'histoire des idées libérales.

Pour te dire, la publication de Léviathan a été vécu comme un troll d'un ampleur telle qu'il a fallu des décennies pour que les critiques se fassent à l'idée d'un Etat laique, vécu comme un artifice utilitariste (empêcher les hommes de s'entre tuer) plutôt que comme une sorte de nécessité métaphysique (ordre naturel cher aux conservateurs et que ne renient toujours pas nos holistes d'aujourd'hui, etc).

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Oh là. S'il a un niveau qui mérite une bonne note, en face d'un gauchiste, là, il se fera sacquer. Garanti. Encore plus si le type lit un devoir qu'il ne peut pas réfuter parce que bien construit.

Je connais quelqu'un qui se débrouille très très bien dessin (genre : on le paye maintenant un fort bon salaire pour ça). Il a eu 11 à l'option au bac, parce qu'en dessous, ç'aurait été abuser. Mais vu son niveau et le niveau des autres élèves, toute note en dessous de 18 était une plaisanterie. Seulement voilà : il est assez peu probable que le correcteur (un prof de dessin, donc) ait apprécié la différence de niveau (surtout avec lui-même, gribouilleur sans avenir).

De façon générale, en France, on n'aime pas les gens trop bons.

Il était en art appliqué ou arts plastiques ? Parce qu'option "dessin" au lycée, ça n'existe pas.
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Je connais quelqu'un qui se débrouille très très bien dessin (genre : on le paye maintenant un fort bon salaire pour ça). Il a eu 11 à l'option au bac, parce qu'en dessous, ç'aurait été abuser. Mais vu son niveau et le niveau des autres élèves, toute note en dessous de 18 était une plaisanterie. Seulement voilà : il est assez peu probable que le correcteur (un prof de dessin, donc) ait apprécié la différence de niveau (surtout avec lui-même, gribouilleur sans avenir).

On pense au même ? Que devient-il, d'ailleurs ?

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Je pense que tu commets une erreur en décontextualisant les oeuvres philosophiques. Le libéralisme n'est pas sorti tout armé de la tête de Zeus comme Athéna. C'est le fruit d'une maturation intellectuelle. Dans le cas de Hobbes, si son absolutisme pose problème (et heureusement qu'il a été remis dans ses buts par Locke à cet égard), il garde quand même un rôle-clé dans l'histoire des idées libérales.

Pour te dire, la publication de Léviathan a été vécu comme un troll d'un ampleur telle qu'il a fallu des décennies pour que les critiques se fassent à l'idée d'un Etat laique, vécu comme un artifice utilitariste (empêcher les hommes de s'entre tuer) plutôt que comme une sorte de nécessité métaphysique (ordre naturel cher aux conservateurs et que ne renient toujours pas nos holistes d'aujourd'hui, etc).

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bah. On peut tortiller le truc comme on veut, mais la note dépend d'abord de l'opinion que le correcteur se fait de l'élève, point. Le truc du "on va noter la forme, pas le fond", mon gros noeil humide, oui.

C'est très vrai. Je connaissais très bien le background de mon prof de philo en terminale (un cas vraiment très spécial). Ce qui fait qu'en sachant quoi mettre dans la copie, tu pouvais avoir 19 de moyenne sur l'année (en philo). Il fallait évidemment savoir mettre un minimum le contenu du cours, et écrire sans fautes de grammaires et d'orthographe, mais c'était possible.

Par contre, à l'épreuve nationale, comme j'étais anonyme face à un prof anonyme, 11. (Avec le corollaire de l'avantage ci dessus : quand c'est trop facile d'avoir une bonne note, c'est dur d'avoir un vrai retour sur ses connaissances, et donc de travailler les lacunes en conséquence en cours d'année).

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La philosophie au bac, c'est un peu le casino. Tu peux très bien avoir des notes lamentables toute l'année et scorer le jour j, et inversement. Mon cas n'est pas très parlant, puisque je m'en tirais très honorablement toute l'année et que j'ai une note correcte le jour de l'examen (14 ou 15, si je me souviens bien).

Inversement, l'un de mes frères s'en sortait aussi tout le long de l'année, et a eu droit à un 9 au bac. Ca ne l'a pas empêché d'avoir mention très bien, d'intégrer une prépa et de majorer dans la matière toute l'année et d'intégrer normal sup.

Comme quoi, quitte à répéter ici un lieu commun : ça dépend du prof, parce que les attentes des différents correcteurs ne sont pas les mêmes, et la philosophie, comme dirait l'autre, c'est un peu comme la Russie : plein d'allemands et plein de marécages.

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