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Trente Glorieuses et taux de chômage


Cognac

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tu peux faire la même chose avec ton assurance habitation : calculer le risque de voir un sinistre survenir et ainsi mettre de l'argent de côté pour le prévenir.

C'est le boulot d'un assureur, tu peux décider de te fabriquer toi-même tes vêtements et assurer toi-même tes biens et ta personne, mais anthropologiquement on s'aperçoit que dans les pays développés les gens misent beaucoup sur la division du travail.

Oui effectivement, quelque part tout revient à arbitrer entre faire les choses soi-même ou externaliser cette tâche, mettre de côté pour les temps durs ou aller voir son assureur contre le risque d'être au chômage. Si les temps de chômage à la longue sont réduits à la portion congrue grace aux réformes de l'emploi, l'utilité d'une assurance sera pratiquement nulle.
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Oui effectivement, quelque part tout revient à arbitrer entre faire les choses soi-même ou externaliser cette tâche, mettre de côté pour les temps durs ou aller voir son assureur contre le risque d'être au chômage. Si les temps de chômage à la longue sont réduits à la portion congrue grace aux réformes de l'emploi, l'utilité d'une assurance sera pratiquement nulle.

L'Etat a réussi à détruire totalement l'image et la réputation des futurs entreprises d'assurance chomage privées.

Je me demande si tu aurais le même raisonnement avec l'électricité : en fin de compte, tu peux la produire toi-même, et comme EDF est étatique ont peut espérer sa disparition aussi vite que possible.

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tu peux faire la même chose avec ton assurance habitation : calculer le risque de voir un sinistre survenir et ainsi mettre de l'argent de côté pour le prévenir.

C'est le boulot d'un assureur, tu peux décider de te fabriquer toi-même tes vêtements et assurer toi-même tes biens et ta personne, mais anthropologiquement on s'aperçoit que dans les pays développés les gens misent beaucoup sur la division du travail.

Oui mais non, l’assurance dans son principe c’est pour un événement rare (qui statistiquement arrive moins d’une fois dans l’espace d’une vie entière) avec un impact très important (plus important que le patrimoine total), le chômage ne rentre pas du tout dans cette catégorie.

C’est comme parler d’une « assurance maladie » pour aller voir le médecin de famille et acheter une boîte d’antibiotiques, j’ai du mal à saisir l’intérêt de la chose, ça me semble aussi logique d’une « assurance pain » qui me permettrait de ne rien payer à la boulangerie moyennant une cotisation mensuelle…

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Oui mais non, l’assurance dans son principe c’est pour un événement rare (qui statistiquement arrive moins d’une fois dans l’espace d’une vie entière) avec un impact très important (plus important que le patrimoine total), le chômage ne rentre pas du tout dans cette catégorie.

C'est ta définition de l'assurance, et ce n'est pas celle de l'industrie. Le role de l'assureur est par exemple également pédagogique.

Encore une fois chacun est libre de faire ce qu'il veut, fabriquer ses propres habits, gérer ses périodes de chomage, etc. Il s'agit ici de préférence personnelle.

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Je me demande si tu aurais le même raisonnement avec l'électricité : en fin de compte, tu peux la produire toi-même, et comme EDF est étatique ont peut espérer sa disparition aussi vite que possible.

Je n'ai pas dit qu'il était mieux de produire soi-même ni que ce qui était public était forcément inutile (encore que généralement les machins inutiles on les trouve plus dans le public que dans le privé). Parfois j'ai comme l'impression tout de même que l'Etat a asséché le marché de l'emploi pour donner une utilité à Pôle Emploi, m'enfin je suis peut-être parano.

En fin de compte tout dépend de quoi l'on parle. Je n'ai pas la compétence pour produire de l'électricité, en revanche je pense avoir la compétence pour épargner pour les temps durs, sauf si je suis sur un marché de l'emploi pourri où trouver un emploi prend du temps et où tes économies s'amenuisent. Mais après chacun fait ce qu'il veut et comme il le sent.

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Le choix d'une assurance chômage sur le marché se fait en fonction du rendement de l'épargne et du coût de l'assurance. Est-ce que j'ai le même niveau de couverture en ajoutant X euros par mois à mon épargne ou en payant Y pour une assurance, sachant le risque de perdre mon emploi pendant Z mois ?

Plus la durée d'inactivité est faible et plus l'épargne est avantageuse. L'assurance chômage peut être utile en début de vie active, lorsque l'épargne est faible, arrivé à un âge où l'on a épargné suffisamment, ça ne vaut plus forcément le coup. Ça dépend aussi de l'aversion au risque et de la propension à épargner.

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Le choix d'une assurance chômage sur le marché se fait en fonction du rendement de l'épargne et du coût de l'assurance. Est-ce que j'ai le même niveau de couverture en ajoutant X euros par mois à mon épargne ou en payant Y pour une assurance, sachant le risque de perdre mon emploi pendant Z mois ?

Le métier consistant à répondre à cette question s'appelle l'actuariat. On peut décider encore une fois de ne pas bénéficier de la division du travail et calculer soi-même le risque, mais il faut savoir que c'est externalisable.

Le coût d'une éventuelle erreur de calcul est assumé par la compagnie d'assurance si on externalisé, par soi-même si on ne l'a pas fait.

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Le métier consistant à répondre à cette question s'appelle l'actuariat. On peut décider encore une fois de ne pas bénéficier de la division du travail et calculer soi-même le risque, mais il faut savoir que c'est externalisable.

Le coût d'une éventuelle erreur de calcul est assumé par la compagnie d'assurance si on externalisé, par soi-même si on ne l'a pas fait.

 

Comment font ils pour calculer ses risques ? S'il ne s'agit que du calcul d'un risque, comment expliquer les différences de coût pour l'assuré ?

 

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Comment font ils pour calculer ses risques ? S'il ne s'agit que du calcul d'un risque, comment expliquer les différences de coût pour l'assuré ?

 

 

:o

 

Y'a un truc formidable qui s'appelle le web, Google, toussa toussa, tu peux chercher le terme "calcul actuariel".

 

Mais je te réponds rapidement :

- pour les particuliers ou les biens à protéger qui existent en très très grand nombre (habitation, voiture, etc.) le calcul actuariel est une sorte de calcul statistique. Par exemple, en changeant d'arrondissement dans Paris, mon assurance habitation a augmenté de 50%, puisque désormais j'habite un quartier un peu moins chic.

- pour les cas où les biens sont très très spécifiques, comme une usine de fabrication de produits chimiques, là c'est du cousu main, on est obligés d'aller sur place, de faire des expériences (si je mets le feu à ces palettes en bois, en combien de temps se propage-t-il, les pompiers ont-ils le temps d'arriver, etc?

 

Est-ce clair?

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Y'a un truc formidable qui s'appelle le web, Google, toussa toussa, tu peux chercher le terme "calcul actuariel".

 

....

 

Comment tu dis ? Google ? web ? Ah, oui, j'en ai entendu parler à la télé au journal, ça marche avec des ondes, c'est ça ?

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Le métier consistant à répondre à cette question s'appelle l'actuariat. On peut décider encore une fois de ne pas bénéficier de la division du travail et calculer soi-même le risque, mais il faut savoir que c'est externalisable.

Le coût d'une éventuelle erreur de calcul est assumé par la compagnie d'assurance si on externalisé, par soi-même si on ne l'a pas fait.

 

Ben ouais, je suis d'accord : on regarde le prix de l'assurance, le rendement de l'épargne, on prend son aversion au risque et hop, on décide. C'est pas parce que c'est externalisable que l'externalisation vaut forcément le coup. Le gros problème de l'assurance étant notamment que l'argent que tu leur donnes n'est plus disponible pour autre chose.

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  • 3 weeks later...

Hollande a tout faux dans ses prévisions .

Le ministère du travail a été obligé de respecter le calendrier prévu pour communiquer, entre Noel et le 31/12,  les chiffres du chômage de novembre........ qui sont très mauvais

Il va devoir se "contorsionner" lors des voeux du Nouvel An, pour faire passer son baratin insipide. :icon_pleure:

 

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  • 1 month later...

P.Gattaz représentant du MEDEF , en voyage aux Etats-Unis invité par l'Elysée, finit par se coucher devant les exigences d'Hollande et de Sapin en matière d'embauches.

 


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/02/12/97002-20140212FILWWW00367-pacte-de-responsabilite-gattaz-n-exclut-pas-des-engagements-chiffres-sur-des-objectifs.php

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Tu oublies une chose absolument capitale : les fonctionnaires et les retraités, largement responsables du chômage actuel (les uns pour faire partie d'organisations étatiques spécialistes de la gabegie, les autres pour avoir laissé faire un hold-up de la génération du baby-boom sur la nôtre) ne paient absolument pas pour l'assurance-chômage. Alors même que ce sont les premiers responsables.

Quelques temps plus tard :

 

C'est un pavé dans la mare qu'a jeté la CGPME, dans ses propositions dévoilées fin janvier. Pour réduire le déficit de l'Unédic sans passer par des hausses de cotisations nuisibles à la compétitivité, elle a proposé « d'instaurer une cotisation exceptionnelle de solidarité interprofessionnelle » pour les agents publics. En clair : faire payer les fonctionnaires ! Hors de propos ? A premier abord, oui. « C'est un régime assurantiel. Par définition, seuls ceux qui ont des droits cotisent, ce qui exclut les fonctionnaires », résume Patricia Ferrand, présidente de l'Unédic.

Mais à déficit exceptionnel, mesure exceptionnelle, rétorque la CGPME, pour qui cela réparerait une forme d'injustice : d'un côté, les fonctionnaires, par définition protégés du chômage et exemptés de contribution ; de l'autre, les salariés du privé exposés au chômage et dont les impôts financent l'emploi public. « La solidarité ne joue aujourd'hui que dans un seul sens », argue l'organisation patronale. Ce qui est toutefois à nuancer : une cotisation de 1 % du traitement des fonctionnaires, soit plus de 1 milliard d'euros par an, alimente le fonds de solidarité, qui finance essentiellement l'allocation spécifique de solidarité (ASS) versée aux chômeurs en fin de droits.

Sur le fond, la mesure proposée par la CGPME reviendrait à rétablir une forme de financement public, par l'Etat, les hôpitaux et les collectivités, de l'assurance-chômage. Cela est déjà arrivé : comme le rappelle l'Institut de l'entreprise, grand partisan de cette mesure, jusqu'en 1979, l'Etat versait une allocation publique aux chômeurs, l'Unédic jouant alors un rôle d'assurance complémentaire. Ensuite, avant de se retirer totalement du financement en 1984, la puissance publique versait une contribution budgétaire égale au tiers des dépenses d'indemnisation. Si les employeurs publics étaient inclus dans le champ de l'assurance-chômage, on reviendrait peu ou prou à cette situation (en proportion, mais avec des volumes bien plus conséquents), a calculé l'économiste Bruno Coquet, expert associé à l'Institut de l'entreprise.

 

 

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