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Lacs privés, surfaces publiques & insoutenable légèreté de la matière-mère


Bastiat

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Je pense que toutes les règles politiques doivent découler d'un axiome de base.

Parce que, je crois en une justice absolue, intemporelle et universelle.

Donc, pour moi, la justice est la même peu importe le contexte. D'où l'axiome.

Pourquoi un seul axiome et pas 18 ou 73 ou une infinité ?

En admettant leur existence (ce que je suis tout disposé à faire), qu'est-ce qui me dit qu'ils sont tous accessibles à la raison, ou qu'à un moment donné je les aurai tous trouvé ? Et si ça arrive, comment est-ce que je le pourrai le savoir ?

Si à un moment donné je crois avoir trouvé un de ces axiomes mais qu'en fait je me gourre, comment puis-je m'en rendre compte ? Quelle est la meilleure méthode pour les découvrir ?

Mais si, des mois de réflexions et de débats.Et cette règle en plus d'être logique, puisqu'elle s'accorde à la nature humaine, me semble bien fonctionner.

Ce qui s'accorde à la nature humaine, c'est ce que les humains font. En l'occurrence, ils s'approprient les lacs et le vivent très bien, donc cette règle est au minimum insuffisante.

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C'est quand qu'on a droit de sortir les lolcats ?

Je suis étonné qu'il n'y en ait pas déjà.

De qui Tarik est-il le troll ? Je veux dire, même Nicolas Azor trouve que c'est un troll. ;)

Allons. Ca fait depuis la page 2 ou 3 que je pose (en innuendo) cette question. Il est temps de se réveiller ;)

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Pourquoi un seul axiome et pas 18 ou 73 ou une infinité ?

En admettant leur existence (ce que je suis tout disposé à faire), qu'est-ce qui me dit qu'ils sont tous accessibles à la raison, ou qu'à un moment donné je les aurai tous trouvé ? Et si ça arrive, comment est-ce que je le pourrai le savoir ?

Si à un moment donné je crois avoir trouvé un de ces axiomes mais qu'en fait je me gourre, comment puis-je m'en rendre compte ? Quelle est la meilleure méthode pour les découvrir ?

Aucune idée x n

Tu as raison, un seul axiome est clairement insuffisant. Simplement, il y a une chose sur laquel je pense qu'il faille être intraitable : une définition claire et précise de la propriété.

Si la propriété est un droit naturel, on se doit de la définir autrement que par l'arbitraire du juge ou l'hilarité de la foule, qui ne valent pas tellement mieux que des démocraties.

Ce qui s'accorde à la nature humaine, c'est ce que les humains font. En l'occurrence, ils s'approprient les lacs et le vivent très bien, donc cette règle est au minimum insuffisante.

J'irais même jusqu'à dire que l'on vit extrêmement bien en France. C'est un très beau pays, et tout ça. Ce qui ne m'empêche pas de contester la domination oligarchique en France depuis Clovis. Et les humains vivent très bien sous domination, vivent sous domination depuis des millénaires.

Ce qui n'est pas une raison pour accepter cette domination sur le plan moral, car elle ne s’appuie sur aucune légitimité.

Et bien le lac, c'est pareil.

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Wiwiwi, je connais les lolcats, je suis pourvue d'une progéniture qui m'a initiée, mais vous les dégainez à des moments particuliers, si j'ai bien compris la réflexion d'Acéphale ?

Et celui décédé-empaillé, c'était aussi un lolcat ? :huh::blink:

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Y a pas de bon et mauvais moments. Sur certains forums, c'est absolument tout le temps. Sur d'autres jamais.

Sur Liborg, plutôt quand ça tourne en rond depuis 10 pages.

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Si la propriété est un droit naturel, on se doit de la définir autrement que par l'arbitraire du juge ou l'hilarité de la foule, qui ne valent pas tellement mieux que des démocraties.

"L'arbitraire du juge", on se comprend : il s'agit en fait de la synthèse de millénaires de décisions juridiques issues de tout un tas de courants théoriques et leur impact sur la société. Après il faut admettre que la justice peut émerger des tribunaux (a fortiori quand ils sont en concurrence), bien sûr.

Et les humains vivent très bien sous domination, vivent sous domination depuis des millénaires.

D'une part, les états modernes dont le nôtre fait partie sont en fait une invention assez récente (ça se compte en siècles, pas en millénaires). D'autre part, les méfaits de l'interventionnisme sont abondamment étudiés et ne font aucun doute, tandis que des exemples historiques indiquent qu'on peut avantageusement s'en passer. Ce n'est pas uniquement une question de cohérence axiomatique.

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Je reviens de week end et c'est toujours Tarik contre le reste du monde Oô ?

Tarik, la propriété c'est quoi, ? C'est la reconnaissance des autres êtres humains sur ce qui est à toi.

Tarik, la valorisation d'un terrain, c'est quoi ? Moi j'aime disposer des cailloux en quinconce. C'est un travail, c'est difficile. C'est valoriser le terrain, ça le rend plus joli. En disposant des cailloux, est-ce que je valorise le terrain pour que tu m'accordes au moins temporairement une légitimité à le posséder ?

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Je dis : on peut posséder les objets ce qu'on ramasse, on peut posséder ce qu'on fabrique, on peut posséder ce qui nous est cédé.

On ne peut pas posséder ce qui est intangible, ni les endroits (faute de meilleur mot) naturels.

D'abord, je ne vois pas quel problème ton approche est sensée régler. Un règle de droit est faite dans le but de régler un problème, par exemple le droit de propriété règle le problème du conflit d'usage.

Par contre je vois assez bien le type de conflit que cela va générer (en particulier pour les biens indésirables comme les ordures et la pollution) et ce en faisant l’hypothèse généreuse que tu va réussir à déterminer objectivement les critères de fin d'usage.

Si, on peut posséder une marque, l'objet d'une marque est d'identifier une chose. Si 2 personnes utilisent la même marque pour identifier des choses différentes, il y a conflit d'usage.

On peut posséder toute chose économiquement rare qui n'est pas un sujet de droit.

Non, une société commerciale donnée est sujet et objet de droit en même temps.

Bon, sérieusement, j'aimerais qu'on me réponde.

Comment le possesseur d'un lac a acquis légitimement le lac en premier lieu ?

Un jour un second type arrive, et dit "je vais déposer mes ordures sur ce terrain à coté de chez moi". Un autre voisin dit non, je le cultive chaque année.

Comme a chaque fois que ce type de problème se pose il arrive des drames, on cherche à trouver une solution.

Solution qui a été trouvée et adoptée de manière quasi universelle, le droit de propriété privée sur la terre.

Et si quelqu'un cesse d'exploiter sa terre, il ne peut pas vivre comme un seigneur féodal en faisant bosser les autres à sa place.

Paradoxalement l'approche que tu préconise, l’appropriation des fruits de la terre à été utilisé dans des sociétés ou il n'y a pas de cadastre et surtout là ou la propriété de la terre est difficilement cessibles. Par exemple dans le système féodal européen ou la propriété de la terre étaient celle d'une famille, les étangs pouvaient être consacré à telle période aux ramasseurs du cresson ou à la pêche…. par décision du propriétaire et par bon sens.

Notons que l'île n'appartient à personne, et surtout pas au premier à y avoir posé le pied, ou bien toutes les familles installées devraient lui payer un impôt (ou dégager, c'est lui qui décide après tout).

Il est tant d'aller chercher l'eau. Question. Est-ce que le premier arrivé au lac peut s'approprier la totalité du lac et rationner son eau, non, mieux : l'interdire aux autres et les laisser crever de soif en toute légitimité et légalité ?

Ces questions font dans les législation l'objet d'une exception au droit de propriété. Par exemple le code des mines par exception au code civil.

Dans le cas français, la rivière n'est pas un lac tu n'est pas propriétaire de l'eau avant qu'elle rentre et après qu'elle sorte, tu ne doit donc pas la bloquer. Ce qui par conséquent limite les aménagement que tu peux faire.

A l'inverse ton approche permet de bloquer l'eau à fin d'en priver les autres en dessous sous prétexte d'un aménagement.

par ailleurs la terre (ou l'eau) n'est pas un bien inerte. le bon entretient d'une terre favorise la faune souterraine et en améliore la qualité. de même pour empoissonnage d'un lac comme dans le lien que j'ai mis dans le premier poste.

L'absence de propriété conduira chacun à en exploiter au plus vite les ressources avant les autres au lieu d'en faire une bonne gestion. De même pour une forêt.

Ton approche est à mon avis réellement catastrophique par ses conséquences.

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Après rédaction, je pense que ce poste résume bien ma pensée et les raisons de ma pensée. Donc, lisez-le attentivement s'il vous plait.

"L'arbitraire du juge", on se comprend : il s'agit en fait de la synthèse de millénaires de décisions juridiques issues de tout un tas de courants théoriques et leur impact sur la société. Après il faut admettre que la justice peut émerger des tribunaux (a fortiori quand ils sont en concurrence), bien sûr.

Là dessus je suis assez d'accord, mais je me demande : en cas de litige qui choisi le juge, sachant que le juge sachant qu'ils auront sans doute une réputation, et qu'ainsi on pourrait à priori avantager l'un ou l'autre des parti ?

Et bien entendu, ni le juge (faillible et corruptible, comme tout homme) ni la population mettant les justices en concurrences (manipulable et possiblement lyncheuse, comme toute populations)

D'une part, les états modernes dont le nôtre fait partie sont en fait une invention assez récente (ça se compte en siècles, pas en millénaires). D'autre part, les méfaits de l'interventionnisme sont abondamment étudiés et ne font aucun doute, tandis que des exemples historiques indiquent qu'on peut avantageusement s'en passer. Ce n'est pas uniquement une question de cohérence axiomatique.

Sous cette forme oui, mais l’interventionnisme étatique au sens large est un système millénaire (interventionnisme ne se résument pas aux plans des économistes modernes) qui marche pas si mal sachant que l'humanité est toujours debout et qu'on peut vivre très bien en pays socialiste, comme la France.

D'ailleurs, même sur le plan historique on a quelques innovations issus de l'interventionnisme étatique comme par exemple l'internet que nous utilisons pour dire du mal de l'état.

Donc au final, avec l'empirisme, je pense qu'on peut justifier et accepter un certain nombre de choses.

Je pense qu'il est important d'établir les règles de la justices, au moins les bases. Le fameux droit naturel. Et parmi ces règles, la définition précise des droits, et notamment du droit de propriété doit être faite. Et selon moi, pour toutes les raisons expliquées, la propriété ne peut se faire sur les ressources naturelle (en l'absence de légitimité d'acquisition*, et étant donné que l'existence plurimillénaire d'un système ne le justifie pas pour autant) et qu'en revanche, tout homme peut utiliser les réserves naturelles n'appartenant à personne.

Et à part la conservation de ce qui relève en réalité d'un privilège (celui d'exclure tout autre de l'usage de ressources naturelles, qui est pourtant un droit) je ne vois pas tellement de raison de dire le contraire ( sauf le conservatisme qui ne se justifie que par le conservatisme et un vague empirisme, qui devrait également conduire si l'on est logique a la conservation de l'état ).

*Note que je pourrais également donner des arguments utilitaristes allant dans ce sens, mais je ne m'intéresse en réalité qu'à la légitimité. Légitimité qui coïncide par ailleurs avec l'utilité.

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……………………………………………………;

A l'inverse ton approche permet de bloquer l'eau à fin d'en priver les autres en dessous sous prétexte d'un aménagement.

par ailleurs la terre (ou l'eau) n'est pas un bien inerte. le bon entretient d'une terre favorise la faune souterraine et en améliore la qualité. de même pour empoissonnage d'un lac comme dans le lien que j'ai mis dans le premier poste.

L'absence de propriété conduira chacun à en exploiter au plus vite les ressources avant les autres au lieu d'en faire une bonne gestion. De même pour une forêt.

Ton approche est à mon avis réellement catastrophique par ses conséquences.

Pour aller vite, car je n'aime pas me répéter.

Je suis pour la règle du premier arrivant sur le model colonial américain, sauf que je n'admet pas le droit de posséder, donc d'exclure.

Autrement dit, je suis arrivé en premier à mon lac et je m'en sert pour pêcher.

Je n'ai pas le droit d'empêcher un individu de boire au lac car ça ne m'empêche pas de pêcher normalement.

En revanche, j'ai le droit d'empêcher une usine de polluer l'eau, autrement je n'aurais plus de poissons.

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Après rédaction, je pense que ce poste résume bien ma pensée et les raisons de ma pensée. Donc, lisez-le attentivement s'il vous plait.

Et à part la conservation de ce qui relève en réalité d'un privilège (celui d'exclure tout autre de l'usage de ressources naturelles, qui est pourtant un droit) je ne vois pas tellement de raison de dire le contraire ( sauf le conservatisme qui ne se justifie que par le conservatisme et un vague empirisme, qui devrait également conduire si l'on est logique a la conservation de l'état ).

Pour aller vite, car je n'aime pas me répéter.

Je note l’endurance dont tu as fait preuve sur 15 pages :-)

Même si à mon avis tu n'a convaincu personne.

Je ne vois ni raisons historique ni théorique qui justifie d'appeler "privilège" la propriété de la terre.

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Je note l’endurance dont tu as fait preuve sur 15 pages :-)

Même si à mon avis tu n'a convaincu personne.

Je ne vois ni raisons historique ni théorique qui justifie d'appeler "privilège" la propriété de la terre.

Pas la terre, le terrain.

Quelle est la voie légitime qui justifie la première appropriation d'un espace naturel ? Aucun.

Quelle est la voie légitime qui justifie le racket étatique ? Aucun.

La terre c'est autre chose. C'est comme un objet. Si on retourne la terre sur un terrain, il est légitime de s'approprier cette terre, mais pas le terrain.

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Pour aller vite, car je n'aime pas me répéter.

Je suis pour la règle du premier arrivant sur le model colonial américain, sauf que je n'admet pas le droit de posséder, donc d'exclure.

Autrement dit, je suis arrivé en premier à mon lac et je m'en sert pour pêcher.

Je n'ai pas le droit d'empêcher un individu de boire au lac car ça ne m'empêche pas de pêcher normalement.

En revanche, j'ai le droit d'empêcher une usine de polluer l'eau, autrement je n'aurais plus de poissons.

Ok ok.

Moi je voudrais surtout que tu arrêtes de mélanger allègrement propriété et possession.

Toi en gros tu dis qu'on a pas le droit de posséder un lac parce que c'est égoïste, pour faire simple.

Mais plus haut tu écris aussi qu'on ne peut pas posséder un lac de toute façon. Et là je m'insurge: si, on peut. il suffit comme tu dis d'empêcher un individu d'accéder au lac et donc de boire son eau par exemple. Pour moi ça veut dire qu'on le possède. Maintenant tu peux si tu veux dire que du point de vue de la société (ou du moins de certaines sociétés), c'est pas acceptable. Et là on sera d'accord.

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Ok ok.

Moi je voudrais surtout que tu arrêtes de mélanger allègrement propriété et possession.

Toi en gros tu dis qu'on a pas le droit de posséder un lac parce que c'est égoïste, pour faire simple.

Mais plus haut du écris aussi qu'on ne peut pas posséder un lac de toute façon. Et là je m'insurge: si, on peut. il suffit comme tu dis d'empêcher un individu d'accéder au lac et donc de boire son eau par exemple. Pour moi ça veut dire qu'on le possède. Maintenant tu peux si tu veux dire que du point de vue de la société (ou du moins de certaines sociétés), c'est pas acceptable. Et là on sera d'accord.

Le verbe pouvoir recouvre plusieurs sens. Pouvoir au sens de la légitimité, s'entend.

C'est à dire que c'est possible, mais inacceptable, en effet.

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Le verbe pouvoir recouvre plusieurs sens. Pouvoir au sens de la légitimité, s'entend.

C'est à dire que c'est possible, mais inacceptable, en effet.

Super. On est d'accord. Pas sur le fait que posséder un lac soit inacceptable, mais au moins sur l'analyse de la question.

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Là dessus je suis assez d'accord, mais je me demande : en cas de litige qui choisi le juge, sachant que le juge sachant qu'ils auront sans doute une réputation, et qu'ainsi on pourrait à priori avantager l'un ou l'autre des parti ?

[…]

Sous cette forme oui, mais l’interventionnisme étatique au sens large est un système millénaire (interventionnisme ne se résument pas aux plans des économistes modernes) qui marche pas si mal sachant que l'humanité est toujours debout et qu'on peut vivre très bien en pays socialiste, comme la France.

D'ailleurs, même sur le plan historique on a quelques innovations issus de l'interventionnisme étatique comme par exemple l'internet que nous utilisons pour dire du mal de l'état.

Donc au final, avec l'empirisme, je pense qu'on peut justifier et accepter un certain nombre de choses.

Objections pertinentes mais qui auraient plutôt leur place dans un fil sur l'anarcapie. Disons pour le moment que nous sommes dans un cadre au moins minarchiste (avec donc un état et un monopole de la justice) histoire de ne pas compliquer inutilement la discussion.

Pour répondre rapidement sur l'interventionnisme, je pense qu'il constituera toujours une forte tentation à combattre (ce qui explique qu'il réapparaisse aussi facilement) et qu'une société peut "se le permettre" (même si il reste néfaste, elle se maintient et peut même progresser malgré lui) sous certaines conditions comme la richesse ou le respect de certaines libertés fondamentales (ce qui est le cas en France). En tout cas, c'est plus compliqué que "l'état ne rentre pas dans mon système et je ne vois pas en quoi le supprimer serait nuisible".

Je pense qu'il est important d'établir les règles de la justices, au moins les bases. Le fameux droit naturel. Et parmi ces règles, la définition précise des droits, et notamment du droit de propriété doit être faite.

C'est louable mais je ne sais pas si c'est possible. Au fond, les axiomes qu'on obtient ne sont que des modèles, avec les limitations inhérentes à tous modèles, à savoir qu'ils ne seront jamais totalement congruents avec la réalité. D'où l'importance de garder un oeil sur le droit positif qui est, lui, ancré dans le réel, ce qui n'est pas contradictoire avec ce que j'ai dis sur l'état dans la mesure où il y a des exemples de sociétés plus ou moins anarchistes qui fonctionnent, et des études en pagaille sur les effets pervers de l'interventionnisme.

Et selon moi, pour toutes les raisons expliquées, la propriété ne peut se faire sur les ressources naturelle (en l'absence de légitimité d'acquisition, et étant donné que l'existence plurimillénaire d'un système ne le justifie pas pour autant) et qu'en revanche, tout homme peut utiliser les réserves naturelles n'appartenant à personne.

Et à part la conservation de ce qui relève en réalité d'un privilège (celui d'exclure tout autre de l'usage de ressources naturelles, qui est pourtant un droit) je ne vois pas tellement de raison de dire le contraire (sauf le conservatisme qui ne se justifie que par le conservatisme et un vague empirisme, qui devrait également conduire si l'on est logique a la conservation de l'état ).

Bon, en toute honnêteté intellectuelle il y a aussi une tradition de critique de l'appropriation des terres et des ressources naturelles. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas très populaire sur liborg (attention, fils cultes :drogue:) :

http://www.liberaux….ensee-liberale/

http://www.liberaux….ces-naturelles/

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Quelle est la voie légitime qui justifie la première appropriation d'un espace naturel ? Aucun.

Parce que ça résolut des problèmes au lieu d'en créer à la différence de ton approche.

Points sur les quels tu t'es parfaitement abstenu de répondre, c'est évidement l'objectif du droit.

On ne se dote pas de normes des règles simplement pour faire beau.

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Au passage et pour orienter ceux qui aime légiférer dans le vide, une page d'histoire intéressante, la conquête de l'ouest.

http://fr.wikipedia….tion_des_terres

Le système fédéral d'attribution des terres

L'ensemble des terres acquises par le gouvernement fédéral, que ce soit par achat, traité, ou annexion, sont avant tout des parties du domaine public. De celui-ci sont retranchés les territoires reconnus propriété des nations indiennes. La charge, et également la fonction du gouvernement fédéral selon l'idéal jeffersonien qui n'a d'ailleurs pas été remis en cause par la Sécession elle-même, est la gestion de ces espaces du domaine public et son attribution pour partie aux colons et pour partie aux compagnies industrielles dans l'intention d'effectuer le développement des territoires. Des parcelles de structure normalisée sont ainsi distribuées à des propriétaires privés en s'appuyant sur le système instauré par la
de 1785. Avant la redistribution, une exploration fédérale et des équipes scientifiques sont chargées de reconnaître le terrain et de déterminer la présence des Amérindiens. La propriété des terres est cédée par les tribus résidentes à travers les traités. Puis, les ingénieurs dressent des cartes détaillées, et dessinent des carrés de 6 miles (10 km) de côté, subdivisés en blocs d'un mile carré, puis en lots de 160 acres (0,65 km
2
) surnommés les «
homesteads
». Plus tard, des localités (
) sont formées à partir des lots, et vendues aux enchères publiques. Les terrains invendus peuvent être achetés au Land Office (bureau des terres) à un prix minimum de 1,25 $ l'acre
.

En théorie, le système doit permettre une répartition équitable des terres et réduire l'accumulation de propriétés par des acheteurs privés. En réalité, les spéculateurs peuvent exploiter des failles juridiques et acquérir de vastes étendues de terres. Il n'y a pas de limite à l'achat des terres invendues par les investisseurs. Par ailleurs, les colons occupent souvent la terre clandestinement avant le passage des ingénieurs fédéraux, et deviennent des
squatters
, vivant sur des terres dont ils ne détiennent pas le titre de propriété
.

Dans le cadre de sa politique, le gouvernement accorde des terres publiques à certains groupes comme les anciens combattants, à travers un sysème de « titres de terres » (
land script
) qui leur sont offerts. Ce titre se négocie sur les marchés financiers souvent en-dessous du prix minimum de 1,25 $ par acre fixé par la loi, ce qui donne aux spéculateurs et investisseurs divers l'occasion d'acquérir de larges étendues de terres à vil prix. Les enjeux fonciers sont politisés par des factions et des intérêts concurrents, notamment quand il s'agit de la propagation ou au blocage de l'esclavage dans les nouveaux territoires avant la guerre. En réaction à la spéculation foncière, les fermiers forment des « clubs de revendications » (
claims club
) pour leur permettre d'acheter de plus vastes surface que les 160 acres en opérant des transactions entre eux à des prix contrôlés
.

Parallèlement le gouvernement fédéral donne ou concède des terres à des instituts agronomes, à des réserves indiennes, à des établissement publics, et pour la construction des chemins de fer. Il cède également des terres aux territoires qui deviennent un état, et offre 30 000 acres (120 km
2
) à chaque sénateur et chaque
d'un nouvel état
.

Le Homestead Act et la libéralisation du système foncier

Article détaillé :
.

En 1862, le Congrès adopte trois lois importantes qui touchent le système foncier. Le
accorde un titre de propriété sur 160 acres (65 hectares) à chaque colon qui a travaillé la terre pendant cinq ans, qu'il soit citoyen américain ou non, y compris si c'est un squatter, à condition de s'acquitter des frais d'enregistrement très modiques
. Si une résidence de six mois respecte ces conditions, le colon a la possibilité d'acheter la parcelle à 1,25 $ l'acre. La propriété peut alors être vendue ou hypothéquée, ou la terre voisine acquise si l'extension est souhaitée
. Bien que le système du Homestead Act a globalement du succès, les 160 acres des parcelles ne sont pas assez grandes pour les besoins des fermiers et des éleveurs de l'Ouest
,
. De plus, ce système n'est pas adapté aux exploitations minières ou forestières : le
de 1872, qui encadre la prospection, et le
Timber Culture Act
de 1873, qui incite les fermiers à planter des forêts visent à y remédier
,
.

260px-Homesteader_NE_1866.png

magnify-clip.png

Des colons à l'époque du Homestead Act.

Peu après la ruée vers l'or californienne, le gouvernement fédéral a décidé de laisser la règlementation sur les concessions minières aux gouvernements locaux
,
. Cela est remis en cause par les nouvelles lois, qui facilitent l'acquisition légale des terres à toutes fins, mais aussi les opérations des spéculateurs et des escrocs, en particulier dans l'industrie du bois et l'élevage
. Compte tenu des besoins en eau pour l'élevage, les querelles sur les droits de l'eau, sur le contrôle des puits et des sources, s'accumulent et compliquent la situation
. Les chemin de fer obtiennent la plupart des meilleures terres non encore attribuées, et les terrains disponibles pour les colons ne sont pas toujours
ou commercialement utile. En tout, seulement environ un tiers de ceux qui ont fait une demande dans le cadre du Homestead Act ont effectivement obtenu un titre de propriété
.

Les subventions pour le chemin de fer transcontinental (Pacific Railroad Grant) a assuré aux compagnies ferroviaires le terrain nécessaire à sa construction. Plusieurs tracés étant envisagés, la superficie acquise ainsi est immense, plus de 174 millions d'acres (900 000 km
2
), alors que les terres du domaine public donnée aux fermiers avec le
Homestead Act
représentent 240 000 km
2
. De même que le gouvernement fédéral, les compagnies de chemins de fer sont donc, suivant le souhait des législateurs
, en position de distribuer des terres aux colons. Dans un souci d'équité, le gouvernement réduit leurs lots à 80 acres (32,5 hectares) en raison de la plus forte valeur perçue des terrains à proximité des lignes ferroviaires. Les compagnies ont cinq ans après la définition du tracé pour vendre ou hypothéquer leurs terres, faute de quoi les terrains invendus peuvent être acquis par n'importe qui. Fréquemment les chemins de fer vendent immédiatement une partie de leurs terres acquises grâce au gouvernement à des colons pour encourager la colonisation et la croissance de l'économie dans les zones qu'ils sont en mesure de desservir. Toutefois, les voies ferrées sont construites avec lenteur dans certaines régions, dans l'attente d'une croissance de la population, afin de déterminer de façon plus adéquate le choix final du tracé. Cela provoque des situations d'impasse, qui dans certains cas entravent la colonisation plutôt qu'elles ne l'accélère
.

La loi Morrill votée par le Congrès en 1857 complétée en 1862 procure des concessions de terrain aux états pour construire des établissement d'enseignement supérieur dans le domaine agricole, dans un effort de stimulation de la croissance économique rurale et des programmes d'éducation pour la soutenir. Les états revendent l'essentiel de ces terres pour amasser des fonds permettant de construire ces établissements
.

Le gouvernement fédéral tente même de reboiser les prairies pour pouvoir faire un meilleur usage de terres peu attrayantes. S'appuyant sur la théorie que la plantation de forêts altèrerait le climat et provoquerait suffisamment de pluies pour alimenter les cultures à long terme, le gouvernement encourage les colons à planter des arbres. Quand ce programme échoue à cause de la sécheresse et des animaux nuisibles, le gouvernement se rabat sur des programmes d'irrigation plus efficaces, bien que les projets d'irrigation à grande échelle ne sont lancés que des décennies plus tard
.

Dans les années 1870, les nombreux cadeaux fonciers soulèvent des préoccupations au sujet de la gestion du reste des terres publiques, en particulier ceux d'une valeur unique, comme le
et le
. Ainsi est né le mouvement de
. En 1872, grâce au naturaliste
, le Yellowstone est le premier
et dans le monde
.

La course à la terre de l'Oklahoma

En 1889, le président Benjamin Harrison autorise l'ouverture à la colonisation de deux millions d'acres (8 100 km
2
) de terres inoccupées dans le
(ancien
), cédées bon gré mal gré par les tribus amérindiennes. Le 22 avril, plus de 100 000 colons et éleveurs (appelés
boomers
) sont alignés sur la frontière, attendant que les clairons de l'armée donnent le signal, pour démarrer une course folle à travers le territoire et revendiquer une étendue de terre. L'événement est connu comme la « Course à la terre » (
Land run
) de 1889. Un témoin écrit : « Les cavaliers ont eu l'avantage dès le départ. C'était une belle course pendant quelques minutes, mais très vite, les participants ont commencé à se déployer comme un éventail, et au moment où ils ont atteint l'horizon, ils se sont éparpillés aussi loin qu'on pouvait les voir à vue d'œil. » En un jour, les villes d'
,
et
sont créées. De la même manière, des millions d'acres de terres sont de nouveau ouvertes à la colonisation dans les quatre années suivantes
.
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