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Culture et réussite : The Economics and Politics of Race Thomas Sowell


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Je pensais qu'ici tout le monde l'avait lu mais apparement non. Thomas Sowell a tout dit sur le sujet:

Certaines cultures réussissent mieux que d'autre:

During the rioting in Indonesia last year, much of it directed against the ethnic Chinese in that country, some commentators found it strange that the Chinese minority, which is just 5 percent of the Indonesian population, owned an estimated four-fifths of the capital in the country. But it is not strange. Such disparities have long been common in other countries in Southeast Asia, where Chinese immigrants typically entered poor and then prospered, creating whole industries in the process. People from India did the same in much of East Africa and in Fiji.

Sa pensée est très bien résumée dans ces deux videos:

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Les chiffres et proportions citées sont-ils justes?

The Chinese economic domination myth

By Dr. George J. Aditjondro, had reported business news for Tempo magazine in the 1970s and 1980s, and is now teaching Sociology of Corruption at the University of Newcastle in Australia.

"THE Chinese constitute only 3.5% of the population, but control 70% of Indonesia's economy."

This myth has been repeated and repeated so often now by the world press, that everybody -- including those symphathetic to the plight of Chinese Indonesians -- seem to believe it. One of the latest references to this myth is in an interview of Australian Foreign Minister Alexander Downer with the Far Eastern Economic Review of August 7.

As far as I have been able to investigate, this myth originates from a passage in the 1995 study of Michael Backman, Executive Officer with the East Asia Analytical Unit of the Australian Department of Foreign Affairs and Trade in Canberra. In his authoritative study, titled 'Overseas Chinese Business Networks in Asia,' on pages 40 to 41 he states that: "Sino-Indonesians control approximately 73 per cent of listed firms by market capitalisation. At the end of 1993, Sino -Indonesians (who constitute just 3.5 per cent of all Indonesians) controlled 68 per cent of the top 300 conglomerates and nine of the top ten private sector groups."

http://www.asiafuncl…ages/10619.html

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Le bouquin de Sowell sur le sujet date de 1986. Je vois mal comment il aurait pu être induit en erreur par une étude de 1995.

Tu penses que cela n'a pas de sens de s'interroger sur la véracité de ces faits?

Je n'ai mis qu'un tout petit extrait du texte que j'ai linké, le reste du papier parle du fond du sujet, et c'est intéressant.

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Je retrouve pas le bouquin donc je ne peux pas donner les sources de Sowell sur l'immigration chinoise.

Mais il y a d'autres exemples que Sowell donne qui sont marquants. Par exemple, les Hillbily que l'on pourrait définir comme ceci « un Hill-Billie est un citoyen libre et sans entraves de l'Alabama, vivant dans les collines, sans ressources, s'habillant comme il peut, parlant comme il lui plaît, buvant du whiskey quand il en a et tirant de son revolver quand l'envie lui prend. »

Il se trouve que la plupart des Hillbily sont originaires d'Ecosse. Après on va me dire, que ces immigrés venaient de familles pauvres. Certes, mais tous les immigrés pauvres ne se retrouvent pas dans les montagnes à boire du whiskey. Un Hillbily reste pauvre en raison de sa culture. Je pense ne pas trop m'avancer en disant qu'il y a très peu d'Hillbily qui sont devenus patrons d'entreprises du fortune 500, tout simplement parce les valeurs de cette culture ne sont pas compatibles avec la réussite économique. Cepedant, je ne nie pas qu'un individu peut s'en extirper par le travail, mais se sera bien sûr plus dur.

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Ecossais en Ecosse => Emigration vers le Nouveau Monde => une partie devient Hillbily, l'autre partie non.

Quelle est la proportion des uns et des autres?

Si en moyenne, sur 100 émigrés nouvellement arrivés 1 devient un hillbilly lorsque sur 100 émigrés écossais 20 deviennent un hillbilly, alors la démonstration* est concluante, sinon elle ne l'est pas.

Je ne dis pas que ce que tu dis est faux, note-le bien, je trouve tes éléments trop peu étayés. Mais discutons-en!

* : ici la démonstration que l'on cherche à établir est "la culture écossaise pousse à devenir un hillbily".

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En 2008, on a parlé des Hillbilly car même encore maintenant ils sont encore très pauvres et sans assurance médicale. Pour ces raisons, ils auraient pu jouer un rôle dans les éléctions américaines.

D'ailleurs, je me suis trompé. Les Hillbilly sont des Scots d'Uslter c'est à dire qu'ils vivaient en Irlande même si ils sont bien originaires d'Ecosse à la base. Donc, il ne s'agit pas là de tous les écossais, ni de tous les irlandais, mais d'un groupe bien défini.

Voilà ce qu'en dit une journaliste d'Irlande du Nord

The Scotch-Irish. What we call over here Ulster Scots.

These were originally the “border reivers” from the English-Scottish border bandit country who migrated to Northern Ireland and eventually on to America. (The name “hillbilly” comes apparently from their allegiance to one William of Orange.)

They took with them their religion (mostly Presbyterianism) their affection for music (it became bluegrass) and their fondness for drink.

In American political terms these people have traditionally not been regarded as big hitters. They are a separate group from the much more influential Irish-Americans and separate too from the more Anglo and affluent WASPs whose ancestry was typically English.

http://www.belfastte…l#ixzz1zkfIhWI2

Donc on voit bien qu'on a un groupe que l'on peut séparer des autres immigrés Irlandais, Ecossais ou Anglais. La journaliste, irlandaise donc elle connait bien le sujet, souligne aussi qu'ils ont emmené leur culture avec eux. Donc oui, la culture d'origine des Scots d'Ulster est à l'origine de l'émergence du phénomène Hillbilly. Une culture qui incite à vivre au jour le jour. Je ne condamne pas du tout. Ils sont sûrement heureux comme ça. Mais c'est l'exemple d'une culture qui favorise la pauvreté. D'ailleurs, le fait que les Hillbilly soient encore démunis en 2008 est significatif.

Après, bien sûr, il y a sûrement des Scots d'Ulster qui ont réussi en Amérique. Je ne pense pas que la culture soit la seule explication à la réussite économique. D'ailleurs, Sowell souligne l'importance du système éducatif et les méfais de l'intervention gouvernementale. Il dit d'ailleurs qu'aucun groupe n'est condamné à l'échec ou à la pauvreté.

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Il me parait évident qu'il y'a des attitudes culturelles, qui, si partagées par de nombreux membres d'un groupe peuvent avoir des effets profonds. A propos des Hillbillies, j'ai lu que leur taux de criminalité s'expliquerait par une culture de l'honneur, elle-même héritée de par leur passé de berger (besoin de défendre le troupeau, tout ça. Le fait qu'ils habitent dans une région montagneuse et isolée n'ayant rien arrangé depuis. S'il est évidemment simpliste de conclure ancêtres bergers = pauvreté, je peux comprendre comment des facteurs qui s'additionnent peuvent expliquer la relative pauvreté économique et culturelle d'un groupe.

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