Aller au contenu

Exil fiscal et des talents


Lexington

Messages recommandés

Source : Contrepoints

Les différentes mesures d'alourdissement de la taxation en France ont suscité de nombreuses critiques pour l'incitation supplémentaire à l'exil qu'elles représentent. Contrepoints a interrogé plusieurs de ces candidats à l'exil, qui préfèrent quitter la France que d'en supporter les pesanteurs, le manque d'opportunités, l'écrasante pression fiscale ou la haine des créateurs de richesse.

Par Alexis Vintray.

imgscan-contrepoints-346-terre-dexil-771x1024.jpgLes différentes mesures d'alourdissement de la taxation en France par François Hollande ont suscité de nombreuses critiques pour l'incitation supplémentaire à l'exil qu'elles représentent pour beaucoup. A la clef, moins d'entrepreneurs, de créateurs, de talents de demain pour financer des dépenses déjà largement supérieures aux recettes. Afin d'en savoir plus, Contrepoints a interrogé plusieurs de ces exilés ou candidats à l'exil, qui préfèrent quitter la France que d'en supporter les pesanteurs, l'écrasante pression fiscale ou la haine des créateurs de richesse.

Loin des portraits de vils capitalistes apatrides que beaucoup se plaisent à caricaturer, les quatre personnes dont Contrepoints vous propose un portrait croisé qui représente le vrai visage de ceux que le "modèle social" fait fuir, qui iront apporter de la prospérité à d'autres pays, et qui n'ont jamais été aussi nombreux qu'aujourd'hui.

Quelles motivations ?

Les motifs qui poussent ces français à fuir leur propre pays sont nombreuses. Pour les uns comme Pierrick, 25 ans, c'est le " rejet total des choix économiques et politiques pris par nos dirigeants", tous communiant dans l’état comme unique solution aux problèmes français.

Pour Matt, bientôt 30 ans, qui a accumulé une dizaine de petits boulots en France ("dans le désordre, équipier McDonald's, monteur-maquettiste, projectionniste de cinéma, assistant de communication, éducateur technique, enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière"), c'est le manque d'opportunité en France qui est le facteur déclencheur :

De nouveau au chômage, j'ai eu plusieurs opportunités: monter ma propre structure d'enseignement, continuer d'être salarié-jetable, changer complètement de voie pour tenter de vivre ma passion pour l'automobile ancienne… à chaque fois, j'ai eu en travers de ma route au moins [une des scléroses de la société française], quand ce n'était pas plusieurs à la fois.

Les motivations de Julien, 29 ans, ne sont pas différentes : "Après avoir fini mes études d'Histoire je n'ai trouvé aucun poste dans aucune administration (postes politisés à outrance), j'ai échoué 2 fois à l'agrégation. Pourtant après avoir envoyé des CV dans toutes les boites et administrations de la région je n'ai essuyé que des refus. Je maîtrise 2 langues parfaitement, j'ai étudié à l'étranger, j'ai Bac+5 avec mention Bien. Même la CAF n'a pas voulu de moi… Je me suis rendu compte des profondeurs qu'a touché mon pays quand j'ai voulu passer un concours de catégorie B, 15 postes sur toute la France pour presque 3000 inscrits. Du coup j'ai décidé de faire une formation professionnalisante qui me permettra d'obtenir un diplôme, je vais bientôt obtenir un CAP de pâtissier (une de mes passions) et je partirai en Suisse, [où je gagnerai nettement mieux ma vie]".

Dans le cas de Jean, 43 ans, dirigeant d'une PME qui emploie douze personnes, les motifs sont nombreux pour quitter la France, en particulier "le manque de perspective en Europe, un vieillissement structurel (et qui n'est jamais abordé, voir plus bas), la réglementation délirante en France (sociale, fiscale) et le peu de sens commun de mes compatriotes qui me désespère." Mais c'est aussi la liberté religieuse qu'il estime menacée en France :"Sans parler de l'aspect moral et religieux (catho dit "pratiquant"), bien moins oppressant ailleurs, et plus simple : réel respect des croyances, sujet non tabou, y compris au sommet de l’état."

Pour Annalea, la vingtaine, il s'agit de poursuivre ses études aux états-Unis, où son talent était reconnu : "Pour une fois, la bourse que l'on m'offrait était basée sur des critères scolaires et sur mon projet de thèse et non sur des critères ethniques, sociaux et j'en passe." Mais les opportunités futures jouent aussi : "Une de mes amies vient de trouver aux états-Unis un premier poste dans l'enseignement supérieur : salaire à 40 000 $ par an. CQFD"

Enfin pour Henri, "la France est un pays ou il fait bon vivre quand on appartient à certaines catégories" (riches profitant de la complexité fiscale, fonctionnaires ou assistés). "Pour les autres catégories de Français, il est dur de vivre en France. Instabilité juridique, criminalité, transports en île de France relativement désastreux, prix de l'immobilier complètement hors de portée, impôts. Les classes "moyennes" et un peu au-dessus portent tout le poids des autres en France. "

Quels freins à l'exil?

La famille est clairement le principal frein cité, mais pas le seul, comme dans le cas de Jean :

"Entre les études de mes enfants (3 post-bac en septembre), la vente de mon affaire (patron de PME dans l'Ouest, 12 personnes, les ventes sont délicates) et de ma maison (plus facile), cela commence à faire beaucoup de soucis."

Mais les freins semblent moins forts que les incitations : "Le détail du paquet fiscal et social socialiste (RSI, SMIC, etc…) pourrait accélérer l'opération… irréversible j'en suis convaincu" pour Jean. De même, Henri, déjà parti, l'a fait avec femme et enfants.

Fran%C3%A7ais-install%C3%A9s-%C3%A0-l%C3%A9tranger-inscrits-au-registre.jpg

Français installés à l'étranger (inscrits au registre) : +80% de 1995 à 2011

Quelles Destinations ?

Sans surprise, les pays les plus socialistes sont loin de séduire, alors que les pays relativement plus libéraux que la France attirent, en particulier les pays anglophones : Henri a choisi le Canada : "C'est le pays le plus facile d'accès au monde en dehors des autres pays européens. Facile par les lois sur l'immigration, facile par la proximité linguistique (mais pas culturelle), facile par les 6h d'avion qui nous séparent de Paris (à contrario de Wellington, NZ ou Sidney, AUS…)."

Pierrick a lui choisi l'Australie : "J'ai décidé de partir pour 1 an minimum à Melbourne via un visa working holiday."Le tout pour un départ dès début septembre.

Matt lui étudie plusieurs options : "Après, Canada, USA, Japon ou même Mongolie, de toute façon je suis certain que d'ici peu de temps on m'accordera un statut de réfugié politique…"

Jean envisage pour sa part "les états-Unis qui ont notre préférence, pour le ratio espace/liberté/sécurité et distance de la France (famille…). S'installer en Afrique, OK, mais, malgré une stabilisation politique, y investir n'est pas toujours si évident. L'Afrique du Sud présente de très bonne opportunités financières (les entreprises sont peu chères). L'Australie encore plus, mais la distance reste un sacré frein pour les vacances scolaires des enfants."

Reviendront-ils?

Rares sont les cas où la décision de partir a été prise de gaîté de cœur. Et ceux qui ont une famille excluent rarement de rentrer, même si sûrement pas avant un certain temps. Mais les obstacles sont grands. Pour Henri,"quand la poussière sera retombée [..], si les impôts baissent de moitié et que le pays redevient attractif [..], si la police peut faire son travail sans que la justice le casse. [..] Pour revenir il faut au moins une décennie, que les Français prennent conscience des problèmes et trouvent des solutions réalistes".

Mais les plus jeunes se demandent vraiment si revenir un jour en France est une option. Pour Julien, "franchement non je ne reviendrai pas ou alors pour quelques mois le temps de revoir la famille. Les destinations qui m'attirent sont très compétitives en matière de santé, éducation ainsi que dans tout ce qui permet une vie de famille heureuse".

Annalea est réservée elle-aussi, critiquant en particulier le manque de liberté académique réelle en France : "Je ne suis pas hostile à un retour en France mais le monde de la recherche laisse peu d'espace de liberté (choix de sujets, orientations épistémologiques, - et donc de publication -, direction d'étudiants en thèse etc.) pour 1) qui ne correspond pas au profil (les Ph.D. américains ne sont pas reconnus sans une équivalence approuvée par une commission composée à majorité de professeurs "bien orientés") 2) qui ne rejoint pas les [mandarins] dans leur conviction".

Au final, note d'optimisme dans leur discours, tous aimeraient que la France les accueille enfin à bras ouverts et cesse de rejeter le succès et d'empêcher les talents d'émerger par un modèle figé. Ces talents dont la France se prive espèrent pouvoir revenir quand la France tournera le dos aux recettes qui assurent son échec depuis des décennies. Comme le dit Matt, "je suis d'un optimisme à faire peur, sinon, je crois que je serais déjà mort!".

Source: 20 mInutes

La décision «d'un nombre important de familles françaises fortunées de quitter le pays à cause des initiatives annoncées par le nouveau gouvernement» explique la bonne activité du marché immobilier supérieur à 5 millions d'euros, affirme lundiSotheby's International Realty France.

Les résultats de l'élection présidentielle ont eu une réelle incidence

Pour la filiale de la maison d'enchères londonienne, spécialisée dans l'immobilier de luxe, «ces propriétaires vendent des biens très importants qui sont, par la suite, acquis par des investisseurs étrangers à la recherche d'investissements immobiliers stables en France».

«Le fait que nous ayons vendu plus de 100 biens haut de gamme avec un prix moyen de plus de 1,7 million d'euros entre avril et juin 2012 montre clairement que le marché immobilier de prestige se maintient, même en cette période extrêmement difficile», déclare Alexander Kraft, PDG de Sotheby's International Realty France, cité dans le communiqué.

Kraft n'a pas souhaité indiquer le «nombre important de familles fortunées françaises» ayant décidé de quitter la France.

Selon lui, «les résultats de l'élection présidentielle ont eu une réelle incidence sur les résultats du deuxième trimestre. Pendant le mois d'avril, nous avons observé un quasi-arrêt du marché immobilier de prestige en attendant les résultats définitifs de l'élection. Depuis le mois de juin, nous voyons un retour à la normale progressif du marché».

Lien vers le commentaire

Quand on regarde les profils des jeunes français pris en exemple dans cet article, je suis pas sûr qu'on puisse parler d'exil des talents. L'idée que souhaite faire passer l'article est complètement détruite par les exemples décrits !

La palme revient à Julien qui ne comprend pas (ou fait semblant de ne pas savoir) pourquoi il trouve pas de boulot après avoir fait une licence d'histoire !

Lien vers le commentaire

Le truc de Julien, c'est qu'en France, avec un CAP de patissier, tu va trimer non seulement pour trouver du boulot, mais même quand t'en aura trouvé un.

En suisse ou au USA ou dans de nombreux autres pays, quand tu connais ton métier et que tu le fait bien, un ouvrier patissier peut gagner aussi bien sa vie qu'un cardre dans une banque. Et s'il s'installe à son compte, encore plus.

Lien vers le commentaire

Quand on regarde les profils des jeunes français pris en exemple dans cet article, je suis pas sûr qu'on puisse parler d'exil des talents. L'idée que souhaite faire passer l'article est complètement détruite par les exemples décrits !

La palme revient à Julien qui ne comprend pas (ou fait semblant de ne pas savoir) pourquoi il trouve pas de boulot après avoir fait une licence d'histoire !

Julien veut bosser et il sait faire quelque chose (pâtisserie), je vois pas pourquoi on ne pourrait pas parler d'exil de talent dans son cas.

En fait une personne motivée pour apprendre et travailler c'est déjà un talent même si elle ne sait encore rien faire.

Lien vers le commentaire

Julien veut bosser et il sait faire quelque chose (pâtisserie), je vois pas pourquoi on ne pourrait pas parler d'exil de talent dans son cas.

En fait une personne motivée pour apprendre et travailler c'est déjà un talent même si elle ne sait encore rien faire.

Vu la description du parcours de l'intéressé, je suis désolé mais je suis pas sûr que ce soit un talent. Julien, comme tant de jeunes français, à fait des études par automatisme, sans se poser la question des débouchés. Il y a quand même des gens qui réfléchissent avant de se lancer dans des études, et en France quand on a une intelligence très moyenne il est facile d'intégrer une sup' de co' de province ou réussir un concours de catégorie A de la fonction publique. On peut aussi faire un métier manuel: combien gagne un plombier déjà, après 5 années d'expérience ?! Et enfin, les armées recrutent, et ça on n'en parle pas assez !

Sa réorientation en CAP patissier est beaucoup trop tardive, il est l'exemple type d'une partie des 23-25 ans qui souffre d'une amertume caractérisée après avoir foiré sa début de vie active, ces gens là, geignards, sont les premiers à gréer les rangs de la gauche revendicatrice. Le système y est pour beaucoup, mais le degré de jugeotte des intéressés est le principal responsable de cet état de fait.

Cependant je lui souhaite de trouver son bonheur à l'étranger, mais après son parcours il a peut être plus de 25 ans, cumulé avec son manque d'expérience dans son domaine d'emploi ça va être dur…..

Lien vers le commentaire

Très honnêtement, j'ai moi aussi été déçu par les exemples choisis. Non pas que les individus soient sans talent mais que leur exemplarité laissera sans aucun doute tous les lecteurs de marbre.

Tout le monde s'en fout d'un pâtissier qui s'exile.

Lien vers le commentaire

Très honnêtement, j'ai moi aussi été déçu par les exemples choisis. Non pas que les individus soient sans talent mais que leur exemplarité laissera sans aucun doute tous les lecteurs de marbre.

Tout le monde s'en fout d'un pâtissier qui s'exile.

C'est pas un pâtissier, c'est quelqu'un qui est prêt a travailler et a aller de l'avant.

Il sera peut être vendeur d'art dans 20 ans.

Lien vers le commentaire

C'est pas un pâtissier, c'est quelqu'un qui est prêt a travailler et a aller de l'avant.

Il sera peut être vendeur d'art dans 20 ans.

Oui, j'ai bien compris l'article mais on a plutôt l'impression -désolé si les individus cités sont sur lib.org- que ce sont des loosers qui partent tenter leur chance ailleurs.

Lien vers le commentaire

Exactement ce que j'ai ressenti des loosers de 25 ans contrairement à mes camarades de lycée (d'une autre section que la mienne) escroqués par l'éducation nationale qui avait laissée ouverte une section sans débouché.

Une amie avait fait une licence d'histoire par goût mais savait ne rien en faire au bout et avait parallèlement préparé un BTS de secrétariat bilingue bien coté à l'époque.

Lien vers le commentaire

Oui, j'ai bien compris l'article mais on a plutôt l'impression -désolé si les individus cités sont sur lib.org- que ce sont des loosers qui partent tenter leur chance ailleurs.

Looser c'est bien le mot.

Tout le monde s'en fout d'un pâtissier qui s'exile.

Clairement oui, tout le monde s'en fout. L'article prend d'ailleurs une tournure assez sketchique je trouve en raison de cet exemple !

Lien vers le commentaire

*loser

Sinon, me v'la ravi d'apprendre que je suis donc un loser en lisant ce fil.

Tu fais donc partie des exemples de l'article? :mrgreen:

Tu vas avoir du mal à l'admettre mais sais-tu que le monde entier - à quelques dizaines d'individus près- se fiche comme d'une guigne de ce que tu deviens?

Et je vais te dire quelque chose de plus incroyable encore: c'est encore plus vrai en ce qui me concerne. ;)

Nous voyons tous que Jonny Halliday n'a pas inventé la poudre mais quand la presse parle de son éventuel exil, cela marque les esprits.

Si nous apprenons un jour que, par exemple, Claudie Haigneré s'exile pour des raisons fiscales, j'aimerais bien que Contrepoints.org en parle.

Lien vers le commentaire

Tu fais donc partie des exemples de l'article? icon_mrgreen.gif

Tu vas avoir du mal à l'admettre mais sais-tu que le monde entier - à quelques dizaines d'individus près- se fiche comme d'une guigne de ce que tu deviens?

Et je vais te dire quelque chose de plus incroyable encore: c'est encore plus vrai en ce qui me concerne. wink.gif

non, j'en fais pas partie, mais l'association un peu rapide "faire des études d'histoire = loser" est un peu borderline.

Lien vers le commentaire

Nous voyons tous que Jonny Halliday n'a pas inventé la poudre mais quand la presse parle de son éventuel exil, cela marque les esprits.

Non tu as tort. La plupart des gens s'en foutent que Johnny ou autre se barrent. Parce que pour le pékin moyen ces gens là sont loin de tout. "Qu'il s'en aillent tous" comme dirait l'autre. Voilà ce que pense le français de base. Mais quand il s'agit de choses proches de leur quotidien (comme un patissier) là ça commence à faire TILT.

Lien vers le commentaire

Vous êtes sévères avec poney

Il manque sans doute un quatrième profil assez emblématique : le jeune diplômé de grande école (0 à 5 ans d'expérience max) qui trouve les perspectives d'avenir bien meilleures que dans un pays ou la réussite est socialisée.Idéalement un commercial travaillant dans le marketing, ou un ingénieur informaticien, pour éviter le stéréotype du trader londonien.

Très bon article ceci dit, et j'aimerais gouter les croissants de poney.

Lien vers le commentaire

Maintenant tout dépend de sa formation de patissier: il y a les besogneux du CFPA et les compagnons du devoir qui sont eux de réels talents.

Maintenant tout dépend de sa formation de patissier: il y a les besogneux du CFPA et les compagnons du devoir qui sont eux de réels talents.

Je parle du Jullien de l'article, pas de Poney

Lien vers le commentaire

Je te laisse à tes rêves.

Les étudiants qui sortent des "humanities" trouvent plus facilement un job aux USA, Canada, … où leurs qualités sont reconnues. Strictement à l'inverse de la France (ou de la Belgique, hein).

edit : d'ailleurs, la AAA ne se trompe pas http://www.aaanet.org/profdev/careers/

Lien vers le commentaire

Non tu as tort. La plupart des gens s'en foutent que Johnny ou autre se barrent. Parce que pour le pékin moyen ces gens là sont loin de tout. "Qu'il s'en aillent tous" comme dirait l'autre. Voilà ce que pense le français de base. Mais quand il s'agit de choses proches de leur quotidien (comme un patissier) là ça commence à faire TILT.

Je n'avais pas compris l'article dans ce sens. Tu veux dire que quand les gens voient leur pâtissier se barrer, ils se disent: "lui a pu le faire, pourquoi pas moi?"

Dans ce cas, parler de talent me semble hors de propos.

Lien vers le commentaire

non, j'en fais pas partie, mais l'association un peu rapide "faire des études d'histoire = loser" est un peu borderline.

Je te laisse à tes rêves.

L'association "faire des études d'histoire" = faire des études bac+5 non professionnalisantes dans l'objectif de décrocher une rente dans la fonction publique au frais du contribuable, quoique un peu rapide et souffrant de quelques authentiques exceptions, ne me semble pas spécialement borderline.

Lien vers le commentaire

Je ne vous comprend pas.

Avant tout le fait de ne pas se lancer dans une prépa ou même de l'échouer n'a rien à voir avec le fait d'être un looser.

le milieu dans lequel on a grandi à une grande influence.

Les métier manuel sont hyper important pour notre société et sont beaucoup plus rémunérateur que vous ne semblmez le croire.

Mon père a été à l'école jusqu'à 12 ans, il était plombier, à sa mort il avait 2 audi, une villa avec piscine et gagnait bien mieux sa vie que son voisin cadre chez ING.

Ensuite le fait de chosir des étude litéraire n'a pas non plus grand chose à voir avec le fait de réussir sa vie ou pas, je connais deux personnes qui ont fait un master en philo, l'une est chasseur de tête, après une brillante carrière pour les grand nom du milieu, elle s'est lancé en Free Lance et en vit très très bien. L'autre est attaché de press et en vit très bien aussi.

Je trouve ces préjugés aussi crétins que ce que j'entend de la bouche des socialistes à propos du capitalisme

Lien vers le commentaire

Les étudiants qui sortent des "humanities" trouvent plus facilement un job aux USA, Canada, … où leurs qualités sont reconnues. Strictement à l'inverse de la France (ou de la Belgique, hein).

Dans ce cas, il faudrait réécrire l'article en prenant comme exemples, des gens ordinaires ayant connu une réussite extraordinaire en partant l 'étranger. Et démontrer qu'une grande partie de leur réussite provient de leur fuite et pas seulement de leurs capacités.

Mon père a été à l'école jusqu'à 12 ans, il était plombier, à sa mort il avait 2 audi, une villa avec piscine et gagnait bien mieux sa vie que son voisin cadre chez ING.

Ensuite le fait de chosir des étude litéraire n'a pas non plus grand chose à voir avec le fait de réussir sa vie ou pas, je connais deux personnes qui ont fait un master en philo, l'une est chasseur de tête, après une brillante carrière pour les grand nom du milieu, elle s'est lancé en Free Lance et en vit très très bien. L'autre est attaché de press et en vit très bien aussi.

C'est ce genre d'exemples que j'aurais aimés trouver dans l'article.

Lien vers le commentaire

Je ne vous comprend pas.

Avant tout le fait de ne pas se lancer dans une prépa ou même de l'échouer n'a rien à voir avec le fait d'être un looser.

le milieu dans lequel on a grandi à une grande influence.

Les métier manuel sont hyper important pour notre société et sont beaucoup plus rémunérateur que vous ne semblmez le croire.

Mon père a été à l'école jusqu'à 12 ans, il était plombier, à sa mort il avait 2 audi, une villa avec piscine et gagnait bien mieux sa vie que son voisin cadre chez ING.

Ensuite le fait de chosir des étude litéraire n'a pas non plus grand chose à voir avec le fait de réussir sa vie ou pas, je connais deux personnes qui ont fait un master en philo, l'une est chasseur de tête, après une brillante carrière pour les grand nom du milieu, elle s'est lancé en Free Lance et en vit très très bien. L'autre est attaché de press et en vit très bien aussi.

Je trouve ces préjugés aussi crétins que ce que j'entend de la bouche des socialistes à propos du capitalisme

non, mais tu comprends pas : si t'as pas fait éco/gestion/info, t'es un bon a rien.

Dans ce cas, il faudrait réécrire l'article en prenant comme exemples, des gens ordinaires ayant connu une réussite extraordinaire en partant l 'étranger. Et démontrer qu'une grande partie de leur réussite provient de leur fuite et pas seulement de leurs capacités.

Ce serait pas mal, en effet.

La vraie question, et en ça je suis à moitié (sans doute) en accord avec Lameador, c'est pourquoi des gens qui font des études littéraires ou dans les sciences sociales n'arrivent à vendre leurs qualités (d'analyse, littéraire -justement-, de concision, d'enquêtes, … la liste est longue).

J'ai envie de dire, pour en cotoyer des tas, qu'il y a deux raisons. La première est que beaucoup sont bêtement gauchistes et refuse de bosser pour le kapitamilsme et ceux là sont, de fait, des losers doublés de crétins que j'espère voir longtemps pourrir au chômage. La seconde est que beaucoup d'entreprises d'UE ne se rendent pas compte des opportunités réelles que peuvent amener du personnel avec notre qualification, telles que décrite en partie par le liens de la AAA que j'ai filé plus haut.

Personnellement, je ne me fais aucun souci pour mon avenir.

Lien vers le commentaire

Vous êtes sévères avec poney

C'est la rançon de la lucidité.

Très bon article ceci dit, et j'aimerais gouter les croissants de poney.

:dentier: Poney est définitivement typé comme historien-patissier sur ce forum !

non, j'en fais pas partie, mais l'association un peu rapide "faire des études d'histoire = loser" est un peu borderline.

L'association n'est pas du tout borderline. On peut dire que 2/3 des bacheliers qui s'inscrivent en licence d'histoire sont par nature des losers (mais rassure toi c'est pire pour "psycho", "socio", ou le summun: "histoire de l'art" !). Il faut arrêter l'hypocrisie.

Lien vers le commentaire

Je n'avais pas compris l'article dans ce sens. Tu veux dire que quand les gens voient leur pâtissier se barrer, ils se disent: "lui a pu le faire, pourquoi pas moi?"

Dans ce cas, parler de talent me semble hors de propos.

C'est surtout qu'ils réalisent qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Fraônce.

Lien vers le commentaire

Je n'avais pas compris l'article dans ce sens. Tu veux dire que quand les gens voient leur pâtissier se barrer, ils se disent: "lui a pu le faire, pourquoi pas moi?"

Dans ce cas, parler de talent me semble hors de propos.

Ben oui un patissier c'est pas un talent, ça sert à rien un patissier. Et que tous ces gros cons de touristes qui viennent en France pour la bonne bouffe aillent faire leur séjour gastronomique ailleurs plutôt que de venir nous faire chier avec leur pognon.

Lien vers le commentaire

Les étudiants qui sortent des "humanities" trouvent plus facilement un job aux USA, Canada, … où leurs qualités sont reconnues. Strictement à l'inverse de la France (ou de la Belgique, hein).

edit : d'ailleurs, la AAA ne se trompe pas http://www.aaanet.org/profdev/careers/

Aux USA et en UK, les matières typées "humanities" sont effectivement reconnues, cela pour deux raisons:

- n'importe qui n'a pas accès à l'étude de ces matières, il y a donc une sélection à l'inverse de la France ou l'analphabète moyen peu s'inscrire en fac

- les étudiants de ces cursus suivent souvent des "mineures" qui correspondent aux réalités économiques (un étudiant en philosophie peut suivre la finance en "mineure" dans le cadre de son diplôme par exemple)

Ce système à l'avantage de fournir des cadres sup' disposant d'une bonne culture générale et titulaires de connaissances exploitables économiquement parlant. Ce que les écoles de commerces arrivent à faire en France mais pas les fac'.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...