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Un libéral président de l'UMP ?


Nicknem

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Et c'est quoi un "bon raciste" ?

Le "mauvais raciste" il fait peur, son nombre crois avec les lois "anti-racistes".

Le "bon raciste" il fait rire, il diminue avec les lois "anti-racistes", il manque à la télé.

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Et si à la place d'un à priori la personne se fonde sur une inférence statistique, est-ce qu'elle peut prétendre passer de la catégorie "bon raciste" à celle de "type sensé" ?

Une inference statistique, c'est du politiquement correct pour faire passer l'a priori pour un truc scienteux. Je préfère parler de préjugé.

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Le mauvais raciste, c'est celui qui évite les groupes de queblas dans la rue mais qui s'interdit par bourgeoisie de réfléchir sur un plan général.

Le bon raciste, c'est celui qui évalue les individus de manière individualiste sans préjugés, mais qui s'intéresse aux grands nombres et au bien commun.

Pour parler comme POE, le mauvais raciste fait du micro-racisme et le bon raciste fait du macro-racisme.

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C'est une insulte 'bourgeoisie' ?

Et un groupe de renois, c'est des individus en particulier, ça reste humain, ça reste soumis, certes au préjugés, mais également à l'empathie, les grands nombres, les masses, les statistiques, je m'en méfie comme de la peste, c'est non seulement holiste, mais on peut leur faire dire n'importe quoi.

Mais le mal moderne c'est que parler en généralités, de démographie, d'espace vital, c'est tout de suite poser de l'absolu, mais c'est scientifique et 'défensif' alors ça passe, des bons vieux préjugés des familles, c'est raciste donc tabou !

En plus court, le micro raciste non contrôlé il colle un panneau 'interdit aux noirs et aux chiens' sur son magasin, le pire des cas c'est de brûler un noir une fois l'an avec ses potes en pickup bourrés.

Le macro raciste non contrôlé, au mieux c'est les centres de rétention administratifs et les charters, au pire c'est l'holocauste.

J'ai choisi mon camp bourgeois, merci, et vous ?

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Le bon raciste, tu vois, il vois un groupe de renois, il a un apriori négatif, juste parce que c'est des renois, alors qu'il se dirait rien si c'était un groupe de caifrans.

Le mauvais raciste, tu vois, il vois un groupe de renois, il a un apriori négatif, mais c'est un mauvais raciste, alors il en fait toute une histoire, il rationnalise, et il viens raconter sa life sur l'agression démographique.

Tout à fait je suis d'accord avec toi.

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En plus court, le micro raciste non contrôlé il colle un panneau 'interdit aux noirs et aux chiens' sur son magasin, le pire des cas c'est de brûler un noir une fois l'an avec ses potes en pickup bourrés.

Le macro raciste non contrôlé, au mieux c'est les centres de rétention administratifs et les charters, au pire c'est l'holocauste.

J'ai choisi mon camp bourgeois, merci, et vous ?

un macro-racisme controlé permet d'éviter la prolifération du micro-racisme incontrolé, qui finirait par donner les mêmes résultat que le pire du macro-racisme incontrolé.

En plus court, mieux vaut un Yiggles aux commandes plutot qu'une foule de Neuneu2k énervés.

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La valeur étant subjectives, je crois que ce que la seule chose que l'on peut objectivement faire en la matière est de constater le sens des flux migratoires à un instant donné. Les gens vont rarement de sociétés plus libres vers des sociétés moins libres, ils manifestent manifestent donc leur préférence, parfois au péril de leur vie.

L'immigration, c'est comme les frites McCain, ceux qui en parlent le plus en connaissent le moins.

Juste un tout petit exemple : as-tu entendu parler de la nature de l'immigration dans la péninsule arabique?

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En plus court, mieux vaut un Yiggles aux commandes plutot qu'une foule de Neuneu2k énervés.

Non parce que neuneu2k est pas souvent énervé et yiggles tout le temps.

Le mauvais raciste, c'est celui qui évite les groupes de queblas dans la rue mais qui s'interdit par bourgeoisie de réfléchir sur un plan général.

Le bon raciste, c'est celui qui évalue les individus de manière individualiste sans préjugés, mais qui s'intéresse aux grands nombres et au bien commun.

Pour parler comme POE, le mauvais raciste fait du micro-racisme et le bon raciste fait du macro-racisme.

Donc le « bon raciste » n'est pas libéral (ou en tout cas, il est holiste. berk)

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Le critère de neuneu2k est impressionnant, il a immédiatement fait la preuve de sa pertinence :mrgreen:

En plus court, mieux vaut un Yiggles aux commandes plutot qu'une foule de Neuneu2k énervés.

Franchement, bof. Un des piliers de mon libéralisme consiste à croire qu'un comportement est toujours d'autant plus dangereux qu'il est institutionnalisé par les types aux commandes.

Deux ou trois nazis qui courent dans un champ et que tout le monde prend pour les tarés qu'ils sont, ça peut être nuisible mais en gros ça fait marrer. Un gouvernement nazi, beaucoup moins.

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Une inference statistique, c'est du politiquement correct pour faire passer l'a priori pour un truc scienteux. Je préfère parler de préjugé.

S'il est sans aucun doute vrai que certains opèrent cette confusion pour rationaliser leur préjugé, cela ne saurait être tout le temps vrai.

Lorsque je me méfie moins d'un groupe d'individus en costume-cravate que d'un groupe d'individus en jogging, j'estime qu'il est clair que je ne suis pas la victime d'un préjugé anti-jogging (je n'ai vraiment rien contre les joggings, je le promets).

Or en remplaçant l'habillement par la couleur de peau, la même méthode bayésienne de raisonnement se verrait déchoir au rang de préjugé ? Je m'inscris en faux.

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S'il est sans aucun doute vrai que certains opèrent cette confusion pour rationaliser leur préjugé, cela ne saurait être tout le temps vrai.

Lorsque je me méfie moins d'un groupe d'individus en costume-cravate que d'un groupe d'individus en jogging, j'estime qu'il est clair que je ne suis pas la victime d'un préjugé anti-jogging (je n'ai vraiment rien contre les joggings, je le promets).

Or en remplaçant l'habilement par la couleur de peau, la même méthode bayésienne de raisonnement se verrait déchoir au rang de préjugé ? Je m'inscris en faux.

Tu as déjà eu des clubs privés qui faisaient la chasse aux types en jogging pour les lyncher? Il y a eu une époque où les types en joggings étaient tous esclaves? A-t-il existé des partis politiques qui haïssaient les gens en jogging et promettaient de les renvoyer au pays des gens en jogging? Est-ce que louer un appartement, trouver un travail, est difficile pour un type en jogging?

Ta comparaison ne tient pas du tout.

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Donc le « bon raciste » n'est pas libéral (ou en tout cas, il est holiste. berk)

bof, je ne pense pas que la notion de "bien commun" soit anti-libérale. L'anarcapie consiste à décentraliser la politique et à en retirer le monopole à l'Etat donc simplement à réintroduire la recherche du bien commun à une plus petite échelle que l'Etat.

Ensuite, généraliser et utiliser des statistiques n'est pas nécessairement du holisme.

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Ah non, pour l'habillement, c'est aussi un préjugé, pas de problème, un préjugé c'est précisément une inférence, soit héritée, soit venant d'expériences individuelles, mais elle n'a pas la prétention d'être "statistique", c'est cet espèce d'excuse scientifique qui m'inquiète, probablement par atavisme, mais justement, cet atavisme est dans le domaine du préjugé hérité qui a une excellente raison d’être, mon nazi-radar est extrêmement bien réglé.

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A-t-il existé des partis politiques qui haïssaient les gens en jogging et promettaient de les renvoyer au pays des gens en jogging?

Localement, oui, je peux te le certifier, et c'est très bien ainsi.

Est-ce que louer un appartement, trouver un travail, est difficile pour un type en jogging?

Carrément, sans hesiter.

Le point important, la différence majeure, ce qui est injuste dans le racisme, c'est que contrairement au jogging, la couleur de peau ne se change pas, on ne peut pas aussi facilement envoyer le signal que l'on doit etre jugé comme un individu et non comme partie d'un groupe (mais ce n'est pas super difficile non plus, il est clair qu'entre un gaulois en jogging a capuche et un arabe habillé correctement, il n'y a pas grand monde en france qui ai plus confience dans le gaulois a capuche.)

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Franchement, bof. Un des piliers de mon libéralisme consiste à croire qu'un comportement est toujours d'autant plus dangereux qu'il est institutionnalisé par les types aux commandes.

Deux ou trois nazis qui courent dans un champ et que tout le monde prend pour les tarés qu'ils sont, ça peut être nuisible mais en gros ça fait marrer. Un gouvernement nazi, beaucoup moins.

merci de me nazifier, je n'en demandais pas tant. Par ailleurs, l'antisémitisme hitlérien n'était pas vraiment racial, et son racisme était pseudo-scientifique, c'est le moins que l'on puisse dire.

Prenons un autre exemple : le racisme des Japonais les conduits à refuser toute immigration de peuplement depuis toujours. Résultat, le micro-racisme est inexistant au Japon, alors qu'il est rampant en France et en Europe.

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Le point important, la différence majeure, ce qui est injuste dans le racisme, c'est que contrairement au jogging, la couleur de peau ne se change pas, on ne peut pas aussi facilement envoyer le signal que l'on doit etre jugé comme un individu et non comme partie d'un groupe (mais ce n'est pas super difficile non plus, il est clair qu'entre un gaulois en jogging a capuche et un arabe habillé correctement, il n'y a pas grand monde en france qui ai plus confience dans le gaulois a capuche.)

Tu as parfaitement raison encore, quelle pertinence!

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Quelle pertinence!

Une fois qu'on a admis qu'on était un peu raciste, que c'était pas super malin, mais que ça n'était pas grave tant qu'on ne laissait pas le préjugé dépasser le stade sain du préjugé, ça aide :D

L'effet le plus néfaste de l'anti-racisme est la, les gens refoulent leur racisme naturel plutot que de le maitriser, et ça macère au fond.

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L'effet le plus néfaste de l'anti-racisme est la, les gens refoulent leur racisme naturel plutot que de le maitriser, et ça macère au fond.

QFT. Bon, j'ai pas de place dans ma signature, mais c'est tout comme.

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Je sais que les Japonais sont atrocements racistes, mais comme il n'y a pratiquement pas d'immigrés au Japon, sans groupes de renois à éviter, sur qui leur racisme pourrait-il s'exercer ? c'est ça le truc.

Je vais donc t'apprendre l'existence de deux populations immigrées majeures au Japon:

Les coreens, qui se prennent du racisme assumé tous les jours dans la face (mais qui, depuis que le Japon est revenu de sa crise d'occidentalisme qui l'a mené a se prendre deux nukes, ne sont pas légalement opprimés).

Les occidentaux, qui se font insulter a longueur de journée, mais qui sont trop cons pour s'en rendre compte (c'est une généralisation, ça dépends des occidentaux, du milieu dans lequel ils s'integrent, etc…)

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Je vais donc t'apprendre l'existence de deux populations immigrées majeures au Japon:

Les coreens, qui se prennent du racisme assumé tous les jours dans la face (mais qui, depuis que le Japon est revenu de sa crise d'occidentalisme qui l'a mené a se prendre deux nukes, ne sont pas légalement opprimés).

Les occidentaux, qui se font insulter a longueur de journée, mais qui sont trop cons pour s'en rendre compte (c'est une généralisation, ça dépends des occidentaux, du milieu dans lequel ils s'integrent, etc…)

je sais que tu n'aimes pas les grands nombre et les statistiques, mais je vais me permettre de sortir quelques chiffres : il y a deux millions d'immigrés sino-coréens au Japon, soit 1,6 % de la population. c'est tout à fait résiduel.

En France, il y a au moins une douzaine de millions d'immigrés africains soit environ 20% de la population.

Donc le racisme a infiniment moins de cibles sur lequel s'exercer (et inversement) au Japon (et d'ailleurs je soupçonne que des Coréens parviennent à se glisser inaperçu dans le métro de Tokyo étant donnée que leur coréanité ne doit pas sauter aux yeux)

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Donc le racisme a infiniment moins de cibles sur lequel s'exercer (et inversement) au Japon (et d'ailleurs je soupçonne que des Coréens parviennent à se glisser inaperçu dans le métro de Tokyo étant donnée que leur coréanité ne doit pas sauter aux yeux)

Si tu essaies d'être à la hauteur de ton avatar, c'est gagné :popcorn:

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Ah non, pour l'habillement, c'est aussi un préjugé, pas de problème,un préjugé c'est précisément une inférence, soit héritée, soit venant d'expériences individuelles, mais elle n'a pas la prétention d'être "statistique", c'est cet espèce d'excuse scientifique qui m'inquiète, probablement par atavisme, mais justement, cet atavisme est dans le domaine du préjugé hérité qui a une excellente raison d’être, mon nazi-radar est extrêmement bien réglé.

Dans le cadre d'un raisonnement bayésien, une information à priori peut provenir soit :

- d'un préjugé

- de données préalables

Ma méfiance envers les groupes d'individus en jogging ne provient pas d'un préjugé mais bien de données préalables. D'où pourrait provenir un préjugé anti-jogging ? J'en porte moi-même des fois…

Il ne faut pas amalgamer le fait de prendre en compte des données empiriques connues à un préjugé.

Tu as déjà eu des clubs privés qui faisaient la chasse aux types en jogging pour les lyncher? Il y a eu une époque où les types en joggings étaient tous esclaves? A-t-il existé des partis politiques qui haïssaient les gens en jogging et promettaient de les renvoyer au pays des gens en jogging? Est-ce que louer un appartement, trouver un travail, est difficile pour un type en jogging?

Ta comparaison ne tient pas du tout.

Lorsque je croise un groupe d'individus dans la rue, je ne prends pas en compte les informations que tu cites. Mon comportement face à ce groupe (méfiance ou non ) ne peut donc pas en dépendre.

Même si elles parvenaient à mon esprit, je pense être suffisamment intelligent pour me rendre compte que cela n'a rien à voir avec le schmilblick (qui est : "est-ce que je dois être sur mes gardes ou non ?").

J'essaie de décrire un certain mode de raisonnement, je ne parle pas de réalités sociétales qui, éventuellement, peuvent en être les conséquences lointaines. Les réalités sociétales sont en amont dans la chaîne de causalité. Les intégrer à l'analyse d'un raisonnement qui se situe en aval dans la chaîne de causalité apporte simplement de la confusion.

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Dans le cadre d'un raisonnement bayésien, une information à priori peut provenir soit :

- d'un préjugé

- de données préalables

Ma méfiance envers les groupes d'individus en jogging ne provient pas d'un préjugé mais bien de données préalables. D'où pourrait provenir un préjugé anti-jogging ? J'en porte moi-même des fois…

Il ne faut pas amalgamer le fait de prendre en compte des données empiriques connues à un préjugé.

Lorsque je croise un groupe d'individus dans la rue, je ne prends pas en compte les informations que tu cites. Mon comportement face à ce groupe (méfiance ou non ) ne peut donc pas en dépendre.

Même si je les prenais en compte, je pense être suffisamment intelligent pour me rendre compte que cela n'a rien à voir avec le schmilblick (qui est : "est-ce que je dois être sur mes gardes ou non ?").

J'essaie de décrire un certain mode de raisonnement, je ne parle pas de réalités sociétales qui, éventuellement, peuvent en être les conséquences lointaines. Les réalités sociétales sont en amont dans la chaîne de causalité. Les intégrer à l'analyse d'un raisonnement qui se situe en aval dans la chaîne de causalité apporte simplement de la confusion.

:online2long:

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Je vais le redire d'une autre manière.

Je joue au poker sérieusement, régulièrement. Lorsque je vois une personne plutôt âgée s'asseoir à la table, je note dans ma tête comme information à priori " probablement un mauvais joueur". Information que j'ajuste au fur et à mesure des informations ultérieures qui me parviennent, mais que je vais pleinement utiliser en l'absence d'autres informations.

Pourquoi ? Pas parce que j'ai un préjugé anti-vieux. Mais parce que, de par mon expérience de joueur de poker (qui est longue), j'ai constaté que les bons joueurs sont surreprésentés parmi les jeunes et sous-représentés parmi les personnes ayant plus d'un certain âge.

J'intègre donc des données empiriques (i.e des informations) pour constituer mon jugement à priori. Jugement à priori qui n'a donc rien à voir avec un préjugé (dont la caractéristique est d'être adopté en l'absence d'information).

Et je vous assure que c'est un raisonnement parfaitement rationnel. N'importe quel jouer de poker gagnant vous le dira.

:online2long:

Merci de ton intervention.

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