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Presse française 10x plus subventionnée qu'en Europe


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Moui. Pas convaincu sur le lien de cause à effet entre subventions et qualité, pour le coup. Sur le principe les subventions étatiques sont critiquables, mais quand la presse est par ailleurs tenue par des géants industriels ou financiers, est-elle meilleure ? TF1 est la chaîne la plus pourrie. Il y a tout ce que les journaux vous disent et tout ce qu'ils ne vous disent pas lorsque cela concerne les intérêts de leurs propriétaires. La voix de son maître, comme on dit …

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Moui. Pas convaincu sur le lien de cause à effet entre subventions et qualité, pour le coup. Sur le principe les subventions étatiques sont critiquables, mais quand la presse est par ailleurs tenue par des géants industriels ou financiers, est-elle meilleure ? TF1 est la chaîne la plus pourrie. Il y a tout ce que les journaux vous disent et tout ce qu'ils ne vous disent pas lorsque cela concerne les intérêts de leurs propriétaires. La voix de son maître, comme on dit …

C'est pas comme si TF1 était totalement libre de l'influence des politiques non plus.

Et puis la comparaison s'arrête pas à un combat TF1-France 2 ou France Inter - RTL, des chaines de télé et de radio sans compter youtube et compagnie il y en a des milliers maintenant. Mais on est d'accord, il ne suffit pas que ce soit libre de subvention ou totalement privé pour que le contenu soit bon, se focaliser sur TF1 c'est un peu court quand on sait tous les médias qui existent.

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Il y a tout ce que les journaux vous disent et tout ce qu'ils ne vous disent pas lorsque cela concerne les intérêts de leurs propriétaires. La voix de son maître, comme on dit …

Au niveau propagande, TF1 est largement dépassée par la télévision publique, Pravda Inter, Pravda Culture, etc. D'où l'intérêt des subventions dans un monde de connivence : subventionnez et en quelques années les journaux deviennent des tracts de partis, le 20 h du service public un organe de communication gouvernemental, France TV un panier de crabes fonctionnarisé, les radios un programme d'éducation populaire au code de bonne conduite en république festive adoubé par le CSA. Et cerise sur le gâteau, les journalistes n'ont même plus besoin de faire leur travail d'information, il suffit qu'ils se contentent de flatter leurs argentiers, c'est-à-dire le personnel politique.

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A mon avis, la nullité de la presse française vient plus des méthodes de renouvellement des journalistes (sciences Po, carte de presse etc etc) que des subventions,

Au niveau propagande, TF1 est largement dépassée par la télévision publique, Pravda Inter, Pravda Culture, etc. D'où l'intérêt des subventions dans un monde de connivence : subventionnez et en quelques années les journaux deviennent des tracts de partis, le 20 h du service public un organe de communication gouvernemental, France TV un panier de crabes fonctionnarisé, les radios un programme d'éducation populaire au code de bonne conduite en république festive adoubé par le CSA. Et cerise sur le gâteau, les journalistes n'ont même plus besoin de faire leur travail d'information, il suffit qu'ils se contentent de flatter leurs argentiers, c'est-à-dire le personnel politique.

Moui, cela n'empêche pas que France Inter est une bien meilleur radio que toutes les autres radios nationales.

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Réponse groupée à Tremendo et Free Jazz :

Précision importante : il ne s'agit pas pour moi de défendre la méthode des subventions étatiques, bien sûr. Mais de relativiser le fait que ce type de subvention aie le monopole des effets pervers sur la qualité des différents médias.

Ce que je veux dire, c'est que les grands groupes financiers et industriels ont aujourd'hui la force de frappe des états en terme de capacité de financements des médias. Les lois étant ce qu'elles sont, la presse est relativement libre Dieu merci et les grand groupes ont toute liberté pour investir dedans comme bon leur semble. Dans la situation actuelle, l'Etat n'est donc qu'un gros actionnaire parmi d'autre au service de la manipulation des informations qu'il souhaite diffuser au travers des médias qu'il maîtrise. l'Etat n'a rien à faire sur ce créneau dans une optique libérale minarchiste, mais il est à l'heure actuelle un acteur parmi tant d'autres, sa capacité de désinformation euh pardon d'information est en concurrence avec d'autres grands groupes.

Ensuite il y a le cas de la France et là je rejoins FJ sur la main-mise idéologique de la gauche d'Etat sur les médias natonaux. Quant à TF1 cette chaîne a réglé le problème en prenant le parti à peine voilé de ne plus informer.

Sans internet et la montée de nouveaux acteurs youtube ou autre plus indépendants (les sites de réinformations par exemple :dentier: ), nous ne saurions rien merci Tremendo de le souligner.

Conclusion il faut dénoncer les subventions mais comme j'avais envie de vous contrarier je suis venu vous gratifier de ma petite opinion :dentier:

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Surtout, tout cet argent public, ça crée peut-être plus qu'ailleurs je pense une salle et même classe de journalistes, tous frères et soeur de lait (des mamelles de l'argent public).

Exemple, l'autre jour ma copine au restaurant voit Marie Drucker s'asseoir à sa gauche. Un mec sur sa droite, qui travaille à Canal+, va la voir, et en quelques minutes il obtient une interview au 20h pour un truc que Canal est en train de tourner. Et le mec dit "de toute façons, c'est vous qui le financez, enfin France Televisions". Même les chaînes privées, à travers les partenariats, est donc abreuvée.

Mais bon, la gauche a tout un argumentaire sur la question, qui peut parfois rejoindre la tradition libérale. L'Etat étant sensé être neutre, il vaut mieux qu'il finance les médias comme ça toutes les opinions peuvent s'exprimer, disent-ils. Sans l'Etat par exemple l'Humanité aura disparu, ce qui serait dramatique pour le débat d'idées. Cette obsession du débat d'idées qui permet aux esprits de se libérer, à l'homme d'arracher son indépendance, est flatteuse et vient directement des Lumières. Donc dur à attaquer.

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Moui, cela n'empêche pas que France Inter est une bien meilleur radio que toutes les autres radios nationales.

On parle bien de la station d'Etat où sévissent Val, Pulvar, Mermet, Autain, Aram, Fourest & Cie?

Surtout, tout cet argent public, ça crée peut-être plus qu'ailleurs je pense une salle et même classe de journalistes, tous frères et soeur de lait (des mamelles de l'argent public).

La fonctionnarisation de la profession implique bien-sûr davantage d'uniformisation de la formation et du biais idéologique lié (sc po & cie), ce qui augmente d'autant l'inculture crasse et la médiocrité des journaleux.

Mais bon, la gauche a tout un argumentaire sur la question, qui peut parfois rejoindre la tradition libérale. L'Etat étant sensé être neutre, il vaut mieux qu'il finance les médias comme ça toutes les opinions peuvent s'exprimer, disent-ils. Sans l'Etat par exemple l'Humanité aura disparu, ce qui serait dramatique pour le débat d'idées. Cette obsession du débat d'idées qui permet aux esprits de se libérer, à l'homme d'arracher son indépendance, est flatteuse et vient directement des Lumières. Donc dur à attaquer.

L'éducation de la gauche à l'esprit critique et au débat sur fond de bourdieuseries, c'est une vaste blague qui se termine toujours en condamnation définitive des méchants et en catéchisme des bons sentiments. Il suffit de regarder 2 minutes de débat avec Pulvar ou Joffrin, qui seront loués pour leurs qualités pédagogiques de sensibilisation citoyenne.

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Réponse groupée à Tremendo et Free Jazz :

Précision importante : il ne s'agit pas pour moi de défendre la méthode des subventions étatiques, bien sûr. Mais de relativiser le fait que ce type de subvention aie le monopole des effets pervers sur la qualité des différents médias.

Ce que je veux dire, c'est que les grands groupes financiers et industriels ont aujourd'hui la force de frappe des états en terme de capacité de financements des médias. Les lois étant ce qu'elles sont, la presse est relativement libre Dieu merci et les grand groupes ont toute liberté pour investir dedans comme bon leur semble. Dans la situation actuelle, l'Etat n'est donc qu'un gros actionnaire parmi d'autre au service de la manipulation des informations qu'il souhaite diffuser au travers des médias qu'il maîtrise. l'Etat n'a rien à faire sur ce créneau dans une optique libérale minarchiste, mais il est à l'heure actuelle un acteur parmi tant d'autres, sa capacité de désinformation euh pardon d'information est en concurrence avec d'autres grands groupes.

Ensuite il y a le cas de la France et là je rejoins FJ sur la main-mise idéologique de la gauche d'Etat sur les médias natonaux. Quant à TF1 cette chaîne a réglé le problème en prenant le parti à peine voilé de ne plus informer.

Sans internet et la montée de nouveaux acteurs youtube ou autre plus indépendants (les sites de réinformations par exemple :dentier: ), nous ne saurions rien merci Tremendo de le souligner.

Conclusion il faut dénoncer les subventions mais comme j'avais envie de vous contrarier je suis venu vous gratifier de ma petite opinion :dentier:

Il y a deux choses, d'une part le degré d'objectivité et d'autre part le contenu en lui-même.

Sur l'objectivité, un groupe public ou privé peuvent en manquer, France télévisions en manque carrément mais Fox news aussi il faut bien le dire, TF1 aussi de temps en temps, d'autres médias sont plus neutres car ils se fichent de l'actualité. Cependant le groupe public le fera pour des motifs idéologiques et politiques qui n'ont rien à voir avec ce que veulent les téléspectateurs, alors que le groupe privé le fera parce qu'il vise un type de téléspectateur selon une stratégie marketing bien défini. Dans le cas de TF1 et d'émissions comme le droit de savoir, on voulait faire aussi dans le sensationnalisme, mais il y avait le désir de viser des populations électoralement de droite.

Là-dessus, je me fiche qu'une chaine soit ouvertement de droite ou de gauche et manque d'objectivité, je veux que ce soit sans argent public et qu'il y ait des médias accessibles des deux côtés, le spectateur fera son choix. Or en France, à part TF1 qui reste étatiste pleinement, le reste est de gauche.

D'autre part il y a la qualité du contenu, et ça c'est subjectif donc bien évidemment chacun a son avis. Je trouve qu'en France on est abreuvé de séries policières, et à toute heure de reportages-éclair sur les modes de société ou les dernières tendances, ça devient saoûlant, alors qu'en revanche le cinéma est peu présent, en Espagne c'est complètement l'inverse et il y a aussi beaucoup de débats politiques et économiques facilement accessibles, même sur des chaines privées. Alors bien sûr les contenus s'adaptent aux cultures de chaque pays mais je suis de moins en moins intéressé par la télé en France.

En revanche pour revenir au débat, oui parfois à certaines heures les chaines privées ont un contenu pire que les chaines publiques, mais ça n'arrive pas souvent.

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Ha c'était ironique, pardon.

Ah ouais mais là c'était du dixième degré au moins…non?

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Mais bon, la gauche a tout un argumentaire sur la question, qui peut parfois rejoindre la tradition libérale. L'Etat étant sensé être neutre, il vaut mieux qu'il finance les médias comme ça toutes les opinions peuvent s'exprimer, disent-ils. Sans l'Etat par exemple l'Humanité aura disparu, ce qui serait dramatique pour le débat d'idées. Cette obsession du débat d'idées qui permet aux esprits de se libérer, à l'homme d'arracher son indépendance, est flatteuse et vient directement des Lumières. Donc dur à attaquer.

Dans les pays latins on aime bien débattre en permanence mais ne rien faire.

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L'éducation de la gauche à l'esprit critique et au débat sur fond de bourdieuseries, c'est une vaste blague qui se termine toujours en condamnation définitive des méchants et en catéchisme des bons sentiments. Il suffit de regarder 2 minutes de débat avec Pulvar ou Joffrin, qui seront loués pour leurs qualités pédagogiques de sensibilisation citoyenne.

Exactement, oui. Mais l'idée que le débat fait avancer les choses les conforte plus encore dans les positions auxquelles ils arrivent nécessairement, ce qui les amène d'autant plus à louer ce débat d'idées qui pourtant n'existe plus. Car seules certaines idées, celles qui obtiennent les faveurs politiques, donc les leurs, sont représentées. Et de là la boucle d'auto-justification de la presse "diversifiée" et donc subventionnée.

"On voudrait faire exister, par l'invocation d'un mot, quelque chose dont est de moins en moins sûr qu'il conserve aujourd'hui ses conditions de possibilité" (Muray).

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Il y a deux choses, d'une part le degré d'objectivité et d'autre part le contenu en lui-même.

Sur l'objectivité, un groupe public ou privé peuvent en manquer, France télévisions en manque carrément mais Fox news aussi il faut bien le dire, TF1 aussi de temps en temps, d'autres médias sont plus neutres car ils se fichent de l'actualité. Cependant le groupe public le fera pour des motifs idéologiques et politiques qui n'ont rien à voir avec ce que veulent les téléspectateurs, alors que le groupe privé le fera parce qu'il vise un type de téléspectateur selon une stratégie marketing bien défini. Dans le cas de TF1 et d'émissions comme le droit de savoir, on voulait faire aussi dans le sensationnalisme, mais il y avait le désir de viser des populations électoralement de droite.

Là-dessus, je me fiche qu'une chaine soit ouvertement de droite ou de gauche et manque d'objectivité, je veux que ce soit sans argent public et qu'il y ait des médias accessibles des deux côtés, le spectateur fera son choix. Or en France, à part TF1 qui reste étatiste pleinement, le reste est de gauche.

D'autre part il y a la qualité du contenu, et ça c'est subjectif donc bien évidemment chacun a son avis. Je trouve qu'en France on est abreuvé de séries policières, et à toute heure de reportages-éclair sur les modes de société ou les dernières tendances, ça devient saoûlant, alors qu'en revanche le cinéma est peu présent, en Espagne c'est complètement l'inverse et il y a aussi beaucoup de débats politiques et économiques facilement accessibles, même sur des chaines privées. Alors bien sûr les contenus s'adaptent aux cultures de chaque pays mais je suis de moins en moins intéressé par la télé en France.

En revanche pour revenir au débat, oui parfois à certaines heures les chaines privées ont un contenu pire que les chaines publiques, mais ça n'arrive pas souvent.

Ah ouais mais là c'était du dixième degré au moins…non?

C'est marrant quand j'étais dans le Michigan pour le boulot, les gens que je rencontrais me disaient que pour eux Fox News était neutre tandisque CNN était engagé côté démocrates.

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Moui. Pas convaincu sur le lien de cause à effet entre subventions et qualité, pour le coup. Sur le principe les subventions étatiques sont critiquables, mais quand la presse est par ailleurs tenue par des géants industriels ou financiers, est-elle meilleure ? TF1 est la chaîne la plus pourrie. Il y a tout ce que les journaux vous disent et tout ce qu'ils ne vous disent pas lorsque cela concerne les intérêts de leurs propriétaires. La voix de son maître, comme on dit …

+1 Sur presque tout.

"Vous verrez, ils viendront nous manger dans la main".

Lorsque Francis Bouygues propose à ses cadres l'idées de racheter TF1, d'abord ses derniers pensent immédiatement que le vioque veut se payer une danseuse pour sa fin de carrière, il veut un peu de paillette.

Le bon vieux Francis prononça alors la phrase que je cite ci-dessus, montrant bien évidemment qu'il anticipait l'explosion du Polical Star System, le syndrome "vu à la TV".

On a eu successivement les bulles Michel Noir, puis la bulle Balladur, puis la bulle DSK, etc. Et un peu la bulle Hollande qui elle n'a pas explosé.

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La meilleure façon de débattre c'est de se tenir bien à l'écart de Saint Germain des Prés, mais n'allez pas le répéter à Pulvar, elle pourrait mal le prendre :dentier:

C'est marrant quand j'étais dans le Michigan pour le boulot, les gens que je rencontrais me disaient que pour eux Fox News était neutre tandisque CNN était engagé côté démocrates.

Un jour on m'a dit que Libé était un journal neutre …

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A propos de Panier de crabes, à qui appartient les Inrocks déjà?

Le journaliste Thomas Legrand a annoncé à Télérama qu'il quittait Les Inrocks en réaction à l'arrivée d'Audrey Pulvar comme directrice de l'éditorial, jugeant "impossible" de rester, car le "journalisme politique est avant tout une lutte contre la communication politique". "Dès que j'ai su qu'Audrey Pulvar arrivait. Je n'y ai pas cru au début, ça me semblait impossible !" a expliqué le journaliste politique, qui signe également des chroniques politiques sur France Inter et sur le site internet Slate. "Je n'ai rien contre elle. Je ne crains pas la censure, ni ses relectures orientées. Je sais qu'elle me laisserait libre. Je ne mets pas en cause sa capacité de schizophrénie…", a-t-il ajouté.

"Forcément, elle aura des infos : si elle les dit, elle trahit son compagnon (le ministre Arnaud Montebourg, NDLR). Si elle ne les dit pas, elle trahit son journal et sa condition de journaliste. Pour moi, c'était impossible de rester", a dit Thomas Legrand. "Le journalisme politique, c'est avant tout une lutte contre la communication politique, un contre-pouvoir institutionnel. Un journal traitant de politique ne peut pas être dirigé par quelqu'un d'aussi impliqué personnellement dans la vie politique du pays", a-t-il ajouté.

Audrey Pulvar, compagne du ministre du Redressement productif, a été nommée vendredi directrice en charge de l'éditorial des Inrockuptibles. Elle forme un tandem avec Arnaud Aubron, directeur en charge du développement de l'hebdomadaire. Les deux journalistes remplacent David Kessler, qui a quitté la direction des Inrocks pour rejoindre le cabinet du président de la République, François Hollande. Dans une interview accordée lundi, elle a déclaré que l'hebdomadaire ne serait "ni une annexe, ni une chambre d'écho, ni un organe du Parti socialiste, du gouvernement ou du chef de l'état".

:D

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A propos de Panier de crabes, à qui appartient les Inrocks déjà?

:D

Il est absolument vraisemblable que ce que Legrand dit ne soit que du bullshit : il est juste jaloux de voir quelqu'un arriver à un poste qu'il convoitait très probablement. Jalousie professionnelle, probablement rien de politique ni d'éthique comme il semble le faire croire.

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Ce que dit Legrand n'a aucune importance en l'occurence, l'information de l'article c'est que des journaleux-militants (très) proches du PS jouent au jeu des chaises musicales pour monopoliser les postes entre journaux subventionnés et cabinets ministeriels. Il est d'ailleurs facile de poser en belle âme à l'éthique flétrie, quand on continue d'être grassement payé pour des éditoriaux entrefilets tièdes par France Inter & Slate.

La réponse pour les Inrocks est donc Matthieu Pigasse , le banquier de Hollande, aussi actionnaire du Monde et du Huffington. On a ici une édifiante illustration du journalisme de connivence dont je parlais: difficile en effet de faire un microcosme plus consanguin. Prenez BHL et ses réseaux par exemple, il n'y a qu'en France où la presse peut se montrer aussi complaisante et servile avec un tel pitre.

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Ce que dit Legrand n'a aucune importance en l'occurence, l'information de l'article c'est que des journaleux-militants (très) proches du PS jouent au jeu des chaises musicales pour monopoliser les postes entre journaux subventionnés et cabinets ministeriels. Il est d'ailleurs facile de poser en belle âme à l'éthique flétrie, quand on continue d'être grassement payé pour des éditoriaux entrefilets tièdes par France Inter & Slate.

La réponse pour les Inrocks est donc Matthieu Pigasse , le banquier de Hollande, aussi actionnaire du Monde et du Huffington. On a ici une édifiante illustration du journalisme de connivence dont je parlais: difficile en effet de faire un microcosme plus consanguin. Prenez BHL et ses réseaux par exemple, il n'y a qu'en France où la presse peut se montrer aussi complaisante et servile avec un tel pitre.

On est 100% d'accord. Je n'avais pas compris ta question sur Pigasse, je croyais qu'elle était rhétorique vu qu'on voit ce type partout (et avec la mort de Olivier Ferrand, je sens qu'on va voir le banquier millionnaire encore plus souvent). Il a écrit un bouquin récemment :

Le « scénario du pire », désormais, c'est la disparition de la monnaie unique, décrite par l'exemple. L'auteur imagine la sortie de la Syldavie (le pays fictif du « Sceptre d'Ottokar » de Tintin) de la zone euro, démontrant que le coût serait dramatiquement élevé pour l'ensemble du continent. Le scénario du meilleur, en revanche, c'est celui d'une véritable intégration budgétaire et politique de l'Union européenne. Une « révolution à mener », plaide Matthieu Pigasse, qui rappelle que les Etats-Unis ont mis cent cinquante ans pour passer d'une union monétaire à une union économique et budgétaire.

La dernière des révolutions, celle qui reste à « inventer », tient forcément du plaidoyer politique. Elle reprend des idées chères à l'auteur, comme la promotion du risque face à la rente, de la jeunesse face au « péril vieux ». Une demi-douzaine de pistes sont évoquées, parmi lesquelles la modification des statuts de la BCE, qui n'a aujourd'hui « aucun objectif d'économie réelle » et « agit comme l'ennemie des jeunes » en n'allégeant pas le poids de la dette. Il défend aussi l'égalisation de la taxation du capital et du travail, la suppression des niches fiscales, et la réindustrialisation de la France. Tout un programme.

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A propos de Panier de crabes, à qui appartient les Inrocks déjà?

:dentier:

Reprocher à Pulvar son manque d'indépendance dans un journal qui a toujours été le centre de formation et l'organe de communication du Parti Socialiste ça ne manque pas de sel.

Elle reprend des idées chères à l'auteur, comme la promotion du risque face à la rente, de la jeunesse face au « péril vieux ». Une demi-douzaine de pistes sont évoquées, parmi lesquelles la modification des statuts de la BCE, qui n'a aujourd'hui « aucun objectif d'économie réelle » et « agit comme l'ennemie des jeunes » en n'allégeant pas le poids de la dette. Il défend aussi l'égalisation de la taxation du capital et du travail, la suppression des niches fiscales, et la réindustrialisation de la France. Tout un programme

Comment dire tout et son contraire, réindustrialiser la France implique d'emprunter de l'argent forcément et donc laisser des dettes aux générations futures.

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La question purement rhétorique étant : n’est-il pas pour le moins indécent que la compagne (Audrey Pulvar) d’un ministre chargé d’aider au redressement d’entreprises en difficulté (Arnaud Montebourg) devienne la salariée d’un journal dont le propriétaire (Mathieu Pigasse) est par ailleurs président d’une banque (Lazard) qui s’est spécialisée dans les restructurations en tous genres, notamment de sociétés ou de dettes d’Etats en difficulté ?

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Moui. Pas convaincu sur le lien de cause à effet entre subventions et qualité, pour le coup.

Pour ma part, le lien me semble évident. TF1 qui fait de la m*rde, semble accuser le coup et est en perte de vitesse. Il y a eu un grande inertie du fait de sa position particulière de première chaine existante mais cela ne suffit plus. Si elle ne réagit pas, elle disparaitra.

A contrario, une chaine publique peut continuer à faire de la m*rde ad vitam eternam puisque quoi qu'il arrive elle continuera à percevoir du pognon.

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