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Logique financière, réponse libérale


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Bonjour,

Je viens ici m'enquérir de la réponse des libéraux à une critique assez omniprésente dans les médias, celle des conséquences de la "financiarisation" de l'économie. Le mieux, c'est de donner un exemple.

Voici ce qu'a pu dire René Passet (président d'Attac, collectif Roosevelt, vous voyez le genre :) ) :

"En exigeant des entreprises des taux de rendement de 15 % de leurs capitaux propres, on inverse la finalité de l'économie. De moyen, la finance devient l'objectif suprême. La rente de l'actionnaire, qui se nourrit des ponctions effectuées sur les autres revenus, conduit systématiquement à réduire les salaires, le nombre d'emplois, la dépense publique, la protection sociale. Le néolibéralisme creuse les inégalités à l'échelle mondiale, place l'argent au-dessus de tout, provoquant une crise du sens et des valeurs, brouille les frontières entre économie « propre » et « sale ». La logique marchande triomphe, englobant la culture, l'éducation, la santé. Le vivant, hier sacré, fait l'objet de brevets. Et les ressources naturelles, surexploitées, sont peu à peu épuisées par la course productiviste."

J'ai choisi cet extrait parce que c'est un bon condensé de la critique antilibérale que l'on entend partout.

Sans nier le rôle prépondérant des banques centrales et politiques publiques foireuses dans les crises de ces dernières années (que les gens qui s'expriment comme ce monsieur oublient bien souvent)… Le système financier moderne ne porte-t-il pas en lui quelque chose de malsain ? Alors que la finance est censée "graisser" le système, servir de moyen, elle en devient la fin. La recherche chez les actionnaires d'un rendement toujours plus important entraîne la compression des salaires et du nombre d'emplois, et a ainsi transformé le "cercle vertueux" du capitalisme industriel (où patrons et ouvriers s'enrichissent) en cercle vicieux. Cette perversion que dénoncent Passet et les autres n'est-elle pas inhérente à la logique financière ?

C'est-à-dire que même si les Etats n'étaient pas là pour permettre aux banques de faire n'importe quoi en les couvrant, le système financier ne conserverait-il pas les défauts en question ?

C'est pour avoir la réponse des libéraux à ce genre de critique que je m'adresse à vous, puisque dans les médias standard la critique anti-libérale est partout, alors que les réponses libérales se font plus rares.

Merci d'avance :)

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"En exigeant des entreprises des taux de rendement de 15 % de leurs capitaux propres, on inverse la finalité de l'économie. De moyen, la finance devient l'objectif suprême. La rente de l'actionnaire, qui se nourrit des ponctions effectuées sur les autres revenus, conduit systématiquement à réduire les salaires, le nombre d'emplois, la dépense publique, la protection sociale. Le néolibéralisme creuse les inégalités à l'échelle mondiale, place l'argent au-dessus de tout, provoquant une crise du sens et des valeurs, brouille les frontières entre économie « propre » et « sale ». La logique marchande triomphe, englobant la culture, l'éducation, la santé. Le vivant, hier sacré, fait l'objet de brevets. Et les ressources naturelles, surexploitées, sont peu à peu épuisées par la course productiviste."

Cela ne concerne pas les libéraux.

Ceci est une connerie.

Je ne vois pas le rapport.

Vivement que ce soit vrai.

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En exigeant des entreprises des taux de rendement de 15 % de leurs capitaux propres, on inverse la finalité de l'économie.

L'actionnaire le plus exigeant est l'Etat. Les entreprises semi-publiques comme France Telecom s'en plaignent constamment.

La rente de l'actionnaire, qui se nourrit des ponctions effectuées sur les autres revenus, conduit systématiquement à réduire les salaires, le nombre d'emplois, la dépense publique, la protection sociale.

L'actionnaire utilise l'argent de sa rente pour investir dans les entreprises, créer des emplois, augmenter les salaires. Curieusement, on n'en parle jamais.

La dépense publique se fait par les impôts. Les impôts réduisent les salaires bien plus que ce que peuvent faire n'importe quels actionnaires. La protection sociale rend l'emploi plus difficile à manier, et augmente le chômage bien plus que ce que peuvent faire n'importe quels actionnaires.

Le néolibéralisme creuse les inégalités à l'échelle mondiale

Le libéralisme se fiche des inégalités du moment que chacun peut progresser. Par contre les Etats gravent les inégalités dans le marbre. La France ultra étatiste et égalitaire a l'une des mobilités intergénérationnelles les plus faibles parmi les pays développés.

brouille les frontières entre économie « propre » et « sale ».

Quels sont les pseudos dictateurs qui osent définir la limite entre économie propre et sale ? A quel moment l'actionnaire qui gagne de l'argent via une entreprise A et réinvestit dans une entreprise B devient-il propre ou sale ?

La logique marchande triomphe, englobant la culture, l'éducation, la santé.

La culture privée se porte bien mieux que la culture étatique (qui sonne très bolchevique, pour moi la culture c'est ce que les gens en font, pas ce que le politicien en décide). Exemple simple: le cinéma français complètement subventionné est mort. Les producteurs ne veulent pas vendre et font de la merde payée par les gens qui vont voir des films américains. Le cinéma américain, lui, marche du tonnerre sans subvention.

Les USA dominent le monde avec les universités privées, et nous allument sur le domaine de la santé. La logique marchande est celle qui rend les secteurs rentables. Quand un secteur est rentable, il a plus de sous pour investir, se développer, s'améliorer. La rentabilité n'est pas un gros mot.

Et les ressources naturelles, surexploitées, sont peu à peu épuisées par la course productiviste."

Lorsque les ressources naturelles sont gérées par l'ensemble des acteurs privés, ceux-ci s'adaptent à leur évolution. Quand par contre elles sont gérées par une toute puissance étatique qui ne s'adapte pas à la nature mais à l'électorat, on aboutit bien plus souvent à des catastrophe. Le meilleur exemple en est certainement la manie des biocarburants, imposés par les Etats, qui détruisent le marché des denrées alimentaires et provoquent des famines. Si seuls les acteurs privés en étaient en charge, ils refuseraient ces carburants à l'écologie douteuse pour mettre la priorité sur ce que les gens veulent: manger.

On pourrait aussi parler des ressources naturelles comme la forêt amazonienne ou les secteurs maritimes en surpêche, qui sont bien mieux gérés dès lors qu'ils appartiennent à des personnes privées qui vont forcément en prendre soin, plutôt qu'à des Etats qui les laissent exploiter par tout le monde.

C'est-à-dire que même si les Etats n'étaient pas là pour permettre aux banques de faire n'importe quoi en les couvrant, le système financier ne conserverait-il pas les défauts en question ?

Un système aussi complexe que l'ensemble de la finance n'est pas exempt de défaut, mais le problème c'est qu'en voulant le dominer, les Etats font plus de mal que de bien. Vouloir passer par ce biais c'est faire encore pire que la finance: de quelques acteurs privés puissants qui peuvent faire de la merde mais devront alors l'assumer, on passe à des acteurs publics qui feront de la merde sans jamais avoir à en assumer les conséquences. Et ça donne la crise de la dette, par exemple.

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Merci pour cette réponse.

Les USA dominent le monde avec les universités privées, et nous allument sur le domaine de la santé.

Hhmm… Pourrais-je avoir des liens vers une ou des études qui démontrent que les universités privées américaine et leur système de santé privé font mieux que ceux que nous avons, nous ? Et qu'ils ne laissent pas les plus démunis sur le carreau, comme on l'entend souvent ?

Lorsque les ressources naturelles sont gérées par l'ensemble des acteurs privés, ceux-ci s'adaptent à leur évolution.

Là-encore, pourriez-vous m'indiquer des études ou des bouquins qui s'attaquent aux problèmes environnementaux modernes (surpêche, exploitation trop intensive des sols et érosion, déforestation, braconnage…) d'un point de vue libéral ? C'est-à-dire en démontrant que la gestion étatique a aggravé ou provoqué ces problèmes, et en présentant des cas significatifs où la propriété privée a incité les propriétaires à une saine gestion ?

Merci

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La rente de l'actionnaire, qui se nourrit des ponctions effectuées sur les autres revenus, conduit systématiquement à réduire les salaires, le nombre d'emplois, la dépense publique, la protection sociale.

En tant qu'actionnaire je voudrais réagir à ce point précis.

D'abord, le terme "rente" me parait inapproprié.

Si tu regardes par exemple sur wiktionnary, tu peux lire:

« Une rente est, pour un particulier, une somme fixée à l'avance reçue périodiquement (par exemple chaque mois ou chaque année), pour une durée fixée d'avance (rente certaine) ou, éventuellement, pour le reste de sa vie (rente viagère), »

Or, le dividende perçu par l'actionnaire N'EST PAS une somme fixée à l'avance. C'est une part des bénéfices et une entreprise ça fait parfois des bénéfices, et parfois ça n'en fait pas. Donc, nuance. Si tu veux un exemple de rente tu peux citer une pension de retraite ou le RSA. Bizarrement on emploie rarement ce terme pour qualifier ces revenus, alors qu'il y serait bien plus approprié que pour parler des dividendes.

Pour la même raison, le dividende n'est pas une ponction sur les salaires. C'est ce qui reste une fois que les salaires ont été payés, SI il reste quelque chose. Donc faut avoir l'esprit tordu pour estimer que c'est prélevé sur les salaires. Les salaires sont payés conformément au contrat de travail, il n'y a pas de ponction qui tienne. Je sais pas moi, c'est comme si tu disais qu'un ferrailleur qui gagne sa vie en recyclant tes déchets se fait du fric sur ton dos.

Ensuite et surtout, quand il y a des bénéfices, il faut bien les distribuer à quelqu'un. Le système des actions n'est rien d'autre qu'un moyen d'organiser cette distribution.

Les gauchistes pensent que les bénéfices devraient revenir aux salariés. Qu'à cela ne tienne. Imagineons donc qu'on réquisitionne une entreprise et qu'on décide que dorénavant les salariés toucheront les bénéfices, en plus de leur salaire.

Ok, la première année l'ouvrier Pierre touche 100 euros pour son dividende du bénéfice annuel. Il est content. La deuxième année l'entreprise ne fait pas de bénef et Pierre est un peu déçu. Et là Paul (qui travaille ou non pour l'entreprise, peu importe) surgit et propose à Pierre de lui donner 1000 euros tout de suite. Ce que Paul demande en échange c'est que Pierre renonce à son droit à toucher le dividende lors des années suivantes, et qu'il annonce à la direction qu'à l'avenir ce sera Paul qui touchera sa part.

Pierre n'est pas obligé d'accepter, mais pour diverses raisons il a envie de jouir de son argent maintenant. Il n'aime pas attendre et Paul lui propose tout de même dix fois les bénéfices qu'il a touché l'an dernier. Alors il accepte.

Et donc petit à petit un marché se met en place, où ceux qui préfèrent toucher des sous tout de suite plutôt qu'attendre des années, vendent à ceux qui ont un tempérament d'épargnant et qui savent attendre.

Au final, on peut très bien aboutir à une situation où les bénéfices de l'entreprise n'appartiennent plus au salariés, mais à des gens qui ont une mentalité d'épargnant, c'est à dire qui savent renoncer à une consommation immédiate dans la perspective d'un gain ultérieur. Et c'est gens ne font pas nécessairement des salariés de l'entrepise.

Bref, on revient à la case départ, sauf qu'entre temps des gens auront été spoliés de leur propriété (résultat de la réquisition). Et tout ça, pour rien.

Si les salariés sont insatisfaits du fait qu'ils ne touchent pas de dividendes, ils n'ont qu'une seule chose à faire pour palier à cela: acheter des actions. Les marchés sont ouvert à tout le monde, rien ne leur interdit d'entrer dans le capital, à hauteur de leurs moyens. Etrangement, ceux qui disent que le capital devrait appartenir aux salariés ne possèdent aucune action. Pas une seule. Moi ça me consterne.

En gros ils veulent quelque chose, mais la seule chose qu'ils sont disposés à faire pour avoir cette chose, c'est la prendre de force. C'est une mentalité de voleur.

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Hhmm… Pourrais-je avoir des liens vers une ou des études qui démontrent que les universités privées américaine et leur système de santé privé font mieux que ceux que nous avons, nous ? Et qu'ils ne laissent pas les plus démunis sur le carreau, comme on l'entend souvent ?

Pour les universités : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/14/97002-20120814FILWWW00484-classement-des-universites-paris-sud-37e.php

4 meilleurs places : US ; 17 sur les 20 premières ;

Meilleures université française => 37°

Pour la santé, c'est plus discutable.

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Voici ce qu'a pu dire René Passet (président d'Attac, collectif Roosevelt… ) :

Message signalé à la modération.

"En exigeant des entreprises des taux de rendement de 15 % de leurs capitaux propres.

Si toutes les entreprises faisaient 15% de rendement, on n'aurait pas une croissance aussi faible.

De moyen, la finance devient l'objectif suprême.

La finance, comme toute activité commerciale, est à la fois un moyen et une fin. Personne ne s'indigne du fait qu'un commerçant gagne de l'argent en vendant ses produits, pas plus du fait qu'un salarié ne travaille pas seulement pour la gloire de fournir des produits etc… Je ne vois pas pourquoi un financier devrait être plus philantrope que les autres.

La rente de l'actionnaire, qui se nourrit des ponctions effectuées sur les autres revenus

Et l'argent qui a servi à acheter des actions, il a été gagné comment dans la plupart des cas ? Et les capitaux de l'entreprise qu permettent aux salariés d'être aussi productifs et de gagner de tels salaires, ils ont été financés par qui ? René Passet pense que les salariés ne sont pas assez payés par rapport au travail qu'ils fournissent ? Qu'il monte sa propre boite et il verra que ce n'est pas auss simple de conserver le même niveau de revenu à travail égal.

, conduit systématiquement à réduire les salaires, le nombre d'emplois, la dépense publique, la protection sociale. Le néolibéralisme creuse les inégalités à l'échelle mondiale, place l'argent au-dessus de tout, provoquant une crise du sens et des valeurs, brouille les frontières entre économie « propre » et « sale ».

C'est pénible de devoir répondre à de tels poncifs, je préfère te renvoyer aux réponses qui ont été faites plus haut.

La logique marchande triomphe, englobant la culture, l'éducation, la santé.

Au cas où René Passet ne serait pas au courant, ces services ne sont pas gratuits. Laisser l'état s'en occpuer, c'est prendre le risque de perdre totalement le contrôle sur la maîtrise des coûts, notamment à cause de l'absence de concurrence. C'est justement ce qui est en train de se produire en France, comme par hasard.

Le vivant, hier sacré, fait l'objet de brevets.

Ca tombe mal, la plupart des libéraux sont justement contre la propriété intellectuelle.

Sans nier le rôle prépondérant des banques centrales et politiques publiques foireuses dans les crises de ces dernières années (que les gens qui s'expriment comme ce monsieur oublient bien souvent)… Le système financier moderne ne porte-t-il pas en lui quelque chose de malsain ?

Quand on veut résoudre un problème, on commence par supprimer tout ce qui est nuisible, pas à se poser la quesiton de savoir si le reste fonctionne bien ou mal. Ensuite, si quelqu'un veut rajouter des contraintes supplémentaires dans l'économie, c'est à lui de prouver que la société se portera mieux avec que sans. Ce n'est pas aux libéraux de prouver que la liberté est le meilleur choix.

La recherche chez les actionnaires d'un rendement toujours plus important entraîne la compression des salaires et du nombre d'emplois, et a ainsi transformé le "cercle vertueux" du capitalisme industriel (où patrons et ouvriers s'enrichissent) en cercle vicieux. Cette perversion que dénoncent Passet et les autres n'est-elle pas inhérente à la logique financière ?

Au contraire, plus les rendements s'accroissent, plus tout le monde s'enrichi. Même en supposant que les salaires n'augmentent pas, l'entreprise pourra baisser ses prix et si ce phénomène se produit sur l'ensemble de l'économie, le pouvoir d'achat de tous les travailleurs augmentera. Pas besoin d'un salaire plus élevé pour ça.

C'est-à-dire que même si les Etats n'étaient pas là pour permettre aux banques de faire n'importe quoi en les couvrant, le système financier ne conserverait-il pas les défauts en question ?

Idem, c'est à toi de le prouver, pas à nous.

Pour les universités : http://www.lefigaro….ris-sud-37e.php

4 meilleurs places : US ; 17 sur les 20 premières ;

Meilleures université française => 37°

Pour la santé, c'est plus discutable.

Il faudrait surtout expliquer à Magean que les Etats unis ne sont pas un modèle libéral sur bien des points, notamment leur système de santé.

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Merci à vous tous.

Il faudrait surtout expliquer à Magean que les Etats unis ne sont pas un modèle libéral sur bien des points, notamment leur système de santé.

Effectivement, je me doute que les USA sont loin de représenter le summum du libéralisme, même réduit à sa portion "économique" (si tant est qu'on puisse tronquer aussi aisément une philosophie) - j'aurais même tendance à penser qu'ils représentent un bel exemple de "crony capitalism"… Seulement, dans le domaine de la santé, j'ai quand même en tête un système où des mutuelles privées sont en concurrence à peu près non faussée par l'Etat et où chaque consommateur bénéficie de la liberté de choix. Ce qui, dans ce cas précis, est assez libéral, non ? M'enfin, j'irai me renseigner.

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Merci à vous tous.

Effectivement, je me doute que les USA sont loin de représenter le summum du libéralisme, même réduit à sa portion "économique" (si tant est qu'on puisse tronquer aussi aisément une philosophie) - j'aurais même tendance à penser qu'ils représentent un bel exemple de "crony capitalism"… Seulement, dans le domaine de la santé, j'ai quand même en tête un système où des mutuelles privées sont en concurrence à peu près non faussée par l'Etat et où chaque consommateur bénéficie de la liberté de choix. Ce qui, dans ce cas précis, est assez libéral, non ? M'enfin, j'irai me renseigner.

Peut-être, mais avant l'Obama care en tout cas.

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Merci à vous tous.

Effectivement, je me doute que les USA sont loin de représenter le summum du libéralisme, même réduit à sa portion "économique" (si tant est qu'on puisse tronquer aussi aisément une philosophie) - j'aurais même tendance à penser qu'ils représentent un bel exemple de "crony capitalism"… Seulement, dans le domaine de la santé, j'ai quand même en tête un système où des mutuelles privées sont en concurrence à peu près non faussée par l'Etat et où chaque consommateur bénéficie de la liberté de choix. Ce qui, dans ce cas précis, est assez libéral, non ? M'enfin, j'irai me renseigner.

Indépendamment de toute considération pour le système de santé US, quand on veut prouver quelque chose on essaye au minimum d'établir des corrélations. Or, certains système de santé privés comme le système singapourien montrent clairement que les difficultés que peuvent rencontrer d'autres pays dans ce domaine n'ont aucun rapport avec le libéralisme.

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Si toutes les entreprises faisaient 15% de rendement, on n'aurait pas une croissance aussi faible.

Oui en Savoie que je connais de loin, les entreprises dans la mécanique (pièce de montres, de lunettes ou de bagnoles) font plutôt un bon gros 1% de rendement.

Les 15% c'est juste du vent.

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Si Magean pouvait gentiment me fournir une liste des entreprises qui font 15% de rendement et qui les redistribuent, je suis preneur : j'ai un peu d'argent à placer et j'ai du mal avec les obligations d'Etat là ……

Sinon, devinette : qui prend beaucoup plus que 15% du résultat de l'entreprise, sans prendre aucun risque ? Allez, un peu d'aide : ce "rentier" prend 33,33% ……

Sinon, les salariés sont payés, eux. Alors que pour les actionnaires, il n'y a pas toujours des dividendes même lorsqu'il y a des bénéfices.

Lorsqu'une entreprise va mal, les premiers à en subir les conséquences sont les actionnaires, puis les fournisseurs, puis les organismes sociaux. A partir de là, ça va très très mal et lorsque l'entreprise ne peux plus payer ses salariés, vous pouvez déjà graver la date de décès de ladite entreprise sur une pierre tombale. Vous pouvez même commencer avant, car les organismes sociaux ne sont plus très sociaux alors…. Je dirai même qu'ils sont en mode "vautour" pour dépecer en premier le cadavre de la pauvre entreprise agonisante.

Au fait : la finalité de l'entreprise, c'est de rémunérer au mieux et de façon pérenne les capitaux investit.

Si c'est pour faire du social, pourquoi pas : libre aux dirigeants de choisir leur destinée. Faut juste pas couiner quand une autre entreprise prendra ses parts de marché! Hein !

Le "néolibéralisme" (d'ailleurs, c'est quoi le néolibéralisme?) ne crée pas les inégalités (dans le sens d'injustice) : ce sont les régimes autoritaires, fortement administrés et corrompus (vous avez le choix de la qualité et de la quantité de ces items) qui sont à l'origine des pires inégalités.

Encore une devinette : quels modèles économiques sont à l'oeuvre dans les pays les plus démocratiques, les plus respectueux des libertés ?

Pour ce qui est des brevets : pourquoi les droits d'auteurs sont-ils mieux protégés qu'un brevet sur une molécule qui sauvera des gens? Parce qu'il faut emm.rder les entreprises kapitalistes et protéger les gentils artistes parce qu'ils sont de gauche?

Concernant les ressources naturelles, et plus globalement Maman Gaïa : les plus grands outrages ont été commis par des régimes socialistes. Alliés des Verts……………

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Presque. Il me reste au moins cette question.

Que pensez-vous lorsque vous entendez parler d'affaires où un fonds d'investissement quelconque rachète une entreprise marchant convenablement, pour faire un dégraissage massif ? Le truc cliché, ce qu'on voit dans le Wall Street d'Oliver Stone, ce qui fait toujours scandale dans les journaux (prédateurs financiers blabla), ce dans quoi Mitt Romney est embourbé… Vous vous dîtes que c'est pas réaliste ? Vous pensez "destruction créatrice" ?

Merci

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Que pensez-vous lorsque vous entendez parler d'affaires où un fonds d'investissement quelconque rachète une entreprise marchant convenablement, pour faire un dégraissage massif ? Le truc cliché, ce qu'on voit dans le Wall Street d'Oliver Stone, ce qui fait toujours scandale dans les journaux (prédateurs financiers blabla), ce dans quoi Mitt Romney est embourbé… Vous vous dîtes que c'est pas réaliste ? Vous pensez "destruction créatrice" ?

Dans le cas général c'est de la bêtise pure et simple. Comme lorsque tu vois un "informaticien" dans un film sortir des trucs du genre "je vas hacker le top spot 2000 en double hash intégré, on va prendre le contrôle du satellite pour télécommander la statue de la liberté" ce ne sont que des conneries, du charabia sans aucun sens.

Pose-toi la question en remplaçant "entreprise" par "maison". Qui achèterai une maison pour la démonter et revendre les parties séparément? Dans le cas très très général, personne.

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Pose-toi la question en remplaçant "entreprise" par "maison". Qui achèterai une maison pour la démonter et revendre les parties séparément? Dans le cas très très général, personne.

Par contre, je me souviens qu'à un moment de la crise, certaines compagnies aériennes valaient moins que leur parc d'avions.

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Par contre, je me souviens qu'à un moment de la crise, certaines compagnies aériennes valaient moins que leur parc d'avions.

C'est tout à fait juste, cela signifie que l'entreprise (et plus précisément ses managers) applique une stratégie de nature à détruire la valeur de ses actifs, et que bien évidemment cela doit changer pour retrouver un niveau de valorisation plus favorable.

Un exemple avec RIM : http://www.theregist…m_market_value/

Et un autre : http://www.istockana…of-their-assets

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Par contre, je me souviens qu'à un moment de la crise, certaines compagnies aériennes valaient moins que leur parc d'avions.

Yep. Sauf qu'il n'y avait personne pour les racheter à cette "valeur", ces avions.

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