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Belgique, garnaalkroketten, stoemp & mitraillette


Messages recommandés

Le 01/05/2017 à 13:30, Rincevent a dit :

Qui est ce Raoul Hé Debout ?

 

Député et porte-parole du PTB. En gros, notre Méchant Con local.

 

A signaler quand-même que le PTB est à près de 20% dans les sondages en Wallonie 

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Ils vont probablement faire un score stratosphérique, je ne connais que des gens qui veulent voter pour eux et de tous bords (même des mecs du PP), dont la moitié pour faire chier les politiciens en place, et l'autre moitié pour instaurer une République Soviétique Wallonne.

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  • 3 weeks later...
Citation

 

L'un des plats les plus emblématiques de la Belgique en voie de disparition: "Ça devient presque le prix du caviar"

 

Les crevettes grises sont en train de devenir un produit de luxe, car les prix s'envolent. Les crevettes décortiquées coûtent entre 40 et 60 € le kilo. Conséquence: certains restaurateurs songent à retirer les plats avec des crevettes de leur carte. Martin Vachiery et Xavier Gérard livrent leur reportage dans le centre de Bruxelles pour le RTLINFO 13H.

 

Le marché aux poissons de Bruxelles est un rendez-vous incontournable pour les amateurs des produits de la mer. Mais l’un des plats les plus emblématiques du pays est désormais en voie de disparition. La plupart des restaurateurs ont retiré la tomate crevette de leur carte, à cause de la flambée des prix du crustacé.

 

"Ça devient presque le prix du caviar"


"Il y a cinq ans, c’était, on va dire, 150 grammes, ça revenait à plus ou moins 15 euros, maintenant, il faut compter 25 euros. Pour les gens, c’est une entrée à 25 euros, est-ce qu’ils vont encore donner ce prix-là… C’est comme les caricoles, tout le monde mangeait ça comme ça, à la fourchette, maintenant ça devient presque le prix du caviar", explique Kevin Van Cauwelaert, propriétaire du restaurant "Les crustacés".

 

 

http://www.rtl.be/info/belgique/economie/l-un-des-plats-les-plus-emblematiques-de-la-belgique-en-voie-de-disparition-ca-devient-presque-le-prix-du-caviar--921951.aspx

 


 

Citation

 

La Cara Pils, « la plus mauvaise bière belge », ne sera plus brassée à Saint-Omer

 

[...]

 

Pénurie


En Belgique, la marque fait aussi l’actualité… car elle est victime d’une pénurie, relate le journal « Sud Presse » . «  La chaleur !, répond le PDG de la Brasserie de Saint-Omer. Dès qu’il fait très chaud, les clients doublent ou quadruplent leurs achats. Les verriers, les producteurs de boîtes ont du mal à suivre. Tous les brasseurs sont concernés dès qu’il fait chaud comme la semaine dernière. Dès ce week-end, ça va se stabiliser.  » L’activité de la Brasserie s’en ressent quand les températures montent, les professionnels travaillent davantage. «  Dans l’ensemble on s’en sort bien, les équipes sont fabuleuses  », salue le patron audomarois.


 

http://www.lavoixdunord.fr/170922/article/2017-05-31/la-cara-pils-la-plus-mauvaise-biere-belge-ne-sera-plus-brassee-saint-omer

 

 

CPEF.

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Démission  de Yvan Mayeur, enfin !

 

 

 

Yvan Mayeur est (était) le bourgmestre de Bruxelles. J'ai développé une aversion de plus en plus irrationnelle par rapport à cet homme politique qui par ses combines dans le PS Bruxellois est devenu maire après la retraite de son prédécesseur alors que presque personne ne le connaissait.

 

Depuis il est connu pour sa gestion autoritaire du la ville, et surtout pour son projet de piétonnier sur le principal boulevard du centre que moi et toutes mes connaissances bruxelloises exécrons au plus haut point. Il est tellement impopulaire que des restaurateurs l'ont déjà chassé de leur restaurant.

Il est tombé sur une magnifique affaire de mandat rémunéré au samu-sociale, ASBL crée pour venir en aide aux sans abris et subventionnée à 90% pour se payer ses rémunérations. Une fois l'affaire arrivée, sa défense était que il n'avait pas abusé d'argent public mais sa rémunération venait des donc a l'association, ce qui n'avait pas vraiment joué en sa faveur. Je crois que les belges se sont un peu résigné que leur fournisseur de gaz se sucre sur leur dos, mais utiliser les dons aux sans abris pour se payer une rémunération c'est un niveau de cynisme que même les électeurs PS ne pouvait plus supporter.

En raison de la proximité des élection communales, il a été lâché par son parti et démissionne aujourd'hui. Si c'était les examens et que je n'était pas en erasmus je ramènerait le plus de monde possible sur son piétonnier pour fêter sa démission, même si il sera remplacé par un apparatchik du même genre et que le pietonnier devrait rester, aujourd'hui ,je me dis qu'il y a une justice en ce monde.

 

Également touchée par le scandale, Pascale Peraita, directrice du CPAS (assistance publique communale en Belgique) qui est également autoritaire et peu appréciée. Elle avait été épinglée il y a 3 ans parce qu'avec un salaire de 5000 euro elle occupait (gratuitement) un logement du CPAS, logique.

 

Mon état d'esprit

 

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Il y a 13 heures, Orval a dit :

J'ai développé une aversion de plus en plus irrationnelle par rapport à cet homme politique qui par ses combines dans le PS Bruxellois

Tu n'es pas le seul et ce n'était pas irrationnel.

Entre ses aménagements de la capitale qui méritent amplement que ce type soit baffé jusqu'au sang, son idéologie politique minable, son arrogance et sa prétention, tout concourt à ce qu'on ne puisse que se réjouir de sa satellisation à coups de pied au cul.

  • Yea 1
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On parle de Lalieux pour le remplacer. Or, elle devrait démissionner de son mandat de députée fédérale si c'est le cas et devinez qui est son suppléant... Mayeur. Ce serait juste magique.

 

Pendant ce temps, le PTB se pourlèche les babines et évidemment le MR se tait dans toutes les langues, trop attaché qu'il est à la majorité à Bruxelles-ville et par ricochet au projet de grand stade. Projet qui par ailleurs a plus que du plomb dans l'aile

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C'est un putain de WOT, ça se passe à Bruxelles, mais ça peut intéresser les Français sur des pratiques universelles.

 

Mayeur-Peraïta : nettoyer la politique, pour le bien de la politique

 

Citation

 

Suite à un miniclash de deux bons Brusseleirs avec mon poteau Marc Metdepenningen (Le Soir) sur BelRTL, je voudrais préciser ma position quant à l’affaire Mayeur-Peraïta, que Markske a qualifiée sur antenne de « simplismes de comptoir de bistrot ». Comme quoi, il lui arrive d’être un vrai zievereer aussi.

 

On vote socialiste pour ses valeurs de solidarité, et parce qu’on pense — par exemple — que la masse monétaire n’est pas infinie et que la partager décemment sert l’ensemble de la société. Quand un socialiste, un écolo ou un PTB a une attitude divergente, il le paye donc logiquement plus cher qu’un MR auprès de son propre public parce que l’électeur se sent trompé. Depuis 2008, la difficulté de s’en sortir pour beaucoup de Belges, et l’inquiétude pour l’avenir ont rendu certains revenus et certaines pratiques de moins en moins supportables.

 

Pire (comme dirait Georges) : une série de pratiques récentes ont montré que certains (ex-)socialistes « enrichis » (les fameux « parvenus ») n’hésitaient pas à faire la nique par d’énormes bras d’honneurs à tout qui s’opposerait à leurs diktats, leurs partis, les électeurs, l’opinion, les journalistes. Stéphane Moreau, André Gilles, et la clique de Nethys l’ont démontré en « privatisant » carrément « l’entreprise privée », la déconnectant totalement du contrôle de la maison-mère intercommunale Publifin dans ce qui fait penser à un coup d’État industriel (décrit dans Pan il y a un mois). Ils ont ainsi fait montre d’un mépris absolu, pour le contribuable, l’électeur, les communes, les institutions, et en fait, la démocratie.

 

Bien sûr, des socialistes peuvent bien gagner leur vie. Mais non sans un minimum de décence. Car il est ahurissant que ce soient des socialistes « parvenus » qui tapent le plus fort, le plus haut et le plus violemment dans la caisse, même si ça s’explique en partie par l’importance du socialisme en Wallonie et à Bruxelles. On ne peut pas systématiquement justifier ça par le simplisme : « ce n’est pas parce qu’on est socialiste qu’on ne peut pas gagner plantureusement sa vie ». C’est devenu un véritable pousse-au-crime.

 

Alors que les écologistes bataillent depuis des années pour limiter le cumul, pour relier la charge et une rémunération raisonnable, les socialistes ont eux-mêmes du mal à limiter les mandats, comme l’a montré la tentative de revenir sur les règles de cumul en Wallonie, ou la promesse de Di Rupo de faire quelques choses d’ici… plusieurs années. Or, ce cumul n’est pas compréhensible pour l’électeur : les journées ne sont pas élastiques et on ne peut à la fois gérer de façon optimale plusieurs charges lourdes. Tout le monde le sait, parce que tout le monde le vit au quotidien : lorsqu’on en fait trop, certaines choses, voire de nombreuses choses, sont moins bien faites et à ce moment-là, la rémunération qu’on reçoit est usurpée.

 

Le maïorat de Bruxelles est une charge qui me paraît largement se suffire à elle même, qui est rémunérée en fonction de cette importance, pour un montant brut de 129 461,93 par an. Mayeur est de surcroît président de Vivaqua. Autre charge qui, en principe, devrait représenter un travail assez assidu, puisqu’elle est rémunérée 56 546 € par an. Avec ces deux charges, il gagne 1,5 fois ce que gagne un député et ne peut donc être rémunéré pour aucune autre des charges publiques qu’il assure(rait). Il a cependant le droit, en plus, de travailler dans le secteur privé.

 

En soi, c’est déjà un scandale que des gens appelés à des fonctions aussi prenantes et importantes ont le droit de travailler à leur compte. On le comprend pour des conseillers communaux qui, sinon, ne survivraient tout simplement pas. On peut comprendre que des députés ne lâchent pas totalement leur activité dès lors qu’ils sont susceptibles de devoir revenir à la vie civile après un mandat, faute d’être élus. Mais c’est juste insensé pour des politiciens professionnels dont le revenu politique constant et la retraite dorée suffisent plus que largement à leur fonction. Plus. Que. Largement.

 

Pour les mandats publics, les partis ont acquiescé à cette limite des 150 % du revenu d’un député. C’est un deal. En gros, ce que le mandataire accepterait en plus comme charges doit être gratuit.

 

Des responsables irresponsables
Dans ce contexte, justifier le revenu d’Yvan Mayeur au Samusocial par la responsabilité des administrateurs d’ASBL (qui pourraient « aller en prison » pour des fautes d’autrui, m’explique-t-on) est une aberration. D’abord, parce que généralement, il faut une faute lourde pour qu’un administrateur soit poursuivi (ex. acheter un bien en sachant que l’ASBL n’a pas les moyens de le payer), individuel ou collective. Ensuite, parce que ces fautes éventuelles sont aussi appréciées en fonction du revenu de l’administrateur. Celui qui perçoit des jetons de présence importants sera donc plus facilement condamné que celui qui administre à titre gratuit. Enfin, parce qu’énormément de cumulards ont une très large majorité de mandats gratuits, dans des institutions tout aussi importantes que le Samusocial. En quoi le fait que celui-ci soit privé change-t-il la donne ? En rien !

 

Yvan Mayeur lui-même a beau avoir atteint la limite des rémunérations, il est tout de même aussi administrateur de l’hôpital St-Pierre, qui me semble tout aussi gros et responsabilisant que le Samusocial, et ne touche pas un kopeck pour cette activité. Il est encore administrateur d’Hydralis et des Mines de Pyrite de Vedrin (!), de l’école de police, etc. Dans tous ces cas, il a DÛ laisser tomber ses jetons de présence. Ceux-ci ne sont donc pas justifiés par la grave et terrible responsabilité de l’administrateur qu’on nous sert sur un plateau.

 

De plus, cette responsabilité est surtout engagée quand il commet lui-même une faute, et pire, un délit. Depuis quand rémunère-t-on des gens pour combler le risque qu’ils commettent un délit ? Par ailleurs, tous les administrateurs un peu sensés ont une assurance qui couvre une bonne partie de ces risques.

 

Le privé prive le public
La question du mélange des genres entre privé et public se pose ici de façon exemplaire. Quand le public finance le privé à 50, 60, 80, ou 98 % comme ici, s’agit-il encore d’une ASBL privée, ou est-ce un service public déguisé qui n’est pas tenu de respecter le cadre du fonctionnariat pour ses employés et dont les administrateurs peuvent tout se permettre ? Il y a une question de fond à poser. Et une question de vocabulaire : il est parfaitement immoral d’utiliser cet aspect juridique comme excuse à tout et n’importe quoi. On l’a tenté chez Publifin, où le système a précisément été conçu pour le permettre. Au Samusocial, on aperçoit le même phénomène. Quand Pascale Peraïta prétend que les membres du bureau étaient payés par la partie privée des dons, sous-entendant que les donateurs y consentaient, elle ment effrontément. Sur le site internet du Samusocial, les appels aux dons sont justifiés de la manière suivante :

 

« Grâce à votre solidarité, vous nous permettez d’augmenter notre capacité d’intervention pour venir en aide aux personnes sans-abri. Votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer à aller vers ceux qui n’ont plus rien. Plus que jamais, nous avons en effet besoin du soutien des particuliers pour répondre à une problématique de l’exclusion qui va en augmentant dans nos grandes villes. »

 

À moins qu’on considère,Mayeur et Peraïta comme « ceux qui n’ont plus rien », la prétention brandie par Peraïta était tout simplement odieuse. Le fait que Mayeur n’ait pas immédiatement hurlé qu’elle délirait l’immerge dans cette même hideur. Avoir ensuite précisé qu’il ne touchait lui-même que « 700 euros » (parce qu’il a atteint des plafonds d’imposition, évidemment !), comme si ça le mettait à égalité avec un minimexé du CPAS montre à quel niveau on est tombé. Et c’est là que naît le soupçon que le fric est pour eux une fin en soi, fût-il prélevé sur le budget des nécessiteux. Ce soupçon est peut-être injuste, mais ils auront tout fait pour l’alimenter.

 

Fric, money, pèse, pognon.
Yvan Mayeur ne touchait pas du Samusocial parce qu’il le pouvait, mais bien parce qu’il le voulait. Il a voulu (accepté d’)étendre son revenu en profitant d’une faille du système, soit le fait que le Samusocial fût juridiquement de droit privé. Est-ce compatible avec les valeurs du PS ? Laurette Onkelinx trouve obscène qu’on pose la question. Or, c’est à l’électeur de censurer s’il estime que non. Et censure, il y aura. Parce que Laurette Onkelinx, défenderesse de l’opprimé, n’a pas compris le sens du mot « obscénité ». Ou l’a compris à l’envers.

 

Combien un mandataire socialiste peut-il gagner ?
La question de la rémunération ne se limite pas à ce qu’on palpe au jour le jour. Pour personne. Il y a aussi les risques que l’on prend et les autres avantages, par exemple, la retraite, ou le droit d’utiliser une carte visa professionnelle. Au passage, un simple chauffeur de bus, gagne-petit s’il en est, qui cause un accident mortel qui peut lui être imputé, risque probablement plus gros qu’un administrateur de Samusocial.

 

Avec 185 000 euros bruts par an, Mayeur est déjà dans le 1 % le mieux rémunéré du pays. En cas d’échec, de violation du droit, d’attitude insupportable eu égard à ses engagements, s’il travaillait dans le privé, même comme simple ouvrier, il se retrouverait à la porte (par exemple pour faute grave) et même son droit au chômage en serait menacé.

 

En cas d’erreur de gestion, comme petit patron ou indépendant, il se retrouverait carrément à la rue, sans droit du tout. Nada. Niks. Nitchevo. Yvan Mayeur, lui a plusieurs filets. Même, une mégatoile de filets : il peut demander ses jetons de présence dans tous les Conseils où il siège (St-Pierre, par exemple), garder les 55k/annuels de Vivaqua si on lui permet de rester à la présidence, et au pire du pire, demander sa pension de député de 60 000 bruts par an.

 

Autrement dit, même s’il s’avère qu’il a commis un délit sur le dos des plus faibles d’entre nous, et même s’il est un jour condamné pour cela, il s’en sort avec plus (3, 4, 5 ou 6 fois plus), jusqu’à la fin de sa vie, que l’immense majorité des gens. Et dès 55 ans.

 

Or, les gens qui élisent ces personnes sont des ouvriers, des employés, des indépendants, des patrons (oui, il y a des patrons qui votent PS). Et les salaires de Mayeur, Peraïta et de tous les autres politiciens vient intégralement de ces poches-là. La soif de pouvoir ne peut plus, aujourd’hui être une excuse.

 

Un mandataire public représentant la capitale du pays, et le parti SOCIAListe, se doit d’être irréprochable, non seulement dans ses actes, non seulement en fonction de la loi, mais aussi dans ce qu’il laisse entrevoir de sa moralité. Et c’est l’électeur qui juge. Et le journaliste doit expliquer le comportement du politicien à l’électeur autant qu’il doit rappeler la position de l’électeur au politicien. Ici, je ne vois pas comment on peux justifier le comportement du politicien.

 

Des gens qui vont dans un restaurant en vue de tenir un bureau du Samusocial en payant leur repas avec la carte Visa du CPAS alors qu’ils ont un revenu cantonné dans les 1 % ne sont pas faciles à présenter comme honorables. Rien que l’idée qu’ils discutent de la gestion des SDF (ou des minimexés) devant une entrecôte Ribeye avec des frites et une bouteille de Bourgogne aux frais de la princesse débecte profondément. En revanche, pas de problème à expliquer qu’on commande des sandwiches de bonne qualité pour un bureau du Samusocial se tient réellement, et dans les locaux du Samusocial. Sauf qu’on n’a aucune preuve qu’il y en ait même eu !

 

Allô le Samu ?
Et puis, il y a la finalité de cette rémunération : venir en aide aux plus démunis des démunis. Une activité où chaque microcentime peut servir. Et c’est fondamental. Si Mayeur et Peraïta s’étaient rémunérés sur une ASBL privée qui s’occuperait d’un musée quelconque, tout le monde s’en serait fichu. Après tout, c’est l’argent des tickets d’entrée. Il n’y a pas écrit « donnez du pognon pour nos pauvres s’il vous plaît ».

 

Ce qui choque ensuite, ce sont les justifications : qu’une personne qui gagne plus que ce que 99 % des Belges gagneront jamais trouve normal de se rajouter encore 17 000 patates par an parce qu’il pense que son point de vue d’assistant social est si précieux qu’il ne peut le fournir gratuitement, c’est déjà lourd. À cela s’ajoutent les gras émoluments passés de sa comparse Pascale Peraïta qui, devant quitter le Samusocial parce que prise à gagner un peu beaucoup pour du social (avec appartement de fonction, c’est jamais trop), a pris la direction du CPAS.

 

Le « cas Mayeur » s’aggrave encore par le soupçon d’un duo politique très doué dans la multiplication des charges, une sorte de double système solaire où l’un alimente l’autre en mandats. Et une collection de filets de sauvetages assez hallucinants. Laurette Onkelinx a le culot de dire que Mayeur est « un homme à terre » (alors qu’on dirait ça plutôt des gens dont le Samusocial doit s’occuper). Comment ose-t-elle ? Néanmoins, quand on entend que Peraïta quitte le CPAS, on se dit quand méme : « c’est la fin des haricots pour elle », et on est presque empathique. Mais non !

 

Car comme Mayeur, Peraïta aussi a su se réserver des… réserves : comme elle a trop de temps pour s’occuper du seul CPAS et que les 10 bureaux de Samusocial par mois la laissent sur sa faim, elle est aussi présidente du CHU Saint-Pierre (payant), administratrice de Bordet, de l’hôpital reine Fabiola, de l’IRIS (payant), vice-présidente des Maisons de quartier, membre du bureau du CHU de Bruxelles (payant), présidente de la société anonyme (!) bruxelloise des habitations (payant), administratrice du CHU Brugmann, et enfin conseillère communale (payant). Si tout cela l’amène au plafond de 150 %, en quittant le CPAS, elle peut se refaire payer les jetons de présence à l’hôpital reine Fabiola, par exemple.

 

Il y a du coup cette sale impression que, quoi qu’ils fassent, les « parvenus » ne sont jamais même à un milliard de kilomètres d’un risque réel. Quoi qu’ils fassent, ils ne retombent pas seulement sur leurs pattes, mais le font, toujours et encore, avec l’argent du contribuable ! Et en faisant une nique claironnante ou discrète à l’ensemble de la société, partis, électeurs, contribuables, pauvres, minimexés, retraités, SDF. Un peu comme si leur diplôme et leur habileté machiavélique leur donnaient un droit de ne jamais ramer. Un peu comme si tous ceux qui rament n’avaient plus qu’à la fermer, s’agenouiller devant eux, les remercier pour leur brillant succès.

 

Majeur et Peraïta ne sont évidemment sont pas les seuls, très, très loin de là. Mais le lieu, la manière, l’ampleur, les types de mandats (tous ayant rapport à la souffrance, à la maladie, à la pauvreté, à la détresse la plus profonde) rendent leur arrogance insupportable à la plupart des gens.

 

Cette insupportabilité détruit radicalement le parti socialiste et envoie les électeurs dans les bras du PTB (ce qui est étrange, entre nous soit dit, parce qu’Ecolo milite quand même depuis des lustres pour une politique plus transparente). Ce n’est pas « la presse » qui provoque ça, c’est un ras-le-bol de gens qui sont sur le fil depuis des années et voient que ceux qu’ils rémunèrent pour les diriger vivent plantureusement, sans le moindre risque, et n’hésitent pas à prélever l’équivalent de mille nuitées à l’hôtel pour deux, de 4 voitures neuves, d’une année de revenus de cadre moyen, de centaines de défraiements pour bénévoles ou de 20 000 repas de décente qualité, alors que des centaines d’autres mandataires, partout à Bruxelles et en Wallonie, se contentent des 140 € de jetons de VRAIE présence. Ou ne prélèvent simplement rien du tout !

 

Si le rôle de la presse n’est plus, désormais de dévoiler ce genre d’excès, si on doit se taire de peur de lancer une chasse aux sorcières, alors, il n’y a aucune raison de croire à une moralisation de la vie politique, aucune de penser qu’un jour, ça s’arrêtera. Et encore moins de raisons pour les mandataires rapaces de se limiter, ou de penser que la politique n’est pas le super endroit pour bien gagner sa vie et s’offrir ensuite une retraite dorée.

 

Or, la politique n’est justement pas leur place. Qu’ils aillent faire ça dans le privé. Qu’ils laissent les mandats à des gens qui en veulent vraiment. Des gens propres, des gens clean, des gens dont on peut être fiers. Parce qu’ils nous représentent dignement, pas parce qu’ils se prennent pour les empereurs du Mexique. Pendant ce temps, les politicien-ne-s sincères, honnêtes, volontaires, se battent en vain pour obtenir un siège où ils peuvent efficacement améliorer notre société, particratie aidant.

 

Il y avait donc toutes les raisons d’arrêter ce cirque, Mayeur et Peraïta étaient les justes cibles, personne ne leur a causé de tort, tout le tort dont ils souffrent, ils l’ont causé à eux-mêmes. Et si ça peut rappeler aux socialistes ce qu’est fondamentalement le socialisme, le solde est positif.

 

Y a-t-il lynchage médiatique ? Oui. Mais ce lynchage était indispensable, et basé sur des faits : si les matamores qui se croient tout permis et leurs pratiques saumâtres ne sont pas régulièrement crucifiés en place publique, les candidats matamores continueront à affluer. Et à alimenter les partis populistes. Seul un coup d’arrêt brutal peut changer ça. Comme le disait Charles Piqué « ce sont des cons, ils ne comprennent pas qu’on ne peut plus faire ça. » En fait, on aurait préféré entendre « on n’aurait jamais dû avoir la possibilité de faire ça ». Mais au moins, Charles a compris. On espère une contagion de la clairvoyance.

 

Enfin, je ne pense pas que ce soit la révélation de ces cas qui alimente le populisme. Ce qui l’alimente, c’est le fait que les partis aient tranquillement laissé faire, passivité de la presse et des électeurs aidants. Et surtout, la manière dont ils y répondent aujourd’hui. Plus personne n’y croit. On assiste à la rémunération tragique de décennies de sales pratiques et d’ingénierie fiscale et juridique par des partis au pouvoir. À eux de nous dire maintenant s’ils ont compris la leçon ou s’ils veulent sombrer corps et âme, définitivement. L’électeur décidera. La presse constatera. Et peut-être qu’elle, décriée aussi, aura au moins renoué certains liens avec la population. Pas par son populisme, mais par sa responsabilité et son refus de céder aux beaux discours ou, pire, à la proximité du pouvoir. Ce serait déjà ça de gagné !

 

 

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Le PS est lâché de toutes parts, un article est même sorti sur Contrepoints

 

https://www.contrepoints.org/2017/06/19/292539-flash-belgique-cdh-lache-ps

 

Je suis partagé entre l'enchantement devant la tronche déconfite de la clique socialiste et la certitude que le jeu des chaises musicales va s'opérer tout en splendeur, pour au final ne pas arranger grand-chose au dépotoir qu'est la Wallonie.

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Hmmmm ....


 

Citation

 

La gare Centrale de la capitale belge a été évacuée mardi soir de même que la Grand-Place. Un important dispositif policier et militaire a été déployé à Bruxelles, selon le site du journal «Le Soir». Un homme aurait été abattu selon plusieurs médias.

 

Cet individu portant un sac à dos et une ceinture d'explosifs. Il aurait déclenché son dispositif au moment où l'attention des militaires «s'est portée sur lui», selon la «Libre Belgique». Il a ensuite été abattu, annonce le parquet, sans préciser l'état de santé de la victime.


 

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/bruxelles-la-gare-centrale-evacuee-un-homme-abattu-20-06-2017-7072071.php

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La guerre pour la défense de la frite est lancée:

 

http://www.francetvinfo.fr/sante/la-vraie-recette-des-frites-est-elle-en-danger-a-cause-de-la-commission-europeenne_2245741.html#xtor=AL-79-[article_video]-[connexe]

 

"L’Europe menace notre culture de la frite", a estimé le ministre flamand du Tourisme, Ben Weyts[...]

"La culture populaire ne peut quand même pas primer sur la santé publique ? Je trouve ça bizarre et populiste", a jugé le spécialiste de l'alimentation Patrick Mullie. Et d'argumenter : "Les cigarettes Belga étaient également une tradition nationale. A-t-on eu tort pour autant de lutter contre leur consommation ?"

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il y a 26 minutes, Marlenus a dit :

 

Végétaline et cuisson unique.

 

Brrr !

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il y a 49 minutes, Marlenus a dit :

La guerre pour la défense de la frite est lancée:

 

il y a 29 minutes, Adrian a dit :

Le terroriste vient de Molenbeek encore ...

Coïncidence ? Je ne crois pas.

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  • 2 weeks later...

De la bouffe:

 

Citation

 

Croquettes aux crevettes

 

Les croquettes aux crevettes sont une spécialité culinaire de Belgique et des Pays-Bas, friture préparée avec des crevettes grises, et une sauce béchamel au beurre et au lait, le tout étant pané. Certains chefs les réalisent en y ajoutant du parmesan.

 

Les Belges francophones disent parfois « Fondues » (ou « Fondus », au masculin), pour évoquer ces croquettes, qu'elles soient uniquement au fromage ou qu'elles contiennent des crevettes.

Les Flamands distinguent dans ce cas, les « Kaas Kroketten » des « Garnaal Kroketten » .


 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Croquettes_aux_crevettes

 

Citation

 

Stoemp

 

Le stoemp est un plat populaire, paysan, simple.

 

Il est composé d'une purée de pommes de terre mélangée avec un ou plusieurs des légumes suivants : oignons3 et carottes, poireaux, épinards, brocolis, chicons (ou endives), petits pois ou chou, aromatisée de thym et laurier.

 

Il accompagne traditionnellement des boudins poêlés, du lard rôti, des saucisses de campagne ou des œufs sur le plat, que des variantes familiales remplacent parfois par l'entrecôte ou le filet de cheval.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stoemp


 

Citation

 

Mitraillette

 

La mitraillette est une préparation culinaire belge populaire, très répandue dans les friteries et les snacks, constituée d'une demi-baguette contenant une viande cuite, servie chaude (ou parfois froide), des frites et de la sauce. La mitraillette est également connue sous le nom de « routier » en région liégeoise, ou « spécial », « pain spécial », « pain frites », ou « mini », dans la région du Centre (parfois même abrégé en « spetch » ). Dans beaucoup de snacks bruxellois, il est simplement appelé sandwich.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitraillette_(cuisine)

 

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