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Belgique, garnaalkroketten, stoemp & mitraillette


Messages recommandés

 

La région bruxelloise compte 390.000 étrangers, soit 30 % de la population, une proportion trois à quatre fois supérieure aux deux autres régions (7% en Flandre et 10% en Wallonie).
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Les Français sont les plus nombreux, avec 53.578 habitants à Bruxelles, selon les derniers chiffres diffusés par l’Agence bruxelloise pour l’entreprise et relayés parSudpresse.

 

Il faut que cesse cet envahissement.

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Nouvelles de notre front socialiste :

 

 

De l'energie gratuite :

 

 

 

 

Quel est exactement votre projet ?

 

Il faut un nouveau mode de tarification pour renverser la tendance, passer du dégressif au progressif. Le message au citoyen doit changer : au moins on consomme, au moins on paiera l’électricité par unité. Or, des études ont montré que les plus riches consommaient davantage. C’est linéaire. Avec ma proposition, que j’espère pouvoir mettre en application dès le 1er janvier 2014, 73 % des ménages wallons verront leur facture sensiblement diminuer. Soit tous les ménages consommant moins de 5 000 kWh par an.

 

Et les autres ?

 

Ils contribueront davantage, mais si tout le monde fait l’effort, tout le monde y gagnera. Les gens les plus aisés, les plus gros consommateurs ont tout intérêt à rentrer dans cette logique d’utilisation rationnelle de l’énergie.

 

Cette mesure est-elle vraiment sociale ? Un vieux réfrigérateur bon marché consomme, par exemple, beaucoup plus qu’un réfrigérateur tout neuf.

 

Oui, mais cela a peu d’impact sur la facture finale. Qu’est-ce qui consomme vraiment ? Les piscines, les caves à vin, l’air conditionné, Soit des produits qui ne concernent pas les classes précarisées.

 

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/797424/nollet-de-l-electricite-gratuite-pour-les-wallons.html

 

 

Reynders tacle Magnette en le traitant de "Che Guevara du pauvre" et en remettant une couche sur son côté carolo  ( j'adore :D :D)

 

 

 

 

Didier Reynders répond sèchement au président du PS, virulent avec les libéraux.

La réponse du berger à la bergère. Didier Reynders (MR) n’a pas apprécié de lire, jeudi, dans Sud Presse, les violentes attaques de Paul Magnette à l’encontre du Mouvement réformateur, "ce parti sans valeurs, sans idéal et qui défend les nantis", qu’il accuse de "dépenser sans compter pour faire des cadeaux fiscaux aux multinationales et aux riches", pendant que "la gauche assainit les finances".

Des déclarations à remettre dans le contexte de la manifestation syndicale contre l’austérité et d’une grogne croissante au sein du syndicat socialiste FGTB à l’égard de son parti frère au pouvoir, mais qui ont eu le don d’irriter le vice-Premier ministre MR.

"Quand j’ai vu que le nouveau président du PS s’en prenait aux méchants libéraux, confie M. Reynders à "La Libre", je me suis dit que le PS était tout de même au pouvoir sans discontinuer depuis 1988. Il ne faut quand même pas reporter sur d’autres ses responsabilités. Et je m’étonne qu’il vienne agresser ainsi un partenaire de majorité, alors qu’on ne l’a pas entendu quand il était au gouvernement."

"Quand j’ai lu cela à mon retour en Belgique, je me suis demandé si je ne m’étais pas trompé d’avion et si je n’avais pas atterri en Amérique latine", poursuit Didier Reynders, avec l’ironie cassante qu’on lui connaît. "Qu’est-ce que c’est que ce Che Guevara du pauvre ? Il y a quand même des limites à l’agressivité. Je pensais que ce genre de déclarations était réservé au folklore du Premier mai."

Dans cette interview, Paul Magnette affirme également que la dette belge a explosé sous Martens-Gol dans les années 80 et que c’est l’équipe Verhofstadt-Onkelinx qui a assaini les finances. "Mais les libéraux étaient présents dans ces deux gouvernements, réagit Didier Reynders, si je peux me permettre cette remarque de professeur d’université à professeur d’université".

"Non, vraiment, je n’ai pas compris, conclut le vice-Premier libéral. Peut-être s’agit-il d’un nouveau virus qui circule à Charleroi. Il y en a beaucoup pour l’instant. J’espère qu’il ne s’agit que d’une sortie erratique et que maintenant, il soutiendra l’action du gouvernement. Heureusement, j’ai été rassuré de constater au Conseil des ministres que nous étions bien sur la même longueur d’ondes avec mes collègues socialistes."

 

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/798988/magnette-ce-che-guevara-du-pauvre.html

 

Et sinon, Maingain veut un Etat Wallonie-Bruxelles, pas sur que ça plaise à Bruxelles, encore moins en Flandre :

 

 

 

 

Selon lui, on bascule dans le confédéralisme

Le président du FDF, Olivier Maingain, a appelé vendredi, dans les pages du journal Le Soir et sur Bel RTL, à un "grand projet" pour les francophones et lance l'idée d'une Fédération Wallonie-Bruxelles renforcée, vouée à devenir un Etat Wallonie-Bruxelles. Interrogé sur les futurs transferts de compétence, le président du FDF critique "le total état d'impréparation" des partis francophones de la majorité institutionnelle, ajoutant: "je reproche moins aux Flamands de savoir ce qu'ils veulent qu'aux Wallons et Bruxellois de ne pas le savoir pour eux-mêmes...".

Pour Olivier Maingain, ce transfert de compétences à la Cocof se fera alors que l'institution "n'a pas la capacité fiscale et aucune marge de manoeuvre budgétaire".

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/798855/maingain-veut-un-etat-wallonie-bruxelles.html

 

 

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Formidable socialie Wallonne :

 

 

 

 

Sébastien nous a contactés via notre page "Alertez-nous" pour dénoncer la difficulté actuelle à décrocher un emploi. "Trouver du travail actuellement relève de la prostitution", lance cet habitant de Charleroi. Au chômage depuis le mois de novembre, l’homme de 38 ans scrute attentivement les offres d’emploi dans le domaine de la communication. Lorsqu’il décroche un entretien, il est cependant très surpris par certaines questions posées par l’employeur. Ce n’est pas la première fois que Sébastien est sans emploi, mais contrairement aux précédentes périodes de recherche d'un travail, il affirme devoir subir des demandes inacceptables. "Je n’avais jamais entendu ça de ma vie. On vous pose des questions du genre : ‘Avez-vous droit à un plan Activa? Etes-vous handicapé? Etes-vous de nationalité étrangère? Etes-vous marié? Si oui, combien gagne votre partenaire? Etc. Tout ceci pour obtenir des primes ou réductions des charges sociales", assure Sébastien, dépité et dégoûté à la fois.

 

"Un temps plein payé comme un 4/5e temps" 

Selon lui, les capacités et compétences des candidats passent au second plan pour les employeurs. Dans le climat de crise actuel, c’est le rendement qu’offre le travailleur qui devient la priorité. Pour Sébastien, son expérience professionnelle et son diplôme ne sont donc pas des atouts majeurs dans sa recherche d’emploi. "Une société a même osé me demander si je pouvais travailler un temps plein et être payé pour un 4/5e temps ! Le reste ? Pas payé, pas récupéré. Si on n’est pas d'accord ils signalent que d'autres accepteront dans ces conditions-là", relate le Carolo.

 

"Je suis furieux qu'on culpabilise à présent le citoyen"

Une situation qu’il trouve scandaleuse. "On doit se prostituer socialement et se vendre avec des avantages pour espérer travailler", dénonce-t-il avec amertume. Et le pire, selon lui, c’est que les autorités compétentes en la matière ne condamnent pas ces pratiques. "Tout le monde semble trouver cela normal! Au Forem ou à l'Onem, ils semblent prendre le citoyen pour des imbéciles ou des incompétents qui ne cherchent pas de travail alors que la période est la plus sombre de l'histoire chez nous. Je suis furieux qu'on culpabilise à présent le citoyen", s’insurge Sébastien. Malgré tout, il compte persévérer en espérant décrocher rapidement un nouvel emploi. "Je ne veux pas être un chômeur longue durée !"

 

 

http://www.rtl.be/info/vous/opinion/982671/-trouver-du-travail-actuellement-releve-de-la-prostitution

 

 

Vous avez bien compris hein, toutes les aides àlakon octroyées par l'Etat pour engager des chômeurs foutent plus le bordel qu'autre chose.

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On a la même chose qui date du temps des grêves insurrectionneles pour punir les meneurs pour les actes de la foule. C'est typiquement le genre de loi qui ne seront jamais appliqué.

Remarque, ne serai-ce pas juissif de voir demelenne (fgtb) au tribunal pour repondre des manifs de metallos en vertue de ces deux dispositions ?

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Non, ça ne sert à rien vouloir faire ça, déjà parce que je ne comprends pas le libéralisme comme l'interdiction pour les gauchistes d'aller gueuler leurs conneries en rue.

En plus, ça leur donnerait du grain a moudre.

 

Ça fait des années que j'espère qu'un jour, la police laisse complètement faire les manifs. Complètement, qu'il n'y aient pas. Pas de déplacement, pas un flic, rien. Juste pour admirer les dégâts fait par ces cons, qui pour une fois, n'auront plus l'excuse d'avoir été provoqués par les fachos de la police. Ça les mettraient seuls face à leurs actes et nous pourrions tous l'admirer. Et si ils ne démolissent rien, tant mieux pour tout le monde.

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En Belgique, on tend vers le retrait de permis en cas de non payement des amendes.

 

 

La loi dite de réparation de la nouvelle loi sur les infractions de roulage subira d’ici l’été prochain d’importantes adaptations parmi lesquelles une majoration de 35% du montant de l’amende en cas de non-paiement dans les délais, ont indiqué les quotidiens de Sudpresse dans leur édition de mardi. Selon la porte-parole du secrétaire d’Etat à la Mobilité Melchior Wathelet, qui confirme l’information, au bout de la chaîne des sanctions, l’automobiliste pourra en outre voir son permis de conduire suspendu si l’Etat n’est pas parvenu à récupérer le montant de l’amende fixée.

Adoptée par le parlement alors que le gouvernement était en affaires courantes, la loi de réparation est destinée à permettre au fisc de récupérer le montant des amendes impayées en le déduisant d’un remboursement. Faille dans le dispositif: elle ne permet pas de percevoir le montant dû pour les personnes à qui le fisc ne doit rien rembourser. Pour corriger le tir, le secrétaire d’Etat à la Mobilité Melchior Wathelet proposera prochainement à la Chambre d’adapter la loi de réparation en y insérant d’autres sanctions en cascade pour faire disparaître le sentiment d’impunité chez ceux qui sont tentés d’organiser leur insolvabilité.

La perception immédiate impayée deviendra un ordre de paiement après un délai de 45 jours pour l’acquitter et de 30 jours pour la contester. Si cet ordre de paiement n’est pas honoré dans les deux mois, la sanction ultime sera la suspension de permis de conduire de huit jours, quinze jours ou un mois, en fonction du montant de la perception immédiate.

 

Et donc "quand il n'y avait pas de gouvernement pour faire des lois stupides"

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  • 2 weeks later...

Le parti ultra-libéral belge:

 

 

Le président du MR se mue en chantre du "patriotisme économique". Il propose d’instaurer des droits de douane aux frontières de l’Europe, pour protéger la Belgique contre de nouveaux drames sociaux, comme celui de Caterpillar. 

 

 

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/charles-michel-le-mr-est-en-train-de-gagner-la-bataille-des-idees/article-4000258484606.htm

 

 

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Une bonne nouvelle: un garde-fou fonctionne...

 

 

 

 

La nomination de Machteld Ory en tant que commissaire du gouvernement auprès de l'Office national des pensions (ONP) a été annulée par le Conseil d'Etat, rapporte La Dernière Heure lundi. Le Conseil d'Etat a constaté que cette nomination violait le principe administratif de la transparence dans la fonction publique. 
Machteld Ory, une proche du ministre des Pensions de l'époque, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), a été nommée par celui-ci hors procédure, sans appel à candidatures, sans épreuve de sélection et sur aucun critère objectif. De plus, aucune publicité n'a été faite quant à la vacance du poste alors même qu'au moins une personne avait montré son intérêt pour celui-ci. La section francophone du Conseil d'Etat a estimé que cette nomination par le ministre viole la loi et la Constitution et l'a dès lors cassée sans appel. (MUA)

 

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Ce ne sont que des perroquets de l'UMP. Guillaume Peltier disait ça il y a quelques semaines.

 

Extraordinaire hein.

 

Surtout quand on lis la charte du MR, parfaitement libérale...elle.

 

Le pouvoir corrompt la pensée. Il y a pleins de très bons libéraux au MR, quelques libertariens. Mais tous finissent par virer social-démocrates.

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Un article qui mélange un peu le gloubi-glouba de gauche, tout en chargeant les pontes du PS et des z'Ecolos, mais qui regorgent de petites phrases marrante, liberhallal et qui montre bien que la connerie de gauche n'est pas une spécificité française...

 

 

Quelques semaines après les propositions de la verte ministre Huytebroeck visant à limiter considérablement les décibels dans les lieux de sortie, c'est au tour de la députée socialiste Isabelle Emmery de servir la soupe à la grimace au monde noctambule. Avec quelques-uns de ses collègues de groupe à la Chambre, l'Anderlechtoise entend en effet règlementer et harmoniser les heures de fermeture des discothèques, ce qui relève actuellement de la compétence communale. Emmery s'en justifie dans les colonnes de la DH en pensant aux "riverains qui, chaque week-end, subissent les puissants décibels d'un dancing ouvert pendant plus de cinquante heures (...), aux jeunes appelés à consommer des substances illicites (...) ou encore aux accidents de la route causés principalement par des jeunes conducteurs sur le chemin du retour." Bref, plutôt que de voir le monde noctambule comme un secteur économique dynamique, une attraction touristique génératrice d'impôts appréciables ou encore un havre de cultures alternatives et émergentes, cette brave dame nous ressort le bon vieux cliché de la discothèque apparentée au véritable "puits de danger", à la parfaite nuisance. Ce n'est pas neuf. Cela fait des années, des décennies même, que le monde politique, de droite comme de gauche, nous remixe la même chanson, souvent d'ailleurs sans qu'au final, rien ne bouge vraiment.

Ailleurs, pas forcément loin, il est pourtant de plus en plus commun que la nightlife, y compris un peu plus borderline que franchement touristique, soit considérée comme un élément déterminant de l'identité culturelle locale. Une vie nocturne trépidante participe à la dynamisation d'une image urbaine, à l'attrait touristique d'une ville, à la modernisation d'une région. On ne parle pas ici que d'horeca. Idéalement, on devrait pouvoir écouter des concerts classiques dans des églises la nuit, nager dans les piscines communales à l'heure du loup, visiter des expos, acheter des pulls et des livres à 4 plombes du mat. Dans un tel environnement, la discothèque serait vue par tous pour ce qu'elle est réellement: un endroit banal où se trament des choses banales (sociabiliser, danser, draguer...). Les boîtes de nuit ne sont pas des lieux de perdition où s'abrutissent tous les rebuts de la société. Il s'agit plutôt d'un service qui répond à différentes demandes, à l'instar d'un supermarché ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre ou de la possibilité, à la nuit tombée, d'utiliser les transports en commun. Dans un pays où il est pour ainsi dire toujours un poil socialement déviant d'ouvrir un commerce après 20 heures et où il reste pour certains syndicats carrément sacrilège de travailler le dimanche, on peut comprendre qu'une telle vision a toujours du mal à passer. Dans la nuit belge, vous demandez un peu de lumières ailleurs que sur les autoroutes et hop, vous voilà taxé d'infâme suppôt de l'ultra-libéralisme le plus débridé.

Très bien, alors allons-y avec la plus grosse rengaine libérale qui soit: la responsabilisation. Le type qui se tue en voiture ivre mort et camé sur le chemin du retour du Macumba Club est responsable. De sa conduite et de ce qu'il a ingéré. Le barman est responsable d'avoir servi ce pochetron au-delà de la dose raisonnable et le dealer de lui avoir vendu des produits illicites, éventuellement même douteux d'un point de vue sanitaire. La responsabilisation du taulier n'entre par contre selon moi pas en jeu. La sienne, c'est d'insonoriser correctement son bouiboui et de faire en sorte qu'il est possible de s'en griller une dans un lieu autre que là, dehors, sous la fenêtre de Madame Michu, qui estime les jeunes bruyants depuis 1963. Autrement dit, à mes yeux, nous avons trois problèmes distincts là où la députée Emmery n'en voit qu'un. Elle a tendance à "charger" le dossier alors qu'une discothèque n'est en principe pas plus propice à la consommation de drogue et d'alcool qu'une habitation privée, une fête de village, un festival rock, un parc, un bois, une ruelle sombre, le bord d'un lac ou même la cafétéria du PS. Fermez les discothèques à 3 heures du matin et la drogue et l'alcool se consommeront ailleurs, peut-être même dans des raves et des afters totalement insécurisées (*). Les gens se tueront sur d'autres routes que celles qui séparent les uns des autres les mégadancings du Tournaisis. Ou chez eux, en oubliant d'éteindre la gazinière ou par overdoses de sale dope et d'ennui, englués dans ces divans où ils s'emmerderont plus que jamais.

Tenter de diminuer la consommation de drogue et d'alcool, cela demande une meilleure éducation, une information maximale, une meilleure prévention. Cela exige aussi l'accès à une vie moins ordinaire, à de meilleurs jobs, à une société plus riante. A une meilleure offre de services, en d'autres termes. Or, nous savons bien que la société belge n'est pas riante et que son offre nocturne n'a plus rien de très compétitif. Nous savons qu'en Belgique, il suffit d'un seul riverain grincheux et insomniaque pour mettre en balance le permis d'exploitation d'un établissement animant un peu la morosité de 100, 500 ou même 2000 personnes, ce qui relève tout de même d'une interprétation assez bizarroïde de la démocratie. Nous connaissons les fantasmes de villes-musées et autres villes-dortoirs entretenus par certains politiciens. Nous savons que la moyenne d'âge de la population est assez élevée, la mentalité plutôt bourgeoise, et que ce n'est pas forcément propice à l'épanouissement des jeunes kékés. Nous savons aussi qu'en ce moment, dans la night, l'ambiance n'y est vraiment pas: trop d'events mal gérés, de vols de téléphones aux comptoirs des bars, de comportements parfaitement crétins. Pas assez de bons soundsystems, d'accueils généreux et de respect du public. Le monde de la nuit va mal, tellement mal que ces propositions d'Evelyne Huytebroeck, Isabelle Emmery et autres politiciens tapant sur des cibles faciles puisque mal aimées de la population vieillissante, pourraient très bien finir par s'imposer, malgré leurs aspects critiquables, chipoteurs ou même carrément mal informés. La fête n'est pas un droit, c'est un combat. Que l'actuel monde noctambule pourrait très bien perdre, faute de combattants pugnaces, intelligents et capables d'argumenter face à des élus pourtant nourris au cliché et à l'approximation. Le Dormeur doit se réveiller. Plus que jamais.

(*) A partir du milieu des années 90, c'est précisément pour éviter la dispersion de la population festive dans les raves au fond des bois, les afters incontrôlables et les fêtes illégales que le Royaume-Uni a considérablement élargi les horaires jadis très drastiques de ses pubs, bars et autres discothèques.

 

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Fermer les discothèques a 3 heure du matin comme en Irlande est la meilleur façon de créer des grosses bagarre de mecs excités par la fermeture, alors qu'ils partiraient tout seul a 5 heure. (et pour les voisins, que ça ferme a 3H ou 6H, c'est la même chose.)

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  • 4 weeks later...

http://www.eurosport.fr/cyclisme/liege-bastogne-liege/2013/liege-bastogne-liege-2013-la-police-enquete-sur-des-coureurs-pour-pollution_sto3718629/story.shtml

 

http://www.velo-club.net/article.php?sid=71234&mode=&order=0

 

 

Stupéfaction ce matin. Le quotidien sportif l’Equipe a dévoilé là une affaire bien farfelue. Un collectif écologique aurait porté plainte l’an dernier contre plusieurs coureurs participant à la doyenne des classiques pour pollution. La police judiciaire fédérale belge pourrait donc interdire le départ d’une vingtaine de coureurs dimanche. Car la plainte est prise très au sérieux. En effet, L’Equipe explique que selon l’article 7 du décret Wallon sur les déchets, « toute personne qui détient des déchets est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer la gestion dans des conditions propres à limiter les effets négatifs sur les eaux, l’air, le sol, la flore la faune … » Tout ça pour dire qu’il ne faut pas jeter les déchets sur la chaussée.

 

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  • 4 weeks later...

Bienvenue en URSS, euh, en Belgique:

 

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/815812/bonus-au-patron-qui-bloque-les-salaires.html?utm_source=feedly

 

 

C’est l’un des chantiers prioritaires du gouvernement fédéral : améliorer la compétitivité des entreprises belges, en réduisant le handicap salarial qu’elles subissent par rapport à leurs concurrentes des pays voisins. Pour ce faire, l’équipe Di Rupo a déjà décidé d’une modération salariale pour 2013 et 2014. Durant ces deux années, aucune augmentation de salaires ne peut être octroyée au-delà de l’indexation automatique (liée à l’évolution du coût de la vie)

 

 

L'idée de réduire les charges du travail ne leur vient évidemment même pas à l'esprit. 

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Moi bien. L'emploi est trop cher en Belgique? Gèles-en le prix. Mais pas touche à mes pépettes à moi, Etat bienveillant.

 

Et pouf, le tour est joué.

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Bienvenue en URSS, euh, en Belgique:

 

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/815812/bonus-au-patron-qui-bloque-les-salaires.html?utm_source=feedly

 

L'idée de réduire les charges du travail ne leur vient évidemment même pas à l'esprit. 

Impressionnant de connerie, d'ailleurs ça ne manque pas de sel, un socialiste qui parle de modération salariale, vont être contents les syndicats. (enfin ça a toujours été le cas)

 

Mais c'est pas nouveau comme bêtise, on se souviendra de Galbraith qui parlait de l'avenir de l'économie US en disant qu'il leur manquait un outil essentiel dans toute économie développée.

A savoir un contrôle des salaires, heureusement Friedman  et Volcker sont passés par là pour tordre le cou définitivement à ce genre de mesures débiles aux USA, apparemment la Belgique est imperméable à ce genre d'expérience.

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Si je peux me permettre l'article ne parle pas assez de la perte de compétitivité que la Belgique subira par cette loi. Car c'est bien là la contradiction avec ce que prétend réaliser cette loi.

Car pour être compétitif il n'y a pas que le prix, il y a aussi l'innovation et pour cela, il faut pouvoir attirer les gens avec de bons salaires. Et être capable de retenir un salarié qui pensent changer de boite, voir se tirer à l'étranger en l'augmentant est essentiel pour une entreprise belge ou pas.

 

La Belgique risque donc de se transformer en atelier de prolo pensant que l'innovation et les postes à bon salaire ficheront le camps aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Suisse.

Pour un petit peu de compétitivité dans des activités vouées à disparaître dans les 20 ou 30 ans à venir la Belgique va sacrifier la croissance des entreprises qui les remplaceront dans 30 ans.

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Tu as cent fois raison, mais on voulait garder l'article court et centré autour d'un seul argument (et l'édition fut rude, il est encore plus long que ce que je voulais obtenir, je ne suis pas fan de la digression sur les syndicats) pour toucher au coeur de ce qui intéresse les gens au premier chef: leurs sous à eux, histoire de montrer qu'on se préoccupe autant de l'employé lambda que des entreprises ou de l'économie en général (whatever that means).

 

On rajoutera cet argument dans le suivi si le projet de loi est adopté parce qu'il est en effet crucial (aussi). 

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J'adore l'article, je salue le l'initiative et le travail fournit.

Mais si je puis me permetrre, ce passage est incompréhenssible pour pas mal de monde

 

 

La réalité, c’est que les salaires voient leur part de réel s’amenuiser sous l’effet de l’étau qui se resserre avec d’un côté l’inflation et de l’autre la fiscalité sur le travail. Ne soyons pas dupes. Les gouvernants se targuent de protéger le pouvoir d’achat via le salaire minimum légal pour maintenir en apparence les salaires nominaux élevés mais profitent de l’inflation – que l’index suit très mal, de par la complexité de tels calculs macro-économiques – pour raboter les salaires réels. Un double discours que même les factions d’extrême-gauche ont compris.

 

 

 

 

 

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Je ne suis pas loin d'être d'accord. Mais il fallait bien que je laisse quelque chose de l'article d'origine ;) L'auteur était parti sur du assez complexe (et un contre-sens), le récupérer en a fait un truc un peu bancal. J'aurais mieux fait de le refuser et de l'écrire moi-même. Mais comme il avait fourni beaucoup de boulot (et le fait souvent d'ailleurs), j'ai préféré faire un compromis. A la relecture je crains d'avoir eu tort. Bon, leçon pour plus tard. 

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  • 2 weeks later...

Redevance sur les panneaux solaires :

 

Les particuliers qui ont installé des panneaux photovoltaïques sur leur habitation, une nouvelle fois dans le collimateur des autorités en Wallonie. Après l'affaire des certificats verts, voici celle de la redevance. Pour Flavio Marredda, un de ces producteurs privés, une nouvelle preuve de l'incompétence de ces autorités, pour ne pas dire plus.

Il y a quelques jours, nous avons appris la très probable mise en place future d'une redevance dont le propriétaire d'une installation photovoltaïque devra s'acquitter auprès de son gestionnaire de réseau (GRD).

Cette redevance est censée corriger la discrimination qui existe entre ceux qui possèdent des panneaux solaires et les autres. Ces derniers se voient facturer le tarif appliqué par leur gestionnaire de réseau pour le transport de l'électricité qu'ils consomment, alors que les clients photovoltaïques, qui ont leur compteur qui tourne à l'envers lorsqu'ils produisent de l'électricité, ne paient presque rien, voire rien.

Les "privilégiés" et les autres

On pourrait donc se dire que c'est normal. Qu'il n'est pas juste que les clients qui n'ont pas de panneaux doivent assumer à eux seuls les coûts d'entretien du réseau, déjà que leur facture d'électricité est plus élevée à cause des certificats verts qu'Elia est tenu de racheter au producteur et qui en reporte le coût sur le consommateur.

Et c'est dans ce sens qu'ont communiqué certains hommes politiques, ainsi que les GRD via leur porte-parole. Amplifiant encore le sentiment d'injustice des uns qui ne veulent pas payer pour "des privilégiés qui ont pu investir dans le photovoltaïque", et des autres, ces "privilégiés", qui ont vu ces derniers mois les règles concernant les certificats verts changer à plusieurs reprises, ne correspondant au final plus à ce qui avait été promis pas le gouvernement wallon quand ils ont investi, et à qui on parle maintenant d'une redevance.

En réalité, il s'agit une fois de plus d'une décision qui prouve, au mieux, un manque de réflexion flagrant, au pire, la volonté d'escroquer les producteurs privés pour combler un manque à gagner lié à une demande plus faible d'énergie. Car c'est bien de cela dont il s’agit. Balayant au passage le peu d'envie qu'il restait au candidat à l'installation de panneaux de passer commande.

Une redevance ou un tarif

En effet, ce que devrait payer "l'heureux" propriétaire de panneaux solaires est un tarif forfaitaire en fonction de la puissance installée, alors que la majeure partie des installations produisent moins que la puissance réelle du système. Pour l'instant on parle de 55€ par kWc installé (kWc, kilowatt crête, est l'unité de mesure de la puissance d'un système photovoltaïque). La Commission wallonne pour l'énergie (cwape) préconise un tarif de 75€/kWc, voire 100€/kWc. Les installations pour particuliers étant limitées à 10kWc, le montant maximum de la redevance pourrait s'élever de 550€ à 1000€ par an.

Pourtant, l'idée de faire participer le prosumer (producteur-consommateur) aux frais liés au réseau est légitime. Mais, si on veut l'appliquer de manière juste, il ne doit pas s'agir d'un forfait, mais plutôt d'un tarif, dont le montant ne doit pas tuer le rendement, et qui est réellement lié à l'utilisation qui est faite du réseau. Pour ce faire, il faudrait diviser l’électricité consommée par une habitation équipée en 3 parties :

1. L’électricité produite consommée en local : pourquoi payer l’utilisation du réseau pour une électricité qui ne l’emprunte pas? De plus, ne pas devoir payer la redevance sur cette portion d’électricité pourra inciter le producteur à consommer un maximum l’énergie produite, en faisant par exemple tourner la machine à laver vers midi et non le soir, ou en installant une pompe à chaleur, ce qui soulagera le réseau. Le prosumer pourra ainsi consommer jusqu'à 40% de sa propre production d'électricité. C’est la manière la plus écologique d’utiliser une installation photovoltaïque.

2. L’électricité produite injectée dans le réseau : à ma connaissance, c’est le consommateur final qui paie le transport de l’électricité. Donc, si le producteur doit payer pour l’électricité qu'il injecte dans le réseau, le GRD sera rémunéré deux fois pour cette même quantité d’électricité. Le même service sera par conséquent facturé deux fois. Peut-on accepter cela ?

3. L’électricité consommée non produite, qui est donc "pompée" sur le réseau : En fait, c’est la seule portion d'énergie pour laquelle il est juste de payer une utilisation du réseau. Cela serait simple à mettre en place : installer un compteur (évidemment au frais du GRD pour les installations existantes) qui ne mesure que l’électricité entrante sans jamais tourner à l’envers.

La redevance pourrait ainsi devenir un outil intéressant. Appliquée de cette manière, elle incitera le producteur à consommer le moins possible. Et si la quantité d'énergie consommée est plus faible que la quantité d'énergie produite, c'est tout bonus pour Electrabel et consœurs qui factureront de l'électricité qu'ils n'auront pas du produire, c'est tout bonus pour Elia qui facturera le transport de cette électricité qui sera transportée sur de très courtes distances, et c'est tout bonus pour l'environnement. L'environnement qui, et c'est paradoxal, n'a pas eu sa place dans ce débat. Rappelons que le système des certificats verts avait pour but d'inciter un maximum de personnes à faire installer du photovoltaïque, servant ainsi à augmenter la quantité d'électricité verte dans le mix énergétique Belge.

Bon pour l'environnement 

Enfin, si la redevance est couplée à un système de certificats verts (bientôt remplacé par le nouveau régime "Qualiwatt" qui taillera encore un peu plus dans le rendement), qui devra être juste, ni trop peu, ni trop généreux, le futur candidat à l'installation d'une unité photovoltaïque pourra être tenté d'installer pour plus que ses besoins. Ce qui est encore une fois bon pour l'environnement et pour les objectifs environnementaux que la Belgique doit atteindre : 20,9 % d'électricité verte d'ici 2020. Si on ne perd pas cela de vue, plutôt que de ne tenir compte que d'objectifs financiers à courts termes, éphémères, alors peut être, avec un peu de courage politique, on pourra mettre en place un mécanisme qui assurera la pérennité d'un secteur qui œuvre dans le domaine de l'énergie du futur.

Flavio Marredda

Ingénieur du son, diplômé de l'IAD, Flavio Marredda est très sensible à l'écologie. Propriétaire d'une maison ancienne, il la transforme depuis des années de manière à ce qu'elle consomme le moins possible. C'est dans cette optique qu'il y a installé des panneaux photovoltaïques.

 

 

 

http://www.rtbf.be/info/opinions/detail_une-redevance-sur-les-panneaux-solaires?id=8007303

 

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