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Éphéméride


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Alors saviez vous qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de la Bataille de Pont Milvius en 313? Par cette bataille, remportée à 1 contre 2 pour Maxence, Constantin devint maître de l'Empire Romain d'Occident qu'il finira par réunifier. Cette bataille est aussi très célèbre car Constantin, alors païen, eut en songe une vision du Christ l'enjoignant de peindre un chrisme sur ses boucliers en lui disant Hoc Signo Vinces (Par ce Signe tu Vaincra). Après sa victoire Constantin mit fin aux persécution et promulgua un Édit de Tolérance pour le christianisme.

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En 1886 était inaugurée la Statut de la Liberté à New York. Cette statue a été offerte par la France pour symboliser l'amitié franco américaine.

Enfin c'est la Fête Nationale Grecque en souvenir du Jour du Non. C'est la réponse faîte par Metexas à Mussolini qui, vexé, s'en irai envahir la Grèce qui aura le culot de le renvoyer chez lui comme un malpropre.

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Constantin, alors païen, eut en songe une vision du Christ l'enjoignant de peindre un chrisme sur ses boucliers en lui disant Hoc Signo Vinces

Ils prenaient déjà de la bonne à l'époque !

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Il n'en reste pas moins que

1: le fait d'avoir peint les boucliers est avéré

2: l'Édit de Milan fut bien promulgué après

3: Constantin, s'il s'est probablement converti vers cette époque, ne fut baptisé que sur son lit de mort (afin d'absoudre ses, très nombreux, péchés d'un seul coup, manœuvre que n'eut point renié un juriste)

Le reste est à l'Histoire

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Le IV° siècle fut très sportif sur la question. Tout d'abord les païens ne furent vraiment "persécuté" (ce mot est inapproprié car cela n'a jamais eu le niveau de violence comparable à ce que subirent les chrétiens) qu'après l'Édit de Théodose faisant du Christianisme la seule religion autorisée. Au IV° cela cohabitait encore et surtout ce furent les hérésies chrétiennes qui firent parler d'elles.

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MDR Ouais sauf qu'à l'époque de Théodose la religion chrétienne était majoritaire et je re rappellerai que la religion païenne était d'État. C'est le christianisme qui a inventé la distinction entre pouvoir religieux et pouvoir civil!

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Bon le 29 septembre est une journée chargée.

Commençons en -480 avec le victoire de Salamine ou la flotte grecque envoi par le fond celle des Perses. Les perses étant trois fois plus nombreux… Pour l'anecdote il y avait par mis les perses la Reine Artémise d'Halicarnasse qui se bâtit fort bien ce qui fit dire à Xerxès: « Mes hommes sont devenus des femmes et mes femmes des hommes. »

En -70 c'est la fin siège de Jérusalem. Les légion de Titus donne l'assaut final et les derniers défenseurs doivent se rendre. Les juifs seront dispersés, c'est le début de la Diaspora. Pour les amateurs de bonne littérature je vous renvoi à l'excellent roman de Guy Rachet Pleure Jérusalem.

En 1642 la ville de Sedan est rattachée à la France. Cette ville eu le triste destin d'être quasi systématiquement sur le trajet des armées allemandes…

Pour les amateurs d'économie et d'Histoire c'est en 1793 que fut voté la Loi du Maximum Général de triste renommée. On dirait que toute révolution envoi presque toujours dans le socialisme…

Enfin en 1818 débute le Traité d'Aix La Chapelle, ennemie par le Duc de Richelieu la France voit son indemnité diminuée, son territoire évacuée et se voit admise dans la Sainte Alliance. Treès beau succès diplomatique en somme.

Je ne sais pas ce qu'ont les artistes à naître un 29 septembre.

En 1518 c'est Le Tintoret

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En 1571 Le Caravage

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Et en 1703 François Boucher

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Enfin ce 29 septembre c'est d'abord et avant tout la naissance de l'"Enfant du Miracle", l'"Enfant de l'Europe" je veux bien entendu dire la naissance du Duc de Bordeaux, c'est à dire d'Henri V en 1820.

On a beaucoup dit et mal dit de ce prince par trop méconnu. On ne le connait que sous la forme de caricature, une personne hors de son siècle ne rêvant que d'Ancien Régime. Rien n'est moins faux dans ce portrait et je voudrais en profiter pour rétablir un peu la vérité.

Sa naissance était très attendue. Il était en effet le fils posthume du Duc de Berry, second fils de Charles X, le dernier à pouvoir engendrer. Le poignard de Louvel a manqué son effet et par miracle un fils est né.

Orphelin de père à la naissance, exilé à 10 ans et pour le reste de sa vie, son existence ne fut pas aussi heureuse que sa naissance. Il se prépara toute sa vie à assumer la position que sa naissance lui conférait. Ce fut sans doute le plus prêt de nos Rois à régner et par ironie du sort ne put jamais être à la tête du pays.

Je voudrai surtout rétablir quelques vérités. Ce n'était pas un prince coupé de son temps, de son époque et nostalgique de l'avant 1789.

S'il était un conservateur, il n'en était pas moins sensible au libéralisme. Dès les années 1840/1850 il se montre sensible à la condition ouvrière (ce que l'on appelle alors la question sociale). Il encourage et soutient les associations de secours mutuelles, celles là même que Bastiat a célébré dans ses Harmonies Économiques, il défend le droit d'association des ouvriers et la constitution des syndicats (même s'il est réservé sur le droit de grève). Toute sa vie il reçu des visiteurs de France et une partie non négligeable d'entre eux étaient composés de délégations d'ouvriers et d'artisans.

Sur le plan politique il est hostile à la centralisation et défend une décentralisation large. Le niveaux centrale ne devant garder que ce que nous appellerions les pouvoirs régaliens. Il accepte le suffrage universelle dans son principe (mais défendait le vote familiale), il défend la séparation des pouvoirs, le bicaméralisme, la responsabilité politique des ministres, la négociation de la constitution avec l'assemblée (et non plus octroyée comme en 1814), la consécration des libertés civiles et religieuses. En fait sa conception du rôle du Roi est très proche de celle du pouvoir neutre développé par Constant.

Sans être un libéral, il n'est très éloigné de l'image que l'on a voulu brossé de lui. Après la défaite de 1870 la voie du retour s'ouvrait à lui mais au fond les politiques ne voulurent pas de lui. L'affaire du drapeau dont on a tant parlé ressemble plus à un prétexte, une excuse qu'autre chose. En lui demandant à tout prix d'abordé le drapeau tricolore on lui demandait en fait de renoncer au principe qu'il incarnait hors Henri V refusa toujours d'être le Roi légitime de la révolution française.

Surt cette affaire je laisse le dernier mot à Victor Hugo:

J'étais adolescent quand vous étiez enfant ;

J'ai sur votre berceau fragile et triomphant

Chanté mon chant d'aurore ; et le vent de l'abîme

Depuis nous a jetés chacun sur une cime,

Car le malheur, lieu sombre où le sort nous admet,

Etant battu de coups de foudre, est un sommet.

Le gouffre est entre nous comme entre les deux pôles.

Vous avez le manteau de roi sur les épaules

Et dans la main le sceptre, éblouissant jadis ;

Moi j'ai des cheveux blancs au front, et je vous dis :

C'est bien. L'homme est viril et fort qui se décide

A changer sa fin triste en un fier suicide ;

Qui sait tout abdiquer, hormis son vieil honneur ;

Qui cherche l'ombre ainsi qu'Hamlet dans Elseneur,

Et qui, se sentant grand surtout comme fantôme,

Ne vend pas son drapeau même au prix d'un royaume.

Le lys ne peut cesser d'être blanc. Il est bon,

Certes, de demeurer Capet, étant Bourbon ;

Vous avez raison d'être honnête homme. L'histoire

Est une région de chute et de victoire

Où plus d'un vient ramper, où plus d'un vient sombrer.

Mieux vaut en bien sortir, prince, qu'y mal entrer.

Ce même Victor Hugo qui en 1820 proclamait

I

Savez-vous, voyageur, pourquoi, dissipant l'ombre,



D'innombrables clartés brillent dans la nuit sombre ?

Quelle immense vapeur rougit les cieux couverts ?

Et pourquoi mille cris, frappant la nue ardente,

Dans la ville, au loin rayonnante,

Comme un concert confus, s'élèvent dans les airs ?

II

O joie ! ô triomphe ! ô mystère !



Il est né, l'enfant glorieux,

L'ange que promit à la terre

Un martyr partant pour les cieux !

L'avenir voilé se révèle,

Salut à la flamme nouvelle

Qui ranime l'ancien flambeau !

Honneur à ta première aurore,

O jeune lys qui viens d'éclore,

Tendre fleur qui sors d'un tombeau !

C'est Dieu qui l'a donné, le Dieu de la prière.

La cloche, balancée aux tours du sanctuaire,

Comme aux jours du repos, y rappelle nos pas.

C'est Dieu qui l'a donné, le Dieu de la victoire !

Chez les vieux martyrs de la gloire

Les canons ont tonné, comme au jour des combats.

Ce bruit, si cher à ton oreille,

Joint aux voix des temples bénis,

N'a-t-il donc rien qui te réveille,

O toi qui dors à Saint-Denis ?

Lève-toi ! Henri doit te plaire

Au sein du berceau populaire ;

Accours, ô père triomphant !

Enivre sa lèvre trompée,

Et viens voir si ta grande épée

Pèse aux mains du royal enfant.

Hélas ! il est absent, il est au sein des justes.

Sans doute, en ce moment, de ses aïeux augustes

Le cortège vers lui s'avance consolé :

Car il rendit, mourant sous des coups parricides,

Un héros à leurs tombes vides,

Une race de rois à leur trône isolé.

Parmi tous ces nobles fantômes,

Qu'il élève un front couronné,

Qu'il soit fier dans les saints royaumes,

Le père du roi nouveau-né !

Une race longue et sublime

Sort de l'immortelle victime ;

Tel un fleuve mystérieux,

Fils d'un mont frappé du tonnerre,

De son cours fécondant la terre,

Cache sa source dans les cieux.

Honneur au rejeton qui deviendra la tige !

Henri, nouveau Joas, sauvé par un prodige,

A l'ombre de l'autel croîtra vainqueur du sort ;

Un jour, de ses vertus notre France embellie,

A ses sœurs, comme Cornélie,

Dira : Voilà mon fils, c'est mon plus beau trésor.

III

O toi, de ma pitié profonde



Reçois l'hommage solennel,

Humble objet des regards du monde

Privé du regard paternel !

Puisses-tu, né dans la souffrance,

Et de ta mère et de la France

Consoler la longue douleur !

Que le bras divin t'environne,

Et puisse, ô Bourbon ! la couronne

Pour toi ne pas être un malheur !

Oui, souris, orphelin, aux larmes de ta mère !

Ecarte, en te jouant, ce crêpe funéraire

Qui voile ton berceau des couleurs du cercueil ;

Chasse le noir passé qui nous attriste encore ;

Sois à nos yeux comme une aurore !

Rends le jour et la joie à notre ciel en deuil !

Ivre d'espoir, ton roi lui-même,

Consacrant le jour où tu nais,

T'impose, avant le saint baptême,

Le baptême du Béarnais.

La veuve t'offre à l'orpheline ;

Vers toi, conduit par l’héroïne,

Vient ton aïeul en cheveux blancs ;

Et la foule, bruyante et fière,

Se presse à ce Louvre, où naguère,

Muette, elle entrait à pas lents.

Guerriers, peuple, chantez ; Bordeaux, lève ta tête,

Cité qui, la première, aux jours de la conquête,

Rendue aux fleurs de lys, as proclamé ta foi.

Et toi, que le martyr aux combats eût guidée,

Sors de ta douleur, ô Vendée !

Un roi naît pour la France, un soldat naît pour toi.

IV

Rattachez la nef à la rive :



La veuve reste parmi nous,

Et de sa patrie adoptive

Le ciel lui semble enfin plus doux.

L'espoir à la France l'enchaîne ;

Aux champs où fut frappé le chêne

Dieu fait croître un frêle roseau.

L'amour retient l'humble colombe ;

Il faut prier sur une tombe,

Il faut veiller sur un berceau.

Dis, qu'irais-tu chercher au lieu qui te vit naître,

Princesse ? Parthénope outrage son vieux maître :

L'étranger, qu'attiraient des bords exempts d'hivers,

Voit Palerme en fureur, voit Messine en alarmes,

Et, plaignant la Sicile en armes,

De ce funèbre éden fuit les sanglantes mers.

Mais que les deux volcans s'éveillent !

Que le souffle du Dieu jaloux

Des sombres géants qui sommeillent

Rallume enfin l'ardent courroux ;

Devant les flots brûlants des laves

Que seront ces hautains esclaves,

Ces chefs d'un jour, ces grands soldats ?

Courage ! ô vous, vainqueurs sublimes !

Tandis que vous marchez aux crimes,

La terre tremble sous vos pas !

Reste au sein des français, ô fille de Sicile !

Ne fuis pas, pour des bords d'où le bonheur s'exile,

Une terre où le lys se relève immortel ;

Où du peuple et des rois l'union salutaire

N'est point cet hymen adultère

Du trône et des partis, des camps et de l'autel.

V

Nous, ne craignons plus les tempêtes !



Bravons l'horizon menaçant !

Les forfaits qui chargeaient nos têtes

Sont rachetés par l'innocent !

Quand les nochers, dans la tourmente,

Jadis voyaient l'onde écumante

Entr'ouvrir leur frêle vaisseau,

Sûrs de la clémence éternelle,

Pour sauver la nef criminelle

Ils y suspendaient un berceau.

Octobre 1820.

Et je laisse le dernier mot à Lamartine

Versez du sang ! frappez encore !

Plus vous retranchez ses rameaux,

Plus le tronc sacré voit éclore

Ses rejetons toujours nouveaux !

Est-ce un dieu qui trompe le crime ?

Toujours d'une auguste victime

Le sang est fertile en vengeur !

Toujours échappé d'Athalie

Quelque enfant que le fer oublie

Grandit à l'ombre du Seigneur !

Il est né l'enfant du miracle !

Héritier du sang d'un martyr,

Il est né d'un tardif oracle,

Il est né d'un dernier soupir !

Aux accents du bronze qui tonne

La France s'éveille et s'étonne

Du fruit que la mort a porté!

Jeux du sort ! merveilles divines !

Ainsi fleurit sur des ruines

Un lis que l'orage a planté.

Il vient, quand les peuples victimes

Du sommeil de leurs conducteurs,

Errent aux penchants des abîmes

Comme des troupeaux sans pasteurs !

Entre un passé qui s'évapore,

Vers un avenir qu'il ignore,

L'homme nage dans un chaos !

Le doute égare sa boussole,

Le monde attend une parole,

La terre a besoin d'un héros !

Courage ! c'est ainsi qu'ils naissent !

C'est ainsi que dans sa bonté

Un dieu les sème ! Ils apparaissent

Sur des jours de stérilité !

Ainsi, dans une sainte attente,

Quand des pasteurs la troupe errante

Parlait d'un Moïse nouveau,

De la nuit déchirant le voile,

Une mystérieuse étoile

Les conduisit vers un berceau !

Sacré berceau ! frêle espérance

Qu' une mère tient dans ses bras !

Déjà tu rassures la France,

Les miracles ne trompent pas !

Confiante dans son délire,

A ce berceau déjà ma lyre

Ouvre un avenir triomphant;

Et, comme ces rois de l'Aurore,

Un instinct que mon âme ignore

Me fait adorer un enfant !

Comme l'orphelin de Pergame,

Il verra près de son berceau

Un roi, des princes, une femme,

Pleurer aussi sur un tombeau !

Bercé sur le sein de sa mère,

S'il vient à demander son père,

Il verra se baisser leurs yeux !

Et cette veuve inconsolée,

En lui cachant le mausolée,

Du doigt lui montrera les cieux !

Jeté sur le déclin des âges,

Il verra l'empire sans fin,

Sorti de glorieux orages,

Frémir encor de son déclin.

Mais son glaive aux champs de victoire

Nous rappellera la mémoire

Des destins promis à Clovis,

Tant que le tronçon d'une épée,

D'un rayon de gloire frappée,

Brillerait aux mains de ses fils !

Sourd aux leçons efféminées

Dont le siècle aime à les nourrir,

Il saura que les destinées

Font roi, pour régner ou mourir ;

Que des vieux héros de sa race

Le premier titre fut l'audace,

Et le premier trône un pavois,

Et qu'en vain l'humanité crie

Le sang versé pour la patrie

Est toujours la pourpre des rois !

Tremblant à la voix de l'histoire,

Ce juge vivant des humains,

Français ! il saura que la gloire

Tient deux flambeaux entre ses mains

L'un, d'une sanglante lumière

Sillonne l'horrible carrière

Des peuples par le crime heureux ;

Semblable aux torches des furies

Que jadis les fameux impies

Sur leurs pas traînaient après eux !

L'autre, du sombre oubli des âges.

Tombeau des peuples et des rois.

Ne sauve que les siècles sages,

Et les légitimes exploits :

Ses clartés immenses et pures,

Traversant les races futures,

Vont s'unir au jour éternel ;

Pareil à ces feux pacifiques,

Ô Vesta ! que des mains pudiques

Entretenaient sur ton autel !

Il saura qu'aux jours où nous sommes,

Pour vieillir au trône des rois,

Il faut montrer aux yeux des hommes

Ses vertus auprès de ses droits ;

Qu'assis à ce degré suprême,

Il faut s'y défendre soi-même,

Comme les dieux sur leurs autels ;

Rappeler en tout leur image,

Et faire adorer le nuage

Qui les sépare des mortels !

Au pied du trône séculaire

Où s'assied un autre Nestor,

De la tempête populaire

Le flot calmé murmure encor !

Ce juste, que le ciel contemple,

Lui montrera par son exemple

Comment, sur les écueils jeté,

On élève sur le rivage,

Avec les débris du naufrage,

Un temple à l'immortalité !

Ainsi s'expliquaient sur ma lyre

Les destins présents à mes yeux ;

Et tout secondait mon délire,

Et sur la terre, et dans les cieux !

Le doux regard de l'espérance

Eclairait le deuil de la France :

Comme, après une longue nuit,

Sortant d'un berceau de ténèbres,

L'aube efface les pas funèbres

De l'ombre obscure qui s'enfuit.

VIVE LE ROY ET VIVE LA LIBERTÉ

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Bon le 29 septembre est une journée chargée.

C'est le jour de la Saint Michel d'automne, fête extrêmement importante pour la chrétienté ,le monde rural…et la France…

Hasards? coïncidences "providentielles"?

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En -70 c'est la fin siège de Jérusalem. Les légion de Titus donne l'assaut final et les derniers défenseurs doivent se rendre. Les juifs seront dispersés, c'est le début de la Diaspora. Pour les amateurs de bonne littérature je vous renvoi à l'excellent roman de Guy Rachet Pleure Jérusalem.

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en 70 après jésus Christ, bien sûr…

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le 29 septembre 1567à Nimes: La Michelade , massacre de quelques catholiques .par des protestants…

et aussi,en 1958, naissance de la Vème république ( référendum la veille)

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Je ne sais pas ce qu'ont les artistes à naître un 29 septembre.

Et encore, tu n'as pas parlé de Cervantes ou Ekberg. Je passe sur Yves Rénier, hein.

Et il y a aussi autre chose que des artistes, comme Nelson, Fermi, Berlusconi, Elkabbach ou Walesa.

Pas de trace des décès, d'ailleurs ?

P.S. : Pour limiter l'encombrement des écrans, tu peux laisser sur une même ligne les vers d'une même strophe en les séparant par un "/".

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C'est pas lui qui a laissé une collection de tableau et une bibliothèque non pas à l'état, mais à une institution française (Institut national du patrimoine ?)

Non c'est le Duc d'Aumale petit fils du régicide. Il a d'ailleurs récupéré l'essentiel via la succession du dernier des Condé (on n'a jamais trop sut s'il est mort d'un jeu érotique ou assassiné).

C'est le jour de la Saint Michel d'automne, fête extrêmement importante pour la chrétienté ,le monde rural…et la France…

Hasards? coïncidences "providentielles"?

Oui aussi. c'est vrai que je pourrais aussi faire les grands saints et fêtes religieuses.

en 70 après jésus Christ, bien sûr…

Tout à fait je suis absolument désolé pour cette erreur

Et encore, tu n'as pas parlé de Cervantes ou Ekberg. Je passe sur Yves Rénier, hein.

Et il y a aussi autre chose que des artistes, comme Nelson, Fermi, Berlusconi, Elkabbach ou Walesa.

J'ai dit que c'était une journée chargée mais je m'en garde pour l'année prochaine :)

Pas de trace des décès, d'ailleurs ?

Si aussi mais je me suis concentré sur les naissance

P.S. : Pour limiter l'encombrement des écrans, tu peux laisser sur une même ligne les vers d'une même strophe en les séparant par un "/".

J'essayerai d'y penser la prochaine fois

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J'ai effectivement raté la Saint Michel donc pour me rattraper:

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« O Saint Michel

Qui avez entendu les battements du Cœur de Jésus,

Qui avez pénétré le mystère de ce Divin Cœur transpercé par la lance,

Faites nous connaître les sentiments de ce Cœur adorable,

Conduisez nous à cette source de bénédiction.

Nous vous prions pour la France,

La nation privilégiée à laquelle il a montré son amour.

Obtenez lui du Cœur de Jésus les grâces qui la relèveront.

O Prince de la Paix,

Regardez avec bienveillance ce pays qui vous est confié,

Apportez lui la paix et la concorde,

Secourez les peuples chrétiens,

Reléguez en enfer les guerres qui font couler tant de larmes.

Descendez des sommets du ciel, jusque dans nos demeures,

Pour faire régner la paix parmi nous,

Grand Prince de la Milice Céleste,

Établi par la Providence Divine le protecteur spécial de la France,

Souvenez vous que vous l’avez faite grande entre toute les nations,

Que vous l’avez établie la sentinelle de la foi et le soldat de Dieu dans le monde.

Obtenez lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur.

Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons,

Secourez nous tous et rendez nous meilleurs et plus chrétiens.

Ainsi soit-il. »

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Alors en ce 30 septembre c'est tout d'abord la fin de mon Pass Navigo. Je tiens à remercier ma fac et la RATP pour leurs incompétences respectives.

Pour vous consoler, amis buveurs, je vous invite à ouvrir une bière, mais pas n'importe laquelle. En 1124 était consacrée l'abbatiale de l'Abbaye d'Orval que tout amateur de bières d'abbaye se doit de connaître.

C'est aussi un jour de grande tristesse car en Ukraine continuent les massacres de Babi Yar. Ils ont débutés le 29 septembre et feront près de 100 000 morts en quelques jours.

Pour les amateurs de musique sachez que c'est en 1791 qu'a eu lieu la 1ère de la Flûte Enchantée de Mozart

En 1897 mourrait à 24 ans Saint Thérèse de l'Enfant Jésus. Cette carmélite a une renommée extraordinaire. Canonisée de 1920 elle est Sainte Patronne des Missions, Patronne Secondaire de la France (avec Jeanne d'Arc) et Docteur de l'Église. Pour une fille entrée au Carmel à 15 ans et morte à 24 c'est tout de même extraordinaire !

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Enfin c'est la Saint Jérôme mort en 420 à Bethléem. C'était un moine qui traduisit la Bible en Latin. Il s'appuya sur les versions grecques de la Septante mais aussi sur les versions en hébreux qu'il maitrisait. Il comparait les version afin de trouver la traduction juste. Il est également Docteur de l'Église et Père de l'Église. Ce dernier titre est attribué à ceux qui par leur travail, leur exemple et leur sainteté ont contribué à établir et défendre la doctrine chrétienne.

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Nous sommes le 1er Octobre et voilà les évènements du jours.

En 331 avant Jésus-Christ Alexandre remporte sur Darius la fameuse bataille de Gaugamèles. Avec une armée de 40 000 hommes il en bat une de 250 000. Comme quoi la taille ne compte pas. Avec cette victoire Alexandre est maitre de l'Empire Perse et est couronné roi d'Asie.

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Ce jour me permet d'anticiper un peu. En 1789 les Gardes du Corps protégeant le Roy fêtent l'arrivée de leurs camarades arrivant du régiment de Flandres. La Famille Royale leur rend visite. Tout ce passe bien mais les Gardes du Corps, sans doute quel que peu enivrés, retournent leur cocarde pour n'en garder que le blanc. Ce mini évènement servira de prétexte aux révolutionnaires excités pour fomenter de nouvelles émeutes dont j'aurais à vous reparler.

En 1791 c'est la 1ère séance de l'Assemblée Législative.

En 1793 la Convention adoptait un décret organisant la destruction de la Vendée et le génocide de sa population. Ce décret fait toujours parti du droit positif français. Vous le trouverez ici: http://www.rembarre.fr/p3c_v.htm

"Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne seront plus au pouvoir de l'Autrichien.

Détruisez la Vendée, l'Anglais ne s'occupera plus de Dunkerque.

Détruisez la Vendée, le Rhin sera délivré des Prussiens.

Détruisez la Vendée, et l'Espagne se verra harcelée, conquise par les méridionaux joints aux soldats victorieux de Mortagne et de Cholet.

Détruisez la Vendée, et une partie de cette armée de l'intérieur va renforcer cette courageuse armée du Nord si souvent trahie, si souvent désorganisée.

Détruisez la Vendée, Lyon ne résistera plus, Toulon insurgera contre les Espagnols et les Anglais, et l'esprit de Marseille se relèvera à la hauteur de la révolution républicaine.

Enfin, chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes, dans les frontières envahies. La Vendée, et encore la Vendée ! voilà le chancre politique qui dévore le coeur de la République française: c'est là qu'il faut frapper."

En 1946 le Tribunal de Nuremberg rend son verdict. Résultat: 12 condamnations à mort (1 par coutumace: Bormann; 1 qui ne sera pas exécuté: Göring), 7 peines d'emprisonnement et 3 acquittements.

En 1541 naissait un très grand peintre de l'École Espagnole : El Greco (il était né en Crète d'où le nom).

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Enfin en 1684 mourrait Pierre Corneille que l'on ne présente plus. Tout le monde ici doit connaître le Cid et la fameuse polémique qu'il engendra (Chimène était elle crédible en aimant l'assassin de son père?).

Ce que vous ne savez pas peut être est qu'il existe une polémique attribuant les oeuvres de Molière à Corneille. Personnellement je n'y crois pas, tant de gens cherchent à être intéressant de nos jours.

http://www.youtube.com/watch?v=vCXMbuPsH64

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Tout le monde ici doit connaître le Cid et la fameuse polémique qu'il engendra (Chimène était elle crédible en aimant l'assassin de son père?).

Sur ce thème, j'aime beaucoup la version contemporaine d' Inoué dans château Yodo…

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Voici l'éphéméride du 2 octobre

Tout d'abord je tiens à vous demandez pardon. J'ai omit hier de vous parler du décret pris par la Convention organisant le génocide vendée. C'est réparé dans mon post précédent.

retour au 2/10

En 1187 Jérusalem tombe devant Saladin. Je vous en avais déjà parlé précédemment.

En 1370 Charles V fait Connétable de France Bertrand du Guesclin. Ce brillant homme de guerre sera un des artisans essentiels de la reconquête du Royaume sous Charles V. Il eut l'insigne honneur d'être enterré à Saint Denis auprès des Roy de France et en 1793 les révolutionnaires profanèrent son tombeau…

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En 1700 Charles II d'Espagne rédige son testament en faveur du Duc d'Anjou, petit fils de Louis XIV. Il hérite de l'Empire Espagnol et ne sera confirmé qu'après la Guerre de Succession d'Espagne en 1713. Ses descendants règnent toujours sur le pays et c'est également un de ses descendant, Louis de Bourbon Duc d'Anjou qui est l'actuel Chef de la Maison de Bourbon, Aîné des Capétiens et donc Roy de France et de Navarre de jure.

Le 2 octobre permet de faire des rapprochements amusant ainsi:

Deux auteurs de la Contre Révolutions sont nés ce jour là: en 1751 Augustin Barruel, auteur des fameux Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme (dont la thèse est réfutées depuis longtemps) et en 1754 Louis de Bonald dont l'oeuvre remarquable en fait, entre autres, un des fondateurs de la sociologie moderne.

Dans un style différents Hindenburg et Foch sont nés le même jours, 1847 pour le premier et 1851 pour le second et 1890 pour Groucho Marx.

En 1629 mourrait Pierre de Bérulle. Fondateur de l'Ordre de l'Oratoire il est une des figures spirituelles marquante du XVII°s siècle.

Enfin en 1892 mourrait Ernest Renan dont j'ai repris une des citations.

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Tout d'abord le 3 octobre 1793 Billaud-Varenne demandait à ce que Marie-Antoinette fut traduite devant le Tribunal Révolutionnaire. La Terreur battant son plein on décida de continuer le massacre avec la Reine afin de détourner l'attention des difficultés économiques du temps. Ce dernier point est à méditer au vu de ce que nous traversons aujourd'hui. Certes on ne guillotine plus mais les riches d'aujourd'hui sont les suspects d'hier… La suite le 5 octobre.

C'est la Fête Nationale en Allemagne. ce jour a été choisi car il marque la fin du processus de réunification en 1990. Joyeuse fête à nos amis germains !!!

Enfin, dans la nuit du 3 au 4 octobre 1126 mourrait Saint François d'Assise.

Après une jeunesse dissipée et des rêves de gloire militaire il se retire du monde pour mener une vie solitaire. Dépensant l'argent de son père pour restaurer une vieille chapelle (Dieu, en songe lui avait demandé de la restaurer) ce dernier l'assigne en justice. François lui rend l'argent qui lui reste ainsi que tout ses vêtements en lui disant « Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c'est à Lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi ».

Il fonde l'ordre des franciscains, aide Sainte Claire à fonder l'ordre des Clarisse et fonde également le Tiers Ordre destiné aux laïcs. Réprouvant le développement de l'ordre et son côté intellectuel il se retire dans un ermitage. Il meurt en 1226 et est canonisé en 1228.

Les Franciscains sont un des ordres les plus célèbres au monde

On lui attribue la Prière suivante:

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix. Là où il y a de la haine, que je mette l’amour. Là où il y a l’offense, que je mette le pardon. Là où il y a la discorde, que je mette l’union. Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité. Là où il y a le doute, que je mette la foi. Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance. Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie. Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

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En 1830 la Belgique prononce son indépendance.

http://www.youtube.com/watch?v=vvDR8_JRY6w

Du côté des naissances:

En 1289 naissait Louis X le hutin. Fils de Philippe IV Le Bel et père de Jean 1er dit le Posthume. Il n'est passé à la postérité que par les Rois Maudits de Maurice Druon. Enfin non, il y a eu une querelle à sa mort pour savoir ce qu'il fallait faire alors que sa femme était enceinte. Devait on s'attendre à proclamer sa fille Jeanne Reine de France ou non. C'est à cette occasion que se dégagea la règle de masculinité de la Couronne et ce fut le frère de Louis, Philippe qui devint Régent puis Roy.

En 1515 naissais Lucas Cranach Le Jeune, un des grand maitre de la Renaissance Allemande

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Du côté des décès mais toujours en peinture nous pleurons la mort de Rembrandt en 1669. Ce maitre incontesté de la peinture flamande est surtout connu par son utilisation de la lumière dans ses tableaux et par son goût immodéré pour les autoportraits.

Rembrandt_van_rijn-self_portrait.jpg

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En 1582 mourrait Sainte Thérèse d'Avila. Cette religieuse exceptionnelle est connue pour avoir réformer l'ordre du Carmel et pour avoir été la 1ère femme Docteur de l'Église. Et on accuse les catholiques de mépriser les femmes tsss. Bonne Fête aux Thérèse

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