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Connaître le communisme


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Bonsoir,

Comme il faut bien connaître son ennemi, je me suis souvent penché (puis détourné) sur ce que pouvait être la philosophie marxiste/communiste sans jamais m'être résolu à lire Hegel, Engels et Marx (trop d'investissement temps/énergie pour ce faire). J'ai fouillé le net, épluché les discussions sur liborg sans jamais trouver de réponse claire à ce sujet. Et voilà qu'on vient de me faire passer un ebook qui répond précisément au sujet :

"Connaître le communisme" de Jean Daujat dont vous trouverez une version html. Il ne fait que 39 pages…

http://www.fsspx.org...icaly-imported/

Ainsi à la lecture de ce petit livre je comprends les contradictions apparentes, l'acceptation du stalinisme, les liens et l'écart entre communisme et nazisme, la mauvaise foi des syndicalistes, les duperies et retournements de veste… moultes sujets abordés deci-delà sur liborg. Je me suis donc dit que ça pouvait en intéresser certains ici.

Présentation du document

Contrairement à ce que pensent certains, le communisme est toujours un sujet d’actualité. La théorie marxiste-léniniste a une grande influence dans nos pays occidentaux, elle imprègne les médias et l’action politique. Elle détient le pouvoir dans un certain nombre de pays, dont le plus peuplé, la Chine. Le pape Pie XI, dans l’encyclique Divini Redemptoris, avait déclaré le communisme “intrinsèquement pervers” et condamné toute possibilité de collaboration entre lui et l’Eglise catholique : cette décision demeure-t-elle aujourd’hui devant ce qu’on a appelé “l’évolution” du communisme qui, depuis quelques années, s’est si profondément transformé ? Le communisme change de visage, mais ses principes restent ; il faut donc le connaître, connaître la philosophie de Marx.

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Bonsoir,

Comme il faut bien connaître son ennemi, je me suis souvent penché (puis détourné) sur ce que pouvait être la philosophie marxiste/communiste sans jamais m'être résolu à lire Hegel, Engels et Marx (trop d'investissement temps/énergie pour ce faire). J'ai fouillé le net, épluché les discussions sur liborg sans jamais trouver de réponse claire à ce sujet. Et voilà qu'on vient de me faire passer un ebook qui répond précisément au sujet :

"Connaître le communisme" de Jean Daujat dont vous trouverez une version html. Il ne fait que 39 pages…

http://www.fsspx.org...icaly-imported/

Ainsi à la lecture de ce petit livre je comprends les contradictions apparentes, l'acceptation du stalinisme, les liens et l'écart entre communisme et nazisme, la mauvaise foi des syndicalistes, les duperies et retournements de veste… moultes sujets abordés deci-delà sur liborg. Je me suis donc dit que ça pouvait en intéresser certains ici.

Et surtout, bien sûr, on y apprend que tout cela est la faute du libéralisme et qu'il n'y a que deux choix possibles : le christianisme ou le marxisme.

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Lire Marx, c'est bien, pour les raisons citées, parce qu'il y a quand meme pas mal de choses intelligentes (je trouve qu'il dépeint assez bien son époque) et surtout parce que c'est un régal de se rendre compte que les mecs qui s'en revendiquent ne l'ont sans doute jamais, oh grand jamais, lu. Tant les deux discours diffèrent.

Ensuite, pour connaître le communisme tout en approfondissant le libéralisme, Raymond Aron reste incontournable, spécialement deux livres : "leçon sur la société industrielle" et "étapes de la pensée sociologique"

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Et aussi de Aron, "Le Marxisme de Marx" est très intéressant pour aborder ce dernier sans se plonger dans ses bouquins les plus difficiles, tout en ayant une idée de l'évolution de sa pensée.

Exactement.

Mais ne l'ayant pas lu, je n'ai pas pris la peine de le citer.

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Merci. Je retrouve dans vos références ce que j'ai lu dans le bouquin de Daujat, en moins synthétique/clair ; et il parle bien du marxisme/léninisme.

A la lumière de cette lecture je comprends qu'il n'est pas nécessaire que ceux qui se revendiquent du marxisme aient lu la théorie. Les idées, les revendications pour lesquelles ils s'engagent dans la lutte n'a aucune espèce d'importance ; elles ne sont que des prétextes à l'action qui n'a de fin qu'elle même :

page 17 : … ce n'est donc ni par conviction, ni par hypocrisie que les communistes changent sans cesse, et disent, et font chaque jour le contraire de ce qu'ils ont dit et fait la veille, c'est conformément aux plus pures exigences du marxisme, et ils ne seraient pas maxistes en agissant autrement. Parce que le marxisme est un évolutionisme intégral, ils doivent, parce qu'ils sont marxistes, sans cesse évoluer et se contredire. Il faut une fois pour toutes se mettre en tête que ce qu'ils disent n'exprime aucune vérité, mais uniquement les exigences de leur action…Pour Marx, connaître n'est rien, mener une action est tout : "Il ne s'agit pas de connaître le monde, mais de le transformer" disait-il."Notre moralité est entièrement subordonnée aux intérêts de la lutte de classe" dit Lénine. Pour celà, il faut être prêt à user "de tous les stratagèmes de ruse, de méthodes illégales, être décidé à taire, à celer la vérité".

Page 25 : … Les idées que la propagande fait naître ne sont que les leviers ou les manettes par lesquels les forces matérielles ont prise sur les cerveaux pour entraîner les individus dans la lutte. Ce qui explique que la propagande communiste, exactement comme la propagande hitlérienne, ne cherche nullement à convaincre d'une vérité, mais à trouver les moyens les plus efficaces, les slogans les plus agissants pour avoir prise sur les cerveaux : peu importe qu'ils soient vrais ou faux, il faut qu'ils soient agissants, et on en changera selon les circonstances. Le mot "bourrage de crânes" trouve ici son sens le plus littéral qui n'a rien de péjoratif d'un point de vue marxiste : la propagande est l'introduction matérielle dans les cerveaux de la masse d'idées-forces qui les feront agir pour la lutte révolutionnaire…

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Mouais, je trouve ces commentaires légèrement biaisés et un poil trop cyniques.

Notamment le premier. Si on peut comprendre l'idée que l'action est la vérité dans la mesure où Marx poursuit Hegel, la citation ici transposée ne veut pas dire tout à fait cela : chez Marx la vérité est achevée avec la philosophie hegélienne, mais la réalité n'a pas encore suivi : il s'agit de faire advenir cette vérité, et donc pas n'importe laquelle, dans le monde réel. Donc connaître n'est pas rien car la vérité à réaliser n'est pas aléatoire : c'est celle que Hegel, par la connaissance justement, a atteinte. Si la vérité et l'objectif de l'action c'est l'émancipation, Marx disait bien que "La philosophie est la tête de cette émancipation, le prolétariat en est le cœur "

Ensuite je ne suis pas non plus d'accord avec le début de la phrase : s'ils évoluent et se contredisent, ce n'est pas nécessairement parce qu'ils sont marxistes. Des doctrines marxistes cohérentes et stables, il y en a. Surtout, ce qui n'évolue pas c'est le cadre conceptuel légué par Marx à ses disciples, cadre double d'une critique du monde et des représentations qui sont faites de ce monde (les représentations bourgeoises, notamment).

Je parle bien ici des idées, hein. Je ne déments pas que "les communistes changent sans cesse" (à vrai dire je n'en sais rien), mais dire que c'est à cause d'un marxisme qui serait par nature instable, c'est aller trop vite.

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Il y a aussi l'évidence que le marxisme est une platitude, que seulement ses contradictions rend invisible, du fait qu'il se croit le seul a agir, or la prospérité dont il a toujours aspirée ne s'est pas materialisée! Quand à sa filiation scientifique, il faut remarquer la justification de son insuccès par la théorie du complot et son culte idolâtre à l'autorité pour se convaincre du contraire.

Il y a aussi cette remarque sur l'art: Mais alors d’où vient-elle ? Il faut admettre qu’elle jaillit « de rien », qu’elle est créée ex nihilo. Castoriadis articule alors une pensée de nature à résoudre l’énigme – souvent évoquée par les philosophes de l’art, mais jamais résolue de façon satisfaisante – selon laquelle l’œuvre d’art touche à la fois au fini et à l’infini. En créant l’œuvre, l’artiste exhibe une Forme, morceau de musique, tableau, poème, qui est déterminité et finitude (ce que Castoriadis appelle l’Endroit de l’œuvre). Mais, en tant que cette œuvre est un chef-d’œuvre pleinement original qui n’est pas déduit du monde antérieur, elle fait voir, ou du moins fugacement entrevoir, le nihil dont elle sort, l’Abîme, le Sans-Fond (Abgrund) qui est son fond (ce que Castoriadis appelle son Envers). C’est en ce sens qu’elle est (pour parler comme les mystiques) une « touche » de l’Infini. Ainsi fait-elle voir à la fois Forme et Infini, et fait-elle voir l’un par l’autre (c’est pourquoi, pour atteindre le plein effet de l’art, il ne suffit pas d’une œuvre banale, informe, ces « cris » auxquels l’art moderne a voulu ramener la musique ou la littérature, ou ces « carrés noirs sur fond noir » auxquels il a voulu ramener la peinture ; seul montre l’Infini l’artiste qui est assez puissant pour créer une Forme qui ne soit intégrable à aucune forme antérieure connue, morphogenèse positive dont seuls sont capables les « génies »). Nous pouvons en venir maintenant à l’Union soviétique et au problème de la liberté sociale. Si toute œuvre d’art qui est un chef-d’œuvre crée réellement un monde, elle prouve par là-même qu’un autre monde est possible que ceux qui existaient jusque-là. Elle frappe de contingence le monde existant. Elle prouve qu’il n’était pas le seul monde possible. Or le régime soviétique était fondé sur l’idéologie qui prétend, au contraire, qu’un seul monde est possible, parce qu’il est nécessaire, celui qui est décrit et expliqué par l’idéologie marxiste-léniniste. Celle-ci prétend être une théorie complète de l’histoire, de la société et même de la nature, de leurs lois, de leur devenir. Tout ce qui a existé, existe et existera est donc supposé être conforme à l’idéologie et exhaustivement explicable par elle. Le Savoir Absolu de l’idéologie exclut que surgisse, sinon un inconnu, du moins un inconnaissable. Il est entendu que toute réalité inconnue pourra être interprétée dans le cadre de l’idéologie et donc incluse dans le monde qu’elle instaure. La conséquence est claire. Toute chef-d’œuvre de l’art, dans la mesure où il prouve par sa seule existence qu’un autre monde est possible, réfute par là même l’idéologie et, de ce fait, délégitime le régime politique fondé sur elle. Et il le fait par sa seule existence, sans avoir besoin de rien dire idéologiquement contre l’idéologie. Voilà pourquoi le régime soviétique ne pouvait pas laisser vivre librement même un art politiquement neutre, sans contenu idéologique identifiable, un « art pur » tel que la musique. Même le « réalisme soviétique » qui, par définition, s’inscrit dans le monde de l’idéologie officielle, ne pouvait être admis qu’à condition, en outre, que les œuvres produites d’après cette norme fussent laides (car, si elles avaient été belles, elles auraient créé par là même un monde nouveau, inintégrable à l’ancien). Tout chef d’œuvre véritable, au contraire, ne pouvait être perçu par le régime que comme une menace, d’autant plus terrible et immédiate qu’insaisissable. Voilà pourquoi le régime soviétique devait pourchasser activement le Beau et promouvoir activement le Laid. Le lien: http://www.contrepointphilosophique.ch/Philosophie/Pages/PhilippeNemo/LiberalismeEtChristianisme1.pdf

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L'argument sur l'art me semblant un peu rapide, ce qui m'étonne de Némo que d'habitude j'aime beaucoup, je vous remercie d'avoir fourni le lien de ce texte que je ne connaissais pas. Et surtout de réaliser que dans tout ce passage sur l'art, vous avez omis la partie la plus importante écrite par Némo :

Les plus grands chefd’oeuvre

de l’art européen sont nés dans un contexte d’étroite contrainte sociale. Les

cathédrales, la musique religieuse, ne relèvent d’aucune « fantaisie », mais sont au contraire

encadrées dans des normes très étroites dictées par les croyances et pratiques religieuses. La

littérature, le théâtre classiques ont longtemps été tenus dans des règles et convenances non

moins étroites. Pourquoi cela n’a-t-il pas empêché les chefs-d’oeuvre d’éclore dans ces

régimes quasi-dictatoriaux, et pourquoi la dictature socialiste fait-elle exception à cet égard ?

La réponse est que, dans la mesure où les sociétés étaient religieuses, une place y était

explicitement réservée à l’Infini. Un chef d’oeuvre ne devait pas, certes, braver ouvertement

les rois, l’Église ou en général l’establishment (l’on sait que le malheureux Bach, par

exemple, eut souvent maille à partir avec les bourgeois de Leipzig à l’esprit particulièrement

borné). Mais qu’une oeuvre fût belle, cela n’ébranlait pas la société, bien au contraire. Il était

entendu que Michel Ange travaillait ad majorem Dei gloriam : dès lors, l’originalité profonde,

bouleversante, des fresques et tableaux de la chapelle Sixtine ne pouvait qu’agréer au pape, à

son entourage et au peuple de Rome. Bien sûr, il y eut des murmures, des cabales, des

jalousies ; les artistes y sont toujours exposés. Mais il n’y eut pas d’interdit. De même, la foi

luthérienne des bourgeois de Leipzig se sentait secrètement confortée par le génie de Bach

qui, en travaillant lui aussi ad majorem Dei gloriam, illustrait par là-même la ville. Dans toute

société ou existe une religion, il y a, dans le discours public, une place marquée d’avance pour

l’inconnaissable, et dès lors la « touche de l’infini » apportée par l’art est admise et même

attendue. En revanche, les totalitarismes marxistes et nazis, qui ont été – grande nouveauté

dans l’histoire – intégralement athées, ne faisaient pas de place à l’inconnaissable ; partant, ils

ne pouvaient en faire au Beau.

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@YouplaBoumCe que veut dire Daujat, je crois, c'est que la révolution permanente, la dynamique dialectique engendre nécessairement des contradictions. Les thèses d'hier ne peuvent être les synthèses d'aujourd'hui.

Dans l’hégélianisme il n’y a plus aucune réalité, l’Idée est tout : c’est l’idéalisme absolu. Mais si l’idée demeure elle-même, elle ne peut évoluer et constituer toute l’histoire. L’histoire va sortir de ce que chez Hegel on appelle la dialectique – et ceci est capital puisque le matérialisme de Marx se caractérisera comme “matérialisme historique” ou “matérialisme dialectique”. Nous avons dit que l’homme courant admet spontanément que oui n’est pas non, que oui et non s’excluent, que toute chose est ce qu’elle est, que l’absurde ou la contradiction est impossible. Hegel (et Marx le suivra) refuse cette conviction spontanée : l’idée n’est pas ce qu’elle est parce qu’elle devient, elle change sans cesse, elle n’existe que pour se contredire, se nier elle-même à chaque instant, de sorte que oui appelle non, se confond avec non dans le changement, il n’y a rien qui soit et dure, il n’y a que la contradiction perpétuelle dans l’évolution perpétuelle. Par la dialectique, l’idéalisme absolu est ainsi un évolutionnisme absolu – et si Marx changera l’idéalisme en matérialisme, il gardera la dialectique et l’évolutionnisme de sorte qu’on ne peut le comprendre sans le rattacher à Hegel. La dialectique présente d’ailleurs trois phases : la thèse où l’idée apparaît, l’antithèse où l’on passe à la contradiction, la synthèse, point de départ d’une nouvelle évolution. Chaque moment nie le moment précédent, et c’est ainsi que se crée l’histoire : l’histoire est une révolution perpétuelle, l’idée est en œuvre perpétuelle d’action révolutionnaire pour faire l’histoire en niant, en contredisant, en changeant ce qui est. Tout ce qui se présenterait comme une réalité est à nier et à détruire pour que se fasse l’histoire dans la contradiction et la révolution perpétuelles. Il n’y a plus aucune vérité stable qui serait vraie aujourd’hui, hier et demain : affirmer et nier n’ont plus de sens, affirmer et nier s’appellent et se confondent, seule demeure l’action qui fait l’histoire.

Ce n'est donc pas l'incohérence du marxisme qu'il dénonce, bien au contraire.

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A nouveau, il va assez vite je trouve. Je ne prétendrai pas être un expert de Hegel, mais dire qu'il n'y a "aucune réalité", c'est faire un raccourci.

Il est ensuite vrai que l'histoire chez Hegel c'est la contradiction, le négatif, et que de là est tiré le mouvement dialectique. Par contre je trouve l'emploi de l'adjectif "perpétuel" mal avenu ; la théorie de l'histoire chez Hegel (et chez Marx), mais c'est peut-être parce que je le connais surtout à travers Kojève, ne pense pas l'histoire sans sa fin ; en ce sens l'histoire c'est bien la révolution, oui; mais quand celle-ci s'arrête, la révolution s'arrête aussi. Le mouvement hégélien (et marxiste) atteint à un moment un état de stabilité, même si celui-ci n'est plus historique. Je ne sais pas si Dajaut le précise plus loin ou plus tôt, mais sans cela son texte prête à confusion et présente ces idées comme une simple louange de l'action en tant que telle (ce qu'elles ne sont pas).

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Daujat ne parle pas de la fin de l'histoire (j'ai donné le lien pour le texte il me semble). Par contre il prétend bien que les contradictions et revirement d'opinion et d'action ont dès le départ été théorisées par Marx et Lénine (antimilitariste d'abord pour devenir puissance militaire ensuite, anti-religieux pour tendre la main aux catholiques après, Hitler était aussi coutumier du fait…).

Ce que je trouve intéressant là dedans est qu'il est illusoire de vouloir militer contre le communisme en mettant en avant ses contradictions historiques comme beaucoup l'ont fait et le font encore. Que la CGT ait milité contre les conventions collectives, la retraite par répartition… alors qu'elle les défendent bec et ongle aujourd'hui, que la Chine ait adopté l'économie de marché sans sourciller est cohérent avec la théorie.

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Oui maso mais pas trop quand même. :)

« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l'ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? »
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Histoire de mieux mesurer les ravages occasionnée par cette belle idéologie alias la "Peste rouge" pour parler comme l'ex-député apparenté UMP Philippe Pémezec, un homme très mal vu à droite comme à gauche en raison de ses positions anticommunistes, je ne saurai trop conseiller les lectures ou relectures suivantes. L"Archipel du goulag" et autres chefs d'oeuvre de Soljénitsyne et les non moins remarquables ouvrages de Vladimir Boukhovsky, tel "… Et le vent reprend ses tours" sur sa vie de dissident à l'époque du regretté et surtout regrettable Brejnev.

Par ailleurs et désolé pour le HS, Boukhovsky a également écrit un excellent essai, "Cette lancinante douleur de la liberté" au début des années 1980, mais malheureusement toujours d'actualité, dans lequel il dénonçait les dangers du socialisme rampant dans nos sociétés qui se croient capitalistes et réalistes, alors qu'elles sont en réalité en voie de collectivisation avancée :icon_boire2: .

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