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Venezuela : l'autre grande réussite du socialisme


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il y a 12 minutes, Marlenus a dit :

Je me rappelle aussi avoir vu le film sponsorisé par l'Etat sur la révolution française pour le bicentenaire qui est clairement dantoniste.

 

Le roman national façon 3ème République, qui a laissé de "bons" restes idéologiques, a toujours mis en avant Danton par rapport à d'autres figures révolutionnaires. Danton, l'homme de la défense nationale, "de l'audace encore de l'audace", etc.

 

Le fait est que Danton piquait dans la caisse. On lui doit cette formule mémorable: "La Révolution doit enrichir les patriotes"...

 

On peut reprocher beaucoup de choses à Robespierre, mais c'était un idéaliste, il n'a jamais cherché à profiter des événements pour faire fortune. Et c'était aussi l'un des rares à s'opposer à ce que la France déclare la guerre aux Prussiens. Le développement ultérieur de la RF et la Terreur elle-même n'aurait peut-être pas eu lieu si son opinion avait prévalu à ce moment là.

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il y a 41 minutes, Azref a dit :

Bien vu, tout comme certains me soutiennent que le chômage de masse est un choix délibéré (pour éviter un travail dégradant).

Oui. C'est exactement le même discret glissement/inversion sémantique.

Au début on a pleuré sur les résultats du chômage.

Mais en fait, il n'y a pas de raison de pleurer, on est très contents et fiers de notre taux de chômage, car il est le reflet de nos bons choix moraux (éviter un travail dégradant).

 

Et on s'imagine sincèrement que ce modèle est pérenne. On va toujours trouver assez de gens/boites à essorer pour payer.

La façon dont les médias prétendent faire la chasse aux pas assez imposés. C'est juste dingue. C'est vraiment une frénésie. ça a d'ailleurs tous les traits du pillage. Pour l'instant ça reste au stade de la mise en scène exutoire, mais on n'arrête pas de chauffer les esprits.

 

Ce qui est terrible avec ce renoncement intégré et qui finit (logiquement) par se mordre la queue, c'est que absolument tout devient (facilement) justifiable.

x milliers de morts avec Maduro ? Ben c'est toujours moins que ce qu'aurait fait le capitalisme.

0.2% de croissance ? oui, mais c'est mieux que les 0.1% qu'on aurait eu si on avait rien fait.

etc.

 

Et pardon de me répéter, mais ces "arguments" n'ont pas vocation à être justes, rationnels ou étayés. Ils sont de toutes manières énoncés en toute mauvaise foi et en toute connaissance de cause. Le truc qui prime tout le reste, c'est la volonté de contrôle. Le prix humain n'a pas d'importance étant donné la noblesse et la justesse de la cause.

Ce qui est affreux, c'est d'avoir plusieurs millions de personnes (dans plusieurs pays européens) qui gobent ça tout cru et sont délibérément prêts à voter pour ça.

 

 

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C'est drôle cette histoire de contrôle sur les autres et le monde qu'il faut changer parce que autour de moi ces zélateurs sont en revanche dans l'incapacité de maîtriser leur propre vie et subissent les effets de leurs propres pulsions.

J'ai souvent envie de leur dire de commencer par balayer devant leur porte avant de se mêler de la maison du voisin.

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Il y a 11 heures, Bisounours a dit :

ils ne trouvent quasiment personne en face pour les remettre dans leurs buts avec des arguments objectifs, qu'ils possèdent certainement, enfin, j'espère.

Ce n'est pas du tout certain que les gens d'en face aient les arguments nécessaires, justement, et encore moins la volonté de leur foutre sur la gueule, rapport à un certain "surmoi communiste" qui infecte la politique française depuis 45. Il y a des extraits de débats télévisés relativement connus où l'on voit d'une part le jeune Chirac se faire rouler dessus par un Marchais goguenard et content d'avoir trouvé une victime consentante ; et d'autre part quelques années plus tard un Jospin laminer le même Marchais sans aucune pitié. Jospin a évidemment été trotskyste (et certains disent qu'il l'était encore à l'époque de ce débat), et personne ne sait mieux taper et ne veut davantage taper sur les moscoutaires que les trotskystes eux-mêmes.

 

Il y a 3 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

On peut reprocher beaucoup de choses à Robespierre, mais c'était un idéaliste, il n'a jamais cherché à profiter des événements pour faire fortune.

Bof. J'ai toujours préféré les pourris comme Mirabeau à Talleyrand aux idéologues comme Robespierre et Saint-Just.

 

Il y a 3 heures, Bisounours a dit :

C'est drôle cette histoire de contrôle sur les autres et le monde qu'il faut changer parce que autour de moi ces zélateurs sont en revanche dans l'incapacité de maîtriser leur propre vie et subissent les effets de leurs propres pulsions.

J'ai souvent envie de leur dire de commencer par balayer devant leur porte avant de se mêler de la maison du voisin.

Bien souvent, le socialisme est moins une doctrine politique qu'un drame personnel.

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Il y a 9 heures, Bisounours a dit :

C'est drôle cette histoire de contrôle sur les autres et le monde qu'il faut changer parce que autour de moi ces zélateurs sont en revanche dans l'incapacité de maîtriser leur propre vie et subissent les effets de leurs propres pulsions.

Absolument. Mêmes observations pour moi.

En fait, c'est une des racines (individuelle) de ce refus du principe de subsidiarité, de responsabilité.

Les problèmes doivent systématiquement se régler par le dessus, par l'extérieur, par ce qu'on a pas (l'argent).

Alors que, à tous les niveaux, les libéraux veulent régler les problèmes à l'échelon le plus bas, le gauchiste ne jure que par le pognon du voisin, du patelin d'à coté (mieux loti), l'Europe, le gouvernement mondial (et solaire demain si jamais un individu a dans l'idée d'exploiter un astéroïde de façon rentable).

ça à le double mérite d'augmenter le pouvoir, tout en permettant la paresse.

 

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On 03/12/2017 at 6:52 PM, Vincent Andrès said:

Leur monde pré-adulte est une base quasi-intangible et toute divergence d'avec la réalité n'est presque jamais l'opportunité de corriger leur modélisation interne.

Par contre, puisqu'il n'y a pas d'ajustement vers l'intérieur, c'est cette affreuse réalité (affreuse car elle ne se conforme pas à leur modèle interne) qui doit être corrigée. Et la violence est parfaitement naturelle et justifiée pour tenter de mettre la réalité au pas. (D'autant plus que la réalité est parfois violente avec eux).

Ce n'est vraiment pas pour rien que le slogan de ces gens est de "changer le monde".

 

C'est pour cela que la discussion avec ces énergumènes ne mène nulle part.

L'échec économique du Venezuela, ils le voient bien, ils voient bien qu'il est lié à l'application du modèle socialiste, mais cet échec réel, au fond, ils s'en foutent. Ce n'est pas si important. C'est au mieux secondaire.

Ce qui est important, ce n'est pas l'économie, la croissance, etc. Ce qui compte vraiment, c'est la "morale", la chasse aux immoraux, la chasse aux méchants, la chasse au riches, la mise au pas des récalcitrants.

En bref, ils n'aiment pas les pauvres, ils détestent juste les riches.

 

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On 03/12/2017 at 7:52 PM, Vincent Andrès said:

Je pense que ça prend racine dans l'enfance, avec un monde enfantin/adolescent qui de fait ne sera jamais soldé/amendé/reconstruit par le réel.

Leur monde pré-adulte est une base quasi-intangible et toute divergence d'avec la réalité n'est presque jamais l'opportunité de corriger leur modélisation interne.

Par contre, puisqu'il n'y a pas d'ajustement vers l'intérieur, c'est cette affreuse réalité (affreuse car elle ne se conforme pas à leur modèle interne) qui doit être corrigée. Et la violence est parfaitement naturelle et justifiée pour tenter de mettre la réalité au pas. (D'autant plus que la réalité est parfois violente avec eux).

Ce n'est vraiment pas pour rien que le slogan de ces gens est de "changer le monde".

 

  Sur le sujet ça me fait penser à la tentative de Maduro de baser une crypto sur du Pétrole. Je trouve que l'idée est très bizarre : par construction les monnaies cryptos sont sans contrepartie autre que l'agrément pair-à-pair décentralisé. Vouloir l'ancrer dans le monde réel est très paradoxal et me semble bien représentatif de ce déni de réalité typique du Chavisme.

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il y a 4 minutes, Kassad a dit :

 

  Sur le sujet ça me fait penser à la tentative de Maduro de baser une crypto sur du Pétrole. Je trouve que l'idée est très bizarre : par construction les monnaies cryptos sont sans contrepartie autre que l'agrément pair-à-pair décentralisé. Vouloir l'ancrer dans le monde réel est très paradoxal et me semble bien représentatif de ce déni de réalité typique du Chavisme.

 

Il ne manquerait que de recycler les billets de 1000000$ du Zimbabwe au Vénézuela. :icon_lol:  Ou pire encore créer des billets de 1000000 bolivars vénézueliens. :icon_tourne:

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Citation

Venezuelan President Nicolás Maduro said opposition parties Henrique Capriles and Leopoldo López, among others, were excluded from the 2018 presidential elections because they refused to compete in Sunday's mayoral elections.

 

The party that did not participate today and called for a boycott of the elections can no longer participate. That is the criterion that the National Constituent Assembly has used (...) and I support them,"Maduro said at a press conference after voting in Caracas.

The president affirmed that both Primero Justicia (Capriles party) and Voluntad Popular (de López) have "disappeared from the political map" because of their decision to marginalize themselves from the municipalities.

 

They will not be able to participate; they will disappear from the political map,"she insisted, in the company of Delcy Rodriguez, president of the Constituent Assembly that rules with absolute powers since last August.

 

Maduro said he can't understand why the main parties of the opposition coalition Mesa de la Unidad Democrática (MUD) made that decision.

If they don't want elections, where do they go? What's the alternative? The weapons? The war?"said the president.

 

Several parties of the MUD, among them also Acción Democrática, of congressman Henry Ramos Allup, decided not to go to the elections this Sunday after denouncing irregularities in the regional elections of October 15, in which Chavismo won 18 of the 23 governorships.

However, some opposition organizations and leaders decided to go to the polls on their own.

 

Despite Maduro's announcement, Capriles is not eligible for the presidency because he was disqualified by the Comptroller's Office, while López - under house arrest - is serving a sentence of almost 14 years for inciting violence in 2014 protests.

 

Avec deepl : https://www.24matins.es/topnews/america/maduro-dice-que-principales-partidos-opositores-quedan-excluidos-de-presidenciales-36862

 

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On connait déjà la réaction de méchancon : ce sont des partis d'extrême droite, c'est normal de les interdire, d'ailleurs nous on veut interdire le FN. Comment ça, vous êtes outrés ? Ça veut dire que vous êtes pro-FN, facho, et que votre parole n'a pas de valeur. Circulez, tout va bien.

 

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http://www.bbc.com/news/world-latin-america-42270859

 

"How one opposition mayor fled Venezuela"

 

Citation

David Smolansky prepared himself for his escape. The mayor of the pretty El Hatillo neighbourhood in Caracas had been threatened with arrest for three years and he had seen other mayors detained.

So in August when he was removed from office and sentenced to 15 months in prison for failing to prevent anti-government protests, it did not come as a big surprise.

"I thought of Brazil because it would be a surprising move for the regime," he said. "And Brazil is a strategic ally that Venezuela needs to have when we have democracy again."

So he crossed Venezuela by car, driving more than 1,200km (750 miles) to the border with Brazil.

 

"I have to prepare for the worst," he says. "My grandparents left the Soviet Union in 1927, my father left Cuba in 1970, so I am the third generation of Smolanskys who've have to leave a country because of a totalitarian regime."

 

Merde. Et maintenant Brésil...

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  • 3 weeks later...

Au Venezuela, la mort en direct d’Oscar Pérez

 

Avec ce passage :

 

Citation

Détail remarquable, parmi les policiers tués au cours de la fusillade se trouve le chef du « collectif » chaviste qui contrôle le quartier populaire 23 de Enero, à Caracas. Heiker Vasquez, dirigeant du « Colectivo Tres Raices », était aussi un policier, confirmant ainsi la nature de ces bandes : des groupes paramilitaires ou parapoliciers qui manipulent les aides alimentaires et s’assurent de la fidélité électorale des bénéficiaires.

 

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  • 3 weeks later...

https://www.lanacion.com.ar/2107660-usan-los-devaluados-billetes-venezolanos-para-crear-manualidades-callejeras-y-money-art?utm_source=FB-LN&utm_medium=Parti&utm_campaign=2107660

 

Je pense qu'on en est au point où les billets officiels valent moins que les billets de Monopoly. En tous cas ça stimule la créativité.

 

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