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Venezuela : l'autre grande réussite du socialisme


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il y a 5 minutes, Bisounours a dit :

Ils partent du principe que ce sale type a été élu "démocratiquement" et se contrefoutent des conditions de ces élections hautement contestables. C'est un bon détecteur à régime tyrannique cette histoire.

 

Les russes c'est juste pour s'opposer aux USA et parce qu'avec ça et Bolsonaro, ils sont en train de perdre toute influence en Amérique du Sud.

Erdogan, lui, doit avoir peur de se prendre le même genre de mouvement dans la gueule.

 

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16 minutes ago, Tramp said:

En même temps, le président autoproclamé n’a pas été mieux élu que Maduro

Au moins il dit qu'il va  relancer les élections. Pour Maduro on sait qu'il a triché : il n'a plus le bénéfice du doute. 

 

 

Ça va swinguer dans les prochains jours... Pauvres vénézuéliens (dans tous les sens du terme).

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Juan Guairo, je crois. Un type plutôt centre-droite, du coup ? Avec un peu (beaucoup) de chance, il va s'aligner sur Bolso niveau économie, tout en respectant les droits individuels, pour se démarquer de Maduro, et le monde deviendra beau et gentil.

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c'est quand même dommage que ç'aie pas été Chavez jusqu'au bout. Les abrutis comme Mélenchon mis à part, la défense naturelle de ceux qui défendent le socialisme bolivarien est largement devenue "oui mais Chavez il était bien, c'est Maduro qui a mal géré"

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il y a une heure, Bisounours a dit :

qui ça ? :blush:

 

il y a une heure, Mégille a dit :

Juan Guairo, je crois. Un type plutôt centre-droite, du coup ? Avec un peu (beaucoup) de chance, il va s'aligner sur Bolso niveau économie, tout en respectant les droits individuels, pour se démarquer de Maduro, et le monde deviendra beau et gentil.

Juan Guaidó.

 

Je pense que il est centre-gauche, mais il est membre du parti "Voluntad Popular"  qui est membre de la "Internacionale Socialiste":  https://en.wikipedia.org/wiki/Popular_Will

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il y a 14 minutes, Gilles a dit :

c'est quand même dommage que ç'aie pas été Chavez jusqu'au bout. Les abrutis comme Mélenchon mis à part, la défense naturelle de ceux qui défendent le socialisme bolivarien est largement devenue "oui mais Chavez il était bien, c'est Maduro qui a mal géré"

 

Même en admettant cet argument, ça en dit long sur le système qui s'effondre dès que ce n'est pas la bonne personne aux commandes (on peut faire la même remarque sur Lénine/Staline au passage).

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il y a 1 minute, Johnathan R. Razorback a dit :

C'est un très mauvais exemple vu que l'URSS a survécu 38 ans (donc un peu moins de 2 générations) à la mort de Staline.

 

A part quelques acharnés, la plupart des communistes vont reconnaître que la période stalinienne avec les goulags n'était pas une réussite franche. D'où l'argument "it wasn't real communism" suivi du couplet sur Lénine qui était un bon dirigeant et Trotsky qui aurait dû lui succéder.

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Le 23/01/2019 à 21:27, Bézoukhov a dit :

En dehors des admirateurs de Cesare Battisti, qui doivent compter aujourd'hui pour moins de 40% du CA du Café de Flore, je suis pas sûr que ça prenne trop.

On parie combien sur les articles élogieux à Chavez/Maduro de pas mal d'"intellectuels" dans quelques mois/années, avec un joli parallèle sur Allende/Pinochet?

 

Ceci dit on ne sait pas vraiment ce que ça va donner pour la suite.

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Quelqu'un a des infos précises sur le degré de fiabilité de chacune des élections ? Parce que si on lit tout et n'importe quoi la première élection de Maduro était limite puis tout d'un coup l'élection du parlement serait ok, en tout cas l'opposition a pu la gagner et ensuite c'est de nouveau une farce. Est-ce qu'il existe des circonstances qui ont rendu cela possible ?

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50 minutes ago, Tramp said:

Comme l’assemblée n’a aucun pouvoir, on peut laisser les élections se dérouler normalement ?

Ça c'est pas passé justement après l'élection justement ? Tu me diras que le fait d'avoir l'assurance de pouvoir déglinguer l'assemblée en cas d'élection qui tourne mal ça revient au-même. 

Mais ça les a forcé à violer la constitution donc c'est un peu grossier comme procédé, ce qui a fait que même dans les rangs des sympathisants (il y a toujours des juristes ou des pros du droit pour qui ça compte ce genre de détails.) ça a fini par gueuler. 

Après je vais peut-être chercher trop loin, Maduro a quand même l'air d'un vrai crétin.

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Il y a 8 heures, Noob a dit :

Quelqu'un a des infos précises sur le degré de fiabilité de chacune des élections ? Parce que si on lit tout et n'importe quoi la première élection de Maduro était limite puis tout d'un coup l'élection du parlement serait ok, en tout cas l'opposition a pu la gagner et ensuite c'est de nouveau une farce. Est-ce qu'il existe des circonstances qui ont rendu cela possible ?

 

Suite au décès de Chavez, Maduro a été élu de justesse en 2013 (50 % y pico, participation 80 %) face à un candidat de la coalition d'opposition dite Table de l'unité démocratique (ou MUD). Des irrégularités sont rapportées, mais le candidat d'opposition renonce finalement au recomptage pour mettre un terme aux violences (plusieurs morts, de nombreux blessés).

En 2015, le les élections législatives font basculer l'Assemblée nationale aux mains de l'opposition (ras-le-bol face au désastre économique). Maduro décide que la nouvelle Assemblée est illégitime et il fabrique à côté une Assemblée constituante en y plaçant d’office ses partisans. 

Pour la présidentielle de 2018 (prise d'effet 1/1/19) Maduro avait pris ses précautions en annonçant soudain en début d’année la tenue d’élections anticipées de plusieurs mois de façon à gêner les partis d’opposition réunis dans la coalition MUD. Sa manoeuvre réussit à merveille puisque la MUD refusa de participer à ce qui lui apparut comme une mascarade de plus. Elle appela donc au boycott du scrutin. Pour maintenir l’illusion d’un vote démocratique, le régime accepta cependant trois autres candidats dont il était certain de n’avoir rien à craindre, ce que confirment les chiffres des résultats. Mais la participation est tombée à 46 % (chiffre officiel, Reuter avance 32 %) malgré toutes les incitations clientélistes via "El carnet de la patria"  et toutes les menaces de violences pour défendre la patrie contre les usurpateurs.


Toute cette élection est expliquée dans mon article (que j'ai posté ci-dessus mais je le remets) 

Maduro : la victoire en câlinant, en affamant et en trichant (Mai 2018)

https://leblogdenathaliemp.com/2018/05/22/maduro-la-victoire-en-calinant-en-arrosant-et-en-trichant/

 

La terrible situation économique, sociale, politique et sanitaire vécue par les Vénézuéliens qui sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays est développée dans : 

Venezuela : le pays du socialisme radieux où l’avenir rime avec exil (avril 2018)

https://leblogdenathaliemp.com/2018/04/03/venezuela-le-pays-du-socialisme-radieux-ou-lavenir-rime-avec-exil/

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Bon de ce que je comprend l'armée n'a pas encore laché Maduro.

Je crois qu'elle a été récemment purgé (après l'histoire de l'attentat), et ses chefs doivent surement faire partie de ceux qui touchent ce qui reste du gateau pétrolier avec l'entourage direct de Maduro.

En plus il reste le soutien russo-chinois, pas gagné cette histoire (bon ça se trouve il sera parti demain..)

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Il y a 14 heures, Noob a dit :

Quelqu'un a des infos précises sur le degré de fiabilité de chacune des élections ? Parce que si on lit tout et n'importe quoi la première élection de Maduro était limite puis tout d'un coup l'élection du parlement serait ok, en tout cas l'opposition a pu la gagner et ensuite c'est de nouveau une farce. Est-ce qu'il existe des circonstances qui ont rendu cela possible ?

Il suffit de savoir que les observateurs internationaux y sont interdits depuis une douzaine d'années et que la CNE est contrôlée par la constituante pour se dire que ça ne va pas.
https://www.barril.info/fr/actualites/venezuela-election-presidentielle-2018-observation-accompagnement

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18 hours ago, Zagor said:

La Turquie, la Chine et la Russie sont du coté de Maduro: https://www.rt.com/news/449585-international-reaction-venezuela-coup/

Si ça peut faire réfléchir la droite et l'extrème droite sur la Russie et l'Europe sur la Turquie.

 

Ces gouvernements ont prêté du pognon à Maduro pour l'aider à rester au pouvoir.

 

Ils ont peur (à raison), de se faire niquer leurs investissements. Ca sera rigolo.

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5 minutes ago, Lameador said:

 

Ces gouvernements ont prêté du pognon à Maduro pour l'aider à rester au pouvoir.

 

Ils ont peur (à raison), de se faire niquer leurs investissements. Ca sera rigolo.

Et après c'est les USA les impérialistes, huhuhu.

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 (Bloomberg) -- Vladimir Padrino is Venezuela’s defense minister. Gerardo Rangel is a major general in the army. Nestor Reverol is a former National Guard commander who oversees the Interior and Justice Ministry. They are also, according to the U.S. Treasury, drug runners and graft-schemers who operate within the criminal enterprise that is the Nicolas Maduro regime. Nicolas Maduro Money laundering, fraud, illegal mining and more allegedly form the bedrock of this business, which is what critics contend is at the heart of the powerful bond between the military and Maduro. The clear understanding, as IHS Markit analyst Diego Moya-Ocampos put it, is that “if Maduro falls, they fall.” Which is why Juan Guaido, the National Assembly leader who claims he is now the legitimate president of the country, faces such an uphill battle in trying to get top military brass to turn on their commander-in-chief. At every crucial moment in the decade-long slide into authoritarianism in Venezuela, the military has been there for the rulers, Maduro and his mentor Hugo Chavez before him. Juan Guaido and Nicolas Maduro both say they are president of Venezuela. “Maduro leads a military government and the high command are part of the government,” Moya-Ocampos said. “It would be extremely naïve to think they are going to do something different.” Guaido has been aggressively pushing for soldiers and generals alike to recognize him as president, something the U.S. and a host of other foreign governments did this week. As hard a sell as that is for the new face of a reinvigorated opposition, it’s one he has to make to succeed in his bid to bring Maduro down. The Bolivarian National Armed Forces are arguably the most important constituency in the crisis-torn country. So far, Guaido and his compatriots in the National Assembly have made this offer: amnesty protection for alleged corruption and human rights abuses to any member who defects. Juan Guaido That, Moya-Ocampos said, “may serve for middle or lower ranks. But for higher ranks, they don’t see that as enough.” Maduro has simply handed them too many lucrative prizes, which the U.S. contends have allowed them to accumulate huge fortunes. The top ranks control the ports, have contracts for hundreds of social housing projects and valuable mining and oil services concessions and hold the reins to Venezuela’s crown jewel, Petroleos de Venezuela SA. Even at this ugly stage in the country’s devastating decline, it would be surprising if most military leaders didn’t continue to back the regime, said historian Tomas Straka, a professor at Andres Bello Catholic University in Caracas. “Their economic interests and vision are completely fused with Maduro’s.” Those interests, in the view of the U.S., are illicit and damning. Nikki Haley, the outgoing U.S. ambassador to the UN, has called Venezuela a “criminal narco-state that is robbing the Venezuelan people blind.” Since 2015, the U.S. has sanctioned over a dozen current and former high-ranking security officials on allegations of corruption, cocaine trafficking and human rights abuses for their alleged roles in cracking down on dissent during anti-government protests. Maduro has condemned the U.S. sanctions as baseless, the result of fabricated charges. Demonstrators in Caracas on Jan. 23. Read more on why regime change is now on the table in Venezuela: QuickTake He can still muster support. A day after Guaido proclaimed himself the rightful president before adoring crowds in Caracas, Padrino, the defense minister, and eight regional commanders took to the airwaves to swear allegiance to Maduro. One by one, they pledged loyalty and denounced a “coup” by Guaido. The armed forces “swore to die for the fatherland” and rejected an “imposed government,” Padrino said from Caracas’ main military base. Maduro declared victory for his side. “Venezuela’s military has spoken and they’re with the constitution and the people," he said in a speech. “The military’s voice is firm and clear." Maduro may have to test the military’s appetite for conflict over the next 36 hours as a deadline for U.S. diplomats to exit Venezuela looms. After Donald Trump quickly sided with Guaido on Jan. 23, Maduro severed ties with the U.S. and ordered all government employees to leave by the afternoon of Jan. 26. The U.S. thus far has rejected the order as being given by an illegitimate leader and Guaido has called on staff to stay in place. While the generals and admirals may be shielded from the misery of daily life in a country whose economy has been broken by Maduro’s brand of socialist rule, those farther down the chain of command are struggling. They have to rely on their often meager salaries -- for some as little as minimum wage, about $10 a month. They have to deal with shortages of food and medicine, with blackouts, with water taps that run dry. To be sure, dissent has simmered in the military since before Maduro’s tenure. In 2002, Chavez was briefly deposed in failed coup by some soldiers; he was reinstated by loyalists less than 48 hours later. Hugo Chavez restored in Caracas in April 2002. But recently, there have been reports of increases in desertions and early retirements. The government has moved against some dissenting troops, who it has accused of and conspiring against the regime. According to the Coalition for Human Rights and Democracy, a Caracas legal group, 163 members of the military are behind bars for political reasons. On Monday, two dozen national guardsmen raided Caracas military outposts, stealing weapons and holding other soldiers captive before gathering in a fort near the city center. Videos posted on social media show guardsmen arguing with their hostages about why they wouldn’t turn their backs on Maduro given the state of the country, while others called on civilians to rise up. “Didn’t you want the military to take the streets and light the fuse?’’ a guardsmen who identified himself as Sergeant Luis Bandres said in one video. “We’re lighting it here.’’

 

 

 

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Bernie Sanders sur Twitter:

 

 « The Maduro government has waged a violent crackdown on Venezuelan civil society, violated the constitution by dissolving the National Assembly and was re-elected last year in an election many observers said was fraudulent. The economy is a disaster and millions are migrating. »

 

Des millions de socialos ont implosé crânialement :lol:

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il y a 3 minutes, Jesrad a dit :

Bernie Sanders sur Twitter:

 

 « The Maduro government has waged a violent crackdown on Venezuelan civil society, violated the constitution by dissolving the National Assembly and was re-elected last year in an election many observers said was fraudulent. The economy is a disaster and millions are migrating. »

 

Des millions de socialos ont implosé crânialement :lol:

 

Il faut rappeler que le modèle de Sanders c'est plus la Scandinavie que le Venezuela. Mais ça fait plaisir à entendre.

 

 

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