Aller au contenu

Concertos montebourgeois


h16

Messages recommandés

C'est assez interessant aussi de voir la déchéance des Inrocks, qui a été un magazine un peu tête à claques mais ambitieux et passionné (époque mensuel surtout) à un torchon démago et illisible dans tous les domaines et qui sert de sinécure aux potes de l'Etat.

La tendance s'est confirmée avec le flic Bourmeau, le lectorat se réduisant comme peau de chagrin à mesure que ce canard militant parlait moins de culture et devenait un distributeur d'indignations. Puis la Poulevard parachutée par le banquier de Hollande a viré tous ceux qui lui faisaient de l'ombre, pour en faire un organe officiel du Parti. Mais raconter n'importe quoi ne l'empêche pas de donner des leçons de journalisme, puisqu'elle crie au sexisme à la première critique.

Son dernier édito anti-pigeons, fielleux à souhait, est d'ailleurs croustillant tant elle montre une méconnaissance crasse du sujet et un niveau de cuistrerie vertigineux. Sa seule fonction est de crier à la face du monde que même dans le luxe, elle reste une femme de gauche.

L’édito d’Audrey Pulvar: #pigeonvole

Ils pleurent. À écouter les lamentations de certains patrons ces derniers jours, on s’attendrait presque à les voir se griffer le visage et se rouler par terre de désespoir. Ils sont en “mode panique”, nous alerte Laurence Parisot, décidément très en verve, après avoir déclaré “l’État d’urgence entrepreneurial” en France et accusé le gouvernement de “racisme anti-entreprise”. N’ayons pas peur des mots ! Les dénaturer, c’est tellement plus drôle…

Le gouvernement serait “raciste” envers les entreprises ? Pourtant, de roucoulade en reculade, il s’est plutôt montré accommodant, non ? Voir les énièmes promesses d’allègements de cotisations patronales. Ils ont déjà été multipliés par 13 en moins de vingt ans, passant de 3 à 40 milliards d’euros. Effet invérifiable : ce cadeau (contre lequel la gauche s’insurgeait au début du mandat Sarkozy) aurait sauvegardé 800 000 emplois depuis 1993. Effet vérifié : les “trappes à salaire” qui maintiennent 40 % des Français sous les 1700 € brut mensuels. Par ailleurs, le dispositif coûte une fortune au contribuable, bien obligé de compenser par l’impôt le manque à gagner pour la Sécurité sociale.

L’État, lui, en est pour 40 milliards de déficit supplémentaire. Quelques jours plus tôt, c’était le psychodrame des volatiles. Jugez plutôt : 30 000 petits patrons – représentatifs, vraiment ? La France compte 2,5 millions de TPE et près de 700 000 artisans – se réunissent sur Twitter et Facebook, sous la bannière des “pigeons”. Ils grommellent, battent d’une aile, de l’autre, grattent un peu le sol et toc ! À peine ont-ils formé une escadrille que Bercy recule.

Remisé, le projet d’alignement des revenus du patrimoine sur ceux du travail (vous savez, ceux qui servent de base de calcul pour la douloureuse là, qui va augmenter pour 9 contribuables sur 10, les impôts sur le revenu). Bêtement, on avait pensé que cette promesse-là serait tenue, le candidat Hollande ayant fait d’une grande réforme fiscale l’alpha de sa campagne (dont l’oméga était la jeunesse). Que nenni ! 60 % : c’était le chiffre brandi par les “pigeons”, gonflant la gorge pour mieux s’indigner. 60 % d’imposition des plus-values lors de la revente de leur entreprise, alors qu’ils ont sué sang et eau – c’est vrai, la plupart du temps – pendant des années pour la valoriser, ont subi tous les affronts, consenti tous les sacrifices pendant que leurs salariés – ces profiteurs inconscients, parfois syndiqués – ne prenaient aucun risque. Scandale ! Et peu importe si le projet de loi de finances prévoyait un système de quotient baissant sensiblement l’impôt pour les moins fortunés (la grande majorité des chefs d’entreprise), ainsi que des abattements allant de 5 à… 40 % en fonction du nombre d’années de détention des parts. 60 %, c’était juste pas possible ! En moins de trois jours, le gouvernement renonça.

Victoire totale des pigeons, sans que personne à Bercy ne s’émeuve du fait que leurs représentants (avec lesquels le gouvernement a donc “négocié”) soient pour certains multimillionnaires. Ainsi de Marc Simoncini, fondateur d’iFrance et de Meetic (montant des ventes de ses parts dans les deux sociétés : 237 millions d’euros) ou de Pierre Chappaz, soutien actif depuis son pigeonnier suisse (où il s’est installé, fort des 475 millions d’euros obtenus de la vente de son entreprise, le moteur de recherche Kelkoo).

Au contraire, dans une déclaration qu’on croirait sortie de la bouche même de la patronne des patrons, la ministre Fleur Pellerin nous fait la leçon : “Il est normal que des gens puissent s’enrichir beaucoup s’ils ont pris le risque de créer une entreprise. En France, il y a toujours eu un problème avec l’argent (…) il y a sans doute un petit problème avec la réussite.” Chère Fleur Pellerin, on se permet de (re)signaler que la réussite ne se mesure pas qu’à un compte en banque replet. Serge Haroche, prix Nobel de physique, est-il un raté ? On se permet aussi de vous soumettre un rapide calcul. En supposant que le taux marginal maximal de 60 % (58 en fait, mais ne chipotons pas) soit appliqué à un entrepreneur qui gagne 237 millions d’euros en vendant sa boîte, combien lui reste-t-il net d’impôt ? 95 millions d’euros ? Pas suffisant pour considérer qu’on a “réussi” ? Espérons que les 99 % de Français dont les impôts directs et indirects augmenteront d’ici 2014 auront le même succès s’ils osent regimber. On est un peu naïf, on ne verra aucune coïncidence entre cette love parade devant les entreprises les plus prospères et les gaz lacrymogènes jetés à la tête des salariés de Ford, Doux, Peugeot ou Arcelor, mobilisés pour défendre leur emploi.

Lien vers le commentaire

La tendance s'est confirmée avec le flic Bourmeau, le lectorat se réduisant comme peau de chagrin à mesure que ce canard militant parlait moins de culture et devenait un distributeur d'indignations. Puis la Poulevard parachutée par le banquier de Hollande a viré tous ceux qui lui faisaient de l'ombre, pour en faire un organe officiel du Parti. Mais raconter n'importe quoi ne l'empêche pas de donner des leçons de journalisme, puisqu'elle crie au sexisme à la première critique.

Son dernier édito anti-pigeons, fielleux à souhait, est d'ailleurs croustillant tant elle montre une méconnaissance crasse du sujet et un niveau de cuistrerie vertigineux. Sa seule fonction est de crier à la face du monde que même dans le luxe, elle reste une femme de gauche.

Avec Arnaud Montebourg chantre de la démondialisation et défenseur du protectionnisme, ils forment un beau couple de spécialiste en économie et en entrepreunariat.

D'ailleurs l'article que tu cites aurait pu être écrit par Arnaud et on n'aurait pas vu la différence.

Lien vers le commentaire

son style litteraire est atroce.

+1

Obligé de lire au ralenti et de m'accrocher à chaque phrase, c'est très pénible ce genre de texte.

Mouhahaha, j'étais persuadé que c'était une excellente blague d'un H16 en pleine forme et je me rend compte aujourd'hui que c'est une vraie couverture! laugh.gif J'en ai encore les larmes aux yeux.

Ah oui ça ressemblait à un traficotage de photo très H16esque.

La réalité dépasse la fiction.

Lien vers le commentaire

Mouhahaha, j'étais persuadé que c'était une excellente blague d'un H16 en pleine forme et je me rend compte aujourd'hui que c'est une vraie couverture! laugh.gif J'en ai encore les larmes aux yeux.

Merci, sans toi, je serai encore persuadée qu'il s'agit du travail de JIM16!

à la réflexion, c'est super, si maintenant les "vrais" journaux commencent à nous imiter…

Lien vers le commentaire

Son dernier édito anti-pigeons, fielleux à souhait, est d'ailleurs croustillant tant elle montre une méconnaissance crasse du sujet et un niveau de cuistrerie vertigineux. Sa seule fonction est de crier à la face du monde que même dans le luxe, elle reste une femme de gauche.

Patrick Robin lui répond dans le Huffington Post

Lien vers le commentaire

Sacré Nono Épisode 2 : achetez franchouille, on en a plein les quais !

Arnaud Montebourg joue la moule-marinière en posant façon "Une de Têtu" pour faire la réclame de produits français. Produits que j'ai personnellement décidé de rayer de mes achats tant que leurs fabricants ne réclameront pas à François Hollande des excuses publiques et des dommages et intérêts pour association calamiteuse de leurs marques de renom à une campagne ringarde de patriotisme consumériste désuet, décidée unilatéralement par un pitre et piètre clown surpayé.

Montebourg_patate1.jpg

La suite sur : http://www.contrepoints.org/?p=101038

Lien vers le commentaire

Montebourg vend mieux la marinière que Miss France

Si c'est pas merveilleux, ca. Tous ces petits moutons qui achetent des marinieres par mimetisme. On dirait des Apple-boys. En fait Montebourg, c'est un peu le Steve Jobs francais. Beaucoup de vent médiatique, beaucoup de menaces judiciaires, beaucoup de protectionnisme, et au final des produits de qualité moyenne a un surcout exorbitant.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...