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L'UDI, nouveau parti politique français


Messages recommandés

Sans doute au niveau national. Au niveau local, les listes Divers Droite sont légion, et les investitures UMP sont faciles à obtenir. Dans de nombreuses communes de taille moyenne, des liste non-partisanes remportent des élections. C'est là que des libéraux, isolés ou non, peuvent se faire connaître. Il est vrai qu'il s'agit d'élections peu idéologisées, qui sont moyennement glamour pour ceux qui aimeraient se rêvent en Ron Paul français derrière leur PC.

En tout cas cet aspect -si nécessaire- n'est pas contradictoire avec ce que disait Snow. Il faut faire le buzz dans les médias et agir localement tous les jours dans les municipalités, toutes les stratégies sont bonnes à prendre, on sélectionnera après.

 

La stratégie de l'entrisme n'est pour moi pas gagnant, en tout cas c'est pas la meilleure, mais c'est mieux que rien.

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La stratégie de l'entrisme n'est pour moi pas gagnant, en tout cas c'est pas la meilleure, mais c'est mieux que rien.

 

Je ne suis pas d'accord. Je pense au contraire que c'est contre-productif. Imagines-tu un membre du PLD se présenter à une élection sous l'étiquette UDI et qui va faire campagne pour -par exemple- la fin du monopole de la Sécu?

Bien sûr que non. Ce genre de thèse, on le voit, on le verra encore peut-être sur le site internet du PLD mais il ne sera jamais dans le discours de campagne UDI.

Verra-t-on la campagne d'un futur élu UDI axée sur la fin des PLU et des permis de construire? Jamais de la vie.

 

Résultat, pour les électeurs de gauche, libéraux=droite et pour les électeurs de droite on fera mine de ne pas savoir qu'il y a des libéraux dans la grande famille.

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Je ne suis pas d'accord. Je pense au contraire que c'est contre-productif. Imagines-tu un membre du PLD se présenter à une élection sous l'étiquette UDI et qui va faire campagne pour -par exemple- la fin du monopole de la Sécu?

Bien sûr que non. Ce genre de thèse, on le voit, on le verra encore peut-être sur le site internet du PLD mais il ne sera jamais dans le discours de campagne UDI.

Verra-t-on la campagne d'un futur élu UDI axée sur la fin des PLU et des permis de construire? Jamais de la vie.

 

Résultat, pour les électeurs de gauche, libéraux=droite et pour les électeurs de droite on fera mine de ne pas savoir qu'il y a des libéraux dans la grande famille.

C'est ma crainte effectivement.

 

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 C'est ma crainte effectivement.

 

 

Mais pris tel quel, le problème est insoluble car il dans l'état actuel des choses, gagner sans investiture relève de la gageure. Globalement, le mieux pour un candidat libéral est de se faire investir par un grand parti et de se démarquer de la ligne du parti au moment des élections - c'est possible, les partis ne sont aussi rigides qu'on veut bien le croire, il y a eu de candidats qui tranchaient avec la ligne mainstream (libéraux ou non) investis par l'UMP dans le passé (Charles Beigbeder, par exemple). Simplement, là encore, pour que cela fonctionne il faut avoir une forte légitimité locale - dans le cas contraire, soit le parti investira le candidat dans une circonscription insignifiante (Beigbeder à Paris, Aude Bouvet à Rennes, etc), soit il se fera taper sur les doigt. Donc la conclusion est la même : présentez vous sur des listes éligibles en 2014, et ce quelle que soient leur couleur politique ! (UDI, UMP, DD, etc).

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Globalement, le mieux pour un candidat libéral est de sa faire investir par un grand parti et de se démarquer de la ligne du parti au moment des élections - c'est possible, les partis ne sont aussi rigides qu'on veut bien les croire 

C'est là le coeur du problème, on n'est pas d'accord sur cette affirmation. Les partis politiques en Europe sont des monolithes, et même les partis politiques en Amérique ne sont pas des paradis. Par conséquent j'ai l'impression que le discours libéral se dilue au sein d'un grand parti.

Par exemple, au lieu de lutter pour une réforme complète de la fiscalité, on dira qu'il est préférable de ne pas trop taxer le capital. Au lieu de dire que l'on est pour l'ouverture du monopole de la sécu on préférera mettre en valeur le rôle des assurances privées complémentaires et on demandera une meilleure utilisation de l'argent du contribuable. Au lieu de remettre en cause les privilèges des syndicats, on voudra une simple transparence de leurs comptes. Au lieu de vouloir abroger les 35 heures on défiscalisera les heures sup. Au lieu de simplifier les procédures administratives pour toutes les entreprises on tentera de mettre en place une nouvelle usine à gaz pour les PME ou les auto-entrepreneurs etc etc...

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Mais pris tel quel, le problème est insoluble car il dans l'état actuel des choses, gagner sans investiture relève de la gageure. 

 

Mais pourquoi gagner si c'est pour faire une politique étatiste, c'est à dire celle du parti?

Et quel est l'intérêt de gagner si c'est pour faire passer les libéraux pour ce qu'ils ne sont pas?

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Si on n'est pas capable d'émerger au sein de l'UDI, inutile d'espérer émerger au niveau national. Mais il est vrai que dans un travail coopératif avec des partenaires aux vues différentes, peser dans les décisions exige d'avoir une plus-value, électorale, médiatique, militante ou autre. Et de savoir négocier intelligemment. Tous ceux qui ont gagné ont joué.

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Mais pourquoi gagner si c'est pour faire une politique étatiste, c'est à dire celle du parti?

Et quel est l'intérêt de gagner si c'est pour faire passer les libéraux pour ce qu'ils ne sont pas?

 

Il faut s'entendre sur ce pour quoi on fait de la politique. Si gagner ne peut jamais être un but pour lui-même, on trouve tout de même deux grandes approches de la politique électorale, qui bien qu'incompatibles prises telles quelles, sont largement complémentaires : on peut d'une part vouloir être élu pour peser sur la décision politique, et on peut vouloir se présenter pour peser sur l'opinion publique en développant un discours radical. La première stratégie suppose de parvenir à être élu, la seconde commande à l'inverse de ne pas l'être.

 

Quelle que soit la stratégie choisie, elle consiste toujours en une logique de compromis : d'un côté il s'agit d'influencer le parti au pouvoir de l'intérieur, de l'autre, de l'extérieur. Dans les deux cas, il s'agit d'une stratégie réformiste, quel que soit le discours développé par ailleurs. Mais en aucun cas une politique libérale "pure" ne peut être envisagée (ce serait se méprendre sur l'inertie énorme des affaires politiques).

 

Enfin, quoi qu'il en soit, on en revient toujours à la case départ : si l'on entend peser sur l'opinion publique lors des campagnes électorales, il faut un parti, et un parti suppose d'avoir des élus.

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 C'est là le coeur du problème, on n'est pas d'accord sur cette affirmation. Les partis politiques en Europe sont des monolithes, et même les partis politiques en Amérique ne sont pas des paradis. Par conséquent j'ai l'impression que le discours libéral se dilue au sein d'un grand parti.

Par exemple, au lieu de lutter pour une réforme complète de la fiscalité, on dira qu'il est préférable de ne pas trop taxer le capital. Au lieu de dire que l'on est pour l'ouverture du monopole de la sécu on préférera mettre en valeur le rôle des assurances privées complémentaires et on demandera une meilleure utilisation de l'argent du contribuable. Au lieu de remettre en cause les privilèges des syndicats, on voudra une simple transparence de leurs comptes. Au lieu de vouloir abroger les 35 heures on défiscalisera les heures sup. Au lieu de simplifier les procédures administratives pour toutes les entreprises on tentera de mettre en place une nouvelle usine à gaz pour les PME ou les auto-entrepreneurs etc etc...

 

Je ne comprends pas bien ton message. 

 

A titre individuel, il est tout à fait possible d'avoir des positions divergentes de celles de la ligne du parti, si tant est que cela existe. Beigbeder en est l'exemple type, et il y en a d'autres. Les partis sont des outils, ils sont ce que ses membre en font. Le parti républicain n'est absolument pas un monolithe, d'ailleurs la plateforme fédérale est insignifiante. Pour l'UMP c'est différent, mais tout est assez poreux, elle peut être un outil utile pour un ou plusieurs candidats libéraux le moment venu. A chaque stratégie ses outils, si je puis dire. Tout dépend de la situation dans laquelle on se trouve lorsque l'on souhaite se lancer en politique, de ce que l'on souhaite faire, jusqu'à quel point on souhaite d'investir, de ses goûts et aspirations, etc.

 

Après je ne suis pas sûr d'avoir pas compris la seconde partie de ta réponse. Tu penses à quelle situation en particulier? N'ayant pas en tête le souvenir d'un libéral digne de ce nom aux responsabilités sous Sarkozy, je ne vois pas trop. Madelin, en son temps, avait réussit à obtenir une influence significative (pour un type isolé) sans se renier. Fourgous aussi, à son niveau, à réussi à obtenir quelques avancées (autant qu'il est possible d'obtenir en étant isolé, mais ce n'est pas négligeable).

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A titre individuel, il est tout à fait possible d'avoir des positions divergentes de celles de la ligne du parti

 

Euh, jusqu'à un certain point seulement... Je vois mal un adhérent au Front de Gauche soutenir la mondialisation libérale, un adhérent du FN défendre le multiculturalisme et l'immigration, ou un adhérent du PLD justifier le totalitarisme et les goulags...

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Euh, jusqu'à un certain point seulement... Je vois mal un adhérent au Front de Gauche soutenir la mondialisation libérale, un adhérent du FN défendre le multiculturalisme et l'immigration, ou un adhérent du PLD justifier le totalitarisme et les goulags...

 

Oui, à l'évidence.

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Hervé Maurey (UDI-UC): «Toute liberté doit être régulée», a souligné hier ce dernier. Il a indiqué qu’aucun autre professionnel de santé de statut libéral ne peut s’installer où il veut. Le rapport propose d’étendre aux médecins le «conventionnement sélectif» : si un praticien libéral veut s’installer en zone déjà pourvue, il ne sera pas conventionné par la Sécu.

 

Source

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(Vu par Dan)

 

Hervé Maurey voit même la situation comme le résultat d'un "libéralisme absolu" : 

"nous voulons juste encadrer le libéralisme absolu qui a conduit à la désertification de certains territoires."
 
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/02/06/20002-20130206ARTFIG00570-deserts-medicaux-le-rapport-explosif-du-senat.php
 
Bon courage au PLD, il semblerait que vous ayez beaucoup de travail devant vous ;-)

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Si l'expression "libéralisme absolu" ou le plus classique "ultra-libéralisme" devait avoir un sens, ce serait un synonyme de l'anarcho-capitalisme... on en est (très) loin !

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Je suis pas opposé à la politique politicienne mais putain l'UDI ?

 

Un parti qui sent la charogne faisandée. A ce sujet, j'entendais Chantal Jouanno sur France Bleu de matin, mais quel facepalm. Une espèce de :icon_beurk: socialo-bobo-ecologiste. dire que ce genre de ... chose .. est à l'UDI me donne envie de voter "tout sauf ça".

 

Quand bien même le parti contiendrait l'ex PDL. Je crois que j'aurais préféré une alliance avec le NPA, plutôt qu'avec cette troupe de guignols abjects qui cherche à faire le monsieur "plus à gauche humaniste" du PS.

 

P.S : Rachida Dati est IMHO la seule chance de la droite pour les municipales parisiennes. Elle est peut-être conne, mais elle est méchante, elle a la niaque, et et au moins elle n'est pas de gauche. Il semble que demander mieux relève du pur aveuglement.

 

P.P.S : voici l'avis d'un sociologue génial sur l'UDI http://www.ndf.fr/poing-de-vue/12-06-2012/z-comme-zemmour-melenchon-et-bayrou-ont-un-point-commun-meconnaitre-leur-electorat

J'insiste sur sociologue génial, le mec est aussi nul en économie qu'il excelle en sociologie. Mais la politique moderne, ca relève énormément de la scatociologie

 

P.P.P.S : j'arrive pas à retrouver un super article sur CP remettant les choses au point sur la "droite sociale", label signifiant "droite collaborationniste" décerné par la gauche.

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En fait, social ça veut dire "gentil", et "libéral" ça dépend :

 

- il y a ceux qui n'ont rien compris au libéralisme (les antilibéraux), et pour eux, "libéral" ça veut dire "méchant", donc de droite ;

- en revanche, il y en a d'autres qui n'ont rien compris au libéralisme également (les "libéraux-mais"*), et pour eux, "libéral" ça veut dire "gentil" donc "social" ;

 

d'où la droite sociale.

 

* exemples de "libéraux-mais" : libéraux mais politique, pas économique ; libéraux mais socialistes ; libéraux mais pragmatiques ; libéraux mais pas trop ; libéraux mais pas ultralibéraux ; libéraux mais pour la nécessaire régulation/redistribution du marché ; etc.

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Bon, je repasse le truc qui m'a fait réveiller de mauvaise humeur hier.

 

http://www.francebleu.fr/politique/l-invite-politique-de-france-bleu-107-1/invitepolitique-30

 

15 belles minutes d'environnementalisme, d'éco-compatibilité et d'admiration pour les socialistes. Elle ne pense pas que les électeur écolo préfèreront l'original à la copie ? Ou bien peut-être qu'il n'y avait plus de place au PS à sa sortie de l'ENA.

 

La video est instructive, on y apprend que les débats au Sénat sont de très grande qualité.

 

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A ce sujet, j'entendais Chantal Jouanno sur France Bleu de matin, mais quel facepalm.

J'aime bien Chantal Jouanno pour des raisons extra-politiques.

Rachida Dati est IMHO la seule chance de la droite pour les municipales parisiennes. Elle est peut-être conne, mais elle est méchante, elle a la niaque, et et au moins elle n'est pas de gauche. Il semble que demander mieux relève du pur aveuglement.

J'aime beaucoup Rachida Dati, la mauvaise foi et la méchanceté politique incarnée. J'aimerai travailler pour elle franchement, être son conseiller pour préparer des mauvais coups, je suis certain que je me marrerais bien car en plus elle a l'air très sympathique (je me trompe peut-être).

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Je pensais en fait à celui ci : http://www.contrepoints.org/2012/11/30/106291-le-mythe-du-gaullisme-social

 

Même si celui que tu linkes est dans l'ensemble meilleur, je pense que des personnalités comme Jouanno ou Bachelot représente d'une certaine façon une fausse de droite qui n'a de "droite" que l'investiture.

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