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Lorsque Noam Chomsky donne les clés de son succès


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LES 10 STRATÉGIES DE MANIPULATION DES MASSES

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Monde

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Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

1/ La stratégie de la distraction Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »

Noam CHOMSKY

Je dois reconnaître que le point 6 est juste. Les media sont adeptes de l'émotionnel. Le reste n'est que paranoïa…

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La vision d'un "public" (dont on ne fait jamais soi-même partie, bien entendu) uni, influençable, ignorant, écrasé sous le talon du pouvoir des "élites de masse" qui comploteraient à l'asservissement des "masses" par la destruction du savoir est bien un truc de gauchiste pas tranquille. Que les média les plus importants soient composés majoritairement d'idiots est une évidence, que ces individus aient intérêt à déformer une partie des faits en est une autre, que les individus puissent se faire manipuler et utiliser des informations fausses également. De là à en tirer une grille de lecture complètement paranoïaque, il n'y a qu'un pas…

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Chomsky est un type brillant…en linguistique.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles
Les médias, parce qu'ils tournent à l'audience ne font que présenter ce qui "intéresse" les gens. Donc quand les gens s'intéressent à de la merde, ils présentent de la merde. Ce ne sont pas les médias qui décrètent eux-même ce qui intéresse les gens. (Quand ils essaient de le faire, les audiences chutent et l'impact est nulle sur la population.)
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.
Les gens de médias feraient des complots sur 10 ans. On y croit tous. (En 10 ans, tout change de partout, y compris dans les médias.)
C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.
Inculture spotted.
Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.
Chacun a librement accès aux explications technologiques détaillées de toute sorte de chose, s'il le souhaite. Si les gens ne le font pas, c'est parce qu'à tort ou à raison, ils s'en branlent.
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Il se trompe sur la nature de « complot », mais ces points sont presque tous mis en œuvre par le complexe médiatico-politique. À part le 9, c'est exactement le contraire.

Les gens de médias feraient des complots sur 10 ans. On y croit tous. (En 10 ans, tout change de partout, y compris dans les médias.)

Les réductions des libertés sont clairement sur ce modèle : chaque année, une nouvelle loi grignote un peu plus (un bon exemple étant Internet).

Chacun a librement accès aux explications technologiques détaillées de toute sorte de chose, s'il le souhaite. Si les gens ne le font pas, c'est parce qu'à tort ou à raison, ils s'en branlent.

Et c'est quoi, l'éducation nationale, si ce n'est un moyen de maintenir le public dans l'ignorance ?

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Il y a des gens qui "veulent" voir, qui cherchent, qui se brûlent et qui se font taper sur les doigts. Et il y en a d'autres qui se contentent de leur situation, qui préfèrent rester bien au chaud, qui ne remettent rien en question et qui se reposent sur le confort acquis par le "collectif". Ils ont raison. Ou pas. Je m’en fous. Les uns se rendent compte de leur conditionnement, et les autres n’ont tout simplement pas envie de se rentre compte. C’est leur choix et je le respecte.

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La désinformation ça existe, on en a des exemples chaque jour, j'ai encore en tête l'opération récente de Femen. Mais lisez plutôt la Psychologie des Foules de Le Bon, qui explique les mécanismes d'abrutissement des masses sans faire appel aux théories complotistes.

Il y a des gens qui croient encore aux communiqués du gouvernement sur le chômage, l'inflation ou la délinquance? Ah oui.

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Les réductions des libertés sont clairement sur ce modèle : chaque année, une nouvelle loi grignote un peu plus (un bon exemple étant Internet).

Oui mais cela signifierait que le but premier est de restreindre totalement les libertés. Même s'ils verrouillent la vie des gens au fur et à mesure, leur but est de satisfaire le clientélisme, pas de mettre les gens en cage intentionnellement.

Et c'est quoi, l'éducation nationale, si ce n'est un moyen de maintenir le public dans l'ignorance ?

Le but de l'Éducation nationale est tout de même d'apporter des connaissances. C'est sa manière de faire qui est totalement foireuse.

Il faut aller loin pour prétendre que le gouvernement maintient volontairement le public dans l'ignorance. Il n'y a pas d'autodafé de dictionnaires et d'encyclopédies, celles et ceux en ligne ne sont pas censurés (excepté le dictionnaire écrit par les enfants), les écoles privées existent toujours et l'accès aux connaissances n'est pas restreint, si ce n'est par l'accès aux technologies.

Par contre, par sa méthode foireuse, je veux bien accepter que le gouvernement maintient involontairement le public dans l'ignorance.

C'est une question de nuance.

La désinformation ça existe, on en a des exemples chaque jour

C'est personnel mais je préfère parler de mésinformation. Ce néologisme me semble plus juste car la désinformation (dés- privatif) signifierait que l'instance retire l'information de sa cible, là où clairement, il s'agit plutôt d'une mauvaise (préfixe més-) information.

De même, la désinformation impliquerait une volonté de la part de son auteur, là où la mésinformation signifierait que l'auteur n'a pas forcément conscience de la tromperie.

C'est aussi une question de nuance.

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1/ La stratégie de la distraction

Sans doute, même si ce n'est pas forcément volontaire (les politiciens agitent des sujets anecdotiques parce que ce sont les seuls qui restent où ils peuvent agir et donc se faire mousser).

Par contre, dire qu'on empêche par la distraction les gens de se culturer, c'est du bullshit. La division du travail est au coeur de nos sociétés, et on n'a finalement besoin que d'assez peu de gens très cultivés.

2/ Créer des problèmes

Pas forcément volontaire non plus, mais il est tout à fait vrai que l'interventionnisme crée des problèmes qu'on cherchera systématiquement à régler par plus d'interventionnisme, et ainsi de suite.

Combiné au premier point, ça donne une extension sans fin du domaine de l'état.

3/ La stratégie de la dégradation

Oui, et pour le coup c'est bien conscient et délibéré (ce qui me fait dire que c'est plutôt un truc de technocrates que de purs politiciens). Il n'y a qu'à voir ce qui se passe avec la régulation du net ou les politiques anti-voiture.

4/ La stratégie du différé

C'est un élément de discours omniprésent chez les politiciens (par exemple pour l'austérité).

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

Oh que oui. L'infantilisation se fait même à tous les niveaux, et tend d'ailleurs à altérer les structures familiales.

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Encore un classique du discours politicien.

7/ Maintenir le public dans l’ignorance

Bof, même si c'est une conséquence nécessaire de l'ednat.

Quoique la complexité toujours croissante des lois et règlements pourrait me faire douter : quand nul n'est sensé ignorer la loi mais qu'elle est incompréhensible…

8/ Encourager le public à se complaire

Mouais.

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Non, c'est l'inverse : remplacer la responsabilité par la revendication. Le locus de contrôle se déplace de l'intérieur vers l'extérieur.

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Lolnon.

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remplacer la responsabilité par la revendication

Ta phrase est particulièrement juste. C'est le défaut des sociétés d'assistanat, ou les "citoyens" ont tendance, à long terme, à être de plus en plus revendicatif à mesure que se multiplient les "droits à" dont ils sont pourvues chèrement.

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No Way ! Il a démarré tôt sa manipulation !

Noam enregistre en 1978 le troisième générique de Goldorak qui le médiatisera fortement par la même occasion. Cette chanson, enregistrée en une nuit alors que Noam était grippé, connaît un succès inattendu.

Il est fortiche !

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Chomsky est fort, au point de vouloir démontrer que sa liste d'outils est utilisée par les néo-libéraux, pour asservir les masses socialistes. Pas de bol, ce qu'il explique, c'est une liste de stratégies déjà utilisées par les médias et le gouvernement socdem, pour assoir son pouvoir sur la population. C'est intéressant de lire Chomsky, en comprenant que ce qu'il décrit, c'est vraiment ce que son camp fait, le gauchisme.

Si vous voulez un outil simple pour démonter un discours, Korzybsky est pas mal ("la carte n'est pas le territoire"), avec ses idées présentes notamment dans l'E prime. En gros, c'est une forme d'anglais (mais ça s'applique aussi au français), où on vire toutes les formes du verbe "être". Ça peut passer pour un exercice puéril ("ce mur est bleu". "Non, il parait bleu, avec la lumière hallogène". etc…). Mais ça sert aussi de gros bullshit-detector :

"les riches sont des salauds". Là, en E-prime, ça devient "les riches sont ressentis comme des salauds, par la catégorie X". Et d'un seul coup, les certitudes, les absolus du camp d'en face se lézardent.

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Si vous voulez un outil simple pour démonter un discours, Korzybsky est pas mal ("la carte n'est pas le territoire"), avec ses idées présentes notamment dans l'E prime. En gros, c'est une forme d'anglais (mais ça s'applique aussi au français), où on vire toutes les formes du verbe "être". Ça peut passer pour un exercice puéril ("ce mur est bleu". "Non, il parait bleu, avec la lumière hallogène". etc…). Mais ça sert aussi de gros bullshit-detector :

"les riches sont des salauds". Là, en E-prime, ça devient "les riches sont ressentis comme des salauds, par la catégorie X". Et d'un seul coup, les certitudes, les absolus du camp d'en face se lézardent.

L'affectation est une opération du Diable. Les langages fonctionnels sont plus difficiles à utiliser, mais leur esprit est nettement plus sain.

Si si, ça a un rapport. ;)

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C'est vrai que moins j'utilise de variables, mieux je me sens.

Ou alors a l'inverse, instancier autant de variables que possible, ne fournir les paramètres d'entrée d'une procédure que par valeur et récupérer les résultats dans des variables séparées, vides au moment de l'appel. A la limite, tu fais comme les optimisateurs de code : une affectation, une variable différente. Mais c'est bourrin.

Un jour, je saurai vraiment coder en Lisp. Pas juste enchaîner des fonctions, mais architecturer une solution et créer à l'instinct des fonctions d'ordre élevé, des trucs comme ça. En attendant, j'essaie de coder en slip.

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Ce n'est pas un texte de Chomsky. Il vient d'ici : http://www.syti.net/Manipulations.html

Cette soupe a été écrite par le tenancier d'un site complotiste de première envergure (sur?)nommé Sylvain Timsit et grand copain de Bernard Werber (source http://www.syti.net/FAQ.html )

.

Sachant que le Werber , c'est le genre à annoncer sans rire que ce qui lui ferait le plus plaisir au monde, c'est un gouvernement mondial.

Ironie quand tu nous tiens …

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Chomsky est fort, au point de vouloir démontrer que sa liste d'outils est utilisée par les néo-libéraux, pour asservir les masses socialistes. Pas de bol, ce qu'il explique, c'est une liste de stratégies déjà utilisées par les médias et le gouvernement socdem, pour assoir son pouvoir sur la population. C'est intéressant de lire Chomsky, en comprenant que ce qu'il décrit, c'est vraiment ce que son camp fait, le gauchisme.

Si vous voulez un outil simple pour démonter un discours, Korzybsky est pas mal ("la carte n'est pas le territoire"), avec ses idées présentes notamment dans l'E prime. En gros, c'est une forme d'anglais (mais ça s'applique aussi au français), où on vire toutes les formes du verbe "être". Ça peut passer pour un exercice puéril ("ce mur est bleu". "Non, il parait bleu, avec la lumière hallogène". etc…). Mais ça sert aussi de gros bullshit-detector :

"les riches sont des salauds". Là, en E-prime, ça devient "les riches sont ressentis comme des salauds, par la catégorie X". Et d'un seul coup, les certitudes, les absolus du camp d'en face se lézardent.

 

Je n'ai pas bien compris. Qu'est-ce qui est bullshit: dire "les riches sont des salauds" ou dire "les riches sont ressentis comme des salauds, etc." ?

 

Ce n'est pas un texte de Chomsky. Il vient d'ici : http://www.syti.net/Manipulations.html'>http://www.syti.net/Manipulations.html'>http://www.syti.net/Manipulations.html

Cette soupe a été écrite par le tenancier d'un site complotiste de première envergure (sur?)nommé Sylvain Timsit et grand copain de Bernard Werber (source http://www.syti.net/FAQ.html'>http://www.syti.net/FAQ.html'>http://www.syti.net/FAQ.html )

.

Sachant que le Werber , c'est le genre à annoncer sans rire que ce qui lui ferait le plus plaisir au monde, c'est un gouvernement mondial.

http://www.dailymotion.com/video/x7djrm_werber-un-gouvernement-mondial-en-2_news

Ironie quand tu nous tiens …

 

Huhu. Intéressant.

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Chomsky est dangereux. Je ne savais pas qu'il prétendait que les gouvernements créent des crises économiques de toutes pièces. Je croyais qu'il se contentait de critiquer le fameux complexe militaro-industriel. Mais là c'est de la méthode hypercritique qui vire à la paranoïa.

 

D'ailleurs, le point 2, problème-réaction-solution, est repris mot pour mot par les conspirationnistes (qui prétendent que le capitalisme, le nazisme, le fascisme ont été créés et contrôlés en sous main par des grandes familles afin de provoquer la Seconde Guerre Mondiale):

 

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La vision d'un "public" (dont on ne fait jamais soi-même partie, bien entendu) uni, influençable, ignorant, écrasé sous le talon du pouvoir des "élites de masse" qui comploteraient à l'asservissement des "masses" par la destruction du savoir est bien un truc de gauchiste pas tranquille. Que les média les plus importants soient composés majoritairement d'idiots est une évidence, que ces individus aient intérêt à déformer une partie des faits en est une autre, que les individus puissent se faire manipuler et utiliser des informations fausses également. De là à en tirer une grille de lecture complètement paranoïaque, il n'y a qu'un pas…

 

Il existe pourtant des cas assez documentés, par exemple l'agression de l'OTAN contre la Serbie en 99 où pendant des mois les médias et BHL ont réussi à faire passer les serbes pour des nazis.

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Je n'ai pas bien compris. Qu'est-ce qui est bullshit: dire "les riches sont des salauds" ou dire "les riches sont ressentis comme des salauds, etc." ?

 

"Les riches sont des salauds" est bullshit dans ce cas là. A partir du moment où tu vas pouvoir utiliser le verbe "ressentir", tu vas ensuite qualifier la population qui "ressent" ladite phrase (donc ce n'est plus l'intégralité de la population qui peut dire ça), puis tu vas pouvoir recadrer la situation (dans quel cas cette catégorie de population ressent ce problème), et ainsi de suite. D'une grosse généralité baveuse, tu arrives progressivement à un petit problème, beaucoup plus facile à démonter.

C'est le même processus utilisé dans certaines techniques de thérapies brèves pour désamorcer des conflits, des peurs ou changer les positions des gens sur un sujet, postures qui semblaient au début impossibles à changer.

C'est un jeu de langage aussi utilisé par les politiques.

 

Outil simple à retenir et qui marche bien.

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Chomsky est dangereux. Je ne savais pas qu'il prétendait que les gouvernements créent des crises économiques de toutes pièces. Je croyais qu'il se contentait de critiquer le fameux complexe militaro-industriel. Mais là c'est de la méthode hypercritique qui vire à la paranoïa.

D'ailleurs, le point 2, problème-réaction-solution, est repris mot pour mot par les conspirationnistes (qui prétendent que le capitalisme, le nazisme, le fascisme ont été créés et contrôlés en sous main par des grandes familles afin de provoquer la Seconde Guerre Mondiale).

Le problème des conspirationnistes c'est qu'ils n'arrivent pas à s'imaginer que des phénomènes tendanciels puissent résulter d'un ensemble d'actions non concertées (c'est précisément une manière paranoïaque d'aborder le monde).

Du coup, si une merde quelconque arrive, ça ne peut pas être involontaire, donc c'est forcément le résultat d'un plan. Cela leur apparaît comme tout à fait évident et ils ne le remettront jamais en cause, leur réflexion commence à partir de ce point.

Ensuite, partant de ce principe, il faut chercher à qui profite le crime et qui est suffisamment puissant pour mettre en oeuvre un tel plan. Et c'est là que commencent les délires sur les reptiliens responsables du 11 septembre pour cacher le fait qu'on n'a jamais marché sur la lune.

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Il existe pourtant des cas assez documentés, par exemple l'agression de l'OTAN contre la Serbie en 99 où pendant des mois les médias et BHL ont réussi à faire passer les serbes pour des nazis.

Alors qu'en fait c'étaient juste des socialistes nationalistes.

Hu hu.

"Les riches sont des salauds" est bullshit dans ce cas là. A partir du moment où tu vas pouvoir utiliser le verbe "ressentir", tu vas ensuite qualifier la population qui "ressent" ladite phrase (donc ce n'est plus l'intégralité de la population qui peut dire ça), puis tu vas pouvoir recadrer la situation (dans quel cas cette catégorie de population ressent ce problème), et ainsi de suite. D'une grosse généralité baveuse, tu arrives progressivement à un petit problème, beaucoup plus facile à démonter.

Sémantique générale inside.
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"Les riches sont des salauds" est bullshit dans ce cas là. A partir du moment où tu vas pouvoir utiliser le verbe "ressentir", tu vas ensuite qualifier la population qui "ressent" ladite phrase (donc ce n'est plus l'intégralité de la population qui peut dire ça), puis tu vas pouvoir recadrer la situation (dans quel cas cette catégorie de population ressent ce problème), et ainsi de suite. D'une grosse généralité baveuse, tu arrives progressivement à un petit problème, beaucoup plus facile à démonter.

C'est le même processus utilisé dans certaines techniques de thérapies brèves pour désamorcer des conflits, des peurs ou changer les positions des gens sur un sujet, postures qui semblaient au début impossibles à changer.

C'est un jeu de langage aussi utilisé par les politiques.

 

Outil simple à retenir et qui marche bien.

 

Merci, c'est plus clair pour moi. J'ai eu peur que ce soit le fait de préciser et définir la situation de base qui était une arnaque mentale; vu que c'est ce que je tente de faire chaque fois, notamment face à des connaissances gauchistes. 

 

J'ai donc cru à l'inverse car il aurait été possible qu'en utilisant à outrance circonlocutions et autres sophismes pour définir une phrase simple soit du bullshit. Les politiciens sont adeptes de périphrases et évitent soigneusement la généralisation frontale; exceptés quelques francs-tireurs et/ou politiciens des extrêmes.

Le problème des conspirationnistes c'est qu'ils n'arrivent pas à s'imaginer que des phénomènes tendanciels puissent résulter d'un ensemble d'actions non concertées (c'est précisément une manière paranoïaque d'aborder le monde).

Du coup, si une merde quelconque arrive, ça ne peut pas être involontaire, donc c'est forcément le résultat d'un plan. Cela leur apparaît comme tout à fait évident et ils ne le remettront jamais en cause, leur réflexion commence à partir de ce point.

Ensuite, partant de ce principe, il faut chercher à qui profite le crime et qui est suffisamment puissant pour mettre en oeuvre un tel plan. Et c'est là que commencent les délires sur les reptiliens responsables du 11 septembre pour cacher le fait qu'on n'a jamais marché sur la lune.

 

Belle définition des croyances. Cette explication m'a énormément fait penser aux religions mais je pense que cela s'applique à toutes formes de croyance. L'homme ne peut vivre dans ces dissonances cognitives quasi-permanentes, d'où le besoin de rationaliser; parfois mal.

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